| Carnet de bord de Mars 2018 | Partager sur Facebook |
Je ne vais pas bien loin, mais lever quand même pour 6h, douche au poste de garde, pas jojo, on fait avec, je me serais levé un poil plus tôt, je prenais la push pour passer encore le Rhin et aller au petit autohof de Neuenburg, juste pour le fun de prendre une bonne douche en Allemagne. Y a des trucs comme ça qui manquent, un coup je le ferai. Je m’empresse de rentrer à l’usine pour 7h, afin d'éviter l'interdiction jusque 7h50. À la réserve, chez Carlos, c'est 7h30 seulement. Alors petit dej sur place en attendant.
Ça charge à 7h35, à 55 c'est refermé et c'est parti pour Vitry, en une seule foulée logiquement. Ce serait mieux, il paraît que c'est urgent cette histoire. On est encore dans le bon sens, Mulhouse, vallée de Thann tout ça au taquet. Demain il n’en sera pas de même, il est de coutume que les Alsaciens montent sur nos belles montagnes dès qu’ils ne savent pas quoi faire.
En sens inverse, on croise du Rouillon, Mauffrey, Thomas, Contact… pour lesquels c’est coutumier de venir chercher la bonne sousoupe du HT Rhin.
Il faut beau, ça change carrément d’hier, c'est presque serein que j'enquille la N4, c'est dire. 310kms et 4h10 plus tard, je suis devant la barrière du fournisseur de tubes indien dans la zi est de Vitry, il est midi 5. Ça ne s’ouvre pas, pour cause c'est marqué fermé de 12 à 13. Pas grave, je reste là et je peux casser la graine du coup. À peine j'ai le temps de mesquiner intérieurement que l’urgence n’était pas si urgente que ça, qu’un cariste me voir et m’ouvre, et me fait mette en place, il est midi 15. Et bien si, ils les attendaient. Y a bientôt changement d'équipe mais il attaque quand même, parfait. J’ai à peine le temps de manger maintenant. Peu importe, je ne suis pas aux pièces, je rentre à vide comme prévu. Il y a bien des emballages stockés à côté, visiblement hs, qui sont à coup sûr à rappatrier à Mulhouse. Un autre jour sans doute...
À 13h30 c'est plié, rien. Je devais recharger demain matin à Gefco, y aura une petite permanence, on est en 2018, les traditions c'est bien beau, mais faut aussi être réaliste. Mais ce matin Pascale m’a demandé si je pourrais déjà faire un enlèvement dans l’usine ce soir, car fermée demain. Oui pas de problème. Surtout que la destination change que si ça avait été le complet de demain matin, qui était du 91..
Alors redescente pareille, d’une traite, enfin un peu plus coole, je règle la vitesse à 83. Ça perd pas énorme en temps. Je traine juste à la Access à St Nabord, 15’ pour un café.
En descendant, je percute que je pourrais prendre le complément à quai ce soir, ce serait fait, ça éviterait de dormir à Mulhouse juste pour 4m40. Pas de souci me répond Max, au contraire. On sent que ça l’arrange que d’avoir trop à en faire demain jour férié ici. Je trace donc un peu dans le Bussang, où je recroise quelques vosgiens vu ce matin dans le sens inverse. Les musettes remplies de clients sans doute. Moi je suis vide, mais mon compteur partiel affiche bientôt 600 bornes. Chacun fait ce qui lui plaît.
J'arrive à Mulhouse à 18h05, plus de Max, c'est André, l’ancien, qui me file la liste de chargement et les bons d’enlèvement PSA. Dommage, Pascale est déjà partie, je voulais lui dire : Bon weekend Pascal(e)!
Y a du peuple, dont un polonais qui charge du DK.
Mes palettes de bazar d’animalerie sont posées aux portes assez rapidement, et plus qu’à filer au joyeux 4C1 où c'est blindé comme d’habitude, même à 19h. Semaine de 4jours oblige. Mais enfin ça ne va pas trop mal, en plus c'est top, c'est de la grosse boîte plastoque, totalement raccord avec les 800 kgs de palettes d’abreuvoir derrière.
J’en repars à 20h. Comme c'est pas du 91, le camion n’est pas excessivement sale, vu la flotte d'hier qui a tout bien décapé, je pose le camion de l’autre côté. 4 jours, les batteries vont apprécier d’être un peu alsaciennes!