Carnet de bord de Juin 2016 | Partager sur Facebook |
Il est 3H ce matin quand ça sonne, même mon labrador a été pisser aux chiottes tellement il flotte dehors. Moi ça va depuis la terrasse je gère...
Toujours ma petite heure pour me préparer le matin et à 4h j'enquille pour aller chercher Flo et ensuite Damien, à 4H50 on arrive chez Volvo je suis déjà fatigué moi, va vraiment falloir penser à une reconversion... J'y songe un petit plus tous les jours!!!
A 5H on partage, 2 partent vers Bordeaux et Damien et moi vers Terrasson, malgré le mauvais temps le jours se lève de bonne heure et c'est bien pour benner surtout avec la terre trempe qu'on a dans les bennes. 1H20 plus tard on est en place pour vider avec le grand, relevage des pares chocs pour éviter de laisser une bavette dans la terre et on benne chacun notre tour en priant le dieu du TPliner que ça decsende bien. On pourrait vider en parallèle mais avec la terre je ne joue pas à ce jeu là, les dominos c'est bien le dimanche après midi quand il pleut mais pas la semaine avec les camions.
Bon bien sûr ça a un peu collé, la lance de Condat fera tomber le reste et ça ira bien. On fera signer les bons plus tard dans la matinée à Gilles vu qu'on a d'abord un petit tour à faire avant de remonter ici.
On s'octroie un petit café avant de rincer nos bennes, c'est agréable le matin de marcher dans la mouise et de se ruiner les pompes et le Falsard. J'ai trop les abeilles moi en ce moment!!!
On termine la 30 au tas de cailloux avec le grand, j'aime bien rouler avec lui, c'est un pote d'enfance donc nos journées se rythment à nos bons souvenirs de quand on était gamins. Et cerise de Groupama sur le bateau ce matin, notre tour de Condat va se vider à Corgnac sur L'Isle. Charmante bourgade du Périgord Vert, que très peu de FDR connaissent !!! Hormis les régionnaux bien sûr, j'ai nommé Fredo 24, David 24 et quelques uns encore... Même Pierre 70 connaît, il avait passé 1 journée à la maison l'année dernière lors d'un jour férié.
Et surtout c'est le village où Damien et moi nous nous sommes élevés, ça fait toujours quelques choses je trouve...
On vide à l'ancienne gare de Corgnac, je l'ai connu en activité marchandises cette gare là, c'était la ligne Brive Angoulême. Maintenant c'est un vélo rail.
A 9h15, c'est tout vide, on aurait pu aller boire le café chez ses parents ou les miens mais on a un métier donc c'est demi tour et let's go vers Terrasson. Rien de bien compliqué, pour changer on charge pour Ambarès... Et en retour? ben de la terre bien sûr.
Pas la peine d'agacer la mécanique, on ne pourra pas remonter vider ce soir à terrasson et y recharger.
Tels des employés d'usine à la chaîne, on va faire notre petit boulot répétitif aujourd'hui, le mauvais temps étant présent le boulot ne se diversifie pas du tout et encore heureusement qu'il y a énormément d'appro à faire sur Bordeaux sinon je serais à la soupe ou bien j'aurais pris la taut pour partir à la semaine. La dernière solution ne me contrarie aucunement!!!
A 11H c'est chargé et les 2 Daf prennent la route de Bordeaux, coupure aux Palombières aujourd'hui, ça fera moins long sur la digestion par rapport à hier et surtout on va pouvoir économiser de l'autoroute.
Il est 14H30 quand on arrive au dépôt d'Ambarès, c'est toujours le même bazard qu'hier et toujours aussi crado. On se prendrait presque pour des betteraviers de l'Aisne tellement les camions sont dégueulasses. Les autres avec les 8*4 passent à coté de nous comme des branques et ne manquent pas de crépir les camions... Quelle mentalité!!!
Comme hier il faut bien une demi heure pour vider et recharger... Et une fois les bons en main on se tire de là, nationale un max et une fois sur l'autoroute on se cale à 82, y'a pas le feu au lac pour rentrer.
On est bien calé aussi sur le 5 à la Cibi, on refait le monde quoi!!!
Le taf de demain tombe également, si ça veut rire demain on fera tourner les bielles comme des vrais benneux. Seb et Florian eux chargent de l'enrobé à froid pour le médoc les veinards.
Il est 17H10 déjà, il est temps de rentrer à la maison, ma blondinette m'attend, j'ai mille et une choses à faire en rentrant. Le gynéco lui a dit de ne quasiment plus rien faire, elle rentre dans son 5 ème mois de grossesse ma chérie et c'est pas facile pour elle. Maintenant on le sait, ce sera une fille et un garçon, le roi a fait son choix, que demande le peuple. Je suis un futur papa heureux!!!
Voilà un bon Jeudi digne d'un mois d'Octobre qui se profile je pense, c'est la misère ce temps, et encore par chez nous nous ne sommes pas touchés par les innondations. C'est pas le cas pour tout le monde, entre un climat social des plus pourris et la météo qui fait des siennes notre pays est tombé bien bas... Mais gardons le moral ça va mieux!!!
Idem qu'hier le réveil à 3H, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, ouais ben moi je n'y crois pas trop...
Après mon ramassage du matin, il est déjà 5H à Périgueux et il faut y aller, comme hier je monte à Terrasson toujours accompagné de Damien et toujours pour vider cette satanée terre amoureuse.
Le portail est déjà ouvert, c'est Francky de chez Cazaux qui a déjà vidé, lui il découche toute la semaine à faire le même boulot que nous. C'est un choix mais découcher à tourner en rond je peterais une pile moi. C'est son choix je respecte...
Bizarrement ce matin ça vide bien, en effet il y a un peu de grave mélangée à la terre, les bennes sont justes tachées mais fuck le calcaire rincera. Ce matin on recharge sur place toujours pour Ambarès, on a le temps de remettre le compteur des heures à zéro avant de repartir.
Gilles est arrivé avec les chocolatines ce matin et surtout son éternel humour, c'est agréable tout ça.
A 7H45 on se casse de là, et c'est parti pour souder pour toute la descente, il nous faut vider et aller recharger avant midi à St Jean D'Illac pour Parempuyre et recharger de la terre pour Terrasson. Ca devrait le faire aujourd'hui mais faudra surtout pas se relâcher, et ce soir s'il en manque Seb et Flo viendront nous récuperer sur la route.
En à peine 2H50, on arrive pour vider, ça a bien roulé malgré le fait que le mien roule à 88, bennage, tamponnage du bon et ça repart vers St Jean, avec une rocade relativement fluide où on prend le risque de rouler un peu plus fort que les 80 imposés. Pour l'instant on a la barraka.
Il est 11H15 quand on arrive à la sablière et là tous nos espoirs tombent à l'eau, il y a foule pour charger du sable de découverte et bien sûr le chargeur doit aller chercher la came au fin fond donc c'est 10 mn pour charger un camion.
Eric nous dit de ne pas se stresser qu'on ne chargera qu'à 13H. Ah bah oui bien sûr no stress pffff!!!
Tant pis on se gare proprement, et on attend en ayant pris soin de prévenir les hautes instances du planning. Quasiment 2h à glander non mais allo quoi!!!
José gare la chargeuse à 11H55 et ne remonte dedans qu'à 13H10, voilà déjà un bon quart d'heure de gratter, j'espère que sur sa feuille de relevé d'heures il aura bien mentionné 12H05 et 12H55. Moi bosser comme ça me met hors de moi, mais pas le choix que de subir et surtout de fermer sa gueule.
Entre temps j'ai eu mon boss qui me dit qu'il y a 2 retours qui viennent de tomber pour un de nos clients à Périgueux, un de Montpon et l'autre de Moulin Neuf. J'en fais part à Fabien au planning, pas de soucis pour lui si on ne remonte pas de terre aujourd'hui, tout ce qu'il veut c'est qu'on soit aux enrobés à froid demain à 7H00.
Ca ne pouvait pas mieux tomber, notre client est à 6 kms de la centrale où l'on doit recharger demain matin et surtout nos bennes seront propres. Je donne le Montpon à Damien et me garde le Moulin Neuf. On aura un peu sauvé les meubles aujourd'hui...
A 13H40 on quitte quand même la sablière, il était temps la mousse poussait après les pneus, en 50 mn on est sur le chantier à Parempuyre, toujours pareil là bas faut pas s'éterniser ils brassent du volume et pas questions de branler. Si ça ne vous gêne pas moi je prends le temps de relever mon pare chocs et surtout de nettoyer mon cadre arrière pour que ma porte ferme bien. Ca plaît ou pas mais c'est comme ça.
Plus qu'à se tirer recharger maintenant et foutre le camp de cette ville de Bordeaux, on remonte tout par la nationale avec Damien. Moi je bifurque à Moulin Neuf et lui file sur Montpon 6 kms plus loin. On est triste de se séparer mais toutes les bonnes choses ont une fin.
Je suis tout seul à la sablière il est 16h ils arrêtent à 16H15 et on me le fait bien remarquer, je ne vois pas où est le problème, 4 godets c'est 3 minutes sauf s'ils chargent à la pelle à grain. Je ne relève même pas d'ailleurs, la dernière fois que je suis venu ici c'était il ya peut être 15 ans donc c'est pas eux qui vont me faire pleurer.
Je repars tranquillou, je sais que ma journée est quasiment terminée. Flo m'apelle pour me dire qu'il est déjà rentré. Merde j'en ai bien pour une heure et demi moi encore, le chef est chez Volvo du coup comme il rentre aussi le déposera au dépôt. Faut bien que ça serve à quelques choses parfois les chefs!!!
Du coup je ne m'affolle pas pour remonter, y a plus rien qui presse pour aujourd'hui sauf mettre de l'Ad Blue chez Volvo ce soir avant 18H. Je retrouve Damien chez notre client, on est à 5 mn de chez Volvo du coup on les fait ensemble faut pas déconner on est solidaires jusqu'au bout.
110 litres d'Ad Blue plus tard je valide ma journée, encore plus de 11H de coupures qui s'annoncent, demain matin c'est départ à 6H45. Bonne soirée.
Aujourd'hui c'est vendredi voilà une chose de bien, faut déjà pensé à organiser le week end et surtout le réveil sonne 1H45 plus tard ce matin ce qui n'est pas négligeable.
Je récupère Damien chez lui à 6H ce matin, lui il est complètement claqué, il est jeune papa également d'une petite qui a un mois et demi, il en bave la nuit le pauvre, aie aie aie qu'est ce qui m'attend plus tard moi...
On se jette un café au 7 à St Laurent sur manoire avant d'aller prendre possession de nos véhicules respectifs, lui son sien qui lui est attitré et moi celui qu'on a bien voulu me confier pour la semaine.
On lève les bennes avant de partir histoire de faire tomber un peu la poussière avant de charger. Hier soir on a laissé débaché en souhaitant qu'il pleuve pour finir de les rincer mais c'est un beau soleil qui est présent ce matin. De toutes façons elles n'étaient pas sales mais être irréprochables sur la propreté des bennes est notre devise.
En 5 mn on est à la centrale, le temps que tout se mette en route Damien attaque à charger à 7H05, ça charge sous la trémie ce matin, il faut compter 20 mn par camion.
On se casse à 7H50 en direction de Castelnaud Médoc. On va vider au dépôt du Conseil Général, on connaît c'est parfait. On devrait pouvoir se recaler ce soir pour la semaine prochaine, vu qu'une fois vide on aura juste un retour de terre pour Cubjac cet après midi.
En 2H20 on est chez les cantonniers, en 5 mn les 2 bennes sont vides et on a plus qu'à repartir à travers les vignes.
A 11H on récupère la future routière au Lycée de Blanquefort, c'est Solène la fille du Boss, elle n'a pas cours cet après et c'est la galère avec les grèves de trains pour rentrer. Autant qu'elle est contente la gouyate de rentrer en camion. Elle hésite à monter dans le Daf ou le Daf, du coup elle choisira le Daf.
A 11H30 on se met en place à Ambarès pour charger la terre et caler la dernière 30 de coupure.
12H05 c'est parti, arrêt viteuf aux Palombières pour se restaurer et go direction Cubjac. Ce soir avec Damien on rechargera à Condat avant 16H30, ça va être fin mais ça devrait coller comme la terre qu'on se fait chier à benner à Cubjac dans le trou de l'ancienne carrière.
Ca à bien collé pour moi et en plus en haut à droite, pas question de faire le mariol la benne en l'air, et j'ai pas le temps de monter gratter à la pelle dedans. M'en fou on ne repèse pas ici, je passerai un bon coup de lance à Condat et ça ira bien.
A 16H10 on est à Condat, on a croisé le flo et le Seb qui sont déjà sur la débauche les fayots, je décrasse ma benne, avec la pression tout fini par descendre bien. On recharge pour Corgnac, Damien ira peut être le vider tout à l'heure s'il a les heures. Pour moi ce sera Lundi matin, du moins ce sera Nico car il reprend le taf et bien sûr son ensemble.
Moi je fonce au lavage avant 18H, le camion est crado comme c'est pas possible et de plus je dois le poser chez Daf pour la vidange et autres bricoles. 20 mn sur la piste de lavage et il a meilleure mine le pépère. On s'y est mis à 2.
3 mn plus tard je suis au garage, direct sur la fosse à vidange, je reviendrais le chercher demain midi.
Voilà une petite semaine de torchée, je suis tout de même bien crevé, faut que je relativise un peu plus sur mon boulot désormais...
La semaine prochaine je continue les remplacements je prends l'ensemble de Seb, au plaisir les amis!!!
Ce matin il faut partir un poil plus tôt, pas grand chose juste 20 mn par rapport à d'habitude, je dois déposer Solène pas loin de son lycée. J'ai donc pris l'ensemble de Seb pour cette semaine, un bon FH 3/500, de la vraie mécanique réactive...
C'est donc à 4H40 que je quitte Négrondes, il fait relativement doux, va falloir songer à sortir les pantacourts et surtout ça aura bien séché partout je devrais pouvoir garder l'ensemble assez propre cette semaine.
Je ne vois pas passer le temps sur la déscente, on discute, on déconne, rien de désagréable. Je jette la miss en bas de la côte de la Garonne à 7H00, Tonio son prof est déjà là, 2 bises à tout le monde et je finis d'arriver chez Jonathan.
En passant j'ai jeté un oeil sur le port là où je dois recharger, il y déjà une bonne dizaine de 6*4, tranquille je vais pouvoir faire un quart d'heure à Ambarès avant de revenir ici le temps que tout ce petit monde soit chargé.
Ca vide au propre ce matin, limite trop de poussière même, jamais content le garçon!!! Le temps que je vide, le café est en train de couler, tout bien. On se refait le week end et je me tire charger sur la zone portuaire.
J'ai eu le nez fin, quand j'arrive Xavier est entrain de charger le dernier camion si bien qu'à 8H00 j'ai 31T600 de cailloux dans la Stas et à 8H05 je me jette tel un mouton de panurge dans les bouchons Bordelais du matin.
Effectivement 2 caisseux se sont bombés en descendant le pont d'Aquitaine, du coup ça plante de partout et comme la côte de la Garonne débouche en entonoir sur la rocade ben ça fou un sacré merdier.
Pourtant je ne vais pas loin ce matin et je sens que je vais bien galérer tout au long de la matinée. J'ai 3 tours entre Bassens et Bacalan à côté de la nouvelle cité du Vin, un truc qui a encore coûté la valeur d'un bras d'inspecteur gadgets quand il le déplie. Sans compter les 300 000 Euros qui ont juste suffit à financer l'inauguration la semaine passée. Vu que tout va bien autant en profiter!!!
J'aurais pu garder les quais et passer par le pont Chaban Delmas mais bon c'est verboten, et les quais et le pont donc je me lamente dans le merdier du matin. Je sors en bas du pont d'Aquitaine et je dois repasser dessous ensuite, c'est farci de travaux et de déviations par ici mais bon en charge c'est le moins déconnant. Une heure pour enfin arriver à destination, je trouve de suite. Grande plate forme pour vider, pécable rien à dire.
Pour repartir je dois emprunter les voies du Tram, autant vous dire que je suis perdu moi là dessus, et surtout avec leur signalisation bien spécifique, je suis plutôt cambroussliner que centre ville liner.
Au retour ça va beaucoup mieux dans mon sens, en 25 mn je suis revenu à Bassens avec 3H35 depuis ce matin. Si ça veut coller je devrais pouvoir revenir ici pour finir ma coupure, avec un peu de bol suivant le rechargement ce soir je pourrais passer en 9H et rentrer de bonne heure. C'est la saison des foins et j'aimerais en mettre un petit peu par terre ce soir.
Ca molasse un peu pour rattrapper la rocade mais rien de méchant, le deuxième tour se fait sans encombres si bien que je reviens pour charger avec 4H27, il est 10H25. Coupure pendant le chargement, et j'avance jusqu'à la bascule en saut de puce tel un Samu 88 pour ne pas flinguer ma coupure. C'est toujours ça de gagner si je veux recharger avant midi à Ambarès. Re café, contrôle du serrage des roues et faut y retourner.
C'est fluide de chez fluide maintenant, je ne perds pas de temps, je donne mes 3 bons signer le temps que je vide. Je suis pile poil dans les clous pour charger avant midi, un petit coup de fil pour m'annoncer quand même à Ambarès. Je suis attendu comme le messi, pas le petit qui tape dans la citrouille vous l'aurez compris.
A midi je repars direction Cubjac ou Terrasson, je ne sais pas trop encore si ça charge à Condat ou Terrasson ce soir, on avisera en arrivant sur Périgueux. Je garde quand même l'autoroute pour remonter et je me pose au péage à Neuvic pour torcher un bout de bain et caler une 15 on ne sait jamais.
A 14H le boulot tombe ce sera Terrasson, shitttt ça ne m'arrange pas surtout qu'il y a des travaux à l'entrée de la ville qui durent une éternité et voilà la déviation qui a été mise en place. Si je la respecte je rallonge mes heures de plus de 45 mn donc tant pis je passe par le centre ville, c'est indiqué sauf desserte locale, c'est litigieux ces panneaux là mais aujourd'hui je fais comme ça m'arrange épicétout.
Je flippais un peu pour vider ma terre mais elle est descendue proprement, tant mieux. Plus qu'à m'avancer charger, Gilles n'attendait que moi on dirait. Passage en bascule et je me pose à l'ombre pour faire ma dernière 30.
A 16H10, quand je repars c'est Florian qui entre dans la carrière, il est fin fin en heures et pareil par la déviation il serait marron. Je lui donne mon point de vue, sans bien sûr l'obliger, c'est lui qui voit. Du coup il fera comme moi. Pas pas pris.
Le temps du retour on cale le taf de demain avec Fabien à Bordeaux, demain je roule encore tout seul c'est parfait. 17H30 fin des émissions chez Volvo avec 9H40 de manche. L'orage semble monter, du coup je vais oublier le massey et la rotative pour ce soir, c'est bien aussi!!!!
Pffiouuu mais c'est qu'il a fait chaud cette nuit, je vous plainds les collègues dans vos cabines... Réveil habituel à 3H, une jolie côte de porc me fait de l'oeil dans le frigo alors que je voulais attraper la bouteille de lait, bon ben validé pour la côte. Ca parfume la maison c'est ça que c'est bon, un demi verre de Bordeaux, yaourt et café, ça devrait tenir jusqu'à midi.
4H10 Florian est au rendez vous, on descend tous les 2 ce matin accompagné par un bel orage, je me dis que j'ai eu le nez foin... Lachage du frein de parc à 5H pour Ambarès et oui encore. Je roule tranquille, j'ai une bonne petite journée aujourd'hui sans pression c'est fort agréable.
A 6H45 je suis à destination, le bureau est déjà ouvert, je ne traîne pas ici je veux vite me jeter sur la rocade direction Mérignac et éviter les bouchons. Ca ne va pas trop mal jusqu'à la 10, juste de micros coups de freins.
A peine je sors de la rocade que je reçois un texto de Fabien me disant que ma journée tombe à l'eau, c'était trop bien dommage. La suite ne tarde pas à arriver, je charge quand même à la sablière mais cette fois ci pour Talence, en plein milieu de la cité universitaire. Trop glamour le voyage!!!
Ca n'a pas bien l'air compliqué mais à cet heure là ça grouille de monde ce secteur. Un coup de map, dépliage du bon vieux plan Bordeaux et en avant Guinguamp. Je chope la rocade à la 11 et c'est péniblement que je sors à la 16.
Tout comme hier il faut faire avec les voies du Tram, il est 8H30 tout le monde est sur les dents, je ne suis pas à mon aise, sans compter les vélos. L'étudiant est écolo à Bordo, et le jeudi soir il est alcolo.
Bon je vous avoues que j'ai quand même rencontré quelques jolies créatures tout le long du Cours de la Libération. J'ai des yeux, c'est vachement pratique en fait!!!
Je trouve le chantier facilement, l'homme traffic fait bien son taf, et je peux couper les voies du Tramway à mon aise. Ca ne traîne pas ici pas question de s'éterniser, faut dégager schnell d'autres camions arrivent derrière.
Pour la suite je retourne à la sablière de St Jean d'Illac, je charge une navette sable. J'ai bien compris que ce tour était là plus pour m'occuper que par nécessité surtout un tour à 70 balles... Quand j'arrive à l'entrée de la sablière la pause s'impose il est déjà 10H. Vas pour une 45.
Il est quand même 11H quand je suis chargé pour Ambarès, j'ai besoin de gasoil mais je voudrais charger avant midi, il me reste un quart je verrais plus loin. J'aurais mis quasiment une heure pour faire les 40 kms. Je rentre sur le site sur la pointe des pneus, j'aurais pu apeller comme hier mais je ne veux pas passer un pour mec bien relou. Jonathan me fait signe que c'est ok pour vider et recharger de la terre. Yesss!!!
A 12H05 j'ai le bon en main, il y en a bien assez dans la benne ça frôle les 46 sur la bascule, le bon est ok c'est le principal. Cette came c'est le binz à vider donc ni vu ni connu ça le fait. Il faut juste espérer que tout se passe bien.
Je me pose 15 mn aux Palombières, aujourd'hui ce sera encore 2 coupures, je garde la dernière 30 pour la faire à Terrasson. On ne sait jamais si je dois monter dans la benne pour gratter, je n'aurais pas l'air d'un gland qui se pointe quasiment à l'heure de la débauche et qui fait faire des heures supp au chargeur. Je remonte tranquille, le boulot pour demain tombe de bonne heure. Bizarrement le soleil est là, va falloir se remettre la pression. Pour moi c'est tout vu j'aurais cramé mes 2 10H déjà, tant pis vu les retours demain je me prends une bonne journée et au pire j'en sacrifierai un demain soir qui fera le jockey. J'ai déjà mal à la tronche pour demain...
Du coup j'arrive vite à Terrasson, mon réservoir crie au désespoir, fuck la déviation encore aujourd'hui, par la ville ça va pas mal. Je fais mon plein à l'intermarché il est meilleur marché qu'ailleurs 1.147, juste que ça tourne court pour se mettre à la pompe.
Je finis d'arriver pour vider ma jolie terre bien dégueu, je me mets au plus plat possible et je croise les doigts pour qu'elle veuille bien toute partir sans laisser de traces, comme on m'a apprit quand j'étais gosse la première fois que j'ai fais mon popo aux toilettes.
Ben comme moi elle est bien élevée, le fond de la benne brille c'est parfait, il est 15H45 je peux me mettre en place pour vite charger et finir ma coupure. J'ai 8H25 de volant depuis ce matin ça va rentrer cool.
1H25 plus tard je peux enfin valider ma fin de journée, 9H52 et encore une 11H ce soir, y aura plus qu'à gérer les conduites journalières pour le restant de la semaine. Petite réunion de chantier avec les garçons pour anticiper la journée de demain et à 17H45, on saute dans la caisse et vamos à la casa...
La courroie du réveil à patiner ce matin, je m'extirpe à 3H20 du plumard, ça le fait quand même, même si d'entrer je hais me mettre la pression. Comme tous les matins je fais du ramassage, d'abord Florian puis le grand Damien, autant vous dire qu'on ne pleure pas dans la caisse en descendant.
Idem que tous les jours pour l'heure de départ et la destination, Ambarès me tend les bras encore ce matin. je garde l'autoroute à Coutras, vu le planning je me suis mis le couteau entre les dents d'entrée, va pas falloir se relâcher aujourd'hui.
6H45 c'est vide et je me mets en coupure, il y a déjà les gars du Lot et Garonne qui sont là donc j'attends sagement mon tour et à 8H c'est parti en direction de Madrid.
Je m'arreterai un peu avant quand même, Belin Beliet ça suffira bien, pourtant ça démange!!! Bon déjà ça me sort de l'inter urbain malgré avoir galéré de Floirac à la sortie Bayonne. Après c'est du velour, régulateur à 82, lunettes de soleil ça va pas mal. Aujourd'hui ça va caillasser niveau température et c'est tant mieux.
9H20, c'est benné proprement sur un chantier plus que simple, je n'ai plus qu'à filer vers St Jean D'Illac via Marcheprime et Blagon. Un petit 50 mn plus tard je suis allourdi de mes 31T400 de sable de remblai à destination de Lalinde, petit bled à une vingtaine de bornes à l'Est de Bergerac.
La sortie de Bordeaux se fait carrément bien et j'enquille par Libourne et Castillon la Bataille, route bien assez pénible d'ailleurs. A Ste Foy la Grande mon pote Sylvain me ratrappe, on fait la route ensemble jusqu'à ce qu'on se gare pour un petit gastro en cabine. Il aurait pu remonter la module dans son Panzer le bougre, les vraies valeurs se perdent je trouve. N'empêche il est déjà 12H30 et je crève la dalle.
Il fait un soleil de plomb quand je repars, un collègue m'a expliqué pour le chantier, rien de bien compliqué ça me va bien, 20 Mn de route plus tard c'est plié. Un coup de fil au planning pour avertir que je ne pourrais pas monter charger à Terrasson ce soir, bien sûr le petit Fabien tente la négociation. Non non pas possible je n'ai plus de cartouche de 10H et aucun des collègues ne pourra venir me récupérer sur le bord de la route.
Du coup ce sera Condat pour St Jean D'Illac, pécable, ça va être fin fin mais bon je m'exécute. Je ratrappe Bergerac sans bien sûr avoir oublié de mettre ma tenue de pilote semi remorque WRC.
Je chope des milles pattes chargés mais bon j'arrive à les croquer et je ne perds pas beaucoup de temps. A Périgueux je me décide à monter à Condat par l'autoroute, elle horriblement cher mais là pas le choix sinon c'est un 9H15 qui m'attend ce soir.
Le temps de la montée, un texto arrive, finalement je charge pour un chantier dans Périgueux, livraison ce soir ou demain matin. Ben allons y pour demain matin avec l'accord du chef de chantier. Je viderais à 5H15 je lui collerais le bl dans une bouteille et basta.
Une fois chargé il ne me reste que 53 mn de guidon, ça doit passer par la nationale au pire je taperai un 9H05 ce qui reste encore acceptable. Un petit coup de fil aux collègues pour savoir comment ça se passe pour eux, en ce qui concerne Nico on prendra la décision d'aller le chercher ou pas au dernier moment, pour les 2 autres all is okay!!! Une bonne descente tout schuss jusque chez Volvo, juste une zone de travaux qui me coupe dans mon élan à St Pierre de Chignac.
Je jette le Volvo sur le parking, j'ai 9H00 tout pil, bonne cadence encore aujourd'hui, ça va je n'ai pas trop morflé niveau conso, j'ai tabassé "proprement"...
Je suis le premier rentré j'ai le temps d'aller faire le plein de la bagnole en attendant tout le monde, entre temps le boulot est arrivé. Ca va demain pas besoin de se cailler le lait ça va passer. Nico me balance un texto "ok ça rentre", il est à 15 mn c'est parfait. Du coup on va l'attendre notre Nico king of Rires et Chansons.
Je distribue le taf à tout le monde et il est l'heure de rentrer à la maison, je mérite une bonne eine quaine bitte je pense !!!!
J'ai vraiment du mal moi le matin, surtout quand arrive la fin de semaine. Je me lève avec les yeux bien collés, après un bon ptit déj tout est revenu dans l'ordre. Toujours pareil le matin, je dois être programmé comme ça, toujours au même endroit à la même heure.
Ce matin rien de bien compliqué, je suis chargé pour Périgueux centre, je pars en même temps que les collègues, on aurait pu descendre à 3 voitures ce matin mais je ne vois pas l'intérêt, donc à 5H je lâche la cavalerie. J'ai bien 15 bonnes minutes de route pour arriver au chantier, j'ai respecté à la lettre les infos qui m'ont été données hier soir, s'agit pas de transgresser les règles sinon la prochaine fois ce sera 8H et derrière la journée sera plantée.
A 5H25 c'est plié, je me permets de traverser la ville pour rejoindre la route de Brive, après tout je suis en desserte, c'est qu'ils sont tendus nos gardiens de la paix.
Je monte charger à Terrasson ensuite, je m'y pointe vers 6H50, Damien et Nico sont déjà là, ce matin ça charge seulement à 8H, j'aurais pu me reposer un peu mais non avec mes 2 compères déconneurs c'est rapé. On se fait un petit café sur le réservoir tout ça bien sûr accompagné d'une bonne partie de déconnade.
Il est 8H20 quand je me tire d'ici pour Ambarès, les collègues sont déjà partis, ça ne sert à rien de s'attendre sauf à perdre du temps connement. Je descends peinard ce matin, y'a rien qui urge aujourd'hui. Le beau temps est bien présent c'est quand même agréable.
Juste quand je prends l'autoroute à Neuvic, Fabien du planning me demande de lui mettre 2 camions cet après midi aux enrobés à froid. Ben vas y pour Florian et moi, du coup j'ai quand encore moins le feu, je cale le boui boui à 82 et je sors à Coutras tranquille. La radio toujours calé sur Nostalgie, et on ne se moque pas s'il vous plaît!!!
Un petit moment au tél avec Pedro el Rey piscinero, il a passé une frontière dans le sud il a le sourire l'ami. Moi je viens juste de passer la frontière Dordogno Girondine, de suite c'est bien moins bandant.
En arrivant sur Yvrac ça plante il est pourtant 11H, en fait une voiture et une moto se sont cognées, ça n'a pas l'air joli et ça fou un sacré boxon. En passant je vois qu'il y a plus de peur que de mal tant mieux. Bon j'aurais perdu 15 mn, c'est pas grave du tout. A 11H40 je fais signer mon bon et il temps de rouler vers Montpon, il me reste 1H15 avant la coupure. Je remonte tout par la nationale, en 12H et 14H c'est du billard mais normalement c'est interdit...
Je me gare sur le parking D'Intermarché Montpon afin de casser une petite croûte en 5 mn. J'ai 45 à faire, parfait, basculement du siège pour buller, tu m'étonnes j'ouvre les yeux ça fait juste une heure que je suis là. C'est rare quand ça m'arrive mais là ça m'a cueilli. Pas grave j'ai le temps en plus. Je débache la Stas à la manuelle, putin je ne suis pas habitué moi et de plus elle va bien mal cette bâche.
Je suis à 10 mn de la sablière Montponnaise, le temps de rincer la chariotte, charger et prendre le bon qu'il faux filet (de boeuf) vers Périgueux. En montant je fais le point avec les collègues, ça va être tendu pour eux encore pour recharger ce soir, tant pis je vais essayer de leur négocier 2 Condat. Un ok mais le second impératif à Terrasson, fait chier tiens. Tant pis j'envois Nico à Condat et Damien n'aura qu'à se garer au dépôt il montera charger demain matin.
Pour ma pomme c'est parfait je suis vide à 15H10, plus qu'à descendre charger mon enrobé à froid. Passage en bascule à vide et je recule sous la trémie, c'est parti pour 25 mn de chargement en plein soleil. Clim et carreaux fermés c'est parfait. Désolé patron pour le temps passé au ralenti...
A 15H45 j'ai enfin le bon, j'ai cru que j'allais moisir ici, c'est que j'ai de la route pour rentrer, je suis au moins à 4 kms de chez Volvo. Plein à Super U, 35,9 l/100 sur 1042 bornes c'est parfait. Je finis par me garer avec 7H05 de volant, hier soir je m'inquétais pour ma quatorzaine mais là c'est bon ça va coller. Je charge Florian dans l'Astra, je passe vite fait récupérer mes courses commandées la veille au Drive de Michel Edouard et on se rentre.
Il est 17H45 ça fait du bien de rentrer de bonne heure, demain c'est dredi et pour moi ce sera destination le médoc, c'est parfait!!!
Ca faisait bien 5 jours que j'attendais cette journée, c'est la fin de la semaine et je suis arraché de fatigue. Après mes obligations matinales, il est déjà l'heure de décoller de Périgueux. Un peu de changement aujourd'hui, c'est direction St Laurent du Médoc, bien sûr ce n'est pas le bout du monde mais ça me sort de mon habituelle zone portuaire.
On descend à 3 vers Bordeaux ce matin, bien calé sur notre canal habituel et accompagné par un ciel bien bas. Le week end arrivant il fallait bien qu'il pleuve à moment donné.
La descente se fait tranquillement et on quitte Nico au niveau de la sortie 8, il continue vers la sablière. On se pointe avec Florian à 7H30 au dépôt du Conseil Général, j'ai un doute sur le fait qu'on puisse vider, pourtant il y a déjà des agents, l'un d'eux nous convie à aller boire le café avec eux, voilà un bon plan et du coup on va caser la 45 ici. Le temps de se caféiner et de préparer la plate forme de déchargement que la coupure est déjà belle et bien terminée.
Pour la suite c'est direction St Jean d'Illac, pas besoin de repasser par Bordeaux je coupe par Castelnaud, Ste Hélène et Blagon; il faut environ une heure. A 9H30 passé, je file vers Mérignac, nouveau chantier pas difficile à trouver surtout que Nico m'a guidé en live. Accès limite quand même dans un virage sans aucune visibilité, mais les gars du chantier assurent la sécurité et je peux effectuer ma manoeuvre tranquillement. Je suis septique quand à la stabilité du terrain, c'est sablonneux par ici, et j'ai pas envie de sortir le câble aujourd'hui ni les autres jours d'ailleurs.
Je recule à tatons et re avance plusieurs sur mes traces histoire de bien damer pour ressortir sans problèmes. Ca s'enfonce légèrement, rien de méchant ça le fait bien et je n'ai plus qu'à soulager ma brouette de ses 31T500 de sable. Signature du bon et je dégage de là, enfin je dégage oui juste de 2 mètres car je recharge sur place du déblai.
C'est la nouvelle mode désormais de livrer sur un chantier et de le débarrasser en même temps, je n'ose même pas penser combien on est payé pour ça.
Avant de charger je me renseigne auprès du pelliste de la came à recharger, je n'ai pas envie qu'il me foute des gros morceaux dans la Stas ça le ferait moyen. En fait c'est tout simplement de la terre mélangée à de la grave, c'est parfait.
Ca charge au pif par contre donc pour le poids c'est aléatoire ou moins loin même, Ambarès ça ira bien. Pas bon de livraison, rien que dalle, je fais quand même une lettre de voiture.
Je dois donc trimballer ça jusqu'à Ambarès, la rocade est encore bien chargée, il est pourtant 10H30, et évidement ce n'est pas aujourd'hui que je dois perdre du temps. Je n'arrive pas encore à me projeter pour cet après midi, je calcule et re calcule encore pffff que c'est pénible.
Le plus pénible c'est de passer à Ambarès juste pour contrôler le poids et prendre un bon de livraison. J'ai le choix pour la destination ce sera donc Terrasson, mais d'abord il faut en rajouter 5 tonnes. Je me disais aussi que le Volvo relancait bien à la sortie des ronds points !!!
Petit point sur les heures, reste plus que 4H25 sur la journée, va falloir faire tourner les roues pour remonter. Si ça coince je trouverais bien une âme charitable pour venir me chercher.
A midi le texto des rechargements tombe, comme de fait exprès ce sera rechargement à Condat pour moi,et Terrasson pour Florian, faut être bien fait sans déconner... Bon ben du coup j'irais vider à Cubjac.
Je casse la croûte à L'aire du Manoire, papiers, ménage et faut déjà y retourner. Il tombe des cordes et j'apréhende déjà le fait de descendre au fin fond de la carrière à Cubjac, ça va être craignosse pour remonter c'est certain. Déjà il me faut trouver un endroit stable pour benner, finalement ça descend bien, la benne est même super propre. Je ne rebâche pas non plus, avec ce qu'il tombe je n'ai pas envie de me tremper la tronche, il me tarde juste de me tirer de là.
Comme prévu c'est bien la merde, à mi côte ça ne veut plus rien savoir c'était prévisible. Après 17 mn et 12 trains de pneus plus tard je me sors de ce foutu merdier, j'ai la haine je n'ai qu'une envie c'est de rentrer au dépôt et me tirer en week end. La raison l'emporte sur la colère, je file à Condat avec ceratinement mes slics maintenant, et bien sûr le manque d'heures pour rentrer. Plus la peine de s'agacer maintenant je prends le temps d'aller à Condat, je me cale avec Nico pour l'endroit du relais. Ce sera à Cubjac à côté du cimetière.
Au chargement il manque presqu'une tonne, je vais en voir jusqu'à la fin sans déconner, tant pis ce soir je me casse comme ça j'en ai plein les baskets et j'ai 8H10. 45 mn plus loin je retrouve mon collègue pour le relais, je saute dans la clio et je me rentre direct à la maison. Je ne passe pas au bureau on s'est dit ce qu'on voulait (ou pas) par tel avec le chef... Affaire à suivre!!!
Fin d'une semaine que j'aurais trouvé pénible, je vous souhaite un joyeux Euro de foot, ou un bon week end à Nogaro.
La bise à tous
Voilà une semaine relaxe qui s'annonce, vu que la météo fait encore des caprices, il faudra attendre encore un peu pour que le boulot reprenne comme prévue. En attendant moi je continue à faire mes remplacements et ça me va bien.
Cette semaine je remplace Damien, jusqu'à début Juillet ce sera comme ça, un coup sur du Volvo un coup sur du Daf...
Ce matin pas de réveil, le camion est vide et je dois monter charger à Dussac, vu le nombre de camions qui y charge tous les jours en ce moment ce n'est pas la peine de s'y pointer trop tôt à moins de partir dimanche soir à 22h pour être le premier. Vu que rien ne presse je pars à 7H15 du dépôt pour être à la carrière vers 7H45, le gros de la vague sera passé.
Je pars sans savoir pour où je vais charger, je sais juste que ça ne sera pas super exotique comme voyage. Après un rinçage de benne et un passage à vide en bascule, j'ai ma destination, ce sera Terrasson wahouuuu le kiffe!!!
Un petit tour de quasiment de 1H45 aller/retour, tout va bien pas besoin de sortir l'atlas. A peine 8H que je suis déjà parti allourdi de mes 30T800 de sable pour faire des enrobés, ne pas oublier de bacher surtout, il est tellement fin que c'est un coup à en avoir perdu 2 tonnes le long de la route à cause de courants d'air, et comme la bache est éléctrique c'est une formalité.
La route se fait relativement tranquille, rien de passionnant à la radio ni sur la route, je suis zen ce matin c'est le principal. Ca benne peinard, juste un peu de sable collé sur le haut de la benne, j'avais demandé un godet de sable mouillé à l'avant mais on m'a mis du sec, sur le plancher trempe ben ça colle. 3 bons tapage de porte plus tard mon plancher brille de mille feux.
Demi tour pour Dussac, j'apelle quand même avant d'arriver, je reprends du sable, cool pas besoin de rincer. Cette fois ci c'est pour St Astier (24), je connais aussi le client c'est parfait et encore des routes bien tranquilles pour s'y rendre. J'y suis pour 11H30, passage en bascule, enfilage du gilet jaune pour faire les 20 mètres qui me séparent du bureau et petite réflexion à mon entrée "tiens EUROVIA n'a plus de boulot", je ne relève même pas... Mon camion est vert qu'il livre chez COLAS ou chez EUROVIA pour moi je ne vois pas où est le problème!!!
Petit point sur les heures, j'ai tout bon pour remonter à Dussac et couper là bas, je pense que ma journée va passer en 9H00 mais bon il ne s'agit pas de couper à 4H de volant et de se retrouver niquer ce soir.
Coupure tranquille au son du concasseur, et à 13H30 je vais voir au bureau pour ma prochaine destination. Un bon petit tour pour l'après midi, je descends à Souillac (46) c'est bon ça va me faire rouler un petit peu.
Bon ça traîne un peu au chargement, Bertrand est à la fois sur la chargeuse et aussi il doit faire le bon, je me tire il est 14H10, plus qu'à rejoindre le Lot par de charmantes petites routes.
J'aurais mis 1H40 tout de même, c'est pas tout plat pour s'y rendre, et puis avec la flotte qui tombe vaut mieux y aller molo. Ca vide bien, les gars de la centrale ont l'air débordé, tant mieux pour eux, on m'explique le pourquoi du comment sans que j'ai rien demandé.
Plus qu'à reprendre ma route en sens inverse, à vide c'est tranquille, cette route qui coupe de Souillac à Condat est fréquentée par de nombreux bahuts, surtout des marchands de bois, les gars remontent de la pâte à papier de St Gaudens pour Condat, pour eux c'est le plus court.
Le temps du retour j'ai le temps de caler le boulot pour les collègues, ça bouscule pas sur Bordeaux, on sort juste juste nos journées...
1H30 plus tard me voilà revenu à Dussac, prise des ordres, cool pas besoin de rincer la benne ni les godasses et le pantalon je recharge le même produit que précédement. Demain matin ce sera direction Coulouniers en banlieue de Périgueux.
Ca galère un peu pour charger encore, il y a du monde, tous les thibériens chargent du ballast, j'en laisse charger 3 avant moi, les types crèchent à presque 2H d'ici moi je suis à 40 mn du dépôt, faut pas être con non plus.
Je me rentre à 18H10, fort de mes 8H15 de route aujourd'hui...
Hier soir je n'ai pas mis de réveil, autant en profiter quand on peut, comme un grand j'ouvre les yeux à 6H, j'hésite un instant mais bon la France a encore besoin de moi aujourd'hui.
Dehors il fait déjà jour et moche encore, ce serait presque déprimant ce temps de merde, plutôt envie envie de retourner au pajot que d'aller gratter...
Comme hier à 7H15 je quitte le charmant clocher de Négrondes en direction de notre belle capitale Périgourdine, que j'évite bien sûr en passant par la déviation. Par le centre ville j'économise 10 mn mais je ne vais pas jouer avec le feu surtout que je ne l'ai pas d'ailleurs.
8H05 je suis sur la bascule, je fais connaissance avec le petit nouveau qui est sur la chargeuse, il m'explique comment procéder chez eux. T'emballes pas petit je connais la maison mais bon je l'écoute quand même.
Pour la suite ce sera Savignac Les Eglises (24) à 35 mn d'ici, j'ai beau compté et recompter je n'en trouve qu'une seule, bon ma foi c'est comme ça. Je charge du calcaire pour un de nos clients à Agonac, joli port de pêche également. Vis ma vie d'épicier benneux. 17 bornes en charges dont 2 de belle route, je roule vraiment sur la défensive ce matin.
Je dois vider sur une plate forme pas tasser du tout, faut pas se louper à la manoeuvre sinon je m'y plante, au pire je sais où est la clé de la pelle à chenille mais ce n'est pas une raison. Finalement ça va pas trop mal, peut être tout simplement parce que je suis un king. Je lol bien sûr!!!
J'ai pour mission ensuite de remonter à Dussac, ça fait plaisir de voir que cette carrière bosse malgré la météo. Là faut vraiment que je rince ma benne, c'est la misère à chaque fois la lance fuit et je me pourri le futal à chaque fois. Bien sûr comme je viens de laver et que mon plancher est mouillé je charge du sable fin, je réitère ma demande de sable humide sur l'avant mais le chargeur devait passer sous un tunnel à ce moment là, donc 4 godets de sables sec, ça va coller à l'arrivée c'est certain. Ca s'apelle juste de la prévention, une benne c'est vite par terre, surtout s'il en reste 1 tonne collée en haut d'un côté perché à 9 mètres de haut mais bon je dois certainement pousser le vice un peu loin!!!
Direction Terrasson, comme hier j'y vais les yeux fermés ou presque, je connais par coeur chaque virage, chaque trou, je suis une machine...
En 55 mn j'y suis, chez eux aussi ça bosse fort (pas le fleuve bien sûr). D'ailleurs je m'étais promis étant jeune et fougueux routier à l'époque de le franchir en camion ce fleuve là. Et oui les CMA, Riand ou autres Iochum nous donnaient envie à l'époque. Mais ça c'était avant.
Bon moi je n'ai plus qu'à vider ma brouette de sable, c'est à peu près plat chez eux ça va, c'est que le sable met plus longtemps à partir de la benne, je sors mes 4 éléments de verrin sans bouger. Avec l'expérience on voit vite si toute la came est déscendue ou pas, là j'ai un doute, avant d'avancer je descends voir et effectivement il m'en reste un bon paquet en haut. J'ai du bol c'est collé mais bien sur le milieu, peut être 2 tonnes en tout et comme on vide le nez vers en bas l'angle d'inclinaison est réduit. J'avance pour bien faire taper ma porte, bingo tout se décroche, il en reste peut être une dizaine de kilo, ça partira au lavage tout à l'heure. J'aurais eu l'air malin si ça avait été tout d'un côté, je ne voyais pas monter dans la benne et jouer de la pelle surtout avec ce temps!!!
C'est pas le tout mais je dois remonter à Dussac moi, faudra que je coupe en route du coup, cassage de graine obligatoire et petite sieste au son des gouttes sur la cabine. Je suis bien planqué c'est parfait. Du coup je fais 50 mn ça fait un bien fou.
Je me pointe à Dussac il est à peine 13H, un coup de lavage pour faire déscendre le résidu de sable et je me pose en attendant 13H30, j'ai un peu de chance, à peine garé que les camions arrivent de partout. Je charge du gravillon pour un de nos clients sur Sarlat, je pourrais directement allé me mettre en place mais vu les petits malins je préfère rester en haut et surtout bien dire à tout le monde que je serais le premier à charger à 13H30.
13H50 je me tire de là direction le Sarladais, il me faut un peu plus d'une heure pour y aller en roulant tranquille, de toutes façons vu encore les méga routes que j'emprunte pas la peine de jouer les Fangio.
A 15H c'est vide, un coup de fil à Dussac, rien de plus pour aujourd'hui, bon ben ok, j'ai encore des heures pourtant mais bon le chiffre d'affaire est fait c'est le principal. Allo tout de même au boss, lui non plus n'a rien de plus, au pire si je veux je peux charger sur Terrasson pour descendre à Bordeaux, mais les retours sont maigres en ce moment et je n'ai pas envie de déshabiller mes collègues.
Le bon dieu du transport est avec moi aujourd'hui, je reçois un coup de fil d'un ami et néanmoins voisin qui à besoin de calcaire rapidement, il refait les sols de ses étables à canards, je lui avais fais un devis il y a 2 mois. Je fais style d'être fully booked en taf, et lui dis que je vais lui faire son tour au plus vite. Du coup je passe à Cubjac charger un 0/15 bien gras.
Plus qu'à monter livrer à la ferme à Corgnac juste à côté de chez moi. Je l'apelle une fois chargé pour lui dire que j'arrive, il est ravi, avec ce temps il ne peuve rien foutre les paysans.
35 mn de route plus tard je lui dépose son calcaire, on prend 10 mn pour papoter quand même on n'est pas des sauvages ici et de plus ma journée est pliée. Je suis à 10 mn du dépôt c'est parfait. Je klaxonne tout le monde pour le boulot, demain je peux avoir un retour de Montpon pour Périgueux si je veux. Impec je vais pouvoir déscendre à Bordeaux du coup.
Je passe un coup de fil à Dussac pour pleurer un tour de Terrasson, pas de soucis je l'aurais, plus qu'à poser le Daf et envoyer le taf aux collègues.
8H50 aujourd'hui c'est parfait!!!
C'est mon radio réveil qui se repose cette semaine, toujours pareil je me lève à 6H tout seul comme un grand, ma chérie dort profondément, elle n'est pas au meilleur de sa forme la pauvre et ses nuits sont agitées. C'est que les 2 ptits bouts qui arrivent commencent à se faire remarquer.
Comme presque tous les jours depuis le début de la semaine, je prends la route de Dussac, lavage de benne et passage à la tare. Cette fois ci je suis bien vu, je descends à Terrasson non pas avec du sable mais avec du gravillon. Il est quasiment 8H quand je quitte la carrière et vous savez quoi? il pleut toujours autant pour changer. RAS sur la déscente, ni pour vider d'ailleurs, le gravillon c'est une formalité.
Je monte ensuite charger à ma carrière habituelle toujours à Terrasson mais de l'autre côté, les travaux dans le bled sont terminés c'est pas du luxe. Laurent ne me trouve pas sur son planning, c'est normal je suis en supplément je fais juste une déscente. Après avoir remué ciel et terre je suis enfin chargé et je peux partir pour un trip de presque 3H de route non stop. J'en avais perdu l'habitude!!! Je descends à Amnbarès...
Je m'accorde quand même un café à Périgueux en passant histoire de faire une 15, puis la route habituelle ensuite. Autoroute de Neuvic à Coutras et je terminerais par la nationale. Arrivé sur Arveyres mon tachy me prie de bien vouloir m'arrêter dans le quart d'heure qui suit, je me pose comme une merde sur un décrochement de la 4 voies. J'en profite pour mettre une branlée à ma gamelle, mon estomac s'en voit ravi...
Comme on ne peut jamais être peinard quand on becte, c'est mon boss qui me passe un coup de grelot, il aimerait que je recharge ce soir à Dussac une fois avoir fait mon retour de Montpon pour Périgueux. Pour l'instant je suis dans le vague, je ne sais pas trop encore faut que je finisse d'aariver à Ambarès, que je remonte à Montpon, que je mazoute, que j'aille vider et après on verra. Je suis déjà essoufflé mdr!!! Et surtout je ne veux pas dépasser les 9H pour 10 ou 15 mn.
Ca vide rapido à Ambarès, j'enquille l'autoroute pour remonter jusqu'à la sortie Montpon, je ne fais pas le rebel aujourd'hui, du coup en à peine 1H15 je suis déjà rendu à la sablière. 5 mn après je suis chargé de 31T400 de sable à filtre pour assainissement, plus qu'à passer à la Esso de St Médard de Mussidan, le carburant est toujours moins cher qu'en supermarché, ça vaut le coup.
Bon ils ont changé le débit aux pompes, avant c'était illimité jusqu'à 900 euros désormais c'est 180 euros. En 4 coups de carte CB et 18 mn plus tard mon réservoir est à son plus haut niveau, conso à peine 36 L/100 c'est pas mal je trouve vu le relief emprunté depuis lundi matin.
A 16H15 je me pointe chez le Jean Louis, il manque pas de came, du coup je vide en 2 fois pour ne pas trop encombré la cour déjà bien assez petite. Contrôle des heures, j'ai 7H20 de conduite, si j'affûte un peu pour monter à Dussac, il me restera juste 40 mn pour rentrer ça devrait coller. Les routes sont sèches et pas de grumeaux le temps de la remontée. C'est parfait en une heure je suis à destination.
Petit passage au bureau pour savoir quel produit je charge, ce sera un gravillon 6/10, plus qu'à rincer la guimbarde avant de charger. Y'a encore du monde ici ce soir, j'ai attendu 20 mn avant d'être chargé.
Re passage en bascule et Laurie me délivre le sézame, yesss demain je vais m'éloigner un peu, un tout petit ne nous emballons pas, je descends vers Fumel mais dans le Lot à Loupiac exactement entre Frayssinet le Gélat et Puy L'Evêque. Ca ne vous parle pas peut être, et bien à moi non plus. J'ai un plan avec les coordonnées GPS, ouais bof, moi je suis encore un peu à l'ancienne, je visualise mieux avec mon atlas Michelin de 2006.
Je re contrôle mes heures en partant, c'est ok pour passer en 9H mais comme je me suis posé à midi avec 4H20, il va me manquer 10 mn pour finir d'arriver. Fait chier de couper si près du dépôt, je passe un coup de fil à David mon boss, il a du bol il aurait pu s'apeller Hugo!!! Il est déjà rentré, il vient me rejoindre à Thiviers ce sera pécable.
Fin des émissions à 18H10 avec 8H45 au compteur...
Ce matin j'aurais fais un gros effort, il est 4H quand le réveil chante je ne sais quelle connerie à 20 cm de mes oreilles. Je ne suis toujours pas motivé et surtout je ne sais pas pourquoi. Peut être me tarde t il d'aller faire l'été chez les mousquetaires, mais d'après ce que j'ai pu entendre dire la saison sera moins longue cette année. Economie oblige, je n'y crois pas trop moi, ça fait presque 18 ans que je les pratique chez Intermarché et l'été c'est le grand rush. On verra bien mais en attendant il me tarde de faire les nuits.
Il est 5H15 quand les 510 bourrins du Daf se mettent à rugir ce matin direction le Lot. J'ai fais l'itinéraire hier soir ce sera Périgueux, le Bugue, le Buisson de Cadouin, Belvès, Villefranche du Périgord et Loupiac. J'avais grosso merdo compté 2H30 pour m'y rendre et en 2H10 c'est plié. Je vide sur un dépôt en pleine campagne au milieu de nulle part, du taf comme je l'aime, pas de contraintes, rien, nada. Je roule le bon dans ma bouteille d'Evian vide de la veille et go direction Dussac via Casals, Salviac, Sarlat et Montignac. J'adore la route, elle n'est pas monotone.
En 2H10 je suis revenu à Dussac, toujours le même rituel avant de charger. Cette fois ci je prends du gravillon 4/6 et me voilà reparti en direction de Casals (46), c'est le pied je sais que ce sont des voyages qui paient bien et puis ça me sort un peu et je prends des routes que je ne connais quasiment pas.
Je me pose sur le parking à Lanouaille, à 2 kms au dessus de la carrière, j'ai 4H29 c'est parfait. A peine je suis garé que mon ami David 24 est de passage, on papote une bonne demi heure. Il se fait chier lui aussi avec ce temps il lui reste encore environ 50 hectares de maïs à semer, c'est clair à cette allure il sera encore entrain de le ramasser pour la chandeleur.
Une fois la coupure terminée je reprends exactement la même route par laquelle je suis venu tout à l'heure, en charge ce n'est pas la même histoire mais je m'en fous j'ai le temps je sais que je n'ai pas à galoper. Rien qu'avec ces 2 tours là j'aurais fait ma journée.
Rien de spécial pour descendre, sauf mon pote éleveur de canards qui souhaite un autre tour de calcaire au plus vite. Pas de soucis je devrais pouvoir lui faire cet après midi il me reste 2 cartouches de 10H, en s'affolant un peu ça devrait le faire. J'en touche 2 mots à David qui me dit de faire comme pour moi. C'est toujours ça de mis en supplément dans la recette du jour et demain ce ne sera pas possible donc autant le satisfaire. Pour moi il n'y a pas de petits clients donc autant les servir avec autant d'intérêts les uns que les autres.
J'aurais mis 2h pour venir à Casals, ça tire grave en charge les routes du Lot, je remonte après Sarlat pour casser la graine et caser ma seconde et dernière coupure de la journée. J'ai quand même l'impression d'avoir été gourmand de dire oui à mon pote mais bon j'assume on verra bien. Donc je file à Cubjac pour charger, la route n'est pas top mais j'arrive à avoir une bonne cadence, je sais où je peux allumé un peu sans risques.
Ca charge vite et j'ai déjà 8H10 de manche, je reprends la N21 à Laurière et c'est pied dans la tôle et les bavettes à l'équerre que je monte à Corgnac, le temps de bidouiller pour vider que j'ai déjà 8H46 de conduite. Je suis à 15 mn du dépôt, je pourrais rentrer et débaucher mais bon je tente de remonter à Dussac, y a du boulot on va pas faire les difficile.
Je coupe tout au travers pour m'y rendre je connais par coeur ça fait 40 ans passés que je me traîne sur ces routes, j'aurais pu rejoindre Thiviers mais ça rallonge en temps et en kilomètres.
Je me pointe à Dussac avec 9H20 tout rond, pas de bol je charge en bas ça fait bouffer des minutes bien 3 ou 4 qui risquent me pénaliser pour pouvoir rentrer dans les clous.
je tombe sur mon pote Scoubidou, on a bossé ensemble il y a 15 ans et plus tard on a même était associés (une histoire à oublier surtout), mais bon on aura au moins essayé mais tous les boeufs ne tiraient pas la charrue dans le même sens!!!!
Du coup il est chargé juste avant moi après tout de même 40 mn passées au chargement, on se cale au bigophone il m'ouvre la voie et du coup je peux bastonner un peu pour rentrer. je suis rassuré quand je chope la nationale à Thiviers, je me rentre au dépôt avec 9H58 et surtout une super journée. Quasiment 750 euros pour 512 bornes sans un brin d'autoroute mais peut être un peu plus de gasoil que d'habitude, je verrais demain en faisant le plein...
je suis chargé pour repartir à Loupiac comme ce matin, et je sais déjà qu'ensuite je remonterais à Dussac pour Casals. Un copié collé d'aujourd'hui c'est parfait!!!
Bon ben depuis lundi je l'attendais ce jour, ce matin on prend les même et on recommence. Hier soir avec le Scoubi on a décidé de partir ensemble, on va faire exactement la même journée. On se retrouve à 5H15 à Négrondes, et on file tout shuss bien calé à la module. On se refait le bon vieux temps, c'est qu'on en a fait ensemble, y a des personnes dans la vie sur qui on peut compter pour le boulot et lui en fait partie...
On se jette un café au Manoire en passant tout en calant une 15 + 5 mn, il ne connaît pas l'endroit où l'on va donc je passe devant, le trajet est super vite passé et je me rends compte que comme hier à l'arrivée j'ai exactement le même temps et la même conso.
On vide rapido et nous voilà reparti vers Dussac, j'ouvre toujours la route, idem 2h pour remonter. J'ai passé un coup de fil à Laurie pour savoir s'il n'y avait pas de changement, pas de soucis même came et même destination pour les 2, ça me va parfaitement bien.
Comme hier coupure à Lanouaille, depuis le début de la semaine, il y a un gars de chez Girteka de garé ici, semi Lituaniène et tracteur Russe. Je tente l'approche avec le collègue venu d'ailleurs mais la barrière de la langue met vite fin à notre conversation. J'ai juste compris "Fuck waiting", il doit certainement être en fin de mission de cabotage et poireaute avant d'avoir un voyage qui le ramène chez lui. Mais d'où est il vraiment?
Bon avec tout ça il faut penser à repartir, sous une pluie battante et dire que la semaine prochaine ils annoncent des températures canuculaires... C'est le monde à l'envers et pas qu'au niveau de la météo d'ailleurs.
En 2 heures on est à Casals pour vider, le temps que Scoubi vide, Fabien de Bordeaux m'apelle pour me dire qu'il reprend tout le monde la semaine prochaine. Parfait je vais pouvoir recharger le camion à Terrasson pour Damien la semaine prochaine. Il faut déscendre 2000 Tonnes de calcaire entre Lundi et Mercredi, ça va être chaud patate son affaire, mais bon c'est parfait pour les affaires ça.
On se sépare avec le pote au dessus Sarlat, lui file sur Dussac et moi je bifurque sur Terrasson, on aura passé un bon moment ensemble ça fait garve du bien. Je commence déjà à me pencher sur la journée de Lundi. J'ai déjà le programme et je vais remplacer Nico qui sera en FCO. Fabien aimerait que tout le monde recharge ce soir mais pour Seb c'est mort il est trop loin pour pouvoir remonter ici avant 16H, tant pis ce sera lundi matin.
Flo, Damien et moi ce sera 2 tours de Terrasson Ambarès avec retour de terre, ça va être dur dur lundi surtout en partant du dépôt, va falloir faire tourner les bielles. En attendant moi je suis chargé je descends à l'Access de terrasson pour faire le plein, j'aurais bien géré quand même, 33,8 L/100 c'est plus que parfait. Et avec 97% de performances de conduite sur 1142 kms. Je les aime ces foutus Daf!!!
Je me pose vers Hautefort pour caler ma dernière coupure et histoire de rendre le camion à Damien tel que je l'ai pris c'est à dire super mega hyper propre, c'est un magnaco dépressif de la lingette et de la souflette le garçon.
17H30 je me pose au dépôt, tout le monde a débauché, je ne traîne pas non plus, je dois descendre chercher du papier peint à Périgueux pour la futur chambre des petits et j'ai encore 1000 et une choses à faire ce week end. Sauf m'occuper de l'extérieur, j'en déprime presque... Je suis bien claqué mais j'ai bien apprécié ma semaine, lundi c'est reparti pour du stress!!!
En attendant je vous souhaite un bon week end les amis, pensez à vos vieux Dimanche, moi je serais avec le mien pour sa fête et ses 71 balais...
Périgordialement Fabien
Ce matin il faut se motiver pour sortir du lit, faut trouver la motivation, pas de soucis vu la journée qui m'attend je me mets de suite la pression.
4H50 je suis au dépôt, je fou mon boxon dans le Daf de Nico et je mets à tourner. Il fait relativement doux ce matin ça change un peu, on discute de la manière de faire avec Florian et Damien pour la journée, on fait tous les 3 le même taf.
A 5H c'est parti, faut dire que les jantes tournaient déjà dans les pneus avant de lâcher le frein de parc, aujourd'hui c'est gaz à max, ça faisait longtemps. Les 2 kms qui séparent le dépôt de la nationale permettent à la mécanique de chauffer un peu et après c'est à pleins pneus qu'il faut y aller.
Direction Ambarès, il nous faut déscendre un peu plus de 2000 tonnes de calcaire sur 3 jours autant dire que ça va occuper, donc pour aujourd'hui ce sera 2 tours. En partant de Périgueux en semaine on passe en 9H30, là en partant du dépôt il faut compter 35 à 40 mn de plus.
Tant pis il faudra bouffer un peu plus d'autoroute que d'habitude, mais ça va rester fin quand même...
La déscente du matin se fait au taquet, Damien ouvre la route il a une bonne cadence, on passe les bleds en mode border line et les descentes en mode "ok" sur le tachygraphe!!!
Pour une fois l'arrivée sur Bordeaux n'est pas trop moisie, c'est toujours ça de gagner. On se pointe au dépôt d'Ambarès en ayant gratter déjà 5 bonnes minutes par rapport à d'habitude. Il y a des camions partout, faut jouer des coudes pour arriver à vider et recharger. Juste le temps de caler 15 mn qu'il est temps de repartir, la sortie de la zone Portuaire se fait carrément bien, pour l'instant tout se passe bien. Bon ça c'était avant de tomber sur un bouchon de merde juste avant de récupérer la N89 à Artigues.
Impossible de savoir ce qui se passe, ça avance vraiment au pas avec des arrêts, je limite la casse des heures en jouant du bouton et en m'aidant des arrêts. En effet quoi de mieux que de tondre les fossés en bordure de 4 voies aux heures de pointe. On aura tout vu, du coup ça merde jusqu'à Montussan, pas trop de conduite de perdue mais du timing afin de pouvoir vider et recharger avant midi à Terrasson.
Avec Damien on décide de finir la coupure aux Palombières, certes ça fait bouffer 2 mn le temps de sortir et re rentrer sur l'autoroute mais merde on n'est pas des clébards non plus. On se pose juste 30 mn et c'est reparti direction Terrasson. A Neuvic on garde l'autoroute et on en sortira qu'à la Bachellerie, ça va douiller mais bon c'est la montre qui cause.
J'arrive pour vider à 11H50, la terre descend bien c'est une bonne chose pas besoin de gratter ou de laver, à midi je suis en place au chargement y'en à 2 avant moi, je crains de ne pas pouvoir charger mais non Laurent est d'humeur est à 12H10 c'est reparti pour Ambarès précédé de Damien et Florian.
J'ai déjà 5H30 de volant, je n'ai jamais fais Terrasson Ambarès Périgueux en 4H30, va falloir innover je crois. Les garçons ont un peu moins que moi en heures de conduite du fait de leur meilleure régule, y a déjà quasiment 5 mn.
La déscente de la carrière vers le centre ville se fait à la Joe Bar Team, à la Cibi les collègues me disent si camions ou autres voitures montent vers moi. J'aime pas rouler comme ça sérieux, ce n'est que du cailloux pourtant mais sa sainteté la RSE me tient en pression. Au pire je pourrais faire le boulot et dormir dans le camion mais non chez nous on évite...
C'est autoroute de la Bachellerie à Périgueux encore, 33 bornes à 12€60 ça pique, je verrais en arrivant sur St Astier si je peux prendre la nationale jusqu'à Neuvic, ce sera toujours quasiment 8 balles d'économisées, mais 2 minutes de perdues. Et ouais le flippe des 28 jours est là en cas de dépassement mais par contre de rouler comme un connard avec les risques que celà comporte n'inquiète personne sur le moment!!!
Tant pis je sors à St Astier, je verrais au retour. On se pose encore aux Palombières Damien, Flo s'est arrété à la tirelire à Neuvic. 45 au comptoir à déconner avec le grand ça fait du bien. On a bu que du café soyons sérieux...
Plus qu'à finir d'arriver à Ambarès, putin qu'elle est longue cette autoroute surtout que je perds vite Damien à la module vu qu'il déroule bien plus vite que moi du moins 2 km/h de plus.
A 15H45 on est de retour à Ambarès, toujours le même bordel entre les 6x4 et les semies. Ben du coup on fait comme tout le monde, on enfoire le chantier et tout le monde se détend, on vide tranquille et idem pour recharger, désolé toi le clampin de Bordelais si tu me lis d'avoir rempli tes jantes quand j'ai vidé. Ils ont connu Fabien gentil ils vont connaître Fabien con. Et si ça ne va pas on remet tous le matos sur la boule et on rentre à Melun... Dixite Claude Brasseur dans camping. Désolé pour ma profonde culture!!!
Avec tout ça j'ai pile poil 1H40 pour rentrer en 10H, c'est reparti pour un intense road trip, enfin intense je me comprends au delà 88 ça plafonne.
Ce sera autoroute jusqu'à Notre Dame pour rentrer, le temps du retour le boulot de demain tombe, ça va être plus cool et heureusement d'ailleurs. Seul Séb va faire 2 tours mais depuis Périgueux ça le fait. Il est 17H45 je franchis le portail de chez Volvo avec 9H59, je jette la camionette comme une merde sur le parking, pas le temps de se garer au cordeau ce soir, le temps de valider les 10H00 s'affichent.
686 bornes de plier, c'est bien ou c'est trop vu les risques pris depuis ce matin, plus qu'à faire retomber la pression.
18H30 je suis chez moi et j'y suis bien...
Il est 4H15 quand mon pote Jean François se pointe à la maison ce matin, il vient se ballader le type ça le sors un peu de sa salle de découpe aux abattoirs de Thiviers. Un café viteuf puis on monte chercher le Florian et let's go chez le Damien.
Il est 5H20 quand on décolle de chez Volvo, 300 mètres plus loin je me pose à la statio U pour faire le plein. Je cale 15 mn on ne sait jamais avec un peu de bol à Terrasson ce matin ça va charger à 7H30 mais bon on est dans le vague...
Aujourd'hui pas besoin de se cailler le lait, ce sera une descente à Ambarès pour commencer puis un retour excentré de notre route donc je sais déjà que je ne rechargerais pas ce soir.
A 6H55 ma terre est vidée, la benne est michto bien propre, plus qu'à aller me poser au stock et attendre avec les autres. On est 4 ce matin, 3 de chez Dupon et l'ami Popeye de chez Guillou.
Je fais péter la bouilloire et on se tape un bon café au soleil du matin, on revit c'est excellent. On refait le monde avec le Popeye, on est des vieux de la vieille dans le caillou, surtout lui à 62 balais qui bosse pour vivre ou plutôt survivre... On compare le transport d'avant et d'aujourd'hui surtout celui de notre corporation les "Benneux", je crois que c'est comme le reste, ça a évolué mais pas dans le bon sens, c'est seulement mon avis.
Hier un de nos collègues a eu un pépin à Montpon, au feu il a touché un piéton, ce dernier ne se relèvera plus il finira entre 4 planches... Et le collègue je n'ose même pas imaginer son état, à 4 mois de la retraite le malheureux... Chacun y va de son avis mais en attendant c'est fait!!!
De ce temps l'heure passe, on pige de suite que ce sera chargement à 8H, donc que je partirai vers 8H20. Aujourd'hui c'est décidé on va jouer l'économie, ce sera un minimum d'autoroute, ça ratrappera un peu le coup d'hier.
Bien vu, à 8H20 je me casse, Damien m'attend un peu plus loin on fait encore la même journée, je lui fais part de mon souhait pour la route à prendre il valide aussi de toutes façons c'est moi qui commande naméo!!!
Surtout qu'on n'est pas sûr de recharger avant midi, donc c'est déscente tranquille, hier le gasoil a pissé épais. On roule peinard bien au chaud sur notre canal, ça passe vite même si bien que je n'ai pas vu le temps passé et à 11H15 il est temps de mettre la prise de mouvement en route pour vider. Je vous passe le gros bordel au dépôt d'Ambarès.
Pour la suite c'est direction St Jean D'Illac, on fait la coupure là bas à l'ombre en attendant 13H que ça ouvre, juste le temps de faire une micro sieste quoi. A 13H10 les 2 Benalu sont bien remplies de sable de remnblai et ça file en direction de La Roche Chalais (24), limitrophe Charente et Gironde. Florian nous a expliqué comment accéder au chantier, simple comme tout au milieu d'un lotissement tout neuf.
On monte par la Nationale jusqu'à St Médard de Guizières et on bifurque sur la gauche, on a évité les 94000 ronds points de Coutras. En 1H40 on est sur place impec, point sur les heures, bon ben c'est mort pour recharger ce soir où que ce soit.
Je passe un coup de grelot à Bordeaux pour connaître le cas échéant la suite des évènements pour demain matin, ce sera Terrasson. Parfait, ben du coup on opte pour aller se garer au dépôt à Négrondes. Mon boss m'a dit ce matin que Dussac avait épais de boulot cette semaine notamment des tours vers Terrasson, je passe un coup de bigophone à Laurie pour demander si demain matin ça l'interresse d'avoir 2 camions. Marché conclu elle est même ravie la ptite demoiselle, ça tombe bien on est 2. Je textote le boss pour lui signaler, c'est qu'il est pas fou le David, il me colle un dernier petit tour ce soir, un St Jean de Côle pour Agonac. Rien de méchant juste le petit tour qui te fait exploser une 9H pour 20 mn. Mais c'est le petit tour qui te met bien du beurre dans le pinard (je ne suis pas sûr de cette expression lol).
Bon ben allons y, déjà il faut accélérer pour charger avant 17H et essayer de limiter la casse au niveau des heures. On se sépare avec Damien en bas de chez Imérys, lui rentre, et comme c'est un bon ptit gars, il fonce se garer rapido et il viendra me rejoindre à Agonac, il devrait lui rester assez pour rester dans les 9H.
Je suis tout seul au chargement, normal vu l'heure qu'il se fait, j'ai fais un grand coucou au bureau en passant, les stores se baissaient. Christophe me charge vite et bien, à 17H10 je quitte la carrière, j'ai 8H10.
je fonce prudemment vers Agonac, juste avant d'arriver Damien m'apelle pour me dire que le portail est fermé à clé, no stress j'apelle le client il crèche à 3 bornes d'ici. Je me pointe en même temps que lui, je vide, on échange les cartes et je me tire avec mon pote. J'ai 8H52 c'est parfait et pour Damien ça passe aussi pour rentrer. Que demande le peuple. J'ai une putin de bonne équipe de collègues, c'est main dans la main que ça bosse, c'est comme ça que ça avance!!!
Il est quand même pas loin de 19H quand je rentre embrasser ma chérie, demain faut penser à ressortir les marcels, ça devrait caillasser... En attendant mon Massey et ma rotative m'attendent, j'ai du foin à foutre par terre. A 22H je peux enfin souffler.
Ce matin c'est rendez vous à 5H40 au dépôt avec Damien, on se rend à Dussac, il y a énormement de taf là bas en ce moment donc on essai de cumuler avec notre boulot pour les Bordelais.
A 6H15, les 2 bennes sont lavées et c'est parti pour 45 mn de coupure. On a bien fait de monter pas trop tard, il y a déjà quelques pélerins qui sont arrivés avant nous, certainement des insomniaques...
Pour la coupure des 45 c'est carrément mort, des camions déboulent de partout et bien sûr il faut bouger pour que tout le monde puisse se garer, sans compter le balai incessant des dumpers. Bon ben tant pis on aura pu tout de même faire 15 mn.
A 7H10, c'est pesé à vide, je prendre du sable lavé et Damien du 0/30 dioritique, tout ça à destination de Villac (24) dans les environs de Terrasson. C'est ce qu'on avait demandé hier de nous rapprocher de là bas, c'est parfait. On décolle de la carrière à 7H40.
Il faut pas loin d'une heure pour s'y rendre, sorti de la nationale c'est 8 bornes de chtio routes qui sont d'ailleurs magnifiques, je ne connaissais point. On trouve le chantier de suite à côté du stade, de toutes façons il n'y a que le stade et l'église dans ce bled.
Signature des bons, causerie avec le chef de chantier, le soleil redonne la patate à tout le monde, c'est pas le tout mais on a un métier donc on ripe d'ici. La mission suivante se trouve à Terrasson, on reprends notre train train vers Ambarès. 3 bahuts avant nous et à 9H30 c'est reparti.
Vu la journée de taf prévue et l'heure qui tourne, je sais déjà que c'est mort pour monter recharger ici ce soir. Je propose à Damien de déscendre tranquille et surtout de tenter le lavage des camions à Périgueux.
C'est de suite validé, j'ai honte de rouler avec du matos aussi crado, mais je dois me faire à l'idée que je fais de la carrière et que je n'ai pas toujours le temps de passer au lavage.
C'est parfait on a chacun une piste pour bichonner les pépères, on en profite pour y faire la dernière demi heure de coupure. Il est un poil plus de 11H quand on décolle pour finir d'arriver à Ambarès, fini de branler ça repart motivé.
A peine parti que David m'apelle, il sait où on termine cet après midi et du coup il nous rajoute un petit tour pour ce soir, c'est des filous ces boss!!!. Là faut se remettre la pression, on garde l'autoroute de Neuvic à Arveyres et j'en profite pour appeler la carrière du tour supplémentaire de ce soir. Ca ferme à 18H, c'est parfait.
On descend sous un soleil de plomb, je kiffe le reflet des jantes Durabright sur le bitume, pourvu que ça reste propre un max de temps. Enfin bon à 12H40 on est à Ambarès, et ça bosse entre 12 et 14H aujourd'hui là bas c'est bon signe. La bise à Jonathan et hop ça roule vers St Jean D'Illac. On se pose 15 mn sur une station de la rocade Bordelaise, sandwich et café en plein air, il fait fully chaud mais ça fait trop de bien.
On finit d'arriver à St Jean D'Illac et en 5 mn les 2 semies sont chargées, plus qu'à rouler vers la Roche Chalais comme hier. On y monte directement, on finira la coupure là bas, c'est un gros chantier je ne voudrais pas qu'ils attendent après nous.
Autoroute d'Arveyres à Coutras, c'est toujours 5 mn de grattées et 1H40 plus tard les 2 tours de sable sont bennés et il était temps qu'on arrive. On se pose à l'ombre pour une longue 30 mn de cassure. Faut pas qu'on se loupe pour aller recharger, ce n'est pas forcemment loin, la route est bonne mais bon ...
Ce dernier tour de la journée se charge à Bourg des Maisons (24), La Tour Blanche si vous préférez, ça parlera aux nombreux pulveliners qui j'espère me lisent. C'est dans le Ribéracois, à 2 pas des Transports Peyrou. Je connais bien j'y ai vécu 7 ans dans une autre vie, et de plus le gars qui nous charge est un ancien coéquipier de foot. Autant dire qu'on a des choses à se dire mais ce bougre veut débaucher et nous on n'a pas encore fini, il est déjà tard pour lui.
Il est 18H15 quand on en repart allourdi de nos 31T chacun, pas de jaloux comme ça. Maintenant se pose la question de savoir si on va vider ce soir après Périgueux sur la route de Bergerac ou demain matin. Si c'est ce soir on va être ric rac sur 10H et demain sûr on dépasse les 9H.
Y'a pas à tordre du cul pour chier droit, il va falloir faire parler la poudre et on monte vider ce soir. On ratrappe la route Périgueux Ribérac par les traverses, je les faisais en camion remorque polybennes à l'époque donc je sais que ça passe et qu'on peut avoiner... Bien sûr il faut se taper la déviation de Périgueux, c'est une plaie et les routes qui coupent sont bien sûr interdites.
En passant à Montanceix je me permet de faire un ptit blocage des 4 trompes devant chez le Frédo 24, il a débauché le planqué et dire qu'il se plaint mon poto, ses gouyates sont dehors et j'ai droit à mon coucou, c'est con mais ça me donne le sourire.
A 19H25 on est le Jean Louis avec Damien, ça a bien rouler pour venir, il est content qu'on soit là il va recharger son 6x4 pour demain. On les bichonne nos clients je vous dis.
Nous il nous reste 8 mn pour rentrer se garer chez Volvo, on en aura mis 6 et on se gare avec 9H58 encore au compteur ce soir. Il fait hyper chaud, on est rincé avec le grand mais satisfait d'une putin de bonne journée encore. 20H30 je suis chez moi, le couvert est déjà mis!!!
Il est juste 6H ce matin quand je pars toujours accompagné de mon collègue et néanmoins ami Damien, plein de gasoil chez U, ça cause en Euro 6 33,4 L/100 je suis plus que satisfait de ce camion et pourtant ces 2 derniers jours je ne lui ai pas fait de cadeaux. Et aujourd'hui ça ne sera pas le cas non plus!!!
On monte charger à Condat ce matin, on se pose au café juste avant la carrière histoire de remettre les compteurs à zéro, on a 9H à rouler aujourd'hui, on aurait pu faire qu'une seule coupure mais bon se poser sur la BAU à 4H30 pile c'est pas notre style.
45 mn au bistrot c'est sympa le matin, mais faut penser à retourner au charbon. 5 mn plus tard on arrive à la carrière qui est envahi de camions, c'est bizarre y'a même des types qu'on a jamais vu ici. C'est bon pour les affaires de tout le monde mais je ne crois pas spécialement à la reprise, mais surtout au retard accumulé durant le mauvais temps de ces derniers mois.
Nous on charge du 0/31.5 et les autres je ne sais quel produit, juste qu'ils sont tous garés comme des tarets et il ne faut pas 5 mn pour mettre le chargeur de mauvaise humeur. Bien joué au bout de 2 mn ça le fait pas, il pète un bon cable et décide de nous charger Damien et moi. Autant dire qu'on s'est fait des amis mais comme je dis, je ne commande pas chez les autres.
A 8H25 c'est parti direction Trémolat (24), c'est sympa ce petit village mais très pénible pour s'y rendre. Il faut 1H20 et passer par Montignac, Les Eyzies, Le Bugue et Limeuil. Que des routes touristiques, d'ailleurs ça y est les camping cars sont de retour...
En 1H20 on est au chantier, il faut vider chacun son tour après avoir effectué une sacrée marche arrière et senti les barnches carressées la cabine. Ca ne traîne pas pour vider le calcaire et on revient sur nos pas pour choper la route de sarlat car maintenant on monte charger à Terrasson pour Ambarès. Ils bouffent les matériaux à une allure phénoménale à Bordeaux.
Le temps de remonter et charger, on quitte la carrière à 11H45 et on descends faire le gastro à l'aire du Manoire. Cet après midi, on a juste à descendre vider et recharger sur place. Le soleil est toujours de la partie et nos trucks toujours super propres.
En repartant on croise le Séb vers "le Pont du Cerf", il n'est pas en retard c'est bien lui, un petit QSO à la module et chacun continue son ptit de bonhomme de chemin.
A peine 5 mn plus tard, Séb me passe un coup de fil, il est en galère il vient d'éclater sur le jumelage à droite, ça allait trop bien pour lui et je vous passe les dégats. Enfin bon les gars de l'autoroute sont là et bien sûr le devance pour l'intervention. Pas moyen de négocier de prendre le premier portail situé à 300 mètres pour sortir. Non ils apellent directement l'aasistance. Bon ben tant pis on verra bien pour la suite, en une heure il est tout de même dépanné et peut continuer sa journée.
Entre temps j'ai prévenu chez Volvo et surtout savoir si au moins ils ont un feu à lui mettre ce soir, ils ont tout ce qui faut pour tout remettre d'aplomb, c'est parfait.
Nous on a plus qu'a continuer sans rien de spécial sauf garder un oeil sur le tachy, on garde l'autoroute jusqu'au bout on verra au retour. Une fois vide il me reste 1H50 pour remonter chez Volvo, je tente de passer par Libourne où bien évidemment ça brancouille un peu.
C'est avec 8H59 que je pose le camion ce soir, le hic c'est que ma quatorzaine à pris cher et demain ça va être tendu encore pour tout passer. Je n'ai que 8H20 à rouler.
Demain sera un autre jour, 18H45 je suis à la maison, je me change et je fonce chez mes parents, avec mon vieux on a 220 bottes de foin à rentrer en vitesse, demain matin la flotte revient. Et c'est des boules de foin que tu charges à la fourche du tracteur mais bien des petites bottes carrées. Le temps de faire tout ça je rentre à 23H, douche et miam, à minuit je m'écroule au lit. Ca sonne dans 3H!!!
Ce matin ça pique, je suis défoncé mais bon c'est la dernière ligne droite de la semaine, ce soir on passera à autre chose. Comme prévu à 3H ça sonne et je ne traîne pas au lit c'est un coup à se rendormir. A 4H10 je passe chercher Florian à Thiviers, cette semaine on aura était en décalé, puis on passe chercher Damien.
Tout le monde est là ce matin, le volvo de Séb ne porte plus aucun stygmates de son éclatement d'hier, sauf que ces gorrets lui ont monté un pneu profil avant, sans déconner...
On décolle tous à 5H, Damien et moi vers Terrasson et les autres vers Bordeaux. On s'est calé hier soir au tél avec le chargeur pour 7H, ça nous laisse le temps de couper une fois avoir vidé la terre. Cette dernière est amoureuse ce matin, elle colle, elle ne supporte pas la séparation avec l'alu de la benne. pas grave la lance fera le reste... C'est bonnard dès le matin de patauger dans la mouise.
A 6H20 c'est benné et rincé, on se fait un café sur le réservoir et on attend le chargeur. Bon ben y a eu un loupé vu qu'entre hier soir et ce matin ça a changé, l'habituel n'est pas là aujourd'hui et les infos non transmises. On se croirait dans le transport!!!!
Il est 8H quand on dégage de là, on décide de choper l'autoroute dès La Bachellerie, faut pas perdre de temps pour descendre ce matin, surtout qu'on a chacun un tour à faire sur Bordeaux avant de faire notre retour. Et moi j'ai le feu aux 90 heures. A 10H40 c'est tout vidé, je fonce sur le port pour charger et Damien lui va à Blanquefort.
A 11H je suis chargé et je m'en vais vers Villenave D'ornon, banlieue de Bordeaux. J'apelle pour signaler mon arrivée et de plus me faire expliquer pour accéder, ça n'a pas l'air compliqué. Sortie 18 sur la rocade et ça vide à côté de chez Mac gerbal, je trouve sans soucis et le chantier est simple. Je fais 3 tas pour faire plaisir aux gars si ça peut leur éviter la brouette c'est cool et pour moi c'est du gateau.
Je me tire maintenant vers St Jean D'Illac, je ferais ma dernière 45 de la semaine à la sablière. Damien se pointe 10 mn après moi il vidait à Cadaujac. On monte boire le café avec Eric, c'est calme cet après midi à la sablière de toutes façons à 15H ici ça plie bagage le vendredi.
A 13H30 pour nous c'est demi tour direction la Roche Chalais, la rocade passe bien pour un vendredi après midi, mais ça ne changera rien à mon problème je sais que c'est mort pour ramener le camion au dépôt sans déborder. Y a des choses plus grave dans la vie je pense, les British se déchirent, les bourses s'effondrent, les chefs d'état sont stupéfaits. C'était prévisible tout ça, maintenant il faut juste penser à ne pas se "Trumper", Obama si tu m'entends... Mais je donne une échelle importante à mes soucis autant que celle des problèmes du monde entier. L'impression du boulot inachevé.
Enfin bon, on vide comme d'hab dans le lotissement, ça travaille au ralenti, les gars ont déjà la tête en week end. Je refais le plein à l'intermarché, Nico reprend son camion Lundi, et je mets un point d'honneur à rendre les camions avec du gasoil et le ménage fait.
On rentre tranquille finalement avec le grand par Ribérac, Bourdeilles et Agonac.
A Agonac je jette l'éponge, je suis à 20 mn du dépôt mais j'ai 89H56 sur 2 semaines. Damien a du rabe, il était en congés la semaine dernière, il fonce se garer et vient récupérer mon piège. En attendant je peaufine le ménage et les papiers. Le planning pour les collègues lundi tombe, le chef y rajoute sa petite touche personnelle...
La semaine prochaine je remplace le patron, donc retour sur du Volvo, FH4 540. Un bon petit jouet, mais pour l'instant j'ai 2 jours pour oublier les camions et me reposer.
Demain c'est croisure FDR à la maison, le pilote de Tornado 66 vient manger à la maison. Ca fleure déjà bon la déconnade, c'est un bon le Olivier.
En attendant je vous souhaite un agréable week end, attention le prix du pudding va augmenter!!!
Encore un week end pas reposant du tout qui vient de se terminer, mais bon j'ai vu des potes dont certains que je n'avais plus vu depuis une bonne vingtaine d'années. Le temps a passé, on a tous mal tourné en fait, on fait tous du transport...
Ce matin c'est démarrage pas trop tôt, il est 7H15 quand je quitte le dépôt pour monter à Dussac, cette semaine je vais rouler à 90 % pour eux, y'a du taf par dessus la tête et pas que du mauvais d'ailleurs.
Je me pointe à 7H45 là bas, c'est encore bien blindé de camions, un coup de rinçage dans la barquette à roulettes, tiens d'ailleurs Mr Toupy 43 faut que je pense à la photo de l'installation de lavage des bennes... Tu vas rire tellement c'est archaïque!!!
Passage en bascule à vide obligatoire une fois pour la journée et je descends me mettre en place au tas de 2/6 (gravier qui fait 2 millimètres d'un côté et 6 de l'autre) pour faire de l'enrobé.
Y a un peu d'attente encore, et faut surtout bien surveiller les petits filous qui à l'insut de leur plein gré peuvent te la faire à l'envers. A 8H15 je m'en vais avec mes 30 tonnes direction le sarladais pour un client de mon boss, non sans avoir oublié d'envoyer les bons chiffres à la station Frédo 24 qui est là. Il charge du sable sous la trémi, c'est un peu Verdun pour y reculer avec les trous. C'est un coup à y laisser un pare choc, c'est con mais un godet de caillou suffirait à les boucher mais comme on dit c'est le cordonnier le plus mal chaussé...
Il me faut un peu plus d'une heure pour m'y rendre via les routes de campagne, il fait beau, je n'ai pas la pression c'est quand même très agréable. A 9H50 c'est benné, je regarde un peu les stocks, ça devrait pouvoir tenir la semaine, y a du taf à Dussac donc celui ci on va le garder pour plus tard. Je reviens sur mes pas donc la truffe au vent et la fleur au fusil, je m'accorde un petit café au 704 à St Rabier histoire de faire une 15.
En repartant j'apelle Laurie à Dussac afin de connaître ma prochaine destination et ce que je dois charger, c'est parfait je descends dans le Lot (46) avec du 4/6, pas besoin de laver c'est cool, j'ai roulé un peu débaché au retour la benne a séché juste à la lever pour faire tomber le résidu de 2/6.
A 11H30 j'ai mon bon de livraison pour aller exactement à Concourrès en dessous Gourdon, ils attendent 450 tonnes de 4/6 et 550 de 6/10 c'est parfait tout ça. A croire que ce département n'a pas refait ses routes depuis le Moyen Age... Laurie m'a glissé gentiement que cette semaine je boufferais quasiment que de ça. C'est bon pour moi je sais que ça casque bien comme tour et les paysages sont d'autant plus très agréable.
Pour s'y rendre il faut passer par Condat, Montignac, Sarlat et Gourdon. Faut juste avoir de la patience car les estivants sont en train de débarquer et eux ont le temps...
Je me pose à Groléjac pour finir ma coupure, j'ai 4H29 il était temps. Petit cassage de croûte les 2 vitres ouvertes c'est fort agréable. Je jette un coup d'oeil sur mon atlas Michelin car je dois vider à l'angle de la RD 12 et de la RD 81, et de plus je vide le tout premier tour, il ne s'agit pas de se gourrer quand même. En regardant mon atlas je vois que j'avais entourré le village de Pinsac (46) à côté de Souillac, et là bas il y a une petite carrière du groupe SDC, je sais qu'à une époque on y chargeait pour remonter à Condat. Ca pourrait être bon tout ça, j'apelle Estelle à Condat qui me confirme que je peux lui remonter un sable et de ne pas hésité à lui dire quand je traîne par là bas. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, certes c'est un prix retour mais bon le petit crochet en vaut la peine.
Le temps de caler tout ça j'arrive à mon dépôt de Concourrès, ça vide sur un grand parking en bord de route, bien plat sans aucun fil ni branches le top. Je fou le bon dans une bouteille vide, objet indispensable aux benneux lol puis je la plante dans le tas. Je repars donc en direction de Souillac via Gourdon, Le Vigan et je ratrappe la N 20 avant Payrac. Putin cette N20, ça me rapelle mes débuts de légumier pour la Satar avec mon R365 Turboliner. Je la trouvais pénible cette route avec mon avion qui à l'époque quand je l'ai touché avait déjà bien passé le million. Les montées en primeurs de Moissac avec les Merle ou autres Maury Primeurs qui te pliaient les rétros à l'envers quand ils te dépassaient avec leurs 143. Wahouu la nostalgie qui remonte à la surface!!!
Enfin bon revenons à nos cailloux, petit passage en tard à Pinsac et 10 mn plus tard je prends la route de Condat par Souillac, Borrèze, La Cassagne et Coly. Elle n'est pas large du tout et Dussac a un gros chantier sur Souillac donc autant vous dire que je remonte pédale douce bien calé sur le 24, canal de la carrière.
Il faut une heure pour remonter à Condat tranquillement, ça vide sans encombre. J'ai déjà 7H de conduite depuis ce matin et vu l'heure il vaut mieux que je remonte à Dussac avec un peu de bol je vais faire un micro tour à côté sinon je charge pour demain et ça ira bien surtout pour ma quatorzaine. On est que lundi mais faut déjà y penser. La semaine passée j'ai roulé 46 heures!!!
Le temps de la remontée j'ai le temps de caler le boulot des collègues demain sur Bordeaux, ça ne dégueule pas au delà mais ça va quand même on sort nos journées c'est le principal et au pire si je vois que ça merdouille je verrais avec Fabien pour lui sortir un ensemble que je mettrais avec moi à Dussac...
Du coup moi je recharge pour demain, y a pas de bricoles autour tant pis. Il est 16H45 je n'ai plus qu'à me rentrer au dépôt, 17H20 je plie les gaules avec 8H20 de conduite pour aujourd'hui et un petit 400 bornes... Une bonne petite journée pour moi et mon boss!!!
C'est aux aurores que je pars ce matin, je quitte Négrondes à 5H, je ne fais pas tourner le 540 trop longtemps, je suis garé à 15 mètres de la chambre du boss, tout compte fait ses ronflements couvrents le bruit du 13 litres au ralenti.
Direction St Astier ce matin, juste un peu après Périgueux sur la route de Bordeaux, arrêt mazout obligatoire à Leclerc en passant, 400 litres d'autonomie ça fait fin et le Volvo en Euro 6 est très gourmand en Ad Blue, donc on remet toutes les jauges en butée.
A St Astier on peut vider quand on veut c'est top ça, juste à jeter le bl dans la boîte aux lettres et taillo messir. Je monte jusqu'à l'aire du Manoire pour m'enquiller un café à 1.60 €, dire que c'est le terme kilométrique auquel je tourne...
Voilà un petit quart d'heure de fait, plus qu'à remonter à Dussac et voir où Laurie a décidé de m'envoyé. C'est encore bien bourré de camion à 7H45, petit passage en tare 14T320 ça pique mais bon je ne vais pas courrir les stations toute la journée non plus.
Je charge du 6/10 cette fois ci pour Souillac, tiens tiens j'apellerai bien pour avoir un Pinsac, je verrais plus tard. Avec tout ce monde j'ai pu terminé ma demi heure de coupure dans la file d'attente, ça ne sert à rien d'assomer le patron avec des heures parasites, y a du taf, les roues tournent et tout le monde prend suffisament de pognon, c'est mon avis et ma façon de faire, je ne pense pas risquer la perpétuité pour ça!!!
En pesant en charge Laurie me dit de remonter dar dar car derrière je redescends à Concourrès comme hier, putin c'est bon ça va grainer encore aujourd'hui mais pour passer en 10H va pas falloir se relâcher. Du coup j'oublie mon petit tour de Pinsac pour Condat, ça ferait un peu trop.
Je descends accompagné de Vincent de chez Mérillou, un bon petit gars qui ne se prend pas le chou, il soude le garçon avec son Panzer et sa 2 essieux. Jusqu'à Condat je ne le gêne pas mais après moi je lève un peu le pied et il revient vite dans mes portes. Je le laisse passé après Coly et sur la petite route il sera devant moi et à la Cibi il m'ouvrira la route c'est parfait. Elle est vachement fréquentée cette petite route avec des bons passages étroits. Du coup je le perd avant Borrèze...
Ca vide bien à l'arrivée, le chargeur vient chercher le bon direct au camion et te prie de ne pas traîner pour vider, il y a de l'affluence chez eux. Plus qu'à remonter à Dussac toujours par la même route bien chiante mais à vide je suis plus serein.
Il faut quasiment 3H aller/retour et à 11H30 je suis en place au 4/6, juste 2 camions avant moi c'est parfait. 20 mn plus tard c'est parti pour Concourrès il me reste 1H35 à rouler je descends faire à Aubas à l'ombre des rochers juste avant Montignac. Je craque poue une heure, je suis bien je peux fermer un peu les yeux, le portable en mode chuuuuuut!!!
No stress en repartant juste à aller vider sans molir tout de même et remonter charger pour demain. Ca roule parfaitement bien pour finir d'arriver, la route après Sarlat est vraiment sympa avec ses charmants petits bleds et sa vieille voie ferrée.
Une fois vide il me reste 2H30 pour remonter charger et rentrer au dépôt en 10H ça va être fin aujourd'hui. En remontant je recois un coup de fil de Bordeaux, fabien me dit que si je veux garder un camion avec moi demain ça ne lui pose aucun problème, ben moi non plus donc, j'en informe Laurie qui ne refuse aucunement, si j'en avais 10 elle les prendrait pareil la gourmande!!!
Du coup je vais garder Damien avec moi, vu qu'il n'habite pas loin du dépôt lui non plus, il est content le garçon. On se retrouve quasiment ensemble à la carrière, on charge pour encore revenir demain matin à Concourrès, c'est rangaine peut être mais ce sont des tours qui paient très bien et on sait déjà que demain le deuxième tour sera par là bas. C'est pas super logique niveau kilomètres de faire le crochet par le dépôt mais je sais que demain on pourra faire un retour de Pinsac donc ça arrangera la sauce.
Une fois chargé il me reste 33 mn pour me rentrer. Avec le 540 ça va le faire si je ne tombe pas sur un grumeau ou sur un paysan, je me garre proprement au dépôt avec 9H59, Damien se pointe 15 mn plus tard. Il est 18H ma chérie a une échogarphie ce soir, je ne pourrais pas aller avec elle tant pis... J'ai de quoi m'occuper sur ma tondeuse, chez moi un no man's land!!!
Ce matin on décolle à 5H30 avec le grand ça suffit amplement pour la journée qu'on à faire, on descends tranquille éparcyl par Périgueux, Les Eyzies et Sarlat, autant dire qu'il est content le Damien de se sortir un peu de Bordeaux. Comme hier plein de carburant pour lui et moi à Leclerc Trélissac et on y case 15 mn de coupure.
On aura mis 2H pour rejoindre le chantier, soit une petite demi heure de plus que depuis Dussac en direct. J'hésite à aller faire le retour de Pinsac de suite, tout bien réfléchis on se le garde pour cet après midi, suffit que le programme change, c'est un coup à se mettre dans le rouge.
Du coup on remonte à Dussac, on se pose à St Agnan pour terminer la coupure au café, on aurait pu rouler un peu plus mais y a pas à s'agacer aujourd'hui, on fera 2 coupures c'est pas grave. Un coup de fil à la carrière en repartant et c'est confirmé pour revenir d'où l'on vient c'est parfait je n'ai plus qu'à annoncer 2 camions à Pinsac.
Au chargement pour moi ça counille un peu, c'est un petit nouveau qui me charge. Il est bien sympa mais il débute le pauvre et pas sur la meilleure des machines. Passage en bascule vas pour 47 tonnes, bon ben plus qu'à descendre essayer d'en vider un peu. Quand ma porte s'est ouverte c'est bien 6 ou 7 tonnes qui sont tombées pfff c'est comme de l'eau ce gravillon...
En effet il en manque 2 tonnes, je redescends donc pour me faire compléter, avec tout ça les minutes se sont écoulées au tachy, presque 10...
Une fois les choses en règle, c'est parti pour le Lot, je commence à connaître le secteur mais ça me va parfaitement bien. Pas de péages à passer, pas de centre ville à se fader c'est tout bon.
Il est 12H30 quand on se libère de notre gravillon, on tire jusqu'à Pinsac pour aller faire la coupure à l'ombre dans la carrière, on y arrive à 13H15 ça reprend à 14H c'est impeccable.
J'ai eu ma chérie au téléphone tout à l'heure, elle n'est pas bien du tout ça me fait chier au plus haut point, elle se tord dans tous les sens. Elle est dans son cinquième mois et c'est pas simple du tout pour elle... Ca me travaille cette histoire.
A 14H15 nous on est chargé, plus qu'à remonter à Condat mais ce matin les aller/retour dans la carrière m'ont fait perdre du temps et ce soir c'est garanti que ça va dépassser les 9H pour 10 mn. Tant pis on avisera le moment venu et de plus sur la route on se fade des tracteurs, des batteuses et autres cyclistes, tout pour faire chier en gros. A 15H25 on est à Condat pour vider, on aura perdu plus de 5 mn de conduite par rapport à d'habitude.
Mais bon y a plus grave pour moi, Sophie m'apelle pour me dire qu'elle descend aux urgences, c'est mes parents qui la déscendent. Putin j'ai les boules sérieux, faut que ça tienne encore 2 mois et demi voir 3 mois encore.
De toutes façons je suis loin et je ne peux rien faire de plus, je remonte à Dussac tambours battants, il y a bien sûr du monde à cette heure ci, je suis dans tous mes états moi.
Une fois mon sable chargé et pesé je fais le point sur les heures, il ne me reste que 20 mn sur les 9H, et il m'en faut grosso merdo 30 pour rentrer. Faut que je reste lucide quand même, ma chérie est bien entourée là où elle se trouve. Du coup pour économiser une 10H je me pose à Thiviers sur la place, Damien viendra me chercher quand il sera rentré. Une fois garré j'ai 8H59, je n'ai plus qu'à attendre le grand qui arrivera d'ici une demi heure.
J'ai le temps de me stresser la vie et de papoter avec ma frangine au pied du camion. Damien est remonté me chercher avec ma caisse, il n'aura qu'à garrer le camion et garder les clés sur lui, demain on fait le même boulot encore.
Je passe chez moi viteuf pour changer de bagnole et je file à l'hosto à Périgueux, elle est en observation et on en sait pas plus, faut attendre. Je renvois mes parents chez eux, heureusement que je les ai mes anciens...
L'infirmière me dit qu'à 20H30 on sera fixé à savoir s'ils la gardent pour la nuit ou pas, elle est sous monitoring et tout le toutim. J'ai dû m'avaler 5 cafés en attendant et à 21H on quitte l'hopital de Périgueux, je rentre chez moi avec ma chérie oufff. Seule ombre au tableau elle doit rester coucher jusqu'à la fin désormais, c'est impératif de chez impératif!!!
Ca va demander de l'organisation à la maison ça, avec le boulot et le reste ça ne va pas être du loisir les semaines qui arrivent...
Mon boss m'a proposé de me laisser à la maison jeudi et vendredi mais ça ne changera rien au problème du coup. Je m'arrangerais avec ma mère pour les repas et moi je gèrerais la maison. Comme dis Philippe va falloir avoir la foi.
Il est 23H45 quand je termine ces quelques lignes ...
Hier soir on avait convenu de partir à 5H30, je n'ai quasiment pas fermé l'oeil de la nuit, la journée va être longue. On descend vider à St Astier avec Damien, gasoil et tout le tralala à Trélissac et café au 7 pour une fois avec l'ami Bibiche et les mécanos de chez Daf tout bien, bonne rigolade ça permet d'oublier un instant les tracasseries familiales...
Aujourd'hui on remonte à Dussac mais on doit tourner pour un client de mon Boss, il y a 5 tours à faire entre Montignac et Sarlat. Du bon boulot qui paie bien pour la boutique. On se partage le taf avec Damien, lui a un peu plus de marge sur ses 2 semaines par rapport à moi, du coup il fera 3 tours et moi 2, et je trouverais bien une bricole ou 2 pour compléter ma journée qui même sans ça ne sera pas dégueulasse du tout.
On fait les 2 premiers tours ensemble impeccable, j'adore rouler avec le grand, on roule pareil, et tout comme moi il n'est pas avare en conneries. En descendant le deuxième tour, j'apelle Estelle à Condat en lui disant que si elle le souhaite je peux lui caser un tour, elle me fourgue un Condat Périgueux et en plus un Cubjac Périgueux si je veux.
Je prends de suite le premier et je la tiendrai au courant pour le second, je dois éviter de craquer une seconde 10H cette semaine sinon je vais encore galérer vendredi. Si ceux qui nous pondent les lois se faisaient autant de cheveux blancs que nous pour les respecter, je pense que ce serait beaucoup plus souple!!!
J'ai vidé mon deuxième tour à 13H30, je suis à 20 mn de Condat, petit rinçage de benne, j'en profite pour faire les jantes. Les durabright reviennent vite propres simplement avec de l'eau c'est parfait ça brille. J'attends tout de même 5 mn au soleil que ça sèche car dans les carrières de calcaires ça poussière grave en ce moment.
Une heure plus tard je suis chez le client juste en banlieue de Périgueux, ça vide vite et bien. Petit point sur les heures il me reste pil poile 1H30.Je vais tenter le Cubjac Boulazac, ça va être coton mais bon allons y quand même, le boulot est là on ne va pas cracher dessus...
En 45 mn j'arrive à rejoindre la carrière de Cubjac, c'était mon objectif niveau timing, je ne vais pas bien loin ensuite, Boulazac c'est 20 petites minutes mais il faut se fader un bout de la ZI avec ses ronds points et ses multiples commerces.
Ce dernier tour de la journée se déroule parfaitement bien, si bien qu'une fois vide il me reste 25 mn pour rentrer au dépôt en 9H et également sur les 4H30. J'ai la RN 21 pour moi tout seul au retour ce qui est une chose rare d'ailleurs.
Je jette le camion au dépôt avec 8H59, c'est parfait, c'est encore optimisé pour aujourd'hui. Je bipe mes collègues afin de connaître leurs heures sur 2 semaines. Pour Seb demain lui c'est 7H30 qu'il lui restent, pour les 3 autres ça va le faire. Pour ma tronche c'est 7H55...
Calage du palnning des collègues, et prises des ordres au dépôt pour moi demain. C'est cool ça devrait le faire sans trop se mettre le stress.
17H45, je peux rentrer chez moi et m'adonner aux tâches ménagères!!!