Carnet de bord de Avril 2016 | Partager sur Facebook |
On est déjà la fin de la semaine et le début du mois, ça sent bon les sousous dans la popoche ça, surtout lorsque c'est mérité.
Comme hier je me suis levé tôt, aujourd'hui c'est tout l'inverse, je charge à St Jean de Côle, ça ouvre à 7h30 mais pas la peine de s'y pointer à cet heure là si c'est pour faire la queue autant y aller qu'à 8h.
Je démarre à 7h30 du coup, et dans les radios ça y va fort avec les blagues bien moisies du 1er avril. Je ne sais pas pour vous mais moi ça m'insupporte toutes leurs conneries.
Je charge pour revenir au Chateau des Milandes, le terrassier et la cliente ont trouvé un compromis et une autre sorte de gravier du coup un peu plus rose et en provenance de la même carrière. Il y a juste un dilem sur qui va payer les 4 premiers voyages, nous pas de soucis le transport sera payé mais le reste c'est une autre histoire... C'est leur problème après tout.
Je me pointe là bas pour 10h20 en ayant essayer une autre route, ça tire plus, c'est plus long de 8 kms mais je mets le même temps, j'aurais essayé... Le temps de vider et que la propriétaire du Chateau et son architecte goûtent le gravier il est pas loin de 10h40, je sais que je ne rechargerais pas à Dussac avant midi, c'est pas grave la sieste s'annonce copieuse.
Je remonte tranquillement à Dussac en essayant de faire tomber la conso, mon boss m'a envoyer le relevé Dynafleet du mois de Mars. Je suis très satisfais, je m'auto congratule même. 33,97 l/100 la semaine dernière et 35,19 l/100 sur le mois, en faisant beaucoup de tours en local et à 44 tonnes c'est loin d'être pourri. Y a pas à dire les euros 6 ne sont carrément pas gourmands.
A 12h15 je suis en train de rincer la benne, et je me trouve ensuite un endroit bien paisible dans la carrière afin de me poser jusqu'à 13h30, mais loupé le chargeur me propose à la cibi de me charger. Ben écoutes on va en profiter, surtout qu'il me reste 15 mn sur mes 4h30 ce qui me permettra de caler 2 tours sur Sarlat cet après midi et rentrer sans coupures. C'est vendrdi faut pas déconner...
Je fais mes 45 au dessus d'Excideuil, j'en profite pour fignoler quelques papiers et ronfler 15 mn. A 13h30 je repars direction Sarlat, le temps du voyage je fais le point avec les collègues, seulement 2 sur 4 pourront recharger ce soir avant 16h30 à Condat. Du coup je propose à fabien à Bordeaux de charger pour Bordeaux lundi matin et de lui faire une bricole où 2 là bas. Ca l'arrange et moi aussi car j'ai un retour pour un de nos clients.
Du coup à 14h30, je m'allège de mes 30T de diorites et je descends tranquillou sur Condat. A 15h15, je n'ai plus qu'à me rentrer au dépot, je remonte en coupant au travers, je croise Nico et Seb qui devaient rouler à 210/220 pour faire l'heure au rechargement. Toute la semaine aura été bien pénible pour eux, mais bon ça fait partie du deal. Le jour où les sédentaires seront en harmonie avec les roulants les poules auront des dents, c'est comme ça en carrière et pire en frêt normal.
16h30 pour moi c'est fin des émissions, je lis ma carte, je balance le boulot à tout le monde pour lundi, on débrieffe la semaine et je rentre à mon domicile conjugale.
Ce week end je vais essayer de bosser dehors chez moi, mais j'ai encore 15 stères de bois à fendre et un gueuleton samedi midi...
Bon week end les amis, et n'oubliez pas il n'y a que 2 jours ce week end... Prenez soins de vous!!!
Encore un rude week end de passer, entre les 6h passées à table samedi midi et le bricolage à la maison hier, autant dire qu'il me tardait presque de remonter dans le camion ce matin.
A 3h30 ça sonne et bizarrement je suis en pleine forme pour aller affronter une bonne petite journée. A 4h45 je suis au dépôt en même temps que Seb et Nico, Damien et Florian partiront une heure plus tard.
A 5h c'est parti pour Ambarès, mais je dois faire du gasoil à Trélissac en passant, ça ne me plaît guère de faire ça dès le matin les yeux encore collés, c'est un coup à se ruiner un pantalon avec le tuyau bien gras, j'en mets juste 200 litres je file en direction de Bordeaux les Bains.
Je garde l'autoroute à Coutras, bon où mauvais choix je verrais bien ce soir et puis ça devrait bien grumeauter sur Libourne et Bordeaux donc quitte à choisir autant repousser le suplice.
Finalement juste un petit ralentissement aux 4 Pavillons et un autre pour choper la sortie Bassens, tout peccable bien. A 7h30 c'est vidé et je me pose 15 mn pour boire le café avec les collègues, ils rechargent sur place, moi je vais charger sur le port pas loin de chez CD Trans là où ça a pété fort hier. On voit bien par ci par là quelques vitres soufflées mais rien de bien méchant et c'est tant mieux. J'ose juste pas imaginer la tronche des véhicules sur le dépôt CD Trans.
Je suis tout seul au chargement, c'est bien rapide pour charger le ballast, peser et partir direction les bassins à flots de Bordeaux. Juste 8 kms à faire pour atteindre l'ancienne base sous marine, j'ai bien trouvé la rue sur ma carte c'est du velour même pour accéder, de plus il y a 2 types pour arréter la circulation le temps du bennage. C'est le côté un peu vieillot de Bordeaux mais le père Juppé s'est lâché pour le réaménagement du quartier, dur dur pour les impôts mais au moins ça redonne vie.
Comme à l'aller le pont D'aquitaine passe bien et me voilà vite revenu sur le port pour charger mon deuxième tour de ballast que j'irais vider là d'où je viens. Le deuxième tour se passe aussi bien que le premier si bien qu'à 9h15 le boulot est plié.
Il me reste en gros 35 mn avant ma coupure ce qui m'enmène sur libourne tranquillou. Je recharge à Montpon et en plus avant midi ce qui m'arrange ça évite de refaire une coupure 45 mn après celle ci.. Pas un brin d'autoroute pour me rendre à la sablière et c'est à 11h15 que je prends la route de Nontron via Périgueux et Brantôme avec ma bennette chargée de sable à bâtir.
Je vais livrer chez un particulier, mon boss m'a bien indiqué et je trouve sans soucis. Je m'y pointe à 13h15 et je me pose au bord de l'étang en contre bas de la maison, pas question de déranger les gens, ils doivent être en plein gastro solide. D'ailleurs j'en fais autant, je sors mon sandwich d'au moins 1,20 de long aux rillettes Bordeau Channel N°5. A 14h je bipe le papy, j'ai bien fais d'attendre c'est l'anniversaire de sa chérie aujourd'hui, il descend me chercher pour m'indiquer l'endroit du déchargement. En attendant madame me fait un café et me coupe un bon bout de gateau, que bien sûr je ne refuse point même si poliement j'ai fais le mec gêné!!!
C'est un peu tendu du string pour accéder jusqu'à la bicoque mais ça le fait malgré les branches et les tournes court, c'est que ça a marqué dans le chemin. J'arrive a me retourner tant bien que mal et je dépose le sable à l'endroit voulu. Tout le monde est content, moi le premier, je ne pensais pas si bien faire et de plus je suis congratulé par tous les invités... C'est aussi kiffant que de monter les marches au festival de Cannes, quoique!!!
Pour la suite, je dois lui faire 2 tours de calcaire depuis la carrière de St Martial de Valette, en gros y a 8 bornes aller/retour c'est parfait pour la digestion. Je pose le premier tour sans encombres sur un bout de parking et je redesends rapido charger le deuxième tour. Ce dernier se videra à l'opposé de la maison en passant par une micro route bien sûr où même un J7 Peugeot est interdit de passer...
Il faut ensuite prendre un chemin en marche arrière à main et surtout mettre les watts pour ne pas se tanquer au milieu. Une fois droit je mets le blocage de différentiel mais impossible de reculer ça patine et je suis pourtant encore sur l'asphalte. Le papy est embêté pour moi et moi pour lui, je ne vais pas lui planter son tas de calcaire à 150 mètres de là où il le veut. J'arrive à me remettre bien en ligne, 3 coups sur la pédale de freins pour faire relever le 1er essieu provisoirement, marche arrière grande et gaz à 1800 tours.
C'est pas cool pour la mécanique pfff, ça recule tout en cherchant le dur mais ça y va, je benne tout ça sur un bout de pelouse et pour sortir tout se passe bien. Re content le brave homme, à votre service Monsieur.
2/3 mots en occitan du coin avant de se quitter, et je m'en repars fier du devoir accompli en direction de St Jean de Côle, c'est pile poil sur ma route pour rentrer.
Rinçage de benne et tout le tralala et à 17h25 je quitte la carrière Imérys pour rentrer au dépôt. 18h00 la journée se clôture avec tout de même 8h55 de manche et 13h d'amplitude.
Personne au bureau, impec ça traîne pas pour débaucher, 18h20 plus qu'à sauter dans mes pantoufles!!!
Il est tout de même 6h45 ce matin quand je me fais violence à quitter le dépôt. Il fait encore bien moche, et ce qui me gave le plus c'est le nombre de bagnoles que je croise sur la petite route, et qui bien sûr me font m'arrêter à chaque fois dixite le code de la route. Sans déconner les gens pourraient se lever plus tôt et me laisser la route libre.
Je pars encore une fois pour le Chateau des Milandes, ne vous inquiétez pas je commence à connaître la route, chaque trou, chaque bosse... Toujours et encore mon gasoil chez Michel Edouard à Trélissac et ma descente se fait relativement à la cool accompagnée par le son d'une radio locale.
En chemin mon boss m'apelle pour me dire que 2 tours viennent de tomber pour un de nos clients, je m'attends à de la Roumanie comme on nous a proposé il y a 6 mois en aller/retour et en plus on nous fournissait le frigo.
Non non mon p'tit Fabien tu remets très vite tes 2 pieds sur terre et tu feras du Cubjac pour Notre Dame de Sanilhac, pas de barrière de langue là c'est certain. Je dis ça mais j'ai fais de la France en fin d'année et bien j'ai trouvé la barrière de la langue surtout en Alsace... Attention je balance pas, je n'ai rien contre ces gens là. Tenez que ce soit Samu 88 où bien Pierre 70, ils n'ont pas l'air sauvage du moins j'espère pas.
Puis si ça se trouve avec mon accent du Sud Ouest, c'est moi qui fait peur. Ca me rapelle le soir où je me suis retrouvé à côté de Strasbourg avec Alec dit "Cassoulet"...
Bon revenons à nos moutons, j'arrive sur mon chantier et une idée me vient subitement, plutôt que de faire des zigs et zags à travers les petites routes qui mènent au chateau, j' enquille le sens interdit "sauf riverains" de 500 m environ avec bonne visibilté et bon gain de temps. On ne me dit rien arrivé au bout, ben du coup pour les prochains tours je n'hésiterais point, ça évitera bien des sueurs froides.
Je vide sur le peu de reste du voyage précédent et reprend ma route par le sens "autorisé" maintenant et go direction Cubjac. Petits coup fils à mes collègues qui ne s'amusent pas eux à Bordeaux, avec ce temps de chien c'est la galère sur les chantiers, sans compter ceux qui s'annulent.
Pour moi à Cubjac, no stress, je suis le seul dans la carrière, je discute 2 mn avec le chargeur et 5 mn avec les filles à la bascule, j'aurais pu faire l'inverse mais c'est tombé comme ça.
Pour monter à Notre Dame, c'est 45 mn de dur labeur par la banlieue de Périgueux et un peu de 4 voies quand même, chez Jean Louis je fais comme chez moi, je déplace le tracto pelle histoire de manoeuvrer tranquille et j'en profite pour relever un peu le tas que je viens de poser. Avec tout ça depuis ce matin j'ai déjà quasiment 4h15, il va être l'heure de se restaurer, direction l'Aire du Manoire où je me pose avec 4h32, tant pis je ne ferais que 4h28 cet après midi...
N'empêche je suis resté une heure ici, j'ai trouvé mon cousin donc discute et café puis au moment de dégager Damien et Florian sont arrivés le porte monnaie à la main donc re café et bla bla, m'en fou je n'ai pas le feu au derche cet après midi. Je dois monter à Dussac pour Sarlat rien de stressant.
14h00 je suis en place au chargement, il faut jouer des coudes aujourd'hui à Dussac, il y a des amnésiques qui sans scrupules cherchent à gratter des places en faisant style qui ne t'ont pas vu mais qui t'ont serrer la pince 15 mn avant...
14h30 c'est parti pour le Périgord Noir, en route Fabien de Bordeaux m'apelle pour les chargements de l'après midi, il a un Condat pour St Sulpice d'Excideuil à côté de chez moi; il pensait le filer à Nico. En redescandant de Sarlat, la carrière de Condat est sur ma route et St Sulpice aussi donc je me le prends pour moi ce voyage et comme ça Nico peut recharger pour Bordeaux sans faire de détours, ça arrange tout le monde en fait. Un coup de fil au chef de chantier quand même, pas de soucis pour lui non plus.
Tout ça se fait simplement, comme j'aime, et je me rentre au dépot avec 8h35 de conduite. Une bise au chef, calage du taf pour demain et maison, la coupure s'annonce bonne...
Je décolle péniblement ce matin à 7h45 pour aller charger à St Jean de Côle, y a pas le feu au lac ni ailleurs. Je charge mon avant dernier tour pour le Chateau des Milandes, et c'est tant mieux, pas que ce soit désagréable mais bon le chantier est bien gras et à force ça va planter.
Ca charge bien ce matin, je croise l'ami Frédo 24 dans la carrière, il est en mode galérien ce matin, un kékéboubouille et je me tire. Rien de spécial jusqu'au chantier hormis les histoires du Panama Paper, ça me laisse de marbre toutes ces conneries à force.
En arrivant je prends mon sens interdit préféré, sans rire ça va nettement mieux et puis j'ai remarqué que je n'effrayais pas les visiteurs en passant par là donc raison de mieux. Bon ce matin bien sûr je croise un porteur frigo, enfin je croise non, il est obligé de reculer, il à piger de toutes façons. Je m'arrête à sa hauteur pour faire preuve de politesse, et lui glisser gentiement de passer le bonjour à ma frangine. Il est surpris le garçon, ben oui ma soeur est à l'organisation des tournées dans cette boîte à Brive.
Bon moi faut que je benne sur ma plate forme sans y rester, et c'est une autre histoire. De toutes façons y a du matos pour tirer au cas où no stress et puis c'est juste en surface que c'est gras, j'ai connu pire.
Le plus compliqué est de jeter la semi sur la plate en essayant de garder les roues du tracteur sur le dur mais quand le chemin n'est pas plus large que le camion ben c'est achement délicat. Je m'aide du blocage et n'hésites pas à mettre les watts , au bout de la 4 ème fois ça y est je suis en place ouf. Bennage à l'équerre en espérant que le poids de la came qui tombe va me pousser.
Le bon dieu est avec moi aujourd'hui, ça gratte pour sortir mais ça le fait, par contre mes roues sont minables ça fait vraiment betteravier, j'ai qu'à faire du Rungis elles le seront beaucoup moins!!!
La suite de mon programme est de monter charger à Dussac pour sarlat, un tour où 2 je verrais bien suivant les stocks, ça ne sert à rien de gaver les clients, il faut juste en garder un peu pour plus tard.
Rinçage de barquette, casse croûte et micro sieste, il est déjà 13h30, je suis le premier. Putin je kiffe la life, moi premier dans une carrière c'est à peine croyable. 30 tonnes de diorites plus tard c'est parti pour un run tranquille vers Sarlat. Le téléphone n'a pas arrêté, parfois c'est pénible, mais bon, cette fois c'est pour le boulot... Faudrait que je descende à Bordeaux demain avec les collègues, un client voudrait 6 semies demain matin à 7h30, bon ben le client est roi et puis ici je n'ai rien qui presse de trop.
Je recharge à Condat avec les loulous, aujourd'hui ça a bien tourné pour eux ils ne sont pas remontés tard de Bordeaux. A 17h00 tout le monde est garé, moi avec 6h52 de conduite, c'est pas épais mais ça me va bien, le mois de Mars a été épais et puis le boulot commande surtout...
Ma chérie traîne sur Périgueux, elle passe me chercher et on se rentre à la maison en famille, virtuellement on est 5 dans la voiture y compris mon chien. Demain faut se lever aux aurores...
3h du mat j'ai des frissons je claque des dents et je monte le son... euuhhh non pardon je sors mon corps gras du lit avec les yeux bien collés, hier soir j'ai bien veillé et ce matin je le paie.
4h je saute dans l'Astra, je file récupérer Florian à Thiviers et on fonce chercher le Damien. Tout le monde sont là chez Volvo ce matin, à 5h les chevaux rugissent où hénissent dans la cour, on part tous les 5 vers Bordeaux.
On devait livrer un client ce matin mais ça a changé du coup on descend chez Lafitte à Ambarès, descente tranquille ce matin je ferme la marche et on quitte tous l'autoroute à Coutras. J'ai remarqué que je consommais moins en passant par Libourne le matin de bonne heure plutôt que de garder l'autoroute, on perd juste 5 mn niveau timing.
A Ambarès je récupère les bons de tout le monde, je suis le seul à recharger sur place, je retourne sur Cubjac. Un petit café avec Jonathan, et il attaque à me charger, j'ai juste eu le temps de caler 15 mn de cassure. Le poids est bon d'entrée et je n'ai plus qu'à me casser viteuf d'ici.
La sortie de la zone portuaire est bien moisie ce matin, j'ai compté, je me suis arrété 11 fois dans la rampe de la GT, c'est bon pour la mécanique et encore j'ai temporisé sinon fallait multiplié par 2. Ca grumeaute aussi pas mal sur Libourne, à cause d'un convoi exceptionnel, un bateau pas un petit un truc d'un autre monde. Chapeau aux mecs qui font ce taf et ceux qui les escortent, c'est pas de l'à peu près leur truc.
Je pensais pouvoir monter à Cubjac en 4h30, mais aujourd'hui il ne sert à rien de galoper, je me pose à l'ombre bien planqué à 5 mn de la carrière pour finir ma pause qui sera normalement la seule et unique de la journée.
A 11h c'est vidé et papiers signés, je n'ai plus qu'à remonter sur Dussac en espérant charger avant midi. Il pleut des cordes encore aujourd'hui, c'est vraiment casse burnes ce temps, le matériel est pourri et ça n'arrange pas les affaires pour le boulot qui est en dents de scie. Un rayon de soleil et il faut être partout à la fois et 3 gouttes de flotte le boulot s'annule ce qui est le cas à Bordeaux pour les collègues...
Bon moi à midi je suis chargé c'est cool, je pars vers Sarlat sans stress, je sais que c'est mon dernier tour de la journée, que je n'ai juste qu'à recharger ce soir avant 17h30 à St Jean de Côle.
Calage du taf pour demain avec l'affretement à Bordeaux, encore un vendredi qui s'annonce tendu pour les garçons, s'ils arrivent à tout caler et recharger ce sera beau mais comme je leur ai dis, no stress les gars on fait le boulot en bas et si on ne peut pas recharger lundi il fera jour pareil, marre de prendre des risques...
A 16h45, je suis de retour chez Imérys, passage en bascule à vide et je monte dans le bois chargé mon 2/6 concassé, c'est Stéphane qui est aux commandes de la chargeuse cet après midi, je lui demande 29T800. Passage en bascule, oups 1 tonne de trop, ça a dû beuguer le godet peseur, je redescends dans la carrière, il n'est pas maladroit le Stéphane il arrive à me sortir le surplus en piochant dans la benne. Je suis quand même pas super rassuré, c'est comme être rassuré mais avec une cape lol...
Une heure plus tard, je valide ma fin de journée au dépôt, demain c'est déjà vendredi!!!
Je m'accorde une grasse matinée comparait à hier, à 6h45 je pars du dépôt ce matin. C'est bien gelé, c'est à ne rien comprendre et surtout que je n'avais pas mis le webasto, du coup je me caille...
Je dois me rendre à côté de Sarlat ce matin, ah je l'aime le Périgord noir moi, même si je préfère le mien, le vert. Ce n'est pas que du plat pour s'y rendre et je mets quasi 1h40 avec une conso de 50 l/100 une fois à destination. Pourtant je suis venu pédale douce.
La case pour vider n'est pas très large, je m'arrange à ne pas faire déborder sur les autres produits, ce gravier vaut la peau des c......!!!
Un mimi au client qui me dit que la semaine prochaine il va pas mal tourner, ce qui veut dire que je ne dois pas molir pour alimenter en gravier, c'est bon ça, ce n'est pas du mauvais taf et de plus ça graine bien.
Je repars pour charger chez Imérys à St Jean de Côle pour enfin finir mon chantier aux Milandes. Tant mieux mais avec ce qui est tombé hier je crains le pire. Je suis largement chargé avant midi je n'ai plus qu'à y aller tranquillement.
Gasoil à Trélissac, coupure au Manoire et me voilà en route pour Castelnaud la Chapelle. A Envaux les cantonniers rebouchent quelques trous la route qui bien sûr m'est interdite, je suis juste à 40T500 de surcharge par rapport au panneau. Je crains de me faire pourrir par les gars, ben non même pas ils sont même désolé de m'avoir coupé les pattes dans la côte. Sont pas tous mauvais les municipaux...
Arrivé au chantier, c'est la galère pour mettre la semi en place, comme d'hab quoi. Ca vide pas trop mal à l'équerre ce qui n'est pas recommandé du tout, mais avec une benne ronde au fond on peut se permettre quelques figures.
Bien sûr tout le poids une fois levé est au cul de la benne, et ne me pousse pas, pas moyen d'avancer et de plus la roue avant droite du tracteur est bien plantée dans la terre, la suspension est levée c'est que du bonheur.
Pas la peine d'insister, ça ne sortira pas, un coup de fil au type du chantier qui est à 200 m, pour lui dire de venir avec un engin. Le temps de sortir le crochet et la sangle de remorquage, le gonz se pointe avec un bobcat à chenilles. Impec je suis quasi vide et faut juste me tirer sur à peine 2 metres histoire que la benne se vide complètement. En 3 mn c'est réglé, je n'ai rien cassé et surtout ce chantier est terminé à ma grande joie. Je file une pièce de 2 balles au type, c'est la moindre des choses même si ce n'est pas beaucoup.
Enfin depuis plus de 2 semaines je vais pouvoir laver le zinc, il est dans un état pitoyable. Je lave à St Laurent sur Manoire une station de lavage appartenant plus où moins à Doumen. Il n'y a personne j'ai une piste pour moi tout seul et on est 3 à s'affairer autour du camion. Ca coule pas spécialement propre.
40 mn après café compris je n'ai plus qu'à rentrer vers le joli village de Négrondes et décrocher ma bennette, ce soir j'atelle le plateau et je vais garer l'ensemble à Périgueux, c'est carnaval ce dimanche, mon boss a mis l'ensemble à disposition.
Il est 20h15 quand je rentre chez moi, juste avant plus belle la vie...
Je vous souhaite à toutes et à tous un bon week end!!!
Dur dur ce matin pour s'extirper du lit, je n'ai pas arrêté du week end, normal il a fait beau chez nous et ça m'a permis de faire péter le Massey Ferguson et la fendeuse à bois (et mon chien aussi).
C'est à 6h00 que je démarre la machine ce matin, d'ailleurs machine dont je vais encore pouvoir profiter pendant encore 3 semaines, mon boss reprend le boulot début mai.
Je prends la route en direction de Condat, je dois charger pour me rendre à Trémolat, charmant village du Périgord mais au combien mal placé pour s'y rendre. Je me pose au tas de cailloux pour y caler ma première 45 de la journée. A 8h je charge le premier, faut pas que je traîne de trop aujourd'hui. Je comptais 1h15 pour y aller mais je me suis bien gourré, la route est hyper pénible via Montignac, Les Eyzies, Le Bugue et Limeuil.
C'est les vacances et les camping caristes et autres cyclistes sont bien présent sur la route de "Rochers". Après Limeuil il y a une bonne rampe à 10%, la route n'est pas large du tout, bien sûr je me retrouve nez à nez avec un Big tracteur agricole avec une charrue qui occupe les 3/4 de la route, ben nous voilà bien. Pas moyen de se croiser ici. Me v'là planté en pleine côte sur une route bien trempasse, il y a au moins 4 bagnoles derrière moi, et je ne me vois pas faire marche arrière.
En parfait gentleman, le type au pétarrou fait marche arrière pour se poser dans un chemin un peu plus haut, c'est sympa de sa part, moi je n'ai plus qu'a essayer de redécoller, c'est pas gagné mes pneus arrières ont 90000 bornes dans la gomme, ils sont en fin de vie. C'est peu par rapport à un camion qui ne fait que de l'autoroute mais pas mal pour nous en benne.
Mode manuel, 1 ère, aide au démarrage en côte mais rien à faire ça patine sur place sur l'asphalte, même avec l'aide du blocage le Volvo ne veut rien savoir. je descends expliquer aux caisseux qu'ils vont devoir reculer un peu jusqu'au virage derrière un peu plus bas. La courbe est bien moins raide ça devrait le faire.
Bingo j'arrive à m'arracher d'ici oufff.
Je finis d'arriver au point de déchargement, effectivement j'aurais mis 1h30, chantier pas trop compliqué derrière l'ancienne gare de marchandises. Après avoir jeté le BL dans le tracto pelle du client je reprends la route direction Condat. C'est quand même mieux à vide je trouve. Il y a une déviation à Montignac, à Thonac il faut passer sur le petit pont, de chaque côté les roues frottent le trottoir, à vide c'est pas méchant mais c'est quand même une chose que je déteste.
A 11h15 je suis rechargé pour descendre sur Bordeaux, il me reste 1h35 avant de recouper, petit calcul vite fait, je devrais pouvoir tirer "aux Palombières" ça me fera au total 5h35 de conduite.
Je descends jusqu'au péage de Neuvic par la nationale et je me pose sur l'aire de repos plus loin avec 4h29, ça aura bien géré. Mes collègues Nico et Seb sont là, eux remontent déjà les chanceux, ils se battent même pour m'offrir un bon café bien dégueulasse, pas de jaloux payez moi chacun le votre ça ira bien.
46 mn plus tard je repars en gardant l'autoroute jusqu'au bout, gasoil et Ad Blue à Yvrac et j'arrive à Ambarès en même pas une heure de volant depuis l'aire de repos. Je vide et me pose 20 mètres plus loin pour recharger ma terre.
Avec la flotte qui tombe, ça la rend amoureuse des parois de la benne cette mauvaise terre, on verra bien à Cubjac en arrivant. Passage en bascule, 33 tonnes au total, bon on en rajoute un peu quand même. José me charge avec une petite chargeuse sans peson et directement issue du magasin Jouet Club du coin tellement elle est petite.
Un coup de fil de mon chef de Bordeaux qui voulait savoir ou j'étais, pil poil ça l'arrange que je sois encore ici il me modifie mon retour de terre en sable de remblai pour Coursac à côté de Périgueux. Je vide la terre qui n'a pas eu le temps de coller et charge mon sable, je préfère, déjà ça ne salope pas les bennes et le prix à la tonne est un peu plus élevé pour moins de km en charge.
Un coup de fil au client pour lui dire que je serais vers 17h, pas de soucis il m'attend. Je remonte dar dar, les minutes tournent depuis ce matin. Autoroute Arveyres Neuvic. Pendant que ça remonte on cale le boulot des collègues pour demain et j'ai eu Daf Périgueux, le tracteur de Damien est prêt.
16h58 j'arrive à Coursac, il faut vider derrière l'église, c'est assez scabreux, j'ai déjà fais des bêtises derrière l'église comme dirait Annie Cordie mais là ça ne va pas le faire. Pas de risques le gars de chez Eurovia m'indique un endroit bien plus plat à 200 mètres de là, ils iront chercher le sable avec des porteurs tant pis.
Signature du bon et tout le monde peut rentrer à la maison. A 18h30 je me gare sur le dépôt avec 9h52 de conduite. Pour un lundi c'est pas mal on dira...
Ca fait déjà 12h que le camion est en coupure, il est temps d'y aller ce matin. Direction la carrière de Dussac, je charge pour Salignac Eyvigues entre Sarlat et Terrasson, un de nos clients habituels.
Rinçage de benne, passage à vide en bascule et à 7h25 je pars allourdis de mes 30t200 de diorites. En 1h10 sans agacer la machine je suis à destination, la patronne des lieux est là, on prend le temps de papoter 5 mn. Elle me glisse qu'au mois de mai il ne faudra pas môlir pour les alimenter en gravier, hummm c'est bon ça...
Je repars ensuite pour faire un aller/retour Condat, Ambarès, Ambarès, Cubjac, ça je maîtrise sans problèmes, j'aime bien les journée sans pression, sauf celle du soir quand je rentre et que je mélange avec du sirop de citron!!!
A 9h25 je suis chargé à Condat et je vise encore une fois l'aire des Palombières pour ma seule et unique coupure de la journée. J'économise un max d'autoroute et de gasoil aussi, en me traînant à 8 kilos sur la nationale et 8,5 sur l'autopista. Je suis devenu un magnaco dépressif de la consommation, c'est devenu une obcession chez moi... Alors autant en profiter car quand je reprendrais mon taf habituel et mon 500 Euro 5 la donne ne sera pas la même.
A 13h10, j'ai vidé et rechargé à Ambarès, il faut 2H30 pour remonter à Cubjac et 25 mn pour rentrer ensuite au dépôt, si ça veut rire à 16h30 je pourrais être auprès de ma petite femme, qui d'ailleurs s'arrondit de jour en jour...
Ca remonte tranquille éparcyl, Damien m'apelle pour me dire qu'il sera chez daf vers 15H pour enfin récupérer son 510. C'est l'heure à laquelle je serais aussi dans les parrages, je m'arrêterais lui donner la main pour mettre tout le binz en route.
C'est vrai qu'il claque son avion, avec les petites touches perso qu'il à fait rajouter, il biche le grand, normal quoi même si pour moi un Daf reste un Daf!!!
Ma curiosité se porte plus vers un bon vieux 3300 camion remorque, depuis 1984 que je m'interresse aux camions je l'ai toujours vu rouler du bois pour une scierie du coin. Il est usé le pépère mais putin que c'est chouette quand même, avec une bonne vieille Fuller.
Il se prépare à passer peut être son 35 ème passage aux mines, respect moi je dis.
Bon avec tout ça le temps a passé, Damien est Ok avec son nouvel appareil, plus qu'à l'arroser, ça c'est le chef qui gère tout à l'heure. Moi je dois allé vidé à Cubjac avant 17H30 il est temps que j'y aille.
Le temps était au beau aujourd'hui, ça a un peu séché donc je descends dans le trou pour vider, ils seront content pour une fois!!!
Pour sortir du fond et remonter en haut ca tapine un peu mais rien de méchant, signature du bon, rinçage de la benne ici et à 18H10 je suis de retour au dépôt. J'ai à peine 8h de conduite ça me va bien.
Tout le monde est calé pour demain, en ce moment le boulot n'est pas mauvais, c'est cool pour les collègues. Eux sont en train d'arroser le Daf à Périgueux, j'ai la flegme d'y redescendre et c'est surtout risqué si vous voyez ce que je veux dire...
A 18H30, je m'enfonce dans mon canapé...Crevé malgré tout...
Aujourd'hui je roule pour Bordeaux, je pars à 5h40, on s'est donné rdv avec Damien au bistrot à Condat pour le café, on calle une première 45 et après avoir roulé 4 mn je recolle une 15, en chargeant ce matin et vu le programme faudra pas traîner aujourd'hui.
A 8H10 on quitte tous les 2 la carrière de Condat et nous voilà partis pour Ambarès, je le laisse passer devant ça m'évitera de l'attendre, je suis mauvaise langue quand même. Ben en fait il envoi son appareil, il avale les 2 côtes de Périgueux à plus de 50 km/h.
On choppe l'autoroute à Neuvic jusqu'au bout, croisettes avec les collègues, et à 10H45 on est vide chez Lafitte. Pour la suite on se dirige tous les 2 vers St Jean D'Illac, moi pour faire un tour à Mérignac et lui pour remonter à côté de Brive.
A 11H45 je suis chargé et je pars vers Mérignac, il me faut 45 mn aller/retour si bien qu'à 12H30 je me pose au tas de sable à St Jean D'Illac pour entamer ma dernière demi heure de coupure. Ils reprennent à 13h c'est michto bien.
13H10 je me tire pour aller faire un chantier à Bruges, Nico m'y guide les yeux fermés impeccable, chantier facile en 2 temps 3 mouvements je me libère de ma lourde charge. Entre temps je remets toutes les jauges à leurs plus haut niveau sans avoir oublié d'avoir fait un concerto son et lumière avec Mr Clément 33...
J'ai pour mission suivante d'aller recharger à Ambarès pour Cubjac, vu l'heure je suis clean niveau timing pour vider ce soir avant 17h30, je garde même la nationale jusqu'à Coutras.
Remontée sans stress, coisette avec Frédo 24 sur le point de débaucher ce planqué, oraganisation du boulot pour demain et point sur les heures de la quatorzaine des collègues. y'a que le Seb pour qui ça va être chaud vendredi.
Je prends un bon orage arrivé sur Périgueux, pas question de descendre dans le trou à Cubjac je viderais en haut ça évitera de sortir la sangle de remorquage. Habituel signage du bon de livraison, et je me rentre au dépôt, vu ce qu'il tombe je laverais demain matin l'intérieur de la benne.
A à peine 18H, je valide ma fin de journée, 8H56 aujourd'hui, le chef est au bureau je prends les ordres pour demain et le double de la clé du Daf de Damien... Sa chérie risque accoucher dans la nuit, suivant l'heure il ira bosser sinon j'irais le remplacer. Mon boulot ici ne presse pas. On doit se tenir au courant dans la nuit, ce soir je mettrais le portable sur la table de nuit...
A 18H45 je peux enfin faire des mimis à ma chérie !!!
Cette nuit le téléphone n'a pas sonné, j'avais tout de même mis le réveil sur 4h. A 4H30 Damien m'apelle il est papa depuis 2h du matin d'une petite pépette, tout le monde se porte bien, il part quand même au boulot, je lui modifierais son planning, il est levé depuis hier matin 3h45, la journée va être longue pour lui...
Moi aujourd'hui je roule en double, mon pote Jean François, un passionné de camion et peut être futur routman. Il se pointe à 6h30 comme prévu chez moi, je l'avais prévenu quand même hier soir au cas où.
On quitte le dépôt à 7H ce matin pour aller charger à St Jean de Côle, à 7H25 on y est, petit lavage de benne et chargement de sable pour St Pardoux la Rivière patrie des Transports Gauthier. Pas du mauvais boulot, à peine une heure aller/retour et il faut faire 2 tours. Tout se fait sans encombre et de plus en discutant je ne vois pas le temps passer.
Pour la suite ce sera Dussac salignac Eyvigues 2 tours, répétitif encore une fois mais ça fait partie du deal. Re Lavage de benne encore et toujours, c'est impératif de toutes façons. Je vide le premier à 12H15 et on descend casser la croûte à côté de chez SVL au Lardin. De moins en moins de transporteurs Français dans cette boutique, c'est triste tiens, je connais un peu leurs prix en national, je n'ose même pas imaginer pour l'inter... A l'époque chez Vialle c'était un de nos plus gros clients sur l'Angleterre, l'Espagne et L'Italie... Mais ça c'était avant !!! Je suis nostalgique mais lucide...
Moi je repars ensuite faire mon 2nd et grand voyage intercommunale entre Dussac et Salignac, c'est beaucoup moins exotique, mais je ne me sens pas tyranisé, je gagne bien ma vie et je prends mon pied dans mon taf c'est le principal.
Deuxième tour tout aussi pédale douce que le premier sur mes petites routes de ma Dordogne adorée. A 16H c'est vidé, un coup de fil à David pour voir si au cas où une bricole serait sorti, rien de bien spécial je n'ai plus qu'à me rentrer au dépôt.
Ce soir je vais pouvoir regarder la télé debout, sur un pied jusqu'à la pub et sur ensuite sur l'autre. C'est pas le cas de damien, il est rincé le pauvre.
Je me pose avec 7H36 de manche, je ne suis pas inquiet pour ma quatorzaine !!!
C'est déjà vendredi, et dans 15 jours c'est la paie. C'est à 6H30 que je quitte le dépôt, ce ma tin je suis accompagné de la fille de mon boss, elle descend à Bordeaux chez une pote à elle et elle ne se voyait pas y aller en train. Elle vit camion, elle pense camion, elle dort camion la miss...
Il lui tarde qu'une chose après son Bac Pro, c'est de se mettre au volant !!!
On charge à Dussac pour Salignac encore ce matin, cette semaine j'aurais bien fais les stocks je serais peinard en début de semaine vu que je vais remplacer Damien à faire du Bordeaux, ça va me changer pffiouuu.
Le tour de Salignac se fait rapidement, la petite me pose mille et une questions sur la conduite et le transport, je fais un peu le vieux type en lui racontant mon passé dans le transport et la route se fait au rythme des anecdotes.
Je recharge ensuite à Condat pour Ambarès, c'est pas aujourd'hui encore que je vais sortir l'atlas Michelin!!!
On file jusqu'aux Palombières pour se remplir la panse toujours bien sûr en prenant le strict minimum d'autoroute, là bas on tombe sur Nico et on se prends un petit menu sympa.
Il est temps de repartir à midi, gasoil et Ad Blue toujours à Yvrac et toujours sans ma pince étau pour tenir le pistolet, ça fait un mois que je galère et que tous les matins je l'oublies. Ce soir c'est clair je la mettrai dans ma bagnole.
Je pose ma passagère sur les coups de 13H à Bassens, elle n'est pas mécontente de la ballade, mais surtout ravie de retrouver ses amies et moi je me retrouve tout seul pour finir ma dernière journée de la semaine...
En 10 mn c'est vidé et rechargé, je remonte par l'autoroute cet après midi, ce soir Cubjac ferme à 16H30 et comme le camion ne va pas rouler en début de semaine je dois impérativement vider.
En remontant je fais le point avec les collègues sur la quatorzaine, comme prévu Seb ne pourra pas rentrer tout seul, il va en manquer, au moins 30 mn. Pas de soucis david descendra Florian le chercher. Pour moi ça chie pas 30 mn sur 2 semaines mais respect c'est respect. Damien lui termine sur Bergerac et lundi matin je commence par un petit tour à Condat donc pas la peine d'aller recharger ce soir. Je le fais se garer chez Volvo à Périgueux je descendrais chercher le Daf ce soir, j'aurais les heures largement. Autant qu'il aille profiter de sa fille, surtout qu'aujourd'hui il y a eu quelques complications...
Moi à 16H15 je me pointe devant le portail, qui bien sûr est déjà bien cadenassé. Un coup de fil au bureau et 5 mn le chargeur arrive avec la clé et bien sûr en tirant la tronche. Il espérait peut être gratter 5 mn sur la débauche mais je l'ai coupé dans son élan; pour ne pas lui pourrir son week end je lui dis que je fermerais après avoir vidé. Le voilà tout de suite rassuré !!!
A 16h30, mon bon est signé et je suis sur la piste de lavage pour laver la benne et passer un coup de lance sur le chassis, je n'ai pas eu le temps de laver puis avec le temps de merde c'était même pas imaginable.
A 17H00 je mets le Volvo sur la béquille, tout le monde est juste rentré, on refait le monde autour d'une bonne mousse, et il est temps de repartir sur Périgueux chercher mon outil de travail pour les 3 jours du début de semaine.
Va falloir s'y faire au daf, position de conduite qui ne plaît guère pour commencer, le reste on verra.
19H30 je rends les clés et tout le toutim...
Voilà la fin d'une semaine pas super passionnante vous l'aurez remarqué... Tel est mon quotidien.
Les amis, passez un excellent week end et encore une fois désolé pour le retard mais je suis un garçon terriblement débordé. Je vous embrasse et vite au week end prochain.
Profitez de la vie, profitez de vos proches...
C'est à 5h30 que je rejoins le dépôt ce matin, un peu la boule au ventre aussi, partir de nuit avec un camion que je connais ça ne m'emballe pas plus que ça. Je dois rejoindre la carrière de Condat pour faire un premier tour en local de 2h aller/retour tout de même. Et vu le reste de la journée il va falloir que je me mette le Daf rapidement en main. Et de plus je coupe au travers par les "ratouilles" ce sera toujours ça de gratter sur les heures de conduites qui vont être bien employées aujourd'hui.
Il fait encore nuit rien à dire sur l'éclairage, par contre le poste de conduite j'ai du mal, je galère pour trouver ma position de conduite. Je me pose au troquet juste avant la carrière pour déjà caler 45 mn de coupure café, qui d'ailleurs ne passe pas vite et surtout j'ai la tronche dans le pâté ce matin. je finis d'arriver au tas cailloux et je replace une 15 mn, c'est parti pour être tendu il faut que je me remette dans le bain.
Je suis le premier à charger ce matin et à 8h05 je file vers St Sulpice D'Excideuil (24), la route est bien pénible ça ne fait quasiment que tirer pour y aller, d'ailleurs la conso s'en ressent. En fouinant dans l'ordi de bord ce matin, j'ai trouvé le mode d'aide à la conduite, avec des espèces d'étoiles un peu comme sur les Scania qui te disent si tu es bon ou pas... Petite désillution au niveau du ralentisseur, hydraulique heureusement. C'est pas le must en terme de retenue, il faut grave anticiper et il fait bramer le moteur comme c'est pas possible. En résumé faut piloter à l'ancienne, comme lorsqu'on on avait que les ralentisseurs sur échappement ou les VEB.
Un coup de fil au chef de chantier pour m'annoncer, il me dit de vider à la scierie, impec je connais. Premier bennage de la semaine sans problèmes la benne monte même assez vite. Plus qu'à redescendre sur Condat et charger pour Ambarès, il est déjà quasiment 10h15, je dois pouvoir filer à Ambarès avant de faire ma dernière demi heure. Descente vers Périgueux par la nationale, je choppe l'autoroute à Neuvic et la garderais jusqu'au bout. Le 510 avale bien les côtes, je suis même étonné, il est silencieux et hyper confortable. Et surtout niveau musique dedans il y a des hauts parleurs partout et un son de ouf.
12H45 je suis en train de vider chez Lafitte, je suis à 4h20 de conduite et je recharge pour monter à Terrasson ce soir, va falloir faire tourner les bielles. J'étais bien pendant 1 mois 1/2 à remplacer mon boss sans me mettre trop de pression.
En jouant du bouton, j'arrive à vider, charger et peser sans niquer ma coupure, je sais je fais de la concurrence déloyale lol, mais la vie ne s'arrête pas à 5 mn de mise à dispo et puis je fais ce que je veux.
A 13h15, on file direction Terrasson avec mes 2 compères Seb et Nico sans oublier de mettre les lunettes de soleil sur le museau. C'est Nico qui ouvre la route avec son 510 Paccar, il roule en mode éco donc à 88, sur celui que j'ai, Damien l'a fait supprimer, on verra pour les consos qui d'ailleurs restent alléatoire (ou ailleurs) dans notre boulot.
Ca remonte tranquille avec le micro du TX dans la main droite, le boulot pour demain tombe, tout le monde recharge ce soir à Terrasson. Après Périgueux il y a d'interminables zones de travaux ce qui est bien pénible. D'abord Niversac, puis St Pierre de Chignac et le pire est à l'entrée de Terrasson, du coup on perd bien 10 mn dans les feux de travaux. Avec tout ça une fois vide et rechargé il ne me reste que 1h25 de conduite pour rentrer, en moyenne par la nationale faut compter 1h20, mais avec tous ces travaux c'est pas gagné, je tente et n'ai surtout pas envie d'engraisser les sociétés d'autoroute une troisième fois aujourd'hui. Si ça déborde ce ne sera pas de grand chose.
Il y a toujours un bon dieu avec les bons chauffeurs, juste ça grumeaute à Terrasson et après je peux faire parler la poudre, il faut reconnaître que le Daf attelé à la Benalu se comporte comme un Karting. Ca descend fort jusque chez Volvo où je me pose avec 9h56 sur la journée, il est 18h10. Florian a déjà démarré la clio, il m'attend pour rentrer, les 2 autres collègues eux doivent recouper 30 mn avant de rentrer... 19h15 je suis à la maison, crevé, arraché, défoncé...
Il est 3h10 quand le radio réveil hurle sur la table de nuit, je me lève de suite, une heure pour me préparer moi et mon big casse dâle de midi. Une heure plus tard Flo me récupère devant chez moi, je pourrais finir ma nuit dans la bagnole mais bon ça ferait déplacé quand même, puis j'ai envie de montrer au jeunot de 20 ans qu'un quadra de mon âge tiens encore le coup...
A 4h50 on fait la bise aux collègues, on fait chauffer et à 5h00 tapante c'est parti pour Ambarès. Avec Florian nous avons la même journée, normal on part et rentre ensemble ça évite de s'attendre le soir.
Vu le programme on garde l'autoroute ce matin, à 6h45 ouverture du portail chez Lafitte, bennage et on jette les bons dans la boîte aux lettres et on file vite à Bédenac pour essayer de caser une 45.
Il y a 2 camions devant nous, c'est pile poil, le temps que les 2 premiers pèsent à vide on aura caser la coupure. En attendant on va à pied boire le café à "La Cantinière de Bédenac" relais routier célèbre pour son Drive spécial Poids Lourds. Chacun a payé sa tournée, pffiouu 4 kawas dans le museau à 7h45 c'est pas du play back. Va falloir prévoir quelques arrêts pipi dans le programme.
Le gars du chargeur a la patate ce matin, il colle 2 tonnes de trop à Florian, tu m'étonnes qu'il s'est fait chier pour bâcher et idem pour moi c'est la fête du slip et leur mâchefer ça pue, ça poussière ça rentre partout dans la cabine. Et chez eux pas question de partir avec seulement 20 kgs de surcharge, alors on exécute on en fait enlever. Comme c'est dômé sur les bennes le chargeur n'a qu'à pousser d'un côté pour faire tomber, et bien sûr on est passé au rinçage obligatoire des roues en sortant du sas de chargement, les camions sont humides, la poussière n'a pas de mal à s'y accrocher. Ca me gave dès le matin mais ça fait partie de la donne...
1h quand même à branler dans la boutique, il est quasiment 9h15 quand je repars pour Ambarès via la RN 10 et ses interminables files de camions. Je suis dernier de la file je me cale au régulateur à 78, de toutes façons pas de soucis de distance de sécurité avec le Daf. Avec le régulateur et le capteur en bas dans la calandre, il se régule tout seul, ça surprend même au départ, il freine, il relance...
En à peine 35 mn je suis de retour à Ambarès, ça vide bien ce produit et en plus la benne est super propre, impeccable on recharge du gravier lavé pour un dépôt DDE à La Sauve (33), entre Créon et Sauveterre de Guyenne. Par contre je ne connais pas le dépôt et Florian non plus, j'apelle The Specialist of the dépôts de cailloux, mon poto Frédo 24. Fort de ses 15 ans de benneux il m'y conduit les yeux fermés. On parle un peu boulot, il est dépité le Frédo je l'ai rarement entendu parler de la sorte le garçon, pourtant des pros et des passionnés j'en connais mais pas comme lui avec sa philosophie du boulot...
Dépôt facile rien à dire, pour la suite on recharge à Montpon, ce sera qu'en début d'après midi maintenant. On y monte direct pour y caller la coupure et laver l'intérieur des bennes. Le Daf n'y est encore jamais venu je dois donc l'enregistrer à la tare. 12T800 c'est pas mal.
A 13h45, je prends l'aspi derrière Florian et go vers Mauzens et Miremont un petit peu avant Le Bugue, on va livrer chez un particulier, je connais je lui ai fais 4 tours l'année dernière. Bon sauf que là c'est à ses gîtes qu'il faut poser le sable filtrant. Il a fait une jolie plate forme le papy mais bon en semi c'est coton entre les poteaux et les arbres. Je vide le premier, je ne sens pas trop sa plate forme en terre, ça creuse un peu sous les roues de la benne et je fais 2/3 passages pour bien faire mes traces, Florian me guide au millimètre. Le daf n'a pas la réactivité du Volvo quand même et pour certaines manoeuvres c'est assez pénible...
Florian vide ensuite en 2 temps 3 mouvements, sacré pilote le petit jeune et puis il a un camion de king, normal c'est mon ensemble haituel!!!
Pour la suite c'est direction Condat, les textos sont tombés pendant qu'on vidé, les 2 autres iront à Terrasson. La route qui coupe pour rejoindre Thenon est bien pourrie mais bon à vide ça va et on gratte pas loin de 17 bornes. Petit point sur les heures une fois chargé, moi il me reste une heure sur les 9h et Flo 1h30, même boulot et 30 mn d'écart...
Pour moi ça rentre en 8h50, Florian ira chercher Seb à l'aire du Manoire il lui manque 10 mn pour finir de rentrer chez Volvo...
A 18h30 on saute dans la clio, on passe voir un chantier que j'ai à faire demain, c'est un camping, je préfère voir avant et c'est sur notre route du retour. Ca va être coton l'affaire on verra bien. On passe donner des papiers au chef au dépôt et à 20H00, je suis enfin chez moi en mode zombie!!!!
Le réveil a sonné comme hier, et plus la semaine avance plus j'ai de mal à me lever malgré ma motivation à aller gratter. Tous les jours les mêmes gestes, même heure de départ de Périgueux, la descente sur Bordeaux est toujours aussi longue malgré les nombreuses conneries qu'on débite (en seul mot) à la Cibi.
Aujourd'hui petit avantage, je roule tout seul non pas que je sois un solitaire mais je me gère à ma manière et il est bien plus facile de s'appliquer pour faire de bonnes consos. Mon boss m'a mis la pression (gentiement) pour voir à combien on pouvait descendre le Paf sans bien sûr faire de chichis.
Depuis lundi je le pose le soir à à peine 35 L/100 ce qui est loin d'être moche.
6H45 je vide chez Lafitte avec les collègues, eux partent charger sur le port et moi je recharge sur place pour Lacanau Ville, ouf je quitte la ville un peu pour les pins. Je cale ma première 45 de la journée à Ambarès, ça charge qu'à 7h30 c'est parfait.
Faut quand même que je me tape un peu de rocade pour aller prendre la sortie Lacanau mais c'est les vacances ici donc tout est au vert, le plus pénible c'est le nombre incalculable de ronds points entre la rocade et St Médard en Jalle. Je m'applique à anticiper gérer mes freinages, l'ordinateur s'affole et me félicite, j'aime ça!!!
Après St Médard ce n'est que du velour et j'arrive vite à Lacanau. Je connais le chantier c'est hyper simple et les gars sont super sympas, c'est vraiment agréable de bosser dans des conditions pareilles...
Pour la suite c'est direction la sablière de St Jean D'Illac, un tour de sable marron pour la SOCEM à Mérignac, 20 mn de route pour y aller, 20 mn d'attente pour vider!!!
Re retour à la sablière où je charge pour le fameux camping à Laurrière à côté de Périgueux derrière le relais routier. Pause casse croûte sur l'aire des Palombières où je retrouve Florian. En redémarrant le Daf me fait un coup de calcaire "Dysfonctionnement Ad Blue", bon c'est un voyant orange, je tire vers Périgueux, je passerais chez Daf à 14H. Branchement valise, résultat la pompe d'Ad Blue ne se réamorce pas, le petit mécano arrive à la relancer à la valise. A surveiller bien sûr, si ça le refait il faudra en mettre une neuve. Ca fait chier il a juste 3000 bornes le camion, en 30 mn ça l'a fait.
Plus qu'a me rendre au camping maintenant, d'après le proprio ça va passer comme une lettre à la poste, pour lui les messagers passent sans soucis, ben si tu le dis...
Je lui ai bien dis hier soir que je venais en semi et même montré la photo pour qu'il se rende compte!!!
J'avais convenu avec mon boss qu'il vienne me rejoindre sur place c'est à 15 bornes du dépôt, quelle bonne idée, car ce fut encore une bonne galère pour se mettre en place. D'abord un portail, puis des fils, des arbres, des souches et des branches. Après 20 mn de manoeuvre je suis en place pil poil à l'endroit souhaité par le client. Seul problème une fois la benne levée je ne pourrais pas avancer pour me dégager.
Alors je lève petit à petit et avec sa mini pelle le client tire le sable au cul de la benne. Re 20 mn pour vider!!!
Tout le monde est content, sauf le camion qui m'annonce une surchauffe embrayage et pourtant j'ai fais mes manoeuvres en mode "tortue", c'est sensible le hollandais je trouve.
Là où est passée la semi, je conseille au gars d'y planter des asperges ou des endives, ça ne l'a pas fais marrer le type mais moi oui c'est le principal et surtout j'ai rien cassé, le reste je m'en tape le coquillard!!!
Avec tout ça il est déjà 15h40 et mon chef de Bordeaux m'a balancé un texto "Terrason impératif et non négociable". Bon ben ok on pose le cerveau sur le tableau de bord on oubli la conduite rationelle, on enfile la sparco et c'est parti. Là haut ça ferme à 17H00 en semaine, je me pointe à 16H55 en ayant pris soin de prévenir avant...
Je n'ai toujours fais de coupure de 11H cette semaine et ce soir je ferais 9H25, ce que je déteste. Petit coups de fils aux collègues, Seb et Nico seront trop cours mais ont déjà une 11H eux. Il n'y a que Florian qui peut me sauver mais il ne lui restera que 25 mn sur ses 10H. J'enquille tambours battants jusqu'au parking de l'ancien restaurant le RD 89, j'ai 8H63 Fuck et re Fuck mais je pourrais valider une 11H00. 5 mn après Flo déboule avec la Clio, on rentre chez Volvo à 18h25 en même temps que Nico et Seb qui ont tabassé toute la journée et plient leur journée en 9H10. Suivant la fin de semaine on la comptera pour une journée à 9H00 tant pis!!!
Il est encore 19H30 quand je peux enfin m'étaler sur mon canapé, et je ne regarderais pas Grey's Anatomy ce soir.... De toutes façons c'est nul et l'actrice principale est moche!!!
Encore un putin de planning de ouf pour moi aujourd'hui, la levée du corps est de plus en plus dure le matin.
Au programme pour commencer ce matin, c'est descendre à Ambarès et recharger sur place pour Cubjac. Toujours pareil, descente à 4 camions, bennage et café à Ambarès pendant la coupure.
Ce matin ça merdoie fort sur Bordeaux, le pont d'Aquitaine ne se descend que sur une voie, ils ont pris du retard dans les travaux cette nuit et ont décalé l'heure de ré ouverture. Je ne vous raconte pas le merdier. Dans la zone de Bassens tout est québlo!!!
Je vais devoir remonter par St André de Cubzac et Fronsac pour rattraper Libourne, route sinueuse et avec de nombreux bleds mais je gagnerais mon temps c'est certain. Je reprends l'autoroute à Coutras et je me pointe à 11H pour vider à Cubjac. Je vide sur la plate forme du haut au rsique de me prendre une avoinée mais ce sera toujours plus de 5 mn de gratter, je dois ensuite foncer charger à Condat.
Bien sûr il flotte encore sur la Dordogne et le Daf sur l'eau je ne connais pas donc c'est en mode molo que j'y vais. J'arrive à recharger à 11h50, je dois aller vider à St Sulpice comme lundi matin, seulement aujourd'hui j'ai 2 tours!!!! Ca va bien m'occuper l'après midi tout ça.
Je me pose à Excideuil pour ma deuxième et dernière cassure de la journée, 5 mn de sandwich et 40 de sieste sur le siège, j'étais mort de fatigue...
Bennage du premier tour à la scierie tout bien, le deuxième se videra à la ferme de Mr le maire, je connais aussi.
Je déteste faire plusieurs fois la même route dans la journée et surtout quand elle est pénible, je suis tellement motivé aujourd'hui... mais bon c'est mon quotidien et de plus c'est pas du mauvais boulot en terme d'argent et puis tout simplement c'est le boulot point barre.
Deuxième tour sans encombres, j'anticipe mon rechargement et ceux de mes collègues par texto "2 camions à Terrasson pas plus et pas négociable" avec bien sûr un petit smiley pour agrémenter la chose. Réponse de suite ok pour Nico et Seb, même si Nico sera ric rac, Flo pourra aller le chercher sans dépasser ses 9H.
Sur le retour je trouve Nico qui s'était arrêté subvenir à un besoin naturel, on fini de descendre ensemble jusqu'au feu à Condat, moi je tourne vers la carrière lui file vers Terrasson...
Au chargement pour moi il y a un peu de monde, pas grave de toutes façons je devrais attendre Flo pour rentrer à la maison. J'ai juste les heures pour rentrer en 10H chez Volvo et pourrais valider une autre 11H. En 9H56 la journée est torchée, les roues auront tournées encore aujourd'hui avec quasiment 630 bornes.
Ce soir je suis tout seul à la maison, la mariée est chez une copine à elle. A 20H15, le chien a pissé et moi aussi, à 20H20 je suis sous la couette!!!
Dernière ligne droite de la semaine, j'éteins le radio réveil jusqu'à lundi matin maintenant, il a bien mérité de se reposer lui aussi.
Malgré tout il ne faut pas se relâcher aujourd'hui, il y a encore du pain sur la planche. Pour changer des habitudes, ce matin, ben je descends à Ambarès tiens, accompagné du Nico et du Seb, Florian va à Puysseguin...
Aujourd'hui avec Nico on a le même taf tout les 2 sur Bordeaux sauf pour le retour. On vide comme d'hab et on se tire chez MPA sur le port en attendant que ça ouvre on peut remettre le compteur des heures à zéro.
On charge du Ballast pour Andernos les Bains sur le Bassin d'Arcachon, Nico connaît le chantier c'est parfait. A 8h00, on est chargé et direction la rocade Bordelaise pour aller chopper la sortie 10. Ca roule carrément bien ce matin, la semaine prochaine ce sera une autre histoire mais moi je n'y serais pas et c'est tant mieux...
Je suis limite en gasoil moi mais bon le réservoir sur les Daf contient quasiment 600 litres je devrais pouvoir faire la matinée. C'est une fois passée la dernière station que bien sûr la jauge s'allume et le message sur le tableau de bord qui va avec. Je connais par coeur l'autonomie de la réserve de mon FH3 et le réservoir ne contient que 500 litres lui... On verra bien, j'ai des bouteilles vides au cas où!!!
A 9H15 on est sur le chantier, Nico vide le premier, c'est hyper facile et même le gars qui te fait reculer te relève le pare choc de la benne. On va le garder lui il est bien gentil!!!
Moi j'attends poseyy à 100 mètres de là, le temps qu'ils étalent la came qu'à posé Nico. Pas de soucis j'arrive à placer 15 mn de coupure. Ca vide sans problème et je remonte à St Jean D'Illac pour faire un SOCEM Mérignac, et bien inquiet pour ma jauge qui est bien bien dans le rouge...
Bizarrement à la SOCEM ça passe finement bien ce qui ne me déplaît guère, en 5 mn c'est pesé et benné. Je m'en repars vers la sablière les yeux rivés sur cette satanée jauge qui est limite tombée au fond du tableau de bord. Je charge du sable de remblai pour un nouveau client sur Périgueux, Nico m'attend pour repartir et me filer un de paluche au cas où!!!
Direction la Total Acces de Mérignac maintenant en mode tranquille éparcyl et en anticipant comme un malade, je suis carrément en stress. Mais je l'aurais fais hier soir le mazout j'aurais encore tapé 9h05, fait chier tout ça sérieux...
C'est juste en prenant la rocade à 300 mètres de la station que le Daf n'en peut plus, il marque dysfonctionnement moteur et injection. J'arrive en roues libres à la station, bien sûr une pompe est fermée et l'autre est occupée par un Charentais. Je me gare et laisse tourner le moteur, je suis à 10 mètres de la pompe je suis sauvé!!! J'y colle quand même 590 litres...
Petit calcul viteuf, 1580 bornes et vu le boulot depuis le dernier plein je suis vraiment satisfais de mes 37 L/100. Même boulot avec le 500 Volvo en Euro 5 j'aurais avoisiné les 41 litres c'est certain.
Je suis bien plus détendu, et la prochaine fois, fuck cette putin de RSE de merde, je ne me ferais pas b....r comme ça!!!
On tire faire la dernière demi heure aux Palombières avec le Nico, le Seb a anticipé sur les cafés et repart avant nous. Je quitte Nico au niveau de Notre Dame, il va vider à Condat et moi à Coulounieix, je sais où est le dépôt mais n'y ai jamais mis les pneus.
Je me présente à l'accueil, j'ai bien fait, j'ai failli demander un autographe à la secrétaire tellement elle ressemble à Adriana 42 lol!!! Elle me dit de m'adresser au garage directement et que si je reviens de ne pas venir à l'accueil. Je suis amnésique moi la prochaine fois je viendrais lui faire un mimi nanméo faut pas déconner!!!
Client facile et sympa, celui là pour l'avenir je me le garde....
Un coup de fil à Bordeaux pour connaître la suite des évènements et surtout dire de ne pas compter sur Nico et moi à Terrasson, pas de soucis ce sera Condat pour nous 2. Nos 9H seront encore bien employés aujourd'hui et la quatorzaine est limite pour everybody.
On charge et on rentre ensemble sans débander avec le Nico. 17H30 fin de journée avec 8h55, fin de semaine avec 89H52 sur la quatorzaine et presque 3000 bornes au total. Ca aura tourné encore !!!
Ce soir c'est réunion de chantier au bureau, on parle des congés et du boulot pour l'été. C'est validé je me colle à Intermarché pour 2 mois de nuits juillet et Aout, c'est con j'ai hâte, j'aime ce boulot...
Après 2 bonnes binouses je me rentre à ma maison de moi, je suis mort de fatigue... Fin d'une semaine avec un camion que je ne connaissais pas, je ne suis pas mécontent, je l'aime bien ce Daf faut avouer.
La semaine prochaine je reprends le taf ici avec le FH 4 de mon boss, ça va être plus cool. Faut que j'en profite David reprend début Mai...
Je vais hiberner ce week end, je m'étais promis de publier ce carnet de bord Vendredi soir mais là je n'en avais pas la moelle!!!
Have a nice week end my friend....
Me revoilà parti pour une semaine cool cette fois ci, je reprends le 540 pour la semaine donc à faire mon petit boulot peinard dans les coins. J'ai vite retrouvé mes repères dans le Volvo, j'ai surtout retrouvé un bon poste de conduite, et aussi le manque de confort malgré la suspension de cabine à coussins d'air. Je sais je suis un éternel insatisfait, mais ce Daf m'a bluffé!!!!
Départ 7h30 en direction de Dussac sans stress j'ai un programme loin d'être compliqué aujourd'hui. Lavage de benne, une petite tare et je decsends me poser au stock de 2/6 où je tape la causette 5 mn avec David 24 qui est venu chercher un tour pour chez lui. C'est qu'il nous ferait de la concurrence avec son John Deere et sa superbe benne 2 essieux Gyrax, il charge 30 tonnes tout de même le garçon, bon seulement il est bien moins rapide ...
Je m'en vais toujours tranquille vers Salignac Eyvigues, il y a une semaine que je n'ai pas mis les roues chez notre client, avec un peu de bol ils auront pas mal tirés sur les stocks.
Ouais ben pas tant que ça en fait, il faut dire qu'avec 1 jour de pluie et 2 jours de beau temps c'est pas le top pour eux, les carnets de commandes sont pleins mais la météo ne joue pas en leur faveur. Par contre dès que les beaux jours se seront installés, faudra pas se relacher mais d'ici là mon boss aura repris et gérera le boulot à sa guise. Il reprend lundi prochain le bougre!!!
Voilà déjà mon premier tour de fait, ça fait quand même du bien de retrouver les bonnes vieilles routes de campagne, non pas que la semaine passée je me sois emmerdé mais bon j'aime bien rouler tout seul, loin du monde et sans pression. J'ai peut être pas choisi la bonne voie, mais quand tu vis ta passion il faut la prendre avec les bons et les mauvais côtés.
Le deuxième tour de la journée est un copié collé du premier juste avec une granulométrie de gravier différente, cette fois c'est un 6/10. Ca charge vite cette fois ci, je suis arrivé à la carrière entre 2 vagues et c'est tant mieux.
Mon boss me passe un coup de fil le temps de la montée pour connaître la tendance cette semaine chez le client, je lui annoce l'état des stocks et d'après lui c'est bien je vais pouvoir y aller un petit peu tous les jours surtout qu'on vient de lui commander un tour de gravier rose et un tour de gravier jaune, je suis peinard au moins jusqu'à jeudi matin.
Il est déjà midi quand je benne mon second tour et déjà presque 4h de volant, je commence à redescendre et me pose avant Condat sur Vézère pour faire non pas 45 mn mais une bonne petite heure de coupure bien planqué à l'ombre.
A 13h20 je repars direction Abjat sur Bandiat à l'opposé du département côté Limousin, je rattrappe Thiviers, St Pardoux la Rivière et avant Nontron je coupe par les petites routes.
Ca fait bien 3 ans que je ne suis pas venu ici, les mecs sont super sympas, et pas besoin des EPI de merde quand tu descends du camion. C'est familial et sans prises de têtes. Pas de godet peseur sur la chargeuse, ça charge à l'oeil, résultat une fois sur la bascule il y a une bonne tonne de trop, ça ne bronche pas...
Le gars du chargeur me le fait tout de même remarqué en rajoutant que pour lui il n'y a pas de soucis et que même si j'en veux un godet de plus ça ne le dérange pas. Ouais bon même si je suis payé à la tonne on ne va tout de même pas abusé.
Il est 15h30 et je n'ai plus qu'à me rentrer au dépôt par St Saud, Miallet, La Coquille et Thiviers. Une petite heure plus tard la journée est torchée avec à peine 7h30 de volant, ça me va bien pour un lundi et du coup je peux accompagner ma chérie à son échographie...
C'est no stress ce matin qu'à 6h30 je quitte le dépôt pour aller vers Salignac vider mon gravier rose, normalement à l'heure où je vais m'y pointer le café sera encore chaud. Je coupe tout au travers pour rejoindre Thenon par des petites routes mais avec plus de 45 tonnes ma conso en prend un bon coup dans la gueule.
Bon ben j'aurais loupé le café de pas grand chose tant pis il ne m'en faut pas en plus, juste le temps de serrer la pince à Julien le boss de la boutique. La case est entièrement vide pas de soucis pour benner.
Pour la suite je descends charger à Condat, hier j'ai demandé une descente sur Bordeaux car j'ai un retour pour moi, pour ne pas changer des bonnes habitudes je charge pour Ambarès. Je descends jusqu'à Neuvic par la RN et ensuite l'autoroute m'enmènera jusqu'au bout. Aujourd'hui j'aurais normalement une bonne 10h donc je préfère anticiper dès le matin.
Mes heures me font me poser à La Total de Lormont au bord de la rocade, et pendant 45 mn c'est un balai incessant de camions venus de tous horizons qui passent à 20 mètres de moi. Y a quand même du commerce en Europe, je me pose souvent la question con à me demander ce qu'il y a dans tel ou tel camion. Bon il y a les habituels des pièces autos mais les autres??? Du papier? de la litière à chats d'Espagne? de la ferraille de Bilbao? Putin ça me promène moi parfois.
Bon du coup les 45 sont vites passées et je repars direction Ambarès, 20 mn plus tard je suis en place pour benner. Pas question de faire claquer la porte, Jonathan est en mode sieste, donc pas de bruit.
Damien vient de débarquer pour faire sa coupure avant de charger, je lui laisse mon bon et du coup je refais un quart d'heure avec lui. On papote de son Daf, lui non plus n'est pas mécontent du tout.
Je me tire de là direction Montpon, Nationale jusqu'à Coutras et un peu d'autoroute ensuite. Habituel lavage de benne avant de charger du 6/10 et 10 mn plus tard me v'là parti vers Salignac Eyvigues pour un autre client cette fois ci. Plein de GO à la Esso à Mussidan et ça remonte tranquille par la RN jusqu'à Condat et ensuite peite route pour ratrapper St Geniès et Salignac.
On m'avait prévenu que les cases pour vider n'étaient pas super simple d'accès, en effet le client me confirme qu'elles ont été faites pour des 2 essieux mais bon les 3 essieux y rentrent juste juste...
A peine de dégagement devant, un avant toi qui te lèche le haut de la cabine c'est la fête au village. Je suis descendu voir 4 fois quand même, pas envie de bomber la benne et de faire tomber un mur, je ne suis ni maçon ni carrossier!!!
10 mn pour se mettre en place et vider, je bats des records lol... avec tout ça j'ai pratiquement 8h20 de conduite depuis ce matin, je trouve un parking à la sortie de chez le client pour caller ma dernière 30 et le boulot des collègues pour demain.
18h40 je walide ma fin de journée avec 9h40 de conduite... rangement des papiers de la journée et 19h la voiture est bien au chaud dans le garage.
Il fait grand jour ce matin quand je quitte Négrondes, et même que je n'avais pas mis le réveil pour une fois. C'est une journée relativement cool qui s'annonce.
Chargement à Dussac pour Salignac Eyvigues encore et toujours, je me traîne sur les routes ce matin, j'ai le temps je peux m'appliquer. Rien de spécial en fait la radio en fond débine conneries sur conneries. Entre les sous marins pour l'Australie et les 600 000 chômeurs en moins, ça fait sortir du papier et de la bave de la part des journaleux... Je suis limite à écouter Courbet sur RTL!!! Non non bien sûr je déconne!!!
Ca vide peinard et je repars pour charger chez Imérys à St Jean de Côle, je chargerais tranquille avant midi en ayant eu droit à la douche au moment de rincer la benne. Passage en bascule et hop 300 kgs de trop, bon ben demi tour et Stéphane arrive à me les sortir en piochant dans la benne.
Je me pose au dessus Excideuil pour une pause casse croûte et petit dodo, tout ça me prend une heure quand même. Et c'est ensuite exactement le même temps qu'il me faut pour finir d'arriver chez le client.
Une fois vide et vu mes heures j'apelle les carrières du coin afin de savoir si un petit tour traîne pour remplir ma petite benne, le porte feuille de l'entreprise et évidemment le mien. Rien de spécial à faire, un texto au chef qui me dit de rentrer.
Si tout va bien vers 16h je pourrais débaucher et éventuellement poser mon cul sur la tondeuse pour tondre du moins enssiler ma pelouse. C'est la jungle ici, je me suis laisser avoir et là pour tout remettre au propre je vais en baver.
Mais ça c'était mon idée juste avant de croiser un de mes anciens patrons et néanmoins transporteur. Je suis à 1 km du dépôt, il me demande si je peux l'aider à faire du Savignac Négrondes, il est tout seul pour faire un chantier de 300 tonnes prévues au départ qui s'est transformé en quasiment 1000 tonnes.
Je fais une croix sur ma tondeuse du coup, et me voilà parti chargé à 7 kms de là de la découverte calcaire. Même si la benne est renforcée, je crains toujours ce genre de matériau, c'est du brut de déminage mais bon le chargeur est au top, il met du fin au fond et me charge le gros doucement.
Les 2 tours m'auront pris une grosse heure et demi, à 17h45 je suis posé au dépôt avec 8h10 de conduite, à 18h30 j'attaque à tondre jusquà 20h30 quasiment ça fait de suite beaucoup plus propre, je fignolerais ce week end...
Une fois n'est pas coutûme cette semaine, aujourd'hui je vais devoir me mettre un peu de pression, depuis la semaine ça ne m'était pas arrivé. Départ à 5h30 du dépôt pour filer sur Dussac. Je veux être le premier au chargement en ayant déjà couper 45 au bout de 30 mn de cerceau.
Le temps de laver la benne et je me pose à 6h10 sur la bascule, les bureaux ouvrent à 7h c'est parfait. J'ai le temps de finir ma nuit et de me faire couler un petit café, j'aime bien cette odeur de café dans la cabine le matin, je suis trop sentimental moi.
A 7h ça bouge, sauf que le pilote du chargeur tire une tronche de 3 kms, pour cause sa chargeuse est en panne et il devra faire la journée avec la vieille, mon dieu quel drame. J'ai bien cru qu'il allait rentrer chez lui... Je ne le portais déjà pas dans mon coeur lui alors autant dire que là...
Avec tout ça je sors de là le premier à 7h40, je sais que ma journée est déjà enfoirée, j'avais calculé mon coup juste juste on verra tant pis. Je pars vider comme d'habitude à Salignac Eyvigues, cette fois ci j'y vais à un rythme un peu plus soutenu. Je vide tranquille mon 2/4 en faisant 2 tas pour ne pas que le gravier déborde trop de la case.
Je file ensuite sur Condat charger pour Ambarès, faut vraiment que je me magne si je veux vider et recharger avant midi chez Lafitte. Bien sûr je me fade ces p**** de travaux à Niversac et bim encore du temps perdu mais je ne voulais pas prendre l'autoroute à La Bachellerie elle est vraiment hors de prix.
Mon Ad Blue est au plus bas, je décide de le faire à la Total au Manoire, bien sûr il y a un porteur sous les pompes, pas de pistolet dans le réservoir et personne autour du camion...
Je vais voir à la station et j'en profite pour laisser ma carte avant de me servir, le gars de la caisse me dit qu'il ne sait pas où est le chauffeur. Ben justement il se manifeste, il paie ses pépito à la caisse d'à côté et me dit que de toutes façons il ne bougera pas avant d'avoir fini ses 8 mn de coupure.
Je lui explique sereinement que j'ai un peu le feu au derche et qu'éventuellement il y a un parking dédié aux PL derrière, ou qu'il avance juste de 10 mètres sans casser sa coupure. Ca commence à faire du bruit à la caisse, j'aime pas ça moi, je hais les conflits surtout pour des conneries de ce genre et c'est sous la menace du responsable de la station qu'il bouge son putin de Premium tout en me baptisant de certains noms d'oiseaux dont je tairais le nom. Re 15 mn de paumées pour ma gueule.
Maintenant je le sais c'est mort je pourrais vider mais pas recharger avant midi, fait chier. En descendant sur l'autoroute je rattrappe mon pélerin en matières dangereuses, comme c'est certainement un garçon courageux il me tend un doigt quand je le double, facile en roulant, puis après tout je m'en tape de sa gueule, je ne suis pas un justicier de la route mais je me dis que seules les montagnes ne se rencontrent pas!!!
Je fais mon complément de GO à la nouvelle Access de Beychac et je finis par arriver à 12H30 chez Lafitte, je vide et me mets en place au tas de déblai en ayant pris soins de ne pas flinguer ma coupure entammée.
A 13h05 c'est reparti le couteau entre les dents vers Cubjac, si tout va bien il me faut 2h20 pour y aller, j'aurais mis 2h15 ça c'est fait, il m'aura tout de même fallu valider quelques excès de vitesse...
A 15h30 c'est vidé et le bon tamponné, hier soir j'avais promis à Jean Noel de lui faire au moins 3 tours de Savignac à Négrondes mais là ça pue du cul, c'est mal barré la carrière de Savignac ferme à 17h30 et bien sûr il n'y a qu'un seul chargeur.
J'aurais quand même pu lui faire 2 tours, c'est mieux que rien mais mon objectif était de 3, quand ça ne veut pas rire...
A 17H20 je gare le Volvo, 8h25 aujourd'hui, il me reste une 10h sur la semaine, mais c'est pas demain que je la ferais!!!!!
Aujourd'hui ça sent bon, déjà c'est vendredi, c'est la fin du mois, ça sent la paye, le week end et les congés...
Bon ce n'est pas sur cette journée que je vais vous vendre du rêve les amis, mais promis un jour j'y arriverai...où pas d'ailleurs!!!
Toute la journée je vais tourner entre savignac et Négrondes. Départ à 7h30, je rejoins mon ancien Boss à son dépôt à 300 mètres du notre. Rien de spécial aujourd'huij'aurais calé 8 tours, j'étais parti sur 10 mais bon à chaque fois il y avait de l'attente à la carrière et de plus elle ferme à 15h30 le vendredi.
Pour finir ma journée je charge un tour à St Jean de Côle pour monter à Nontron, du rêve je vous dis du rêve...
A 16h45 je me pointe au dépôt, fort de mes 5h de conduite mais usé par ses allés retours.
Tout les autres arrivent juste après moi, tout suants et tous à bout d'heures.
Heureusement je devais être en congés mais lundi je dois partir en double avec Damien, le chef nous a concocté une bonne journée de boulot, on va voir d'autres paysages c'est le bon côté de la chose.
Et pour les vacances, ben on avisera lundi soir sans plus de certitudes que ça!!!
Fin d'une semaine tranquille, même peut être trop à mon goût, mais bon il faut le prendre comme ça vient, certains crèvent la dalle, moi pour l'instant ce n'est pas le cas.
J'espère vous avoir emballer les amis, ce n'est pas toujours facile suivant mon boulot mais je reste fidèle à l'écriture de mes carnets de bord.
Il est temps de profiter du week end, de profiter de nos proches et surtout de positiver.
La bise les copains!!!!