Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
Premier jour du mois et dernier jour de la semaine, c'est pas trop concordant mais je m'en fou ce soir c'est le week end. Je démarre péniblement à 7H ce matin, je dois allé charger à St Jean de Côle à 20 mn du dépôt, ça ouvre à 7H30 ça ira bien.
Il y a déjà pas moins de 7 camions déjà sur le site mais ce sont les gars qui font du galet. Ils ont le temps. Ils chargent ici pour aller remplir les wagons à Thiviers et ensuite le train acheminera les galets dans les multiples usines Péchiney de la Maurienne, de la Tarentaise et également sur Laudun L'Ardoise et les Pyrénées. A une époque on le faisait par la route c'était vraiment du bon boulot.
Ma destination ce matin ne sera ni St Julien Montdenis ni Livet Gavet mais plutôt Agonac, à 15 bornes d'ici. Je livre du galet à assainissement pour un de nos clients. Je fais comme chez moi, je sais où se trouve la clé du portail, pas besoin d'emmerder le monde c'est parfait.
Il me faut 45 mn aller/retour pour revenir à St Jean de Côle, j'y recharge du galet concassé pour monter à Sarlat, un bon petit tour à la campagne. Ca charge sans attendre, un peu de déconnade à la Cibi avec les copains et c'est reparti.
En sortant de Thiviers c'est Damien qui m'apelle, il part de Dussac pour Concourrès le veinard, il se pose à Lanouaille pour caler sa demi heure de coupure, c'est ma route il est open pour payer son café, ça me va bien je ferais un quart d'heure moi.
Entre temps j'ai eu mon chef, c'est un peu compliqué entre lui et moi en ce moment mais bon la terre ne s'arrête pas de tourner pour autant et la priorité reste le boulot. On cadre un peu le boulot pour la semaine prochaine, c'est plein pot partout, du coup il va louer un tracteur pour faire tourner la 6 ème licence. C'est parfait ça surtout que les Mousquetaires nous ont fait faut bon, David saura rebondir je ne m'inquiète pas.
On se suit avec Damien jusqu'à St Geniès, je lui touche 2 mots des projets de la semaine prochaine il est content et motivé. Moi j'arrive pour vider mon concassé, ils ont bien bossé ici cette semaine, dès lundi on va pouvoir y revenir en force.
Pour la suite je dois descendre à Cubjac, je n'y arriverais pas sans couper, je me fade une 30 au 704 tranquillou, puis je fini d'arriver à destination. Ca me fera attendre un peu avant l'ouverture mais je ne dois pas trop traîner cet après midi. Il y a juste un camion avant moi, c'est mon cousin il n'est pas farrouche, on discute de tout et de rien et ça permet de passer le temps.
A 14H j'ai mon 0/80 dans la benne, pour info c'est du caillou qui fait maxi 8 cm sur 8 et le zéro c'est la poussière qui va avec...
Destination Notre Dame de Sanilhac, route de Bergerac à Périgueux chez un client habituel. Il faut bien 45 mn pour y monter, arrivé sur place le Jean Louis est en misère avec son prémium, grosse fuite d'air et du coup les vitesses ne passent plus. Il est planté au milieu du dépôt comme un gland. Bon j'arrive à manoeuvrer tant bien que mal pour vider. J'aurais perdu un bon quart d'heure.
Mission suivante, aller laver impérativement l'ensemble, ce week end c'est spectacle son, lumière et tunning à Chevanceaux (17), Florian prend le camion décoré pour y aller... donc autant y aller avec un camion propre. Seulement je dois aussi lui recharger un tour pour s'approcher de là bas mais avant 17H à Dussac. Je passe rapido chez Volvo pour faire le plein d'Ad Blue et chez Super U mettre du gasoil, même si à Montguyon il est carrément moins cher, les ordres sont les odres je ne discute pas, je ne discute plus... Subir et exécuter sont devenus mes maîtres mots!!!
Personne au lavage c'est parfait en 35 mn je redonne fier allure au camion, juste pour une heure bien sûr car à Dussac c'est un peu pourri. Il est 16H05 quand je quitte le lavage, allo à Dussac pour dire que je serais là à la débauche, ben c'est que ça c'est pas bien passé... Laurie a eu une grosse semaine et compliquée aussi j'ai pris cher sérieux. Je fais profil bas tant pis je la comprends la petite...
Je m'y pointe à 17H bien tapé autant dire que ça ne traîne pas, juste les formules de politesse basiques et basta je me tire d'ici. Je ne l'aurais pas trop pourri quand même le camion. Il est à peine 18H quand je rentre, ce soir je vais encore faire la fermeture à la boutique.
Un bon coup de ménage dans la cabine et quelques papiers et il est l'heure de me rentrer chez moi retrouver ma chérie, ma baraque et mon chien.
Cette semaine ça aura super bien tourné, je termine avec 88H et des brouettes... Ca aura gagné des ronds aussi c'est le principal pour tout le monde, le reste me passe par dessus la tête finalement... Je dois choisir mes priorités!!!
Je vous souhaite à tous un agréable week end... A bientôt ici ou ailleurs!!!
Hello les amis, pour cette semaine je vais faire court, je me suis laisser dépasser par le temps. C'est donc ce dimanche début d'après midi que je tape ce CDB.
En ce lundi, je pars donc avec un Volvo de location et une bonne vieille 2 essieux à lames. Il y a énormément de taf donc cette semaine on roule à 6 camions. Du coup je roule à 38 tonnes, avec 460 bourrins devant et un âne au volant ça devrait le faire.
Première mission, aller charger à Dussac, avec ce beau temps les centrales à enrobés tournent plein pot. Premier tour direction Périgueux en 6/10. Je ne charge que 25.5 tonnes et ces bonnes vieilles 2 essieux à en jumelées c'est top à rouler, ça te brasse que le diable mais par contre aucune retenue au ripage comparé à une 3 essieux.
J'ai ordre une fois vide de vite remonter à Dussac pour refaire un Périgueux, une fois de retour à la carrière je demande quand même confirmation car ça tire dans tous les sens en ce moment. Bon pas de changement, ça me va bien. Le temps de redéscendre je vide il est presque midi. Je rejoins Damien à L'Aire du Manoire, casse croûte et café, les 45 passent vite.
Je repars vers Dussac encore et toujours, cette fois ci je charge pour un de nos clients sur Sarlat, chez eux aussi ça bouscule grave. Il y a un peu de monde c'est normal et c'est bien.
Déscente tranquille je sais que ce sera mon dernier tour de la journée...
Petit point sur les heures une fois vide j'ai 6H, ce qui me fera 7H une fois revenu à Dussac pour recharger pour demain, donc à peine 7H45 au total sur la journée. Ca va alléger ma quatorzaine ce n'est pas un mal.
De retour à Dussac, je croise mon chef à la carrière, un mimi viteuf, on a bien parler ce matin ça fait du bien de percer les abcets...
Je charge mon 6/10 pour demain matin normalement à Périgueux, il me manque 800 kgs sur la bascule, je refais le tour pour compléter et une repeser Laurie me dit que mon chef a apellé et que je retourne sur Sarlat...
No problémo c'est parti faudra juste que je refasse une coupure avant de rentrer. Je retrouve David chez le client il relève les tas, je me pose pour entamer ma coupure que d'ailleurs nous ferons ensemble.
Retour au dépot il est 19H50... 9H40 aujourd'hui sous un soleil de plomb...
Ce matin c'est avec Damien que je pars, toujours pour Dussac, il est 5H45 mieux vaut ne pas y être trop tard vu le nombre de collègue là bas ces jours ci. J'ai eu le programme hier soir donc rien de bien compliqué. Ce sera 2 tours chacun pour Périgueux et cet après midi chacun un tour pour notre client sur Sarlat.
On sait déjà qu'on pourra recharger ce soir pour demain, ce sera toujours ça de fait, un tour supplémentaire est toujours bon pour tout le monde...
On se casse tout de même à 7H40 de la carrière pour le premier tour, heureusement qu'on était second et troisième. Moi sans Cibi je galère un peu mais Damien veille au grain, je l'ai bien dressé ce petit!!!
Rien de spécial sur ce premier tour et 2H30 plus tard nous voilà revenu à Dussac. Même produit et même destination, il y a bien des tours plus loin mais en 2 essieux d'après mon boss ça ne vaut pas le coup.
On vide le second tour un peu avant midi avec le grand et on descend se posait au soleil de l'aire du Manoire pour y couper 45. C'est déjà blindé de pénibles...
Après l'habituel café ignoble, il faut penser à repartir cotiser tout de même, il fait pas loin de 30 degrès.
On sait ce qu'on charge et pas besoin de repasser en tare c'est parfait. A Dussac ils ont quand même pensé à mettre une deuxième chargeuse en route, il était temps!!!
On aura tout de même passé une bonne demi heure sur place, pas grave c'est notre dernier tour de la journée. On descend no stress vers Sarlat, j'en profite pour caler le boulot des collègues sur Bordeaux, pour eux y a de quoi s'occuper aussi c'est parfait.
Ca vide sans encombres et il est temps de revenir vers Dussac. Arrivé vers St Agnan je reçois un coup de fil du boss, changement de programme soudain je dois aller décrocher ma benne au dépôt et descendre à Périgueux récupérer la taut qui est chargée pour Montauban.
Bon ben j'abandonne Damien et je me mets un peu la pression, surtout qu'on a roulé peinard aujourd'hui et je ne suis pas sûr de faire le programme en 4H30. Et de plus je dois sortir la taut avant 18H de chez le client.
Elle est chargée en vieux pneus, chargée à l'arrache bien sûr, le temps d'atteler et de faire les papiers, il est 18H05 et on me fou dehors. On avait calé avec David que je me gare chez Volvo à Notre Dame, lui termine à côté il passera me récupérer.
En quittant Boulazac il ne me reste que 18 mn sur mes 4H30 et 21 mn sur les 9H. Bon je n'ai pas 25 tonnes ça devrait bien monter la côte de St Laurent et un peu de I roll intensif dans la déscente suivante je ne devrais pas déborder de beaucoup.
Je me pose chez Volvo avec 4H32 du coup et 8H59. Ca me va bien, plus qu'à débacher et passer 9 sangles. Le boss arrive quand j'ai fini, c'est balot, plus qu'à se rentrer à la maison il est déjà 20H15...
Debout 3H ce matin il fait déjà pas mal chaud, à 4H10 Flo passe me chercher à la maison. A 5H00 c'est parti direction Montauban, j'ai rdv à 8H ça devrait le faire, j'ai hésité un moment pour me décider quelle route prendre, mais bon j'ai rdv 8H puis je dois recharger impérativement avant midi à Sarlat. Et puis je n'ai aucune idée du moyen de déchargement des pneus. Je valide N 89 jusqu'à Brive et ensuite A 20 jusqu'à Montauban.
Il est 7H55 quand je me pointe chez le client, ils n'attendaient pas spécialement après les pneus, les joies du fret industriel...
Bon point pour vider, ils ont un télescopique avec un pince au bout, du coup je ne débache qu'un côté et dégraffe juste les cliquets de l'autre côté.
Il aura fallu presqu'une heure tout de même pour vider, ce qui m'a permis de faire 45 et pour le café on m'a bien dit que la machine était réservée aux clients, le message est passé. Plus qu'à reprendre ma route en sens inverse par l'A 20.
Un petit 15 mn de coupure café après Caussade et je file à vide sur cette autoroute jusqu'à la sortie Souillac.
Entre Souillac et Sarlat c'est blindé de monde ça ne roule pas très vif, c'est que c'est touristique par là. Je commence à douter de pouvoir recharger avant midi. J'apelle le client quand je suis à l'entrée de Sarlat, pas de problèmes s'il le faut ils me chargeront quand j'arriverais même à 12H15, le destinataire a besoin de sa came urgemment cet après midi. C'est parfait.
Je m'y pointe à 11H45, on me saute dessus, en 10 mn la caravane est débachée, et moi je transpire déjà comme un goret... Je dois chargé 16 paquets de bois, ils s'y mettent à 2 élévateurs. Ca va vite pour moi lol, je n'ai pas trop l'habitude non plus. Commencer à sangler devant puis penser à ramener les baches, déplacer les poteaux, ça m'occupe bien par 30 degrès...
Une fois le plancher chargé, il faut gerber sur les essieux, j'aide le cariste à mettre les chevrons en place. Je monte sur l'aile avant gauche de l'élévateur et lui sur la droite, et là c'est le drame en descendant de son perchoir, il a glissé ou marché sur son short, je ne sais pas. Il s'est vautré dans les manettes de commandes et à actionné la baisse de l'élévateur alors que je mettais le chevron en place...
J'ai la main droite coincée entre le paquet de bois et le chevron, ça n'a pas duré longtemps, j'ai gueulé comme un malade... J'ai beau être matinal, j'ai très très mal dixite les inconnus. Les larmes me sont montées, je n'osais même pas enlever mon gant, je ne sentais plus le bout de mes doigts.
Ils sont équipés dans les scieries, un peu de pommade miracle sur les doigts et de la glace pendant 15 mn. L'expression avoir le coeur sur la main prend tout son sens ici mdr, quand tu le sens battre au bout des doigts!!!
Bon faut quand même finir de charger sangler et rebacher la cabane, du coup ça va beaucoup moins vite, j'en chie comme jamais mais je prends le temps de faire les choses.
Il est 13h quand je quitte Sarlat avec mes 29 m3 de bois vert annocés à 26 tonnes, ah ces marchands de bois c'est des filous.. Du coup le 460 est achement moins vaillant dans les rampes.
J'ai pour mission d'aller vider à Cantillac, après Brantôme sur la route d'Angoulême, il faut 2H15 en charge. Je mets la clim sur 16° et ma devant la bouche de sortie ça fait du bien.
Je monte tout debout pour vider je suis attendu comme le père Noel un 25 décembre, 15H20 je suis à la scierie, c'est un nouveau client pour nous, on se diversifie c'est parfait.
J'explique au chef mes mésaventures et lui explique que je vais prendre le temps de débacher et de désangler, pas de soucis pour lui il a quand même 5 mn, il est bien brave cet homme là...
En 20 mn c'est vide, et les paquets de bois sont déjà à la découpe, moi je n'ai plus qu'à refermer la charette, je suis en plein soleil et j'en ai marre.
Hier soir David a déposé le plateau ici pour que notre nouveau client le charge pour le 79. C'est Damien qui ira le livrer, j'aurais pu y aller mais bon je pars du principe que quand on peut s'exiler de nos carrières autant le faire, moi j'ai trainé la taut aujourd'hui, donc demain ce sera son tour de prendre un peu l'air.
Il attelera le plateau demain matin à 5H30 en partant, du coup je vais lui sangler, c'est normal et il aurait fait pareil pour moi. Bon j'en ai bavé avec ma paluche dans le sac pour passer les 15 sangles, j'aurais mis une bonne heure mais je m'en fou je suis à 30 mn du dépôt et ensuite je débauche.
Il est 17H55 quand j'ai décroché la Viberti et repris la benne, la douche tiède me tend les bras à la maison et j'ai toujours mal!!!
Il est 4H45 quand je sors du peu ce matin, hier soir ma chérie m'a fait un bon bandage des doigts, mon majeur est un peu de toutes les couleurs pfff. Ca me fait encore bien mal mais bon aujourd'hui pas de manutention en vue.
Je me pointe à Dussac comme d'hab pour 6H15, je suis troisième, derrière ça afflue de toutes parts. Ca embauche doucement vers 7H et 30 mn plus tard je pars pour Périgueux, la centrale tourne plein pot.
J'ai déjà mon deuxième tour en poche, je remonte et je recharge pour une autre centrale de Périgueux, celle de Atur cette fois. ces 2 tours m'auront bien occupé la matinée tout de même.
Retour à Dussac en début d'après midi, Laurie veut que je redescende à Atur, le problème c'est qu'avec ça je n'aurais pas fait ma journée en chiffre et limite en heures. Du coup j'arrive à négocier un petit tour sur le 87 à Coussac Bonneval à côté de St Yrieix la Perche, un tour d'une 1H30 aller/retour et qui met du beurre dans les épinards.
Je connais un peu le bled de le traverser à la saison des pommes mais sans plus, je passe un coup de fil au gars du chantier, il m'explique parfaitement bien. Je lui pose sa came à l'endroit voulu et le type se met à me parler camion, du camion décoré, de la taut que j'avais hier. Ben en fait il est sur le FB Fier d'être Routier le jeune, ça fait toujours plaisir. Heureusement que je me suis appliqué, on a une renommée à tenir ici!!!
Je ne savais pas que même en haute Vienne on connaissait FDR, ça en dépasse des frontières ce site!!!
A 15H10 je suis de retour à Dussac, je peux désormais charger pour Atur, 20 mn plus tard c'est parti, ils arrêtent à 16H30 c'est certain je n'y serais pas, il va manquer 10 mn. J'apelle un peu avant Périgueux quand même pour m'annoncer, pas de soucis le portail ne sera pas claqué je ferais comme pour moi me dit le chef de centrale.
16H45 je jette le BL dans la boîte aux lettres et je n'ai plus qu'à refermer entièrement le portail. Plus la peine d'espérer recharger quelque parts ce soir, je n'ai plus qu'à me rentrer tranquillement au dépôt. Un petit 8H40 de conduite ça me va bien pour un jeudi...
Il est 4H45 quand je sors du peu ce matin, hier soir ma chérie m'a fait un bon bandage des doigts, mon majeur est un peu de toutes les couleurs pfff. Ca me fait encore bien mal mais bon aujourd'hui pas de manutention en vue.
Je me pointe à Dussac comme d'hab pour 6H15, je suis troisième, derrière ça afflue de toutes parts. Ca embauche doucement vers 7H et 30 mn plus tard je pars pour Périgueux, la centrale tourne plein pot.
J'ai déjà mon deuxième tour en poche, je remonte et je recharge pour une autre centrale de Périgueux, celle de Atur cette fois. ces 2 tours m'auront bien occupé la matinée tout de même.
Retour à Dussac en début d'après midi, Laurie veut que je redescende à Atur, le problème c'est qu'avec ça je n'aurais pas fait ma journée en chiffre et limite en heures. Du coup j'arrive à négocier un petit tour sur le 87 à Coussac Bonneval à côté de St Yrieix la Perche, un tour d'une 1H30 aller/retour et qui met du beurre dans les épinards.
Je connais un peu le bled de le traverser à la saison des pommes mais sans plus, je passe un coup de fil au gars du chantier, il m'explique parfaitement bien. Je lui pose sa came à l'endroit voulu et le type se met à me parler camion, du camion décoré, de la taut que j'avais hier. Ben en fait il est sur le FB Fier d'être Routier le jeune, ça fait toujours plaisir. Heureusement que je me suis appliqué, on a une renommée à tenir ici!!!
Je ne savais pas que même en haute Vienne on connaissait FDR, ça en dépasse des frontières ce site!!!
A 15H10 je suis de retour à Dussac, je peux désormais charger pour Atur, 20 mn plus tard c'est parti, ils arrêtent à 16H30 c'est certain je n'y serais pas, il va manquer 10 mn. J'apelle un peu avant Périgueux quand même pour m'annoncer, pas de soucis le portail ne sera pas claqué je ferais comme pour moi me dit le chef de centrale.
16H45 je jette le BL dans la boîte aux lettres et je n'ai plus qu'à refermer entièrement le portail. Plus la peine d'espérer recharger quelque parts ce soir, je n'ai plus qu'à me rentrer tranquillement au dépôt. Un petit 8H40 de conduite ça me va bien pour un jeudi...
On la tient la fin de la semaine je crois, aujourd'hui rien de stressant au programme, rouler pour Dussac et pour un peu pour mon boss puis penser à laver. Ce soir je pose le Volvo de location.
On ne change pas avec Damien, on monte à Dussac toujours assez tot, si on veut faire notre journée on a pas le choix. Premier tour en direction de Terrasson avec du sable pour tous les 2 avec rechargement sur place pour Dussac. Parfait ça, zéro kilomètres à vide.
L'aller/retour prend tout de même 2H15 le temps de vider, peser à vide chez le client, charger et repeser en charge. De retour à Dussac on charge pour notre client à Sarlat, cette semaine ils auront tourné fort les loustics et les stocks sont au plus bas. Pas question de négliger, ce client est un peu le moteur de l'entreprise, il faut le bichonner et répondre présent...
J'ai dû avoir mon boss 4 fois au tel depuis ce matin, il se diversifie dans le boulot, va certainement falloir investir et pour nous les chauffeurs à l'occasion préparer la valise pour découcher. Autant dire que tout le monde est content et surtout volontaire. Bon pour moi je vais attendre un peu, avec Sophie qui attend les enfants et qui de plus est allitée H24, je vais passer mon tour pour le début...
David me confirme que la semaine prochaine j'attaque chez les mousquetaires pour 4 nuits, ça me va bien pour commencer. Le temps de parler de tout ça qu'on est déjà arrivé chez le client.
Je me mets en place comme d'hab et je commence à lever la benne, à peine un élément de verrin de sorti que dans mon rétro je vois tout le cadre de la porte glisser le long du tas.
Putin mais c'est pas vrai cette semaine rien ne va, et de plus ce n'est pas notre benne. J'ai eu peur d'être trop près du mur mais non, une pièce à casser avant que la porte s'ouvre. Ca aurait pu m'arriver sur la route en venant ici, j'aurais eu bonne mine pffff.
Je descends voir l'étendue des dégats, je vois tout de suite où ça a cassé, c'est un bec de perroquet déjà ressoudé une fois qui a laché. Je n'y suis pour rien mais je suis bien emmerdé quand même.
Je finis de vider et avec Damien on charge à l'aide de la chargeuse le cadre arrière et la porte de la benne. Putin ça présente de se trimballer sans porte arrière, David m'a dit de déscendre chez Daf à Périgueux. On se retrouve là bas pour 14H. Lui se charge de prévenir le collègue qui nous a prêté la remorque. Moi je suis dégouté...
D'après les gars de chez Daf, ce n'est pas super compliqué à ressouder, et il ne devrait pas y en avoir pour trop cher, quelque part ça me soulage un peu. Du coup je dételle chez Daf et je file chez Volvo leur rendre le 460. Pas question de laver à la station de lavage aujourd'hui, je vais laver direct chez Volvo après avoir enlever ma carte, même si je ne suis pas responsable de la connerie de ce matin, je ne vais pas en rajouter en jettant le pognon par les fenêtres!!!
A 16H30 David me récupère chez Volvo, on a plus qu'à se rentrer au dépot. Une heure plus tard on saute dans la bagnole direction Brantôme, on va sangler le plateau pour Nico lundi matin. Il ira à La Roche sur Yon.
Avec ma main toujours en vrac j'en chie toujours un peu mais à 2 ça va nettement mieux... Le client nous annonce le programme des semaines à venir, autant dire que le boss a le sourire...
Il est 19H30 quand je rentre chez moi, je n'ai plus qu'à essayer d'oublier cette putin de semaine... Je reprends lundi soir maintenant...
Je ne sais pas si je pourrais tenir un carnet de bord la semaine prochaine cause discrétion sur Base Intermarché.
Bon week end les amis!!!
C'est reparti avec une barquette à cailloux pour cette semaine, réveil à 4H15 ce matin, du moins réveil non j'attendais juste pour me lever. Après une semaine de nuit chez les Mousquetaires, mon horloge interne est décalée donc j'ai compté les moutons cette nuit. J'ai dû en oublier quelque part, je n'ai jamais trouvé le même nombre.
A 5H25 je retrouve le Séb au dépôt, on a le même taf pour la matinée. Je jette mes affaires dans le Daf de Damien, cette semaine c'est lui qui tourne pour Intermerdier, 6 nuits non stop ça va le remettre en ligne...
5H35 c'est parti direction Lalinde, dans le Bergeracois, et néanmoins chef lieu de canton hein Mr Pierre 70!!! On doit vider vers 8H, autant dire qu'on est pas en retard. On descend peinard, musique en fond sonore, module sur le 5 et le mike qui balance au milieu du pare brise, comme les vrais quoi...
A peine une petite heure qu'on roule et on valide la pause café, elle se fera à Campsegret juste avant Bergerac, ça a changé de proprio. C'est Fred un ancien collègue de Frédo 24 qui a repris le troquet et l'hotel avec son épouse, alors autant lui laisser quelques pièces sur le comptoir. Il est ouvert 7 jours sur 7 pour le moment, le restau se nomme "Les Tamaris", on peut caler une petite quinzaine de camions sur le parking.
Après 3 tournées de café et 45 mn on trace vers Lalinde, à peine 8H et le portail est déjà ouvert c'est parfait. On s'applique à benner, signature des bons et taillo messir. La mission suivante nous envoi vers le 47, Buzet sur Baïse pour être plus précis, plus célèbre pour sa cave coopérative que pour sa carrière, mais en benne pour charger le choix est vite fait.
1H45 à vide tout de même, mais bon on ne peut pas toujours bien faire. Le Séb charge pour Agen et moi pour Mérignac, on se sépare donc ici, j'ai toujours détesté les séparations enfin ça dépend lesquelles!!! Mon avocat dira le contraire...
A 10H10, me voilà allourdi de 31T de gravier à destination de Mérignac, je rattrape l'autoroute A62 au niveau de Damazan, je ne jette même pas un oeil chez les fabricants de piscines à côté du péage, je sais que Pierrot n'est pas là... J'en suis presque triste lol.
Vu que j'ai le programme pour la journée entière, et que donc je n'ai pas le feu aux tambours, je me cale à 87 sur le grand ruban, lunettes de soleil sur le pif et radio Nostalgie dans les hauts parleurs.
Il est 11H45 quand je fais taper la porte de la benne, il n'y avait personne à la centrale c'est parfait. Je n'ai plus qu'à me rapprocher d'Ambarès maintenant et penser à faire une coupure. il fait déjà un 30° si elle suce, même si elle suce pas d'ailleurs... Je me pose prendre un casse dalle sur l'aire d'Aquitaine sens intérieur sur la rocade. Cette dernière est d'ailleurs bien chargée encore vu l'heure. Je me jette un jus vite fait, ça fera toujours 15 mn de faites. Je termine ma 30 chez Lafitte à Ambarès bien planqué à l'ombre d'un tas de cailloux, c'est infernal ces chaleurs.
A 13H15 je suis chargé de terre, autant dire qu'elle a bien séché avec ce temps donc pas de risques que ça colle lors du bennage. Je reprends la route vers ma Dordogne natale et bien aimée, direction Cubjac les bains. Je ne me mets pas la pression pour remonter mais bon je dois garder l'autoroute quand même, je dois recharger avant 16H45 aux enrobés à froid à Atur, comme il y a 20 mn de chargement je ne dois pas m'y pointer trop tard.
Dehors ça tape fort, on flirt avec les 38°, c'est pas top pour la mécanique et les pneus, mais moi au volant de mon batave j'ai mis la clim sur 17 et je suis vraiment bien au frais.
A Cubjac c'est toujours la même comédie pour vider la terre, c'est la galère pour trouver un endroit stable, mais bon ça ne chagrinne personne, du moins tant qu'on aura pas foutu une benne par terre. Je m'y reprends en 4 fois malgré ça je ne suis pas serein, ça penche pas mal à droite. 15 mn pour vider pfff c'est du grand portnawak. Seule consolation, la benne est super propre, pas besoin de laver avant de charger.
Je passe un coup de fil à la centrale pour annoncer un peu de retard, no stress qu'on me dit on te chargera en arrivant, alors c'est parfait. A 16H55 je suis donc chargé de grave émulsion pour Lesparre Médoc demain matin. Plus qu'à me garer chez Volvo et sauter dans la clio brûlante. Je n'ai pas à attendre Florian ce soir il se gare au dépôt. 17H15 validation de la fin de journée. 8H56 de volant impec pour un lundi et il n'est pas trop tard pour rentrer à la maison pour une fois...
Ca a cogné cette nuit dans la maison, je vous plainds ceux qui pioncent dans les cabines sans clim autonome. A 3H il est temps de se lever pour moi, c'est vraiment pas une heure pour moi ça. Une heure plus tard la Clio vrombit dans mon cher petit hameau et c'est parti direction le boulot.
Le Séb est à l'heure comme d'hab, je m'arrange à arriver 5 mn plus tard que lui comme ça je n'ai pas à me fader l'ouverture du portail de chez Volvo. Ouais je sais moins j'en fais mieux je me porte!!!
A 5H la cavalerie est lancée sur la déviation de Périgueux en direction donc de la capitale du pinard Médocains. Il nous faudra 2h45 pour y arriver, c'est vraiment sympa le coin, je ne me lasse pas d'aller là bas. Ca me rapelle les mercredis ou autres vacances scolaires quand mon père roulait pour une scierie avec TR 350 V8 et une boîte de vitesses pour les hommes, les vrais...
On vide aux ateliers municipaux, les gars sont déjà à 7H45, en 5 minutes on leur pose 2 belles bouses au milieu de la cour et on repart vers St Jean D'Illac via Castelnaud, Ste Hélène et Blagon où on se posera 15 mn pour un café bien mérité. Le temps de la micro coupure un sms de la kommandantur tombe, il faut 2 camions encore ce soir à Atur pour remonter à Lesparre demain matin. C'est bon ça comme taf... Surtout qu'on recharge pour Périgueux et qu'on est pas du tout en retard, soit on recharge à 14H et à 14H30 la journée est pliée soit on se fait un petit tour de plus pour arrondir la journée en chiffre et en heures.
J'en cause 2 mots au Séb, je n'impose rien moi je suis juste là pour optimiser les camions au max. Ca ne lui pose aucun soucis de se fader un tour de plus. Je passe un coup de grelot à Laurie à Dussac. Je sais qu'ils alimentent la centrale d'Atur, ce serait carrément parfait pour nous ça. Impec c'est validé et on va resté en plus sur une journée à 9H.
On termine la 30 sur la rocade, gasoil et Ad Blue pendant la coupure, un autre café et let's go vers Périgueux. On sait que chez ce client là on peut vider à n'importe quelle heure, ça nous arrange.
Pendant la remontée je reçois un autre sms de Fabien, demain il n'a besoin que de 2 camions, ça c'était pas prévu dans le deal de départ, de 4 bennes à Bordeaux on se retrouve plus qu'à 2. Je trouve ça assez moyen quand même, mais bon si le boulot n'est pas là on ne peut pas l'inventer non plus.
Quelque part mon boss a eu le nez creux de vouloir et pouvoir se diversifier, il ne reste pas les 2 pieds dans les mêmes espadrilles le garçon.
Du coup je laisse Séb sur un Dussac Atur et Florian qui sera à Bergerac en début d'après midi montera charger à ma place Atur, c'est de suite plus logique. Je passe un coup de fil à Laurie pour faire sauter le second Atur, ça ne l'embête pas c'est parfait.
Du coup moi pour la fin de la semaine je tournearis pour Dussac et cet après midi elle n'aura qu'à m'envoyer où bon lui souhaite dans la limite de mes heures quand même.
Il est 14H30 quand je passe à vide en bascule, elle veut m'envoyer dans le 46 mais là c'est pas possible j'ai déjà un poil plus de 7H depuis ce matin. On opte pour un tour à Terrasson, ça vale faire sur une 10H, je referais une coupure tant pis. Je descends donc tranquillos vider mon sable et au retour je me pose pour 45 mn à l'ombre dans un endroit bien sympa loin de la route surtout pour piquer un ptit roupillon. Cette chaleur accablante me défonce.
A 17H10 je suis de retour à Dussac, Laurie me dit via le TX ce que je dois charger, 5 mn plus tard je me casse de la carrière, plus qu'à me rentrer au dépôt.
17H55 je suis posey et je peux valider ma seconde 11H. Une journée à 9H45 c'est parfait. Plus qu'à rentrer retrouver ma chérie qui ne s'amuse pas du tout avec ce temps brûlant...
Pas de réveil qui sonne ce matin, je n'ai pas le feu aux poudres, mon boss doit me confirmer un tour mais pas avant 7H45. Je suis chargé pour aller sur Périgueux, comme tous les matins j'envoi un sms à Damien afin de savoir comment c'est passé sa nuit. Il remonte de Bergerac, on se cale un café au 7 à St Laurent sur manoire, ça me fera toujours une 15 de placée. On ne traîne pas non plus, lui doit remonter au dépôt, décrocher le frigo et ateller la benne au chef et surtout rentrer dormir.
Le temps du café, David m'envoi un message pour me dire que le tour à confirmer est repoussé en Septembre. On cale donc ma journée, le boulot ne manque pas dans le secteur. J'irais faire un saut à Cubjac après avoir vidé mon Périgueux.
A Cubjac je charge pour Les Lèves et Thoumayragues, un petit bled à côté de Ste Foy la Grande sur la route de Pellegrue. Mon dieu que c'est charmant tous ces noms de bleds!!!
Je descends par Mussidan et le Fleix, la route est tordue mais franchement sympa, je dois vider au milieu des vignes, le chef de chantier m'accompagne quand même, c'est vrai que tout seul je ne m'y serais pas aventuré. Je suis le premier à vider sur ce chantier, et heureusement car la place se fait rare, pour les autres ce sera plus compliqué.
Mission suivante, monter charger à Montpon pour un de nos clients sur Périgueux. Je ne pourrais pas y aller d'une traite, il n'y a que 30 bornes mais en 40 mn vu les routes il me faudra couper avant. Je tire au bout du bout de mes heures et me pose avec 4H28 à l'entrée de Montpon. Aujourd'hui c'est jour de marché et autant dire que ça grouille de monde. Depuis le pépin de mon pote y a un mois et demi ici, il faut encore être plus que prudent. Et bien sûr les camions ne sont pas les bienvenus.
Il est midi pétante quand je quitte la sablière avec mon galet à assainissements, il me faut tout juste une heure pour remonter jusque chez le Jean Louis. Chez lui c'est un peu le bronx pour arriver à faire demi tour entre le porte engin, la pelle et le 6x4. Demi tour en 3 temps comme à l'auto école et me voilà soulagé de ma caillasse.
Ce matin je n'ai pas amené de sandwich, du coup je me pose au Manoire pour m'enquiller un morceau de jambon braisé et quelques patates arrosées de jus de poulet, c'est bon pour ma graisse anantomie!!! En 18 mn le tour est joué...
Pour la suite rien de bien compliqué non plus j'ai juste 2 tours à faire entre Savignac et Agonac pour le cousin de mon Boss en calcaire 0/31.5. La route est bien pourrie aussi par là, tu roules à vue tout ce que je déteste et surtout elle est fréquentée par de nombreux camions sans oublier les moissoneuses batteuses à cette époque.
Il est 16H30 quand j'ai plié mes 2 tours de calcaire, j'ai 8H de conduite depuis ce matin et je suis à 20 mn du dépôt. Je pourrais rentrer sur la pointe des pneus et rien dire à personne mais j'ai une conscience professionnelle accrue.
Allo le boss, il me dit tu fais comme tu veux soit tu rentres soit tu montes charger à Dussac. Facile comme réponse de Normand. On valide le rechargement ce soir à Dussac, mais il me faudra recouper une demi heure. Du coup je reste là pour le moment ça fait 8 mn que je suis arrété, Jérôme un des chauffeurs et pour qui je livre et néanmoins ami est là. On en profite pour refaire le monde et ma coupure est vite passée.
En 55 mn je rejoins la bandante carrière de Dussac, rinçage de benne, passage en bascule à vide et je charge du 6/10 pour Périgueux demain matin. Ca charge vite et à 18H45, je clôture ma journée forte de ses 9H20 de conduite. C'est fini pour les 10H, va falloir gérer les 2 jours à venir...
Allé plus que 2 jours avant de plier cette semaine bouillante. Ce matin comme hier matin je déscends à Périgueux, mais il n'y aura pas de café avec Damien. Il est parti à la ramasse cette nuit d'Angoulême et a eu toutes les misères possibles et imaginables avec le hayon. Il à 2H de retard sur sa tournée.
Il est 5H40 quand je démarre tranquille, il fait plus frais ce matin ce n'est pas du luxe. Une heure plus tard c'est vidé et je remonte direction Dussac. Je n'ai aucune idée du planning de la journée, quelque part ça me met un peu la pression. C'est vrai qu'on est habitué avec Bordeaux à connaître le planning entier la veille pour le lendemain. Je crois stresser pour rien moi.
Je me jette un café au relais de laurrière en passant, ce n'est pas une mauvaise adresse là bas. Je cale une 15 ce sera fait. Je me pointe à Dussac à 8H15 où le gros de la troupe est déjà parti, ça me va bien. Je passe en bascule avant de rincer on ne sait jamais il se peut que je recharge le même gravier, si ça peut éviter que je me pourrisse les pompes ce sera parfait. Y a le bon dieu avec moi, je recharge du 6/10 et de plus pour une destination "exotique" pour moi petit chauffeur inter clochets.
Je déscends à côté de Cahors, à Luzech plus précisément, un bon petit tour pour moi je l'avoue. J'ai le choix des routes pour m'y rendre, soit je ratrappe Souillac et je descends par l'ancienne 20 jusqu'à Cahors soit je fais Montignac, Sarlat, Cazals, Frayssinet, Prayssac. La dernière me semble plus directe et même si ce n'est pas de la grande route ça tirera certainement moins que par la 20.
Je n'ai aucune idée du temps que je vais mettre, je table sur 3H00, on verra bien. Mes 4H30 ou plutot 31 me font me poser à la sortie de Prayssac en bordure du Lot. C'est vraiment magnifique le coin, par contre c'est blindé de touristes, camping cars ou autres cyclistes. Je me suis fais indiqué le chantier par Bernard, il connaît tout le bougre ça doit faire 30 ans qu'il tire pour Dussac.
Ca vide sur un dépôt en bordure de route au milieu des vignes qui donne le vin à faire le civet, le cahors quoi. Du bon gros vin bien rappeux!!!
Il est à peine midi, j'aurais mis 2H40 du coup pour venir ici. Je tente d'appeler Estelle à Condat. J'espère pouvoir charger à Souillac pour Condat ça arrangerait bien ma journée. Bingo elle m'en file un c'est parfait.
Je n'ai plus qu'à rejoindre Cahors par Pradines en longeant la flotte, j'insiste c'est vraiment chouette le paysage ici. Je sais que ce sera mon dernier tour de la journée avant de recharger pour demain donc no stress je me pose au dessus Cahors pour une pause sandwich et micro dodo.
Une grosse demi heure à flâner à l'ombre c'est appréciable, et encore plus de rouler sur cette ancienne 20 entre Cahors et Souillac, sa partie la plus technique bien sûr. Je me pointe à 14H15 à Pinsac, je suis tout seul, j'ai roulé débaché les 20 derniers kilomètres, ça a permis à la benne de sécher et je n'ai juste qu'à la lever pour faire descendre le résidu de 6/10 humide, c'est nickel chrome.
30T800 plus tard je prends la route en direction de Condat, je compte une bonne heure pour y aller, la route est très touristique et très pénible aussi en Souillac et Coly. J'ai pris la flotte entre Lacassagne et Borrèze juste ce qu'il faut pour bien faire coller la poussière à ma camionnette. Mais bon ça rafraîchit un peu tout de même ce n'est pas du luxe...
Bien vu en une heure je suis à Condat, je vide mon sable bien sec, la poussière est infernale, j'ai l'impression qu'elle rentre dans la cabine par les bouches d'aérations. Le pire c'est quand j'ouvre la porte pour déscendre faire signer mon bon, c'est infecte vraiment.
Plus qu'à rejoindre Dussac maintenant, un petit point tout de même sur les heures, tranquille il me reste 1H35 sur mes 9H, ça passe à l'aise aujourd'hui. Eternel rinçage de charette et chargement de 6/10 pour Périgueux demain matin.
Demain ce sera exactement la même journée qu'aujourd'hui, ça me va bien, rouler tout seul et loin des autres surtout. Je ne suis pas un marginal mais j'aime bien ma tranquilité.
Il est 17H40, 8H50 de guidon mais je suis mort de fatigue!!!
C'est décontracté du mobile et la fleur au fusil que je pars embaucher ce matin. Pas la peine de se mettre la rate au cours bouillon, la journée s'annonce parfaite. Je décolle à la même heure qu'hier pour exactement la même journée que la précédente. Vis ma vie répétitive mais sur du boulot comme ça je ne me lasse pas. D'autant plus que la semaine prochaine ce sera encore varié pour moi.
Juste il me tarde de retrouver mon matériel habituellement attitré, non pas que ça me gêne que ce soit Florian qui roule avec mais on est toujours bien chez soi...
Vu que j'ai le temps aujourd'hui et que je connais les temps de parcours je me décide à rouler vraiment à l'économie, hier matin j'ai remis l'ordi du Daf à zéro et j'ai terminé à 36,2 hier soir ce qui déjà n'est pas pourri vu le relief emprunté. Aujourd'hui je vais essayé de mieux faire, j'ai 10 mn de marge c'est bon.
A 6H45 ça vide sur Périgueux, et je descends à SuperU refaire le plein de carburant, on ne sait jamais ça peut être utile!!! Derrière moi arrive un collègue benneux aussi, il vient de toucher son 106/510 aussi, une sacrée bête peinte jusqu'au chassis. Ca le change de son CF l'ami.
Conso depuis mardi pour moi 34,5 me voilà satisfait.
Il est l'heure de monter à Dussac charger mon 6/10, comme hier à la carrière j'ai pile poil 2H02 pourtant j'ai fais pédale douce. 31T200 de cailloux et hop c'est parti pour une virée Lotoise via la même route qu'hier. Coupure de 30 au même endroit avec une minute de moins, cette fois ci en règle.Il faut dire qu'hier j'ai trouvé pas mal de grumeaux en déscendant.
Je vide pour midi au milieu des vignes et bercé par le champ des cigales, on se croirait en Provence con bonne mère!!!
Comme j'ai réclamé un Pinsac Condat à Estelle et qu'elle me l'a volontiers donné, je prends donc la direction de Cahors puis celle de Souillac. Je ne m'attarde pas aujourd'hui, c'est vendredi. D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi on se speede plus le vendredi, c'est un jour comme un autre. Moi le premier je suis comme ça, pourtant fut une époque où le vendredi je me trouvais sur Huelva ou Gandia, je ne pensais pas à vite rentrer pour regarder Champs Elysées...
A 13H20 je suis à Pinsac, ça reprends à 30 j'ai le temps de m'enquiller mon sandwich, ici c'est dingue encore la poussière. On marche dans 5 cm de poudre qui ne rêve que d'une chose c'est de monter dans la cabine et se déposer un peu partout.
13H40, bon en main je me casse vers Condat, toujours pareil une heure pour y grimper car oui ça grimpe par là. Rien de spécial au déchargement, signature du bon et je passe un coup de fil à Bordeaux afin de savoir s'ils reprennent le camion la semaine prochaine ou pas.
Bon ben c'est pas pour de suite, pas grave Dussac a grave de boulot jusqu'à mi septembre ça le fera comme ça. Moi je remonte bien cool à Dussac et je vais recharger pour Damien lundi matin.
Retour au dépôt un peu avant 17H, ménage complet et papiers, petite déception de la semaine, je n'aurais pas pu laver l'ensemble. Je déteste poser l'ensemble d'un collègue sale comme pas possible. Mais je suis en week end jusqu'à dimanche soir 22H.
Demain je vais voir mes futurs enfants à la télé chez le gynéco, c'est con mais j'ai hâte, hâte également qu'ils soient là les moufflets. Sophie n'est pas au meilleur de sa forme. Le week end s'annonce encore en mode Conchita, ça fait partie du jeu...
Bon week end les routards, du moins bonne fin de week end vu le moment auquel je publie!!!