FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2018 Partager sur Facebook
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  • Mercredi 2 Mai 2018
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    Il aura fait moche toute la journée d’hier, même le poêle s’est remis en route, mais ce matin c’est différent, le ciel est dégagé et ont annoncent une belle journée. Je pars sur Genk, tranquillement par la nationale jusqu'à Bastogne, puis l’autoroute direction Liège. Petite pause café à Sprimont, 15’ et en avant. Ça ralentit un peu à liège, mais c’est les heures ou les gens vont au bureau, normal ! Je file ensuite direction Anvers, sors à Diepenbeek et enquille la nationale jusque Genk.

    Je reçois un quai directement mais c’est la pause, je poireaute jusqu'à 9h30 avant que le gars ne commence. En plus, je ne peux pas prendre deux quais, je suis obligé de retourner décrocher sur le parking, je perds un temps fou avec ces chipotages ! A 10h30, je traverse toute la ville de Genk pour aller recharger, 13 palettes à redescendre chez KN, je mets tout dans le porteur vu que le poids total ne dépasse pas les 3 tonnes. J'attends un papier de douane, puis la fin de la pause de midi et à 13h je peux enfin redescendre sur le Luxembourg.

    Je fais l’inverse de ce matin, sauf que je vais livrer directement à Contern, j’évite les bouchons du soir et à 16h30, je suis chez KN, quai direct, cariste efficace, à 17h00 je peux me rentrer gentiment à la maison. Je vais quand même perdre plus d’une heure pour faire 50kms mais tampis, ce soir je dors dans mon lit !  

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  • Jeudi 3 Mai 2018
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    Départ 6h00 après un petit café of course ! Je vais à Contern chez DN charger des rouleaux, c’était déjà fermé hier aprèm sinon ils seraient déjà dans la caisse ! Ça ralentit déjà à l’entrée de Luxembourg mais pas assez pour me faire perdre du temps. Je m’inscris, je décroche et je me mets à quai directement pour que le cariste attaque directement à 7h00. En une heure c’est réglé, nickel.

    En reprenant l’autoroute à Luxembourg, je me retrouve coincé derrière un camion à 70kms, je me retiens mais après 20 minutes, je profite d’être léger pour le dépasser dans une côte, sans déranger personne, 150€, plus mais 10h07, 300€ et une demi-heure perdue, bravo mon petit, t’as gagné ta journée !

    Je poursuis vers Namur, Bruxelles pied au plancher, Gand puis direction Lille et enfin Wielsbeke. Décrochage, vidage, raccrochage et papiers, 20 minutes, parfait mais je dois aller recharger sur Anvers, je ne pense pas y arriver à temps vu que le client ferme à 15h00 et que j’ai encore 30 minutes à couper.

    Je reprends l’autoroute vers Gand, je case ma coupure la le long puis je bifurque sur R4, je passe par Zelzate afin de rejoindre le tunnel payant. Ça roule à fond jusqu’au péage, déjà saturé à 14h30, je perds un gros quart d’heure, puis plus loin ce sont des travaux qui me ralentissent, je me radine a 15h15 devant la grille fermée du client. Je n’ai plus qu'à me trouver une place au calme et attendre demain !

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  • Vendredi 4 Mai 2018
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    Je me lève sans trop de soucis après 15 heures de coupure, petit kawa tranquille avec le soleil déjà en place, la journée s’annonce chouette. Le bureau ouvre à 8h, on est quelques-uns à faire la file mais nous sommes dispatchés à différents endroits dans l’usine, ce qui fait que je n’ai que deux camions devant moi, qui malheureusement charge complet !

    A 9h30, lesté de 200kgs et d’un deuxième café, je peux enfin redescendre sur le Luxembourg. La traversée d’Anvers se fait de façon quasi optimale, Bruxelles à la régule et le reste du trajet sans encombres, si bien que je me radine à 13h30 chez KN. Je dépose mes deux palettes à quai et je recharge trois mini containers vides à destinations de l’aéroport de Luxembourg.

    Situés à cinq kilomètres de chez KN, je rejoins rapidement l’aéroport, je suis déjà venu ici par le passé, je ne perds pas de temps pour m’inscrire et rejoindre les bureaux pour déposer mes documents. Je peux ensuite poireauter pendant une bonne heure avant que le préposé ne vienne m’indiquer un quai ! Une fois à quai, je perds encore une heure car il faut attendre que la sécurité vérifie s’il n’y a aucune bombe dans les containers. Une fois leur accord donné, en trente secondes je suis vide, une minute plus tard je récupère mes papiers, et je peux enfin sortir après avoir perdu deux heures et demie de ma vie !!!

    Les cinq kilomètres qui me ramènent chez KN sont un nouveau calvaire vu qu’il est l’heure pour monsieur et madame toutlemonde de partir en we, encore 30 minutes de perdu ! Je suis un peu nerveux quand je dois aligner le camion-remorque au quai 19, je paume un quart d’heure parce que le sang-froid, ce n’est pas ma tasse de thé comme vous le savez ! Je ressors à 18h00 de chez KN, je me rentre par la campagne pour éviter le stress du vendredi soir, heureusement, je suis à l’heure pour l’apéro, bon weekend à tous !

     

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  • Lundi 7 Mai 2018
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    Je pars sur les coups de cinq heures, tranquillement par la nationale direction Bastogne, J’enquille direction Liège, ras jusqu’à Sprimont ou je m’arrête pour un petit café. Liège passe sans encombre à cette heure si matinale, si bien que je débarque à Genk vers 8h30. Je vide et je recharge sur place, mais entre les différents quais, la pause et le peu de caristes, je ne repars que trois heures après !

    Je vais compléter au Pays-Bas, à Kerkrade, en prenant l’autoroute, j’y suis en moins d’une heure. Il n’y a pas un seul camion, passage à quai, pose de deux palettes, papiers, et je me sauve au moins d’un quart d’heure.

    Je n’ai plus qu’à descendre jusque chez mon client. Je prends l’autoroute jusqu’à Verviers en passant un peu en Allemagne, puis je descends en direction de Spa, Saint-Vith ou je sors pour rejoindre le nord du Luxembourg. J’abuse en roulant 4h33 pour prendre une douche à l’Aral mais le gérant à décidé de condamner la douche parce qu’elle n’était pas assez rentable, je suis furax, je termine mes heures jusque chez mon client à Echternach et décrassage au bidon !

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  • Mardi 8 Mai 2018
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    Le client ouvre à 8h, j’ai eu le temps de me reposer et de me caféiné, il y a deux quais et je peux les squatter à ma guise. Une heure plus tard, je repars en direction de la capitale luxembourgeoise via la nationale. Je bifurque avant le centre du monde financier pour rejoindre le parking de chez Dupont, afin d’y laisser la remorque. Je file ensuite vider mes deux palettes chez Kuehne. Une fois vide, je retourne raccrocher pour aller charger un complet de rouleaux chez Dupont.

    Ici, je n’ai droit qu’à un quai, et je charge 180 rouleaux, 90 dans la remorque et 90 dans le porteur. Sachant que le cariste prends deux rouleaux à la fois, qu’il me faut me mettre à quai deux fois, décrocher et raccrocher la remorque, j’y passe pratiquement deux heures. A midi je me sauve enfin, je dois aller chercher deux palettes de mini-rouleaux au nouveau centre logistique de Bettembourg. Par l’autoroute, cela me prends à peine un quart d’heure. Il est 12h30 et la galère commence.

    Chez Dupont à Contern, ils ont délégués la logistique à la CFL (Chemin de Fer Luxembourgeois) pour charger les camions et les containers, mais aussi pour assurer le stockage au nouveau terminal de Bettembourg, Vous suivez ? Donc, c’est la même société qui me charge à Contern et à Bettembourg, elle me charge les mêmes produits destinés au même client, vous suivez toujours ? Seulement à Bettembourg, ils ne veulent pas me poser les deux palettes (de rouleaux) sur les rouleaux que j’ai déjà ! Donc pour faire simple, je retourne à Contern, mais pas chez Dupont, chez Kuehne, pour vider le porteur, puis je retourne chercher mes deux palettes à Bettembourg et je remonte chez Kuehne remettre les rouleaux dans le porteur !!!! Une histoire de fou qui m’a fait perdre près de 4h00 !!!

    C’est à 16h00 que je quitte Contern pour remonter en direction de la baraque de Fraiture via l’autoroute du Nord. Je poursuis sur la E42 vers Liège, pause douche à Sprimont. Je poursuis via Liège-centre, Maastricht. Je décide de monter par Venlo sur les conseils de Maps, Nimègue, Amersfoort et Zeewolde Terminus avec 14h55 d’amplitude. Je suis dans une petite zone industrielle bien calme, parfait pour récupérer de cette journée compliquée. 

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  • Mercredi 9 Mai 2018
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    Je me lève vers sept heure, j’ai largement le temps de sortir du lit et de déjeuner, ça n’ouvre qu’à huit heures. Je peux rentrer de suite dans le hall pour vider, et deux heures après, je me sauve en direction de Deventer. Je coupe à travers la campagne Hollandaise, c’est joli surtout avec un grand soleil. A 11 heures, je suis au chargement, avec la permission d’utiliser deux quais et deux caristes pour moi tout seul, ça ne traine pas, en une demi-heure je suis complet, impeccable.

    Je n’ai plus qu’à redescendre gentiment à la maison. Je prends l’autoroute via Apeldoorn, Arnhem, Venlo, Maastricht. Maps me conseille de traverser Liège par la ville et je m’exécute pour ne pas perdre trop de temps, j’enquille ensuite en direction de Bastogne ou je rejoins la nationale vers Martelange et Arlon.

    Demain c’est férié, malheureusement je ne fais pas le pont, à vendredi !

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  • Vendredi 11 Mai 2018
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    Je quitte la casa un peu avant sept heure, je ne vais pas très loin, à peine une dizaine de kilomètres. Je vide chez Charlier à Messancy, en face des entrepôts Galliker. Les effectifs sont réduits, beaucoup ont pris leur journée mais je reçois deux quais directement et pendant qu’on me vide, je me prends un petit café, tranquillement.

    Je remonte ensuite jusque Weyler pour rattraper l’autoroute de Luxembourg, je traverse sans ralentir et c’est fort appréciable. Je vais charger des rouleaux chez Dupont. Je n’en ai qu’une douzaine, ça ne traine pas. Je descends ensuite faire les pleins au dépôt. Un collègue n’a pas su se lever et à planter deux livraisons sur rendez-vous, du coup on est obligés de vider mon camion et ma remorque pour que je puisse re-livrer le tout lundi.

    Après cela, je me rentre, profiter d’un weekend qui s’annonce beau et chaud ! A lundi !

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  • Lundi 14 Mai 2018
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    Je n’ai pas très bien dormi cette nuit, faut dire qu’elle fut très courte vu que je décolle de la maison sur les coups de 3h, sans avoir pris le temps d’un café, la monté sera rude !! Je monte par l’autoroute en direction de Bruxelles, mais je sors à Namur pour prendre la direction de Mons. Je m’arrête à Spy pour un grand café et un quart d’heure de sieste. Je poursuis pied au plancher direction Mons, Je continue vers Lille que je passe avant les bouchons du matin et j’arrive à Comines sur les coups de 7h15.

    Le client me fait rentrer dans les halls directement, et je suis vide en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, papiers signés, je file vider le suivant à Orchies. Je passe par Armentières, Lesquin et Templeuve tout en ayant pris soin de faire une petite pause de 30’ !! En arrivant, le gardien m’informe que le cariste est malade et en plus y a un camion complet à vider avant moi, je reviendrai cette après-midi car j’ai un impératif avant midi que plusieurs collègues ont déjà raté donc je ne prends aucun risque et je file.

    Je me rends en direction de Cambrai, en coupant à travers la pampa je n’ai qu’une quarantaine de kilomètres mais cela me prends pratiquement une heure. J’arrive vers 11h00, j’ai un quai direct et je suis délesté aussi sec de mes cinq palettes. Seulement je n’ai pas les bons de livraison car mon collègue les a laissé ici la dernière fois, je suis bon pour attendre le retour des secrétaires à 14h00, mon boss est furax, dura lex sed lex !!

    Et c’est reparti dans l’autre sens, retour à Orchies pour vider mes cinq palettes. Entre-temps un cariste est arrivé et je suis seul, en dix minutes je suis vide et je me sauve sans demander mon reste direction Maubeuge pour prendre trois palettes. Je file par l’A2 direction Denain, après l’aire de la Sentinelle, je prends la nationale vers Maubeuge que je quitte sortie La Longueville pour rejoindre une petite zone indus’ à Feignies. Je ne m’embarrasse pas outre mesure, j’ouvre les porte de la remorque, embarque les trois palettes, signe la cmr et repars aussi vite que je suis arrivé pour rouler le plus possible direction Luxembourg.

    Je passe par Maubeuge, qui est bien pénible vu l’heure de sortie de bureaux, puis je file en direction de Dinant par la nationale, j’échoue à Onhaye, un tout petit patelin avec un joli parking à l’ombre et au calme, je ne ferais pas de vieux os ce soir, je suis claqué !

     

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  • Mardi 15 Mai 2018
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    J’ai rencard au dépôt à 8h00, je décolle de mon délicieux parking à 6h00, sachant que je ne prends que des nationales, cela me laisse une bonne trentaine de minutes de marge. Je passe par Dinant, Ciney et rejoins la N4 à Emptinnes. A l’approche des travaux de Marche-en-Famenne, il y a un ralentissement, puis un arrêt total de la circulation. La police tente de faire reculer les voitures et les camions afin de prendre un itinéraire bis mais la densité du trafic stop rapidement la manœuvre. Il y a un camion en panne sèche en plein milieu des travaux ! En 20 minutes, le problème est réglé et nous repartons. J’arrive au dépôt pile-poil à 8 heures.

    Je n’ai pas le temps de chômer ni même de prendre un café, je recharge quelques palettes à poser chez Kuehne et je file à travers champ pour poser mes trois palettes à Colmar-Berg, chez Goodyear. A peine partis de Colmar, mon chef m’appelle, le satellite déconne et le client aimerait savoir si la livraison à bien été faite, je confirme et le soulage d’un poids apparemment certain. Chez Kuehne, je reçois un quai rapidos, mais j’y passe près d’une heure quand même. Je traverse la zone pour aller prendre une dizaine de rouleaux chez DN.

    Le camion est rempli mais la remorque est vide, mais je suis invité à descendre comme ça direction Châteauroux. Je descends par Metz, Nancy puis la N4 jusqu’à Saint-Dizier. Je continue vers Brienne-le-Chateau, Troyes ou je rejoins la N77 direction Auxerre. Je case une coupure là le long un peu avant Auxerre. Je termine mes heures tranquillou sur la N77 au niveau de Thou, au calme !

     

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  • Mercredi 16 Mai 2018
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    Hier soir, je pensais avoir trouvé le Saint Graal en matière de parking, mais je n’avais pas remarqué que j’étais tout proche d’une sortie d’autoroute, il y a eu des décroches et raccroches toute la nuit, avec leur lot de klaxon et de gueulante en tout genre, bref, à éviter absolument !

    Après ma dose matinale de caféine, je décolle vers 5h30, mon camion à de plus en plus de mal à démarrer le matin, faudra pas oublié de le signaler au boss tout à l’heure. Je roule en direction de Theillay, puis Vierzon ou j’enquille l’A20 vers Châteauroux.  Ras et calme absolu ce matin, ça m’arrange car je suis un peu crevé. Je débarque en périphérie de Châteauroux, à Arthon vers 8h00. Je peux vider de suite, je m’exécute ! Ici, les syndicats ont négociés la gratuité du café cinq jours par an, et un de ces jours est aujourd’hui, je remplis ma tasse et je file.

    J’ai un chargement à prendre à Contres, je monte par la nationale of course, Châteauroux, Levroux, Valençay, Selles-sur-Cher. Il y a une dizaine de camions avant moi, mais certains n’ont pas rendez-vous ce matin, donc je passe avant quelques-uns, ce qui me fait gagner un peu de temps. Malgré tout, je vais quand même passer près de 3 heures sur place.

    Je ne suis pas chargé complet, je poursuis ma promenade à travers la campagne en direction d’Ardentes, Issoudun, Bourges, Montigny et enfin Bue, un tout petit village en Sancerre, ou deux camions ont bien du mal à se croiser, pour ramasser une palette de vins. Je roule encore quelques kilomètres pour ramasser une deuxième palette de vins. Je tombe dans un vignoble dirigée par une mère et ses deux filles, qu’elle tient absolument à me présenter, je repars rouge pivoine mais avec une bonne bouteille, c’est toujours ça !

     La journée est bonne, la suite sera pour demain, pour l’heure, je remonte direction Auxerre, pour trouver un parking au calme, que je trouve à Pourrain.

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  • Jeudi 17 Mai 2018
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    J’ai toujours du mal à démarrer ce matin, mais je peux partir quand même après avoir avaler un petit café. Je passe à Chablis, de l’autre côté d’Auxerre, prendre une palette et je continue en direction de Saint-Florentin, à une vingtaine de bornes de là, pour prendre encore 6 palettes. Tout est prêt et en un petit quart d’heure, je suis chargé. Je me fais un petit café tranquille et je n’ai plus qu’à rouler en direction du dépôt.

    Je remonte via Troyes, Châlons, Reims, Sedan, Florenville, Arlon et enfin Ell. On Joue à Tetris en vidant le camion et la remorque et en réorganisant l’ensemble du chargement pour optimiser la journée de demain. C’est assez long car j’attends plusieurs collègues qui m’amènent des palettes pour les mêmes clients que moi.

    A 17h00, je remonte à la maison, chargé jusqu’au toit, ça fait toujours plaisir de couper la semaine comme ça !

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  • Vendredi 18 Mai 2018
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    J’ai peur de ne pas démarrer ce matin, aussi je grimpe dans le camion vers 5h30, je mets deux fois le démarreur en surchauffe, ce qui me fait perdre pratiquement une demi-heure, mais je décolle quand même de mon parking vers six heures. Je rejoins vite mon premier client, un peu après la frontière a Steinfort. Il y a du monde aujourd’hui, et je n’ai droit qu’à un seul quai, donc je perds encore du temps à décrocher et raccrocher. Malgré ces petits désagréments, je file vers 9h00 pour vider au MIN de Luxembourg à Leudelange. Je coupe à travers la pampa sur les bons conseils de google maps afin d’éviter plusieurs embouteillages.

    Sur place, tous les quais sont disponibles, j’ai l’embarras du choix, il faut dire que j’arrive après le rush matinal. C’est cool, je n’y passe qu’une petite demi-heure. Je poursuis en direction de Contern, chez le voisin direct de Kuehne, pour poser une petite palette de pain de mie, 5 minutes et c’est réglé, je vais ensuite poser trois palettes chez Kuehne. Ils ont mangés du lion ce matin, en dix minutes c’est pliés et je peux aller en face, chez Dupont, charger un complet de rouleaux pour la NL.

    Une fois n’est pas coutume, il y a du monde au chargement, je vais passer près de trois heures sur place, et j’en ressors complet sur les coups de quatorze heures. Mon chef a pris un rendez-vous chez Volvo pour essayer de trouver mon problème de démarrage ! Verdict, faut tout démonter le moteur, un ou deux jours d’immobilisation mais ça se fera la semaine prochaine car la marchandise est attendue mardi en NL.

    Pour l’heure, je remonte faire mes pleins au dépôt, embrasser tout le monde et je me rentre tranquillement profiter d’un long et beau weekend !

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  • Mardi 22 Mai 2018
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    Je décolle à trois heures ce matin, le camion ne m’a pas posé trop de soucis au démarrage, ce qui est cool car j’ai passé un weekend de misère et je n’ai pas dormi de la nuit, ça m’évite du stress supplémentaire !

    Je monte par la natio jusque Bastogne, puis j’enquille l’autoroute direction Liège. Petit quart d’heure à Sprimont et je poursuis vers Liège, que je traverse par la ville en prenant soin de me faire flasher !!! Je continue via Maastricht, Eindhoven, Utrecht, Amersfoort et enfin Zeewolde. J’arrive chez mon client avec pile-poil 4h30, le temps de faire ma coupure et les gars m’ouvre le hall pour décharger. A 9h30 je repars, délesté de mes douze tonnes de rouleaux.

    Je vais charger au port d’Anvers, j’y vais par Utrecht, Breda et Meer, accompagné par une pluie intense, qui rend la circulation bien pénible, surtout que les dépassements sont interdits sur pratiquement tout le trajet. A midi je suis chez Vopak, pour prendre deux palettes adr, j’attends la reprise à 13h en mangeant un morceau. Deux coups de clark et c’est plié, le client suivant est déjà fermé, je n’ai plus qu’à me trouver une place au calme en attendant demain matin.

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  • Mercredi 23 Mai 2018
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    Je me réveil péniblement à 7h, pour prendre mon café tranquillement déjà, et parce que mon chargement se trouve à quelques bornes d’ici et n’ouvre pas avant huit heures. J’emprunte le tunnel payant pour rejoindre Kallo et une immense base logistique. Première chose à faire, patienter jusqu’à dix heures car la marchandise n’est pas prête. Quand enfin je peux me mettre à quai, le cariste refuse de me charger car j’ai un container et que le client final veut absolument des bâchées. Sans suit un dialogue de sourd entre moi, le chargeur, Kuehne et le client pour finalement repartir sur les coups de onze heures, vide !

    Mon chef a trouvé une dizaine de palettes à prendre à Nivelles. La traversée d’Anvers se passe à merveille sans un coup de frein, idem à Bruxelles, ce qui me fait arriver un peu après midi à Nivelles. Une fois  de plus, j’attends que les gars finissent de manger pour commencer à charger, à 14h je me sauve de là.

    Je descends au dépôt, je rejoins la E411 direction Luxembourg mais je sors après Namur, à Wierde, pour prendre la N4 direction Ciney, Marche-en-Famenne, Bastogne, Martelange et Attert ou je coupe à travers pour rejoindre le dépôt.

    Je vide mon camion à quai et je me rentre en camionnette avec les collègues qui n’attendaient que moi !

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  • Jeudi 24 Mai 2018
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    C’est cool de prendre son café à la maison un jeudi, en plus mon taxi passe me prendre directement devant la porte, un peu avant 8h. Au dépôt, je charge trois palettes à déposer à Bascharage, chez un grossiste en confiserie. Je remonte sur Arlon et je coupe à travers tout pour rejoindre le client en évitant les habituels bouchons du matin. En deux temps trois mouvements, je suis vide et je peux enfin monter chez Volvo faire réparer mon camion. Sur place, je dois reprendre un fh et une semi qui sont passés au contrôle technique la veille.

    Je monte ensuite chez Kuehne à Contern, je m’occupe de pré-charger la remorque en attendant l’arrivée d’un collègue. On échange nos remorques et je rentre la vider au dépôt. Le mécano finit l’entretien d’un Renault, quand il est prêt, je dois le monter à Weyler pour le rendre au chauffeur attitré pour ne pas qu’il perde trop de temps.

    Après une heure d’attente, j’appelle mon chef pour savoir où se trouve le collègue. Il est en panne dans la bretelle de sortie de l’autoroute, en pleine heure de pointe. Je file à pied le rejoindre pour voir si je ne sais pas l’aider. Les vitesses de son camion ne s’enclenchent pas, heureusement chez Mercedes, il y a un mode de sécurité qui permet de forcer l’ordinateur à passer la vitesse, ce qui me permet de dégager le camion de là et de rejoindre la zone industrielle de Weyler. Nous procédons à l’échange de camions et je me rendre chez moi, à la vitesse de 25km/h, car en mode secours, il n’y a qu’une seule vitesse !!!

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  • Vendredi 25 Mai 2018
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    Ce matin, le camion passe toutes les vitesses ce matin, c’est plutôt cool car il y a un épais brouillard et je n’avais pas envie de me faire rentrer dedans par un mec à la bourre ! Pendant que le chef décide de mon programme, je bois une tasse avec les collègues. Je vais faire 4 livraisons avec le porteur hayon. Je remonte sur Arlon pour rejoindre l’autoroute de Luxembourg. Je descends jusqu’à Esch-sur-Alzette déposer 5 palettes. Je me gare dans une entrée de garage souterrain, et je profite du transpal électrique pour faire les allers-retours jusqu’au box de stockage du client.

    La suite est à quelques kilomètres d’ici, à Schifflange, dans une rue en cul-de-sac. Je n’ai qu’une seule palette mais je la livre pile au moment où mémé part faire ses courses, elle klaxonne comme une enragée, je me dépêche de plier les gaules et de me sauver.

    Les deux suivantes, sont à déposer à Medernach, je vous propose de me suivre via la carte, car expliquer le trajet emprunté serait une gageure, surtout que je coupe souvent à travers via les chemins de traverse. J’arrive dans une centrale à béton sur les coups de onze heures, je pose les palettes sur le hayon et le cariste se charge de me les enlever.

    Le prochain client est à Grevenmacher, mais j’y arrive à midi et quart, je suis obligé de patienter jusqu’à 13h, j’en profite pour casser une graine tranquille.

    J’ai deux chargements à prendre dans une zone à Echternach, une palette de 3 mètres et une énorme caisse contenant un robot industriel, je suis seul à charger à chaque fois, c’est appréciable de ne pas perdre de temps, surtout un vendredi.

    Je rendre vider mes deux ramasses au dépôt, en passant je vais récupérer un collègue qui est allé déposer le camion défectueux chez Mercedes.

    Je rentre à la maison avec les collègues, j’ai trois de semaines de cdb à rattraper ce weekend, je vais pas m’ennuyer !

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  • Lundi 28 Mai 2018
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    Je me lève  pratiquement 30 minutes avant que le réveil ne sonne, ce qui ne m’arrive jamais. Inconsciemment j’ai dû avoir peur que mes collègues ne se repayent ma tête en me loupant comme la dernière fois. J’ai le temps de boire deux cafés en attendant le taxi qui se pointe vers 7h30.

    Au dépôt ma mission est simple, prendre un tracteur et accrocher la semi qui est dans le lavage puis descendre vider et décrocher chez Kuehne. Je coupe à travers la pampa comme d’habitude pour rejoindre Mersch et prendre l’autoroute qui m’emmène à Contern. Sur place tout se passe très vite, si bien qu’à 9h, je suis vide et j’ai décroché la semis. Je fonce alors en solo au garage Volvo pour récupérer mon camion-remorque.

    Comme souvent après des réparations le camion est bien crade et je passe un petit quart d’heure à tout nettoyé puis j’installe mon brol pour la semaine. Je remonte ensuite chez Dupont à Contern pour charger des rouleaux pour le Danemark. Ils sont assez rapides pour une fois, si bien que je me sauve vers 12h30, avec 12 tonnes de marchandises, impec !  

    Je descends d’abord jusqu’à Echternach pour faire le plein et deux trois courses, puis je coupe à travers pour rejoindre la nationale b51 que je vais quitter un peu après Bitburg pour quelques kilomètres sur l’autoroute A60, je reprends de nouveau la b51 pour rejoindre l’A1. Ça roule plus que bien jusqu'à l’entrée de Cologne où une voiture vient se jeter sous le camion devant moi. Je n’ai pas le temps de penser ni d’avoir peur, je saute sur les freins pour éviter le sur-accident et atterrit sur la deuxième bande pour éviter l'impact, non sans avoir fait fumer les pneus et entendus un gros boum dans la caisse. Je constate que le camion derrière moi à fini sur la bau. Je me sauve pour éviter des ennuis mais sors sur le premier parking pour caser une coupure et me remettre de mes émotions.

    Je continue en direction de Leverkusen, le pont est toujours interdit au camions, je me farci un détour d’une trentaine de kilomètres en remontant vers Dormagen puis en coupant à travers vers Solingen et Wuppertal. Heureusement j’arrive à éviter quelques ralentissements et je roule tout schuss. Munster, Osnabrück. A  Brême, je suis ralentit sérieusement dans les travaux et dès que je sors de la ville, je m’arrête à la première station prendre une douche et manger un morceau.

    La douche m'a fait énormément de bien, car le mercure n’est pas encore descendus en dessous des 35°C. Je roule encore une petite heure et je me trouve une place sous les arbres, au calme, dans une zone indus’ avant Hambourg. 21h30, 29°C !

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  • Mardi 29 Mai 2018
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    La première chose que je fais en me levant c’est préparer le café et déjeuner. Ce matin, je démarre le camion et je mets en route la clim, il fait déjà 25° ! Je sors de ma zone indus’ pour me lancer à corps perdu sur l’autobahn, au fur et à mesure que je m’approche d’Hambourg, le trafic se densifie. La traversée de la ville est carrément horrible, toute l’autoroute est en travaux, je perds plus d’une heure mais j’ai le temps de profiter du paysage et du plus grand port d’Allemagne.

    Je poursuis ma montée sur l’a7 direction le Danemark, il y a encore quelques zones de travaux par-ci par-là mais rien qui ne me fasse perdre beaucoup de temps. Après la frontière, à Padborg, je me pose pour un café. J’avais pris un peu de cash au cas où, mais l’euro n’a pas cours ici, donc je paye avec la carte !

    Je poursuis ma route en direction du nord, les paysages verdoyants et l’autoroute pratiquement déserte sont un régal. La pluie fait son apparition rapidement, je peux enfin respirer. Je case une coupure à Velje, j’en profite pour croquer un bout, il est déjà midi ! J’ai encore une bonne heure de route jusqu’à Herning, je la fait sans obstacles évidemment. Je suis un peu stressé en vidant, j’ai peur que mes rouleaux ne soient abimés, mais heureusement il n’en est rien. Je repars de là soulagé vers 15h.

    Je n’ai plus qu’à redescendre en Belgique, j’ai un chargement prévu demain à Genk. 850kms à vide, la consommation va être bonne. Je redescends exactement par ou je suis monté ! Un peu avant d’arriver à Hambourg, je sors de l’autoroute pour aller dormir dans un petit village que j’avais repéré sur internet, il y a une petite épicerie avec un grand parking désert, je vais être au calme pour dormir et ça c’est chouette. La température frôle de nouveau les 30° ce soir, je laisse les fenêtres ouvertes !

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  • Mercredi 30 Mai 2018
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    Je décolle à 5h30, après mon petit déj of course. Je dois rouler quelques kilomètres sur une petite nationale avant de reprendre l’autoroute juste avant Hambourg. A cette heure, la traversée se fait sans soucis, c’est cool parce que j’ai une heure de rendez-vous à Genk et que je ne peux pas me permettre de perdre une minutes. Après Hambourg, je bifurque en direction de Brême.

    Ça roule nickel, j’alterne entre possibilité de dépassement et interdiction mais globalement, je suis à 90km/h en permanence même dans les zones de travaux. A Brême, je perds quelques minutes dans les ralentissements du matin. Je continue vers Osnabrück, Munster et Oberhausen ou je me pose pour 45 minutes.

    La descende se poursuit via Duisbourg, Venlo, Ruremonde, Sittard et enfin Genk, ou j’arrive sur les coups de 12h30. Chez Essers, vaut mieux avoir une demi-heure d’avance que de retard ! Je vais le payer cher en passant près de 4h à quai, tout ça pour une vingtaine de palettes gerbées qui rentrent toutes dans le porteur. J’aurais pu rentrer à la maison, mais je n’aurais pas assez d’amplitude !

    Je termine cette journée en passant Liège, et en me dirigeant vers Luxembourg. Je me pose au calme à la Baraque de Fraiture, au moins je serais au calme et au frais pour dormir ici !

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  • Jeudi 31 Mai 2018
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    J’ai vraiment bien dormi, au calme et au frais, un bon café pour me réveiller complétement et j’entame la descente vers Contern, il est 6h30. Jusqu’à la frontière, c’est relativement calme, mais au fur et à mesure que je me rapproche de la capitale, le trafic s’intensifie et c’est bien pénible même si je ne perds pas de temps dans les bouchons.

    Vers 8h, je suis chez Dupont, je décroche pour me mettre à quai et le cariste attaque de suite. Le hall de déchargement est en plein travaux, du coup le mec galère pour ranger les palettes et cela prendra presque une heure pour une vingtaine de palettes. Je file ensuite de l’autre côté de l’usine pour recharger des rouleaux. Il y a un Biélorusse à quai, qui charge complet pour la Russie. Je lui propose d’échanger notre tournée mais le gars n’est pas d’accord !!! Heureusement, ça ne se passe pas trop mal, je sors vers 10h00 pour aller poser ma remorque chez Kuehne et monter en Belgique uniquement avec le porteur.

    Je file en direction de Namur, google maps m’annonce près d’une heure de ralentissement à cause des travaux à Wierde, je décide donc de couper par le centre-ville, histoire de ne pas perdre trop de temps et de pouvoir vider cette après-midi. Je continue jusqu’à Bruxelles, ou je perds encore un bon quart d’heure sur le ring, j’enquille direction Gant puis ensuite vers Lille. Je case 30’ là le long. C’est effarant, 4h30 pour 300kms, no comment !!!

    J’arrive donc à Wielsbeke vers 15h45, juste avant la fermeture, ça ne chipote pour vider mes dix rouleaux et à 16h15, je peux commencer à redescendre au Luxembourg. Je tente un autre chemin, un peu plus long mais en théorie plus rapide. Je roule en direction de Courtrai, puis je bifurque vers Mons ou j’arrive tout doucement au bout de mes heures, je quitte l’autoroute pour me trouver une place au calme dans une petite zone pèpère. Décollage à 3h45 !