FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2018 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 4 Janvier 2018
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    Il est 7h00, je quitte le dépôt, café en main pour rejoindre le client situé à une vingtaine de minutes de la. Un collègue attend déjà devant la grille que sonne huit heures pour rentrer. La barrière s’ouvre et nous nous mettons en place sous le grand pont de chargement. Le mec est seul pour accrocher les éléments de bétons et manipuler le pont, je lui donne un coup de main pour charger le collègue pendant que celui-ci reste bien au chaud dans sa cabine, trou de balle ! Une fois le collègue chargé, c’est mon tour, je charge 5 escaliers en béton.

    A dix heures, tout est chargé et arrimé, je peux partir sur Paris. Je vais tenter de vider aujourd'hui alors je monte par l’autoroute. D’abord l’A87 pendant une centaine de kilomètres, puis l’A11 pendant plus de deux cents. Avant d’entrer dans Paris, je coupe 45’ le temps de casser une graine. Je prends l’A10 quelques kilomètres puis la N118 jusqu'à Boulogne-Billancourt.

    J’arrive à Roland-Garros sous le déluge mais le portier me fait directement mettre en place sous la grue, je ne boude pas mon plaisir et me dépêche d’ôter mes sangles. Il faudra tout de même une heure et demie pour vider. Je repars vers 17h30, il fait déjà noir, l’autoroute est à un kilomètre du stade, tranquille.

    A13 pendant 40 bornes jusqu'à Gargenville, je vais charger des ronds en ferraille de 17m, le client ferme à 22h, je peux charger à mon aise et en plus, je suis le seul camion. Le temps de faire la paperasse, déplier la remorque, charger, sangler et tout le toutim, je quitte à 19h45, je peux rouler jusque 22h00. Je reprends l’A13 dans l’autre sens pour rejoindre le périph, histoire de traverser pour me retrouver sur l’A4  direction Reims. Je termine mes heures pépères sur un parking désert. Bonne petite journée comme je n’en ai pas souvent eu jusque maintenant.