FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2016 Partager sur Facebook
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  • A62 liner
    ça penche mais tout va bien !
  • Lundi 18 Juillet 2016
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    C'est reparti avec une barquette à cailloux pour cette semaine, réveil à 4H15 ce matin, du moins réveil non j'attendais juste pour me lever. Après une semaine de nuit chez les Mousquetaires, mon horloge interne est décalée donc j'ai compté les moutons cette nuit. J'ai dû en oublier quelque part, je n'ai jamais trouvé le même nombre.

    A 5H25 je retrouve le Séb au dépôt, on a le même taf pour la matinée. Je jette mes affaires dans le Daf de Damien, cette semaine c'est lui qui tourne pour Intermerdier, 6 nuits non stop ça va le remettre en ligne...

    5H35 c'est parti direction Lalinde, dans le Bergeracois, et néanmoins chef lieu de canton hein Mr Pierre 70!!! On doit vider vers 8H, autant dire qu'on est pas en retard. On descend peinard, musique en fond sonore, module sur le 5 et le mike qui balance au milieu du pare brise, comme les vrais quoi...

    A peine une petite heure qu'on roule et on valide la pause café, elle se fera à Campsegret juste avant Bergerac, ça a changé de proprio. C'est Fred un ancien collègue de Frédo 24 qui a repris le troquet et l'hotel avec son épouse, alors autant lui laisser quelques pièces sur le comptoir. Il est ouvert 7 jours sur 7 pour le moment, le restau se nomme "Les Tamaris", on peut caler une petite quinzaine de camions sur le parking.

    Après 3 tournées de café et 45 mn on trace vers Lalinde, à peine 8H et le portail est déjà ouvert c'est parfait. On s'applique à benner, signature des bons et taillo messir. La mission suivante nous envoi vers le 47, Buzet sur Baïse pour être plus précis, plus célèbre pour sa cave coopérative que pour sa carrière, mais en benne pour charger le choix est vite fait.

    1H45 à vide tout de même, mais bon on ne peut pas toujours bien faire. Le Séb charge pour Agen et moi pour Mérignac, on se sépare donc ici, j'ai toujours détesté les séparations enfin ça dépend lesquelles!!! Mon avocat dira le contraire...

    A 10H10, me voilà allourdi de 31T de gravier à destination de Mérignac, je rattrape l'autoroute A62 au niveau de Damazan, je ne jette même pas un oeil chez les fabricants de piscines à côté du péage, je sais que Pierrot n'est pas là... J'en suis presque triste lol.

    Vu que j'ai le programme pour la journée entière, et que donc je n'ai pas le feu aux tambours, je me cale à 87 sur le grand ruban, lunettes de soleil sur le pif et radio Nostalgie dans les hauts parleurs.

    Il est 11H45 quand je fais taper la porte de la benne, il n'y avait personne à la centrale c'est parfait. Je n'ai plus qu'à me rapprocher d'Ambarès maintenant et penser à faire une coupure. il fait déjà un 30° si elle suce, même si elle suce pas d'ailleurs... Je me pose prendre un casse dalle sur l'aire d'Aquitaine sens intérieur sur la rocade. Cette dernière est d'ailleurs bien chargée encore vu l'heure. Je me jette un jus vite fait, ça fera toujours 15 mn de faites. Je termine ma 30 chez Lafitte à Ambarès bien planqué à l'ombre d'un tas de cailloux, c'est infernal ces chaleurs.

    A 13H15 je suis chargé de terre, autant dire qu'elle a bien séché avec ce temps donc pas de risques que ça colle lors du bennage. Je reprends la route vers ma Dordogne natale et bien aimée, direction Cubjac les bains. Je ne me mets pas la pression pour remonter mais bon je dois garder l'autoroute quand même, je dois recharger avant 16H45 aux enrobés à froid à Atur, comme il y a 20 mn de chargement je ne dois pas m'y pointer trop tard.

    Dehors ça tape fort, on flirt avec les 38°, c'est pas top pour la mécanique et les pneus, mais moi au volant de mon batave j'ai mis la clim sur 17 et je suis vraiment bien au frais.

    A Cubjac c'est toujours la même comédie pour vider la terre, c'est la galère pour trouver un endroit stable, mais bon ça ne chagrinne personne, du moins tant qu'on aura pas foutu une benne par terre. Je m'y reprends en 4 fois malgré ça je ne suis pas serein, ça penche pas mal à droite. 15 mn pour vider pfff c'est du grand portnawak. Seule consolation, la benne est super propre, pas besoin de laver avant de charger.

    Je passe un coup de fil à la centrale pour annoncer un peu de retard, no stress qu'on me dit on te chargera en arrivant, alors c'est parfait. A 16H55 je suis donc chargé de grave émulsion pour Lesparre Médoc demain matin. Plus qu'à me garer chez Volvo et sauter dans la clio brûlante. Je n'ai pas à attendre Florian ce soir il se gare au dépôt. 17H15 validation de la fin de journée. 8H56 de volant impec pour un lundi et il n'est pas trop tard pour rentrer à la maison pour une fois...