Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
Comme convenu avec moi-même hier soir, le réveil sonne à 5h45. Je dors vraiment bien dans ce Volvo, il faut dire que le bouzin est assez récent, la couchette est encore dure. Je me fais un petit café et à 6h, je vais me présenter au bureau. La demoiselle m’envoie directement au quai 25 pendant qu’elle envoie mon cmr au responsable déchargement. Ici, ont vident avec un transpalette à grande fourche, 17 aller-retour, 30 minutes et je me sauve !
J’ai un rechargement de sept palettes de pavés autobloquants à Iffezheim. Je monte par Colmar, Obernai, Illkirch, Offenburg, Baden-Baden.
C’est une immense boutique, et vu que la France est toute proche, beaucoup de monde parle un peu français, ça aide pour s’y retrouver. Le gars du bureau m’envoie chercher trois palettes d’un côté, puis quatre de l’autre, mais l’allemand est efficace, en moins d’une demi-heure c’est réglé. Je retourne au bureau pour la paperasse et à 11h je me sauve.
Je prends la d4 jusqu’à Roppenheim, puis l’A35 direction Strasbourg, ça roule super bien, faut dire qu’il fait beau aussi, ça aide ! Quand l’A4 approche, je m’en vais direction Metz, que je garde quelques bornes. Je sors à Saverne, prends un peu de routes départementales pour rejoindre Steinbourg. L’usine est au milieu des champs, un gros truc, mais je suis seul et ont chargent le temps de midi, parfait ! Le mec est un peu mou, pratiquement une heure pour 15 palettes, autant dire que j’ai eu le temps de remettre les compteurs à zéro et de me faire un café avant de repartir. A 13h00, je me sauve.
Je m’en vais rejoindre l’autoroute, pied au plancher direction Sarre-Union, Saint-Avold, Metz ou je bifurque vers Luxembourg, Thionville, Bettembourg, Windhof ou je sors de l’autoroute pour couper en travers afin de rejoindre le client final à Rédange.
Je suis à peine poser dans la cour, que les deux caristes se pointent, ils font la course à celui qui enlèvera le plus de palettes, me voilà à courir comme un fou par 35°C pour bouger mes bâches et mes planches sous les encouragements d’un deux zouaves !!! En 15 minutes c’est plié, je peux rejoindre le dépôt à trente secondes d’ici pour décrocher et prendre une bonne petite douche !!!
Je monte en solo jusqu’au Windhof pour accrocher une semi. J’accroche et je me sauve en remontant sur l’autoroute direction Bruxelles. Je sors à Habay et je prends la nationale jusqu’à Bouillon. La suite c’est Sedan, Charleville et direction Reims. Je sors juste avant Reims pour faire ma coupure sur un petit parking peinard, à 3 bornes de mon client demain. A peine garé qu’il se met à tonner et pleuvoir des cordes, la température diminue rapidement, la nuit sera bonne !