FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Rencontre inattendue
    Au top la déviation
    Mini chargeuse
  • Lundi 11 Avril 2016
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    Dur dur ce matin pour s'extirper du lit, je n'ai pas arrêté du week end, normal il a fait beau chez nous et ça m'a permis de faire péter le Massey Ferguson et la fendeuse à bois (et mon chien aussi).

    C'est à 6h00 que je démarre la machine ce matin, d'ailleurs machine dont je vais encore pouvoir profiter pendant encore 3 semaines, mon boss reprend le boulot début mai.

    Je prends la route en direction de Condat, je dois charger pour me rendre à Trémolat, charmant village du Périgord mais au combien mal placé pour s'y rendre. Je me pose au tas de cailloux pour y caler ma première 45 de la journée. A 8h je charge le premier, faut pas que je traîne de trop aujourd'hui. Je comptais 1h15 pour y aller mais je me suis bien gourré, la route est hyper pénible via Montignac, Les Eyzies, Le Bugue et Limeuil.

    C'est les vacances et les camping caristes et autres cyclistes sont bien présent sur la route de "Rochers". Après Limeuil il y a une bonne rampe à 10%, la route n'est pas large du tout, bien sûr je me retrouve nez à nez avec un Big tracteur agricole avec une charrue qui occupe les 3/4 de la route, ben nous voilà bien. Pas moyen de se croiser ici. Me v'là planté en pleine côte sur une route bien trempasse, il y a au moins 4 bagnoles derrière moi, et je ne me vois pas faire marche arrière.

    En parfait gentleman, le type au pétarrou fait marche arrière pour se poser dans un chemin un peu plus haut, c'est sympa de sa part, moi je n'ai plus qu'a essayer de redécoller, c'est pas gagné mes pneus arrières ont 90000 bornes dans la gomme, ils sont en fin de vie. C'est peu par rapport à un camion qui ne fait que de l'autoroute mais pas mal pour nous en benne.

    Mode manuel, 1 ère, aide au démarrage en côte mais rien à faire ça patine sur place sur l'asphalte, même avec l'aide du blocage le Volvo ne veut rien savoir. je descends expliquer aux caisseux qu'ils vont devoir reculer un peu jusqu'au virage derrière un peu plus bas. La courbe est bien moins raide ça devrait le faire.

    Bingo j'arrive à m'arracher d'ici oufff.

    Je finis d'arriver au point de déchargement, effectivement j'aurais mis 1h30, chantier pas trop compliqué derrière l'ancienne gare de marchandises. Après avoir jeté le BL dans le tracto pelle du client je reprends la route direction Condat. C'est quand même mieux à vide je trouve. Il y a une déviation à Montignac, à Thonac il faut passer sur le petit pont, de chaque côté les roues frottent le trottoir, à vide c'est pas méchant mais c'est quand même une chose que je déteste.

    A 11h15 je suis rechargé pour descendre sur Bordeaux, il me reste 1h35 avant de recouper, petit calcul vite fait, je devrais pouvoir tirer "aux Palombières" ça me fera au total 5h35 de conduite.

    Je descends jusqu'au péage de Neuvic par la nationale et je me pose sur l'aire de repos plus loin avec 4h29, ça aura bien géré. Mes collègues Nico et Seb sont là, eux remontent déjà les chanceux, ils se battent même pour m'offrir un bon café bien dégueulasse, pas de jaloux payez moi chacun le votre ça ira bien. 

    46 mn plus tard je repars en gardant l'autoroute jusqu'au bout, gasoil et Ad Blue à Yvrac et j'arrive à Ambarès en même pas une heure de volant depuis l'aire de repos. Je vide et me pose 20 mètres plus loin pour recharger ma terre. 

    Avec la flotte qui tombe, ça la rend amoureuse des parois de la benne cette mauvaise terre, on verra bien à Cubjac en arrivant. Passage en bascule, 33 tonnes au total, bon on en rajoute un peu quand même. José me charge avec une petite chargeuse sans peson et directement issue du magasin Jouet Club du coin tellement elle est petite.

    Un coup de fil de mon chef de Bordeaux qui voulait savoir ou j'étais, pil poil ça l'arrange que je sois encore ici il me modifie mon retour de terre en sable de remblai pour Coursac à côté de Périgueux. Je vide la terre qui n'a pas eu le temps de coller et charge mon sable, je préfère, déjà ça ne salope pas les bennes et le prix à la tonne est un peu plus élevé pour moins de km en charge.

    Un coup de fil au client pour lui dire que je serais vers 17h, pas de soucis il m'attend. Je remonte dar dar, les minutes tournent depuis ce matin. Autoroute Arveyres Neuvic. Pendant que ça remonte on cale le boulot des collègues pour demain et j'ai eu Daf Périgueux, le tracteur de Damien est prêt.

    16h58 j'arrive à Coursac, il faut vider derrière l'église, c'est assez scabreux, j'ai déjà fais des bêtises derrière l'église comme dirait Annie Cordie mais là ça ne va pas le faire. Pas de risques le gars de chez Eurovia m'indique un endroit bien plus plat à 200 mètres de là, ils iront chercher le sable avec des porteurs tant pis.

    Signature du bon et tout le monde peut rentrer à la maison. A 18h30 je me gare sur le dépôt avec 9h52 de conduite. Pour un lundi c'est pas mal on dira...