Carnet de bord de Avril 2018 | Partager sur Facebook |
Ma moitié me ramène au dépôt vers 19h30, après ce week-end festif autant attaqué directement les hostilités, à 20h00 je me mets en route direction Nancy même si théoriquement je devrais attendre 22h. Il n’y a pas grand monde sur la route, ca roule super bien et je peux profiter du voyage.
Je descends par Epinal, Vesoul, Combeaufontaine, c’est gratuit et ca roule très bien. Après 3h30 de volant, je me trouve un petit parking sur une route de campagne a cinq minutes de mon client, je vais en profiter pour caser ma première onze !
Après cette royale coupure, soit à 10h30, plein d’entrain et de caféine, je m’en vais finir les derniers kilomètres qui me séparent de mon client.
Sur place, l’ambiance n’est pas au beau fixe, le pont est en panne et ne sera réparé que demain matin. Ont pourrait très bien vider au Clark ou dans un autre hall mais tout les ouvriers sont occupés et surchargés de travail alors nous sommes priés d’attendre le réparateur.
Autant dire que je ne ferais pas exploser les compteurs aujourd'hui !
Cela fait maintenant 24h00 que je suis chez le client, le pont n’est toujours pas réparé et mon chef se décide enfin à prendre une décision me concernant. Je ramène tout chez l’expéditeur et ensuite je rentre au dépôt car il n’as pas prévu de boulot pour moi sur le Luxembourg.
En 3 jours j’aurais roulé 9h00 et parcourus 600kms, je m’écroulé fourbu et harassé par la tache !
La mission du jour est simple, décollage à 8h00 du dépôt, chargement d’éléments préfabriqués en ferraille à 800m du dépôt pour une livraison foulée a 3kms, retour dépôt ! Fin des opérations à 10h30. Je tue le temps en allant boire un café avec un collègue, espérant que le chef me trouve une occupation.
A 15h00, j’ai la mission suivante, un collègue m’amène des rails de 18 mètres, que le chef mécanos va transvaser de sa remorque sur la mienne, afin que j’aille livrer en foulée à 1,5kms, je pensais à une blague de mauvais goût mais c’est très sérieux.
Quand je reviens au dépôt, quinze minutes plus tard, le collègue attend lui aussi du travail, je suis excédé par tant de bêtises, je vais me planquer au fond du dépôt pour me protéger de la bêtise humaine !
Tard hier soir, j’ai reçu ma mission du jour. Je descends pour 8h00 à Pont-a-Mousson charger des tubes de canalisations d’eau. J enquille donc l’A31 en direction de Nancy, prends la sortie Pont-a-Mousson 25kms plus loin et rejoins mon client. Il n’y a personne devant moi, aussi ça ne traîne pas pour charger, en une heure, sanglage compris c’est réglé. Je n’ai plus qu’à me rentrer au dépôt ou j’arrive sur les coups de onze heures.
J’ai appelé ma femme pour venir me rechercher, je viens de claquer mon préavis sous le regard ahuris de mes collègues et de mon directeur. Avec 25h00 de volant par semaine depuis 6 mois, le travail qu’il faut attendre des heures voir des jours, je n’ai nul besoin de m’attarder sur les raisons de mon départ, elles sont assez évidentes pour que vous le deviniez !
Bon week-end à tous et à lundi pour des nouvelles aventures toujours plus épiques !
J’ai le temps de prendre tranquillement mon café avec ma moitié ce matin, je suis attendu au bureau pour 8h00. Je me fais conduire vu qu’ont n’a plus qu’une voiture et que le dépôt est à dix minutes de la maison.
L’accueil se fait sur les chapeaux de roues, en un quart d’heure je suis briffé sur le fonctionnement de la boutique, j’ai signé mon contrat et récupéré les papiers utiles ainsi que le téléphone ! Il faut dire que je pars avec un collègue pour prendre possession de mon vésicule au garage Volvo à Livange.
Je vous épargne le trajet et l’heure perdue dans les embouteillages matinaux du Luxembourg. Je suis assez peu serein, j’hérite d’un Volvo fh ancienne génération, boîte manuelle mais surtout en camion-remorque traditionnelle ! Je sens que les gouttes de sueur perler sur mon Front rien qu’à penser aux mises à quai !
La première mission après la prise en main de joujou est de me rendre chez Kuehne et Nagel (que j'appellerais désormais KN) à Contern pour accrocher la remorque. J’ai un petit quart d'heure de route pour me familiariser avec la boîte de vitesse et déjà je suis sur place. L'accrochage se passe sans encombre, ensuite je dois me mettre à quai pour charger 36€ pal dans la remorque. Un polonais me donne un coup de main et en moins de dix minutes je suis aligné face au numéro 32, je ferais mieux la prochaine fois !
La deuxième mission consiste à travers la zone indus’ pour aller charger le porteur chez Dupont de Nemours (que j’appellerais désormais DP). C'est assez simple, je décroche la remorque et je mets le porteur à quai, 6 rouleaux, raccrochage de la remorque, deux heures perdues et je peux enfin partir.
La troisième mission est simple, repasser au dépôt pour faire les pleins. Je tricote un peu avec la boîte mais rien de bien méchant. Sympas, le patron m'autorise à décrocher sous les rouleaux histoire de m’épargner la honte d’une manœuvre le premier jour devant mes nouveaux collègues et surtout pour pouvoir faire le plein tranquillement à la station qui se trouve à 1km du dépôt chez un marchand de matériaux qui fait aussi du transport. Tant qu’à faire je fais aussi le plein d’adblue mais au dépôt cette fois.
Quatrième et avant dernière mission, retourné avec le camion à la maison pour prendre mes affaires, j’y suis en vingt minutes, j’ai de la place dans la place dans la rue, facile ! Je charge mon barda, une petite douche vite fait et en avant Guingamp !
Dernière mission pour cette journée marathon, rouler le plus loin possible en direction de Arthon, un petit village près de Châteauroux où je dois livrer mes rouleaux. Je passe par Florenville, Bouillon, Sedan, Reims, Epernay, Sézanne, Nogent-sur-Seine, Courtenay, Gien. Je résume mon parcours mais ayant démarré tard, je peux rouler tard et je n’ai rien rencontré comme difficulté si ce n’est avec la synchronisation des passages de vitesse ! Je termine mes heures sur un parking dans les bois près d’Argent-sur-Sauldre. Je suis lessivé par cette journée mais je prends plus d’une heure à nettoyer le camion qui n’a pas été très soigné avec le collègue que je remplace. Deux heures, fin des opérations !
Réveil douloureux à 7 heures ce matin, je fini de ranger le bazard que le collègue à laisser puis je prends mon shoot de caféine. 8h00 je décolle direction Vierzon que je rejoins en 30 minutes, j’enquille ensuite l’A20 pendant une heure jusqu'à Châteauroux-Sud. Le client se trouve en plein milieu de la pampa, à un petit quart d’heure de l'autoroute. Heureusement il n’y a pas d’autres camions et je peux laisser traîner ma remorque dans le chemin le temps de vider le camion. En une heure c’est plié, je n’ai plus qu'à raccrocher la remorque, faire demi-tour et repartir d’où je suis venu !
Je contourne Châteauroux par une espèce de périphérique et je file sur Levroux par la nationale. Ça roule très bien et j’enchaîne Valençay, Selles-sur-Cher et enfin, après une heure et demi et 97kms, Contres. Je suis censé charger 27 palettes à la conserverie. La demoiselle du bureau me rassure en me disant qu’il n’y a que 15 palettes au sol, ce qui m’évitera une mise à quai avec la remorque, mais qu’elles ne seront prêtes que demain matin !
Qu’à cela ne tienne, j’ai de quoi m’occuper en finissant le nettoyage et le rangement du camion. Je m’en vais rejoindre un parking au calme dans la zone non sans avoir pris soin de me doucher chez le client.
La coupure est bonne, le camion est propre, le bonhomme aussi, je peux rejoindre la conserverie pour m’enregistrer. Je suis le premier au bureau, la fille m’attribue un quai, je décroche et je le rejoins. Le gars me dépose les palettes devant le quai et je m’occupe de les ranger dans le camion au transpal électrique. Ça faisait un bail que je n’en avais pas manipulé et ça se voit au temps qu’il me faut pour ranger les palettes mais à 9 heures je suis chargé, prêt à partir !
Je remonte sur Blois par la nationale sans perdre une minute, puis je m’engage sur l’A10 sous un grand soleil. Après Orléans, je bifurque sur L’A19, petite pause café par là puis à Sens, je continue sur l’A5. Je sors à Buchères et j’emprunte les départementales jusqu'à Buxeuil, un tout petit village d’une vingtaine de maison composé aussi d’une dizaine de caviste. Je viens chercher une palette de champ’ ! Je profite d’être seul au chargement pour remettre les compteurs à zéro en profitant du beau soleil et du fait que je n’ai pas eu besoin de manœuvrer la remorque vu que la palette rentrais pile-poil dans le porteur !
La livraison est pour demain dans une centrale au Luxembourg situé à 15kms de chez moi, je peux tranquillement rentrer à la maison en économisant les péages en coupant à travers par Saint-Dizier, Bar-le-Duc, Verdun, Longwy et Arlon.
Je suis pile à l’heure pour l’apéro, que demander de plus ? Un kir bien sûr !
Je décolle à 6h30, sur la pointe des pieds pour ne réveiller ni ma meuf ni le chat, et je file livrer à quinze bornes d’ici. Ça ralentit un peu à la frontière mais rien de méchant ! Vu que j’ai deux quais à livrer je passe une petite heure sur place. La suite est simple, ramassage de cinq palettes dans la zone en face, je laisse remorque ici, je la reprendrai quand j’aurai chargé. A 10h00 je raccroche et je vais compléter chez DP avec des rouleaux.
Heureusement que tout les rouleaux rentrent dans la remorque, ça m'évite une manœuvre ! Départ de Contern vers 14h00, c’est foutu pour livrer ce soir, je peux monter tranquillement. Luxembourg, puis la E411 jusqu'à Bruxelles sans encombres, puis une heure trente dans les embouteillages du soir et direction Gand ensuite. A l'approche de Gant, je bifurque vers Courtrai. Une petite douche vite fait par là et à 19h00, je me radine chez le client. Je décroche déjà pour m'avancer et une bonne nuit au calme m'attend !
Le client ouvre à 7h30, aussi j’ai bien le temps d’émerger et de me prendre un café tranquillement. 11 rouleaux ça va vite, surtout que je suis seul, le temps de raccrocher et à 8h00 je suis parti direction Bruxelles pour me farcir une petite heure de ralentissements. Je poursuis direction Anvers mais je fais une halte chez KN à Mechelen pour poser mes 5 palettes, quinze minutes merci au revoir ! J’ai deux ramasses sur Anvers, enfin disons plutôt 5 palettes à prendre. Les deux clients sont tout près l’un de l'autres, séparés seulement par le tunnel payant que je n'hésite pas à prendre pour gagner du temps. A quatorze heures j’ai tout pris, je peux traverser toute la Belgique du Nord au Sud pour rentrer chez moi. Bon week-end à tous
Après ce week-end de barbecue et de carnaval, il faut bien repartir, je décolle direction le dépôt vers 7h30, je passe faire mes pleins, laver et déposer mes papiers, je ne traîne pas, je dois vider au plus vite chez KN. Je coupe à travers la campagne pour éviter les bouchons matinaux. Malgré ça j’arrive vers 10h00 à Contern. Je suis vide une heure plus tard et je file en face chez DN charger 12 rouleaux pour Arthon.
Ce n’est pas des rapides ici, je vais y passer deux bonnes heures. Une fois que le porteur est rempli, je j’ai plus qu'à raccrocher et filer direction Metz. Après la frontière, je m’arrête manger un morceau, je suis affamé !
Les compteurs sont remis à zéro, je peux enquiller jusqu'à Nancy, puis la N4 jusque Saint-Dizier. Ensuite Troyes, Auxerre puis Vierzon. J’aimerais idéalement couper sur l’A20, histoire de m’avancer pour demain mais tous les parkings sont saturés, et j’échoue avec 10h10 sur une bretelle de sortie. Ca ira mieux demain !
Je quitte mon pseudo parking, ou j’ai malgré tout très bien dormi, sous les coups de 7h30. Un peu moins de 60kms d’autoroute, parfait pour finir de me réveiller, et une dizaine de bornes sur les nationales m’emmènent tranquillement jusque chez mon client à Arthon. Je suis déjà venu, je sais ou décrocher, ou vider, no stress. En un peu moins d’une heure c’est plié !
Je dois remonter jusqu’à Ablis, c’est assez simple, de l’autoroute pendant 200kms en direction de Paris, sortie Allainville, et une dizaine de bornes sur la nationale, sous un grand ciel bleu, nickel chrome ! Je n’ai que trois palettes à prendre, mais il est midi et quart quand je me pointe, obligé donc de poireauter jusqu’à 14h le temps que les secrétaires reviennent de pause pour m’imprimer les bons de livraison, j’ai deux heures à tuer, je m’entrainerais bien à manœuvrer mais je préfère manger un bout et faire la sieste !
Après cet interlude des plus plaisants, je n’ai plus qu’à me rentrer tranquillement au dépôt, je n’aurais pas les heures pour rentrer, je prends donc les nationales, pour remonter sur Paris, en faire le tour afin de rejoindre l’a N2 en direction de Soissons. Ça bouchonne pas mal sur la 104 mais je ne m’en tire pas trop mal, j’arrive à rejoindre Reims en 4h20, mais le centre routier est archi plein, ainsi que les alentours, je galère pour trouver une place, du coup je coupe 45 minutes et je repars !
Je file jusqu’à l’aire de Woinic, ou il y a le plus grand Swedish du monde, mais là aussi, pas de place pour dormir ! J’en profite pour me doucher et je continue ma route. J’échoue finalement sur un parking de supermarché à Sedan, au calme et en 09h58, la classe !
Je serais bien resté encore un peu au lit, mais ont attends mes palettes au dépôt, départ à 6h, direction Florenville, Arlon et Ell, ou j’arrive sur les coups de 7h30, pour prendre le café avec les collègues après m’être délesté de ma remorque et de mes trois palettes. Je recharge deux clients pour le Luxembourg, un en plein centre, et le deuxième au nouveau terminal containers de Bettembourg.
Je quitte le dépôt vers 9h00 pour rejoindre Luxembourg-ville, à cette heure, je coupe à travers la campagne, histoire de ne pas perdre trop de temps. Je débarque une heure plus tard, non sans avoir bouchonné un peu ! Une palette facile, ça ne traine pas, je continue plein gaz pour rejoindre dix minutes après le terminal de Bettembourg. C’est assez grand mais il y a une entrée containers et une autre pour le fret général, c’est très commode et super rapide, quatre palettes de vin et de whisky, facile ! Je fais une pause-café et je croque un bout le long des quais en attendant la suite.
A 11h30, j’ai deux ramasses qui tombent, la première est à Ehlerange, à quinze bornes, je me dépêche d’y être avant midi, histoire de ne pas perdre trop de temps, j’y suis à 11h55. Je n’avais pas besoin de me presser, c’est non-stop ici. 3 palettes de rouleaux en papier et je repars une demi-heure plus tard. J’ai 5 palettes de peinture made-in Luxembourg à prendre dans un petit bled, j’y suis vers 13h00 en coupant à travers la pampa. Les mecs sont sympas ici aussi et ça ne traine pas, à 14h00 je peux rentrer décharger tout au dépôt.
Le temps de rentrer, de décharger et de tailler le bout de gras avec tout le monde, mon taxi arrive, ont repars entre collègue avec le Berlingot, ce soir je dors à la casa !
Ce matin, mon taxi arrive vers 7h45, ont à rendez-vous au dépôt à 8h pour boire un petit café, je n’en peux plus de cette vie de fou, je suis arasé par la tâche ! Je mes l’ensemble sous les rouleaux pour un petit décrassage et puis je file à travers champs pour rejoindre ma première ramasse vers 10h00. Je ne trouve pas de place dans la zone, alors je décroche chez le client, afin de mettre les cinq palettes dans le porteur.
La suite est simple, je descends chez DP chargé 4 rouleaux, re-décrochage de la remorque, mise à quai en porteur, facile, quinze minutes et c’est réglé ! Je traverse la route pour aller prendre deux palettes chez KN. Malheureusement elles sont encore sur la route, du coup j’ai le temps de manger un morceau et de faire un peu de ménage en attendant qu’elles arrivent ! A 14h, je peux partir, je ne livrerais plus aujourd’hui, surtout que je vais arriver sur Bruxelles en plein embouteillage, j’y vais donc tranquille.
Luxembourg, Namur, Bruxelles, ou je perds plus d’une heure dans les embouteillages, ensuite je prends l’autoroute de la mer en direction de Gand. Une petite douche par là et à 18h00, je me gare à l’ombre d’un Girteka, au calme, je laisse les fenêtres ouvertes jusqu’à 22h30, car il fait plus de 25 degrés ici, on n’a pas l’habitude !
L’inscription commence à partir de 7h00, mais le déchargement ne peut se faire qu’à 7h30. Vu que je n’ai que deux palettes, je peux vider le premier, le temps de boire un petit café et à 8h00 je me sauve. Je redescends sur Bruxelles, en périphérie pour vider mes 4 palettes de rouleaux. Ça bouchonne sur l’autoroute, mais je passe par les chemins de traverses pour éviter de perdre trop de temps. 4 palettes, trente minutes et ça repart, encore à travers tout pour rejoindre KN Mechelen rapidement pour vider mes dernières palettes. Ici, tous les quais sont libres, arrivé à 10h00, j’en ressors dix minutes plus tard.
Après un café, je descends à Liers, juste à côté de Liège pour ramasser deux palettes, ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais utiliser la remorque. Les bouchons du matin sont dissipés sur Bruxelles, ça fait plaisir de traverser le ring à la régule, puis 60 bornes d’autoroute direction Liège. Le client se trouve juste à côté de l’autoroute, je m’y pointe juste avant midi, mais je peux charger, surtout que ce sont des mini palettes de 20kgs et que ça rentre sans devoir décrocher la remorque, je suis vernis !
La semaine est bonne, je peux redescendre à la maison, Liège, Bastogne, Martelange et Arlon, à 15h00 je suis sur la terrasse, pile poil pour le gouter ! Bon weekend à tous !
Je quitte la maison sur les coups de 7h30, non sans m’être caféiné au préalable, je rejoins le dépôt pour faire les pleins et connaitre le programme du jour. J’ai le temps de passer sous les rouleaux, je ne me fais pas prier puis je file vider mes deux micro palettes chez KN, en traversant la campagne pour éviter de trop ralentir.
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Une fois vide à Contern, je laisse ma remorque et je descends en porteur jusqu’au garage Volvo. Il n’y a pas de travail pour mon camion aujourd’hui, je vais donc chercher le tracteur de parc pour faire une navette. Une fois pris main, je retourne accrocher une semi chez KN. L’avantage c’est qu’elle est déjà chargée, je ne perds pas trop de temps !
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Ca fait de drôle de sensation de repasser en semi, avec un tracteur manuel dont toutes les vitesses ne passent pas, au moins je m’amuse ! Je monte direction Genk, Martelange, Bastogne par la natio, puis l’autoroute jusqu’à Liège ou j’enquille direction Anvers. Je sors et emprunte les petites routes pour rejoindre un des immenses dépôts Essers.
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En moins de deux heures, je suis vide, j’en profite pour admirer les éoliennes personnelles de chez Essers, j’espère que vous pourrez voir le logo sur les photos, assez impressionnant !
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En repartant, je constate que le tachygraphe ne se met pas en repos quand le moteur est arrêté, je suis bon pour faire une 45’, qu’à cela ne tienne, une fois finie, je redescends à la maison !
Un mardi qui sonne comme un lundi, passage au dépôt vers 8h00, pleins, lavage et départ pour KN décrocher ma remorque, puis go Livange et son garage Volvo, déposer le tracteur et récupérer mon camion. Retour chez KN pour accrocher la remorque pour finir !
Je traverse la route pour aller prendre quelques rouleaux chez DN, tout rentre dans le porteur, impeccable ! Malheureusement, je dois aller charger des palettes en Allemagne, il va donc falloir utiliser la remorque, je n’ai plus le choix, faudra manœuvrer ! Je pars en direction de Trier par l’autoroute, avant la ville, je bifurque sur la célèbre N51 jusqu’à Bitburg ou je sors pour rejoindre Dudeldorf, un petit village d’une dizaine de maisons, avec une usine de fabrication de seringues en plastique.
La mise à quai me parait interminable, mais en restant calme, je fini par m’aligner ! Je range mes palettes que je trimballe depuis 15 jours et qui sont éparpillées un peu partout puis je commence à charger. Tout ne rentre pas dans la semi car le client rajoute deux palettes à la dernière seconde. Heureusement, elles rentrent tout juste dans le porteur devant les rouleaux.
Tout est plein, je peux monter tranquillement par Prüm, Saint-Vith, Liège, j’enchaîne sur l’autoroute en direction de Bruxelles, j’en profite pour caser 30’ sous la douche avant d’attaquer le ring ! Je perds une petite demi-heure mais comme je ne suis pas pressé, je m’en fou ! La suite c’est la montée vers Gand, puis direction Tournai et une arrivée tranquille vers 19h30 à Wielsbeke.
Je me gare tranquille devant la grille du client, au calme, parfait pour passer une bonne nuit !
Je suis déjà venu ici, ça n’ouvre pas de bonne heure, je peux prendre tranquillement mon petit-dèj et me pointer au bureau vers 7h30. Je laisse la remorque sur le parking le temps d’aller vider mes rouleaux, ce qui ne traîne pas, à 8h00 je repars direction Gand. Ça roule nickel ce matin, jusqu’à l’entrée d’Anvers, je perds presque une heure, mais je suis obligé de passer par là, obligé de me farcir le ring d’un bout à l’autre pour rejoindre l’autoroute direction Liège que je ne garde pas vu que je bifurque rapidement vers Eindhoven. Je sors un peu avant Turnhout, pour rejoindre l’usine pharmaceutique.
Les quais sont étroits et à contre-main, je prends le temps pour manœuvrer, mais il n’y a pas beaucoup de place, je galère vraiment ! Heureusement que le café est gratuit, ça compense le stress ! A midi, je repars délester d’une trentaine de palettes, je n’ai rien vu à part la cafétéria, secret de fabrication oblige !
La mission suivante est simple, je dois charger un complet de 21 palettes chez Essers, j’y suis sur les coups de 14h, je reçois un quai direct, mais mon rendez-vous est à 19 heures, je vais pouvoir siester tranquillou ! A 19 heures, ponctuel, ça bouge dans la caisse, je suis invité à entrer sur le quai. Après négociations, le cariste accepte de tout rentrer dans le porteur, ça m’évitera de me farcir des manœuvres avec la remorque !
A 20h00, je me sauve, direction Liège, puis Luxembourg. Je sors à la baraque de Fraiture pour rejoindre l’autoroute du Nord (du Luxembourg). Je fini ma journée sur un parking en pleine campagne, encore un bon plan dodo !
Vu que hier soir, j’ai pas terminé tôt, je décolle vers 7h30, j’ai une cinquantaine de kilomètres avant l’entrée de Luxembourg, mais je sais déjà que je vais perdre une vingtaine de minutes. Cette nouvelle autoroute est toutefois beaucoup plus rapide, car elle évite de traverser le centre de Luxembourg ainsi qu’une dizaine de village.
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J’arrive chez DN vers 9h, je reçois un quai direct et je suis vide aussitôt, je peux traverser l’usine pour aller charger un complet de rouleaux. Le temps de chargement plus les différentes manœuvres et il est déjà onze heures quand je me sauve.
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Je monte vider en direct, pour cela je passe par Arlon, Namur puis direction Charleroi ou je sors pour prendre les nationales afin de rejoindre Renaix. Une belle contre-main avec un quai en pente, mais bizarrement ça rentre du premier coup, kiki tout dur ! Pour prolonger l’orgasme, les caristes se mettent à deux pour me vider, même pas eu le temps de caser 15 minutes !!!
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J’ai un rechargement demain matin chez Essers à Genk, je ne suis pas pressé, surtout que je dois me farcir Bruxelles aux heures de pointe. Je décroche la remorque sur leur parking pour aller prendre ma douche à la station plus loin, et surtout trouver un coin tranquille pour dormir car le va-et-vient la nuit est impressionnant ! 19h00 fin des opérations !
Mon rendez-vous est à 7h00, je suis à l’heure et je reçois directement deux quais, un pour le camion et un autre pour la remorque, ça m’évite de perdre du temps, surtout vendredi ! Je me prends un petit-dèj en attendant le cariste. A 9h30 je suis parti, je descends au même endroit que hier, par la même route, je commence à connaître, à force.
En arrivant chez Dupont, tous les quais sont pris, et un collègue est déjà en attente, faut prendre son mal en patience malheureusement. Après deux heures, vers quatorze heures, je peux m’en aller décrocher la remorque chez KN en face et rentrer au dépôt tranquillou.
Je laisse mon camion au dépôt pour réparer quelques bricoles, et je rentre avec les collègues en voitures, à temps pour l’apéro. Bon weekend à tous.
Quand j’entends la porte d’entrée sonnée, j’ai mille choses qui me traversent l’esprit en même temps, mais je n’ai pas le temps de réfléchir, ce sont mes collègues qui m’attendent alors que moi je suis encore endormi vu que le réveil n’a pas sonné ! Je descends les escaliers en quatrième vitesse, saute dans un froc pour les rejoindre dans la voiture rapidement. Déjà que Je n’ai pas eu le temps de prendre mon café c’était pénible, mais alors me faire chambrer pendant tout le trajet c’était pénible.
Après mon café, j’ouvre les portes de la caisse pour charger 5 palettes. La première est à déposer chez auxchiants, au Kirchberg, je coupe à travers la campagne comme d'hab ! C’est pénible ici, les quais sont souterrains et en plus, un livreur a garé sa camionnette comme un abrutis, empêchant deux semis de sortir, je passer presque une heure à attendre pour une seule palette.
Je descends ensuite chez KN, vider mes 4 dernières palettes, j’ai un quai et un cariste direct, 15’ et on en parle plus ! Je recharge un complet de l’autre côté du bâtiment, je pose la remorque assez sereinement et je mets le porteur à côté. Ici aussi c’est rapidos, une petite demi-heure, je raccroche et je me sauve, je n’ai plus qu'à me rentrer tranquillement à la maison. Il est 13h30 quand j’arrive, pile poile pour la sieste !