Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Douche pain beurre fini, en plein cours de souflettage, un gars fait les 100 pas sur le parking jusqu’à venir me voir, c’est pour un coup de pinces. Pas de soucis. Je mets en route, ça démarre de mon côté, et file au fond du parking, c’est un Volvo, âgé de 2 ans, déjà ces 2 détails expliquent ce genre de panne. Et en porte push en plus, où c’est pas évident de surveiller les batteries régulièrement, vu l’accès difficile. Mais la solidarité du Cartel de la Diagonale permet de minorer cet incident.
Je file pour faire 6 ou 7 ‘ de trajet pour rejoindre l’usine Citroën et son atelier d’emballage, pour vider déjà une partie. Mais ils n’attaquent qu’à 8h. C’est Stéphane comme d’hab.
Puis le reste au chantier de la nouvelle chaîne. Encore quelques minutes qui tournent. Heureusement ça vide dehors, m’économisant quelques précieuses minutes de manoeuvre.
Vide à 9h20, je dois recharger à Vitré, mais le gazole coincera cet aprèm, alors je passe par en bas, la route contourne rennes par le sud, pour aller à la Access de Vern sur Seiche.
Le reste de la rocade passe bien, on est vite à Vitré, il y a seulement 9 rond point pour rejoindre les entrepôts Bréger. C’est blindé, mais j’aurai un quai quand il se libère. Un beau Daf que j’ai aperçu ce matin à l’usine y est déjà. Le chauffeur, un jeune bien sympa de Vesoul m’offre un café, en fait, il charge pour Sochaux comme moi, et va essayer de rentrer à la maison ce soir, comme moi. Il est artisan tout comme moi et est fan de Volvo aussi, mais n’a pas acheté cette marque à cause de la concession de là-bas qui n’est pas top. Y a juste sur la propreté du camion qu’il y a un différent entre nous, et les équipements bien sûr ! Une vraie bête de concours. Un vrai passionné, et c’est le petit fils d’un grand transporteur de là bas qui roulait en grand partie pour Gefco dans le passé, Pinto ou Vigo liner et tout le tintouin du passé.
Je repars bien après lui, qu’à 11h30, via la direction Laval, ça fait moins de rond points et ça tombe sur la Gabelle de la Gravelle.
Pilotage automatique, calé à 90, on va tenter de rentrer, ce serait nul de tanquer à Nancy, Epinal ou Remiremont.
Je m’arrête quand même un peu avant Chartres pour casse la graine, il est presque 14h, c’est mes heures habituelles mais j’ai vraiment faim là. 30’ et ça repart, un reste d’osso bucco de dimanche, miam, c’était bon.
J’aborde confiant la 104, il n’est 15h30. Mais je ne peux pas m’empêcher de regarder le sytadin, et bien bravo, c’est rouge de Brétigny à Evry. On ne sait pas pourquoi, pas de travaux, et l’A6 et encore verte. Bref, au moins 15 précieuses minutes qui s’envolent. Ça va être mort là.
Une fois la N4, j’y vois plus clair, il va manquer 10 ou 15’, ça commence à faire beaucoup, je ne suis plus à un 9h03 ou 10h02 près, mais 10h15, bof. Au pire je dors sur Epinal et rentre demain aux aurores, on verra.
Ça va, ça trace bien sur la N4, pas lourd, et à la régule, on récupère quelques minutes. Pascal m’appelle, il laisse son camion à Etupes, ne vide là bas que jeudi matin, il a trouvé un Steff qui remonte, et je le redescendrai jeudi. Je percute que je n’ai qu’à poser mon camion chez lui ce soir, à 15 bornes plus bas que chez moi. Pas de souci pour lui, je n’ai plus qu’à faire prévenir ma chérie qu’il faudra peut être venir me chercher. Ça roule.
Bien content de mon plan, car Vitry est assez galère à traverser. Une file de camions du de Blacy à Marolles.
Les heures tournent, 4h15 sonne, et les places sont rares, Perthes est ouvert et sans doute demain aussi, et est déjà bien blindé, ça m’embête de squatter pour ma 45’, la Total plus loin on oublie. Je trouve à la sinistre Shell d’après, sur un terrain complètement défoncé, entouré de camions Roumains, comme en face. Ils doivent rigoler les mecs, je suis sûr que là bas il y a de plus beaux truck stop.
Je fonce pour rentrer, et arrive à 22h dans la cour de Pascal, où la Twingo m’attend. Résultat, 10h02.