FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2018 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 1 Mars 2018
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    C’est vers 10h00 du matin que je reçois l’appel de mon chef, je peux enfin décoller pour Anvers, je vais charger un container au port ! En vingt minutes sans embouteillages j’y suis. Je vais d’abord à la station-service pour tirer dix euros qui me serviront à payer le container car chez ce client, si on ne possède pas le badge du port, c’est payant. A 11h00 je quitte le port, direction le dépôt !

    Un grand classique encore une fois, Anvers et Bruxelles sans un coup de frein vu l’heure, Namur, Arlon puis une coupure à la frontière à Longwy histoire de manger un morceau et de remettre les compteurs à zéro. Je me rends ensuite au dépôt, mais personne ne sait comment on va vider le container chez le client et en plus, les douches et les toilettes sont inaccessibles à cause du gel !!!

    Je me rends dans un routier tout proche, histoire de me laver les oreilles, puis je retourne dormir au dépôt, vivement demain !

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  • Vendredi 2 Mars 2018
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    Ce matin je fais encore une grasse matinée, je me lève vers 8h30 et je vais voir au bureau si nos ingénieurs ont trouvés une solution ! Ils ont peut-être une idée mais pas avant 14h00 car personne n’est disponible ce matin. Pour passer le temps, je vais ranger les remorques dans la cour, histoire que ça ressemble un peu à quelques chose et que tout le monde puisse se garer sans être emmerdé ce soir. A midi, des collègues m’emmènent manger au resto en face du dépôt, ça fait passer le temps.

      A 14h00, le porteur grue arrive, un collègue attèle la semi-grue et nous allons tous les trois chez le client qui se trouve à dix minutes du dépôt. Une fois sur place, nous échangeons mon container avec celui du client, en une heure l’affaire est faite, je n’ai plus qu’à parcourir les deux trois kilomètres qui me séparent du port de Metz pour aller dépoter.

    Il est 16h00, je n’ai plus qu’à rentrer à la maison, mais le contournement de Luxembourg par l’A30 et Longwy est interdit au PL à cause de la neige, du coup obligé de se farcir le Luxembourg. 40kms, trois heures !!! je déroche à 19h00, bon weekend à tous.

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  • semaine derniere
  • Lundi 5 Mars 2018
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    Je quitte le doux foyer à 10h00 aujourd'hui, j’ai un chargement de dalles prévu vers midi, j’ai tout le loisir d’aller faire le plein à Rodange en descendant. J’arrive pour charger vers 11h00, il y a trois petites dalles de 8 mètres, parfait pour se mettre en jambe ! Le tout est à livrer à dix bornes, j’arrive sur les coups de midi mais les ouvriers doivent finir le toit de l'immeuble cette semaine, à 13h00 je repars déjà !

    Je redescende aux dalles, cette fois-ci j’en ai 4 pour un parking à Strasbourg. Le temps de charger et de sangler il est 15h00 quand je quitte Schifflange direction le dépôt d’Ennery. En 20’ j’y suis, ce n’est pas encore l’heure de pointe, je sors ma carte que je remets directement dans un autre camion à remonter chez Daf Luxembourg. J’en ai pour une petite heure, le garage se trouve près de du cargo center au Findel. Le collègue est déjà arrivé pour me ramener, impeccable ! Nous avions remarqués qu’un accident provoquait une dizaine de kilomètres d'embouteillages sur la A31, du coup ont coupent a travers pour revenir au dépôt !

    Il est déjà 19h00 quand je quitte le dépôt pour Strasbourg, mon ordinateur de bord n’arrête pas de sonner, comme un con j’ai oublié la carte dans l’autre camion, même avec la musique ça me broie les oreilles !!! Je passe par Château-Salins pour éviter un bout d'autoroute, ensuite la N4, petite coupure rse et comme je transite, l’autoroute jusqu'à Strasbourg. Mon client est à 5 minutes de l’autoroute, je me gare tranquillement pour une grosse coupure vers 22h30 !

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  • Mardi 6 Mars 2018
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    Mon rendez-vous est à 11h00 aujourd’hui mais je lève quand même vers 9h00 histoire de déjeuner tranquillement, j’en profite pour aller saluer les ouvriers qui me demandent de me placer sous la grue directement, le temps de désangler et de vider, je me sauve à 11h00.

    Je n’ai plus qu'à refaire le chemin inverse pour aller recharger des dalles pour ici ! Je profite d’avoir bien le temps pour aller récupérer ma carte transics chez Daf et à 15h30 je suis au chargement. Il n’y a que trois dalles à prendre car c’est le dernier chargement du premier étage, il en restera 5 après ! Petite douche gratos et en avant direction Strasbourg d’une seule traite vu que je suis en ordre rse !

    Je me gare a la même place que hier soir, vers 20h30, je valide sereinement ma deuxième onze de la semaine !

     

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  • Mercredi 7 Mars 2018
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    Je suis réveillé par les bruits du chantier vers 9h30, je n'ai pas le temps de prendre un café que quelqu'un frappe à ma porte, le chef aimerait bien que je vide tout de suite pour ne pas perdre trop de temps. J'avais rendez-vous à midi mais qu'à cela ne tienne, je me meus jusque sous la grue !

    En une heure c'est vidé, je retourne sur mon parking prendre le café et manger un morceau. La suite est simple, rejoindre le dépôt de Sélestat pour laver l'ensemble. Strasbourg-Obernai-Sélestat, A35, 50kms, nickel chrome ! J’arrive sur les coups de midi, je suis seul, le peux prendre mon temps pour faire ça bien.

    J’ai un chargement prévu demain dans un bled à côté, y a cinq kilomètres, je tente le coup. C’est prêt, je peux rentrer dans le hall. C’est une usine qui transforme le bois, la chaleur est insoutenable, j’aurais du mettre un short ! A 15h30, chargé et arrimé, je file direction Paris.

    Je coupe à travers par la N59, Saint-Dié, Baccarat, Lunéville puis l’A33 jusque Nancy. Ensuite c’est la N4, ça roule parfaitement bien et je case une coupure après Sommesous. Je sors à Sézanne et emprunte la D951 jusque Nogent-sur-Seine, puis la D411 pour rejoindre notre dépôt de Montereau-Fault-Yonne. 22h30, une bonne douche, une bonne bouffe et au lit !

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  • Jeudi 8 Mars 2018
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    Réveil au calme vers 8h00 ce matin, je me caféine tranquillement avant de mettre en route vers 8h30. Je quitte mon emplacement pour faire le tour des bâtiments et attendre le responsable des entrepôts. A 9h00 je peux rentrer et désangler, deux coups de Clark et c’est réglé, je peux refaire le tour des halls pour aller réparer une fuite d’air sur ma remorque.

    A 10h30 Je prends les départementales, je passe Fontainebleau et Corbeil-Essonnes ou je rejoins l’autoroute que je ne quitte plus avant Gargenville, ou je rejoins rapidement le client sur les coups de midi. Il n’y a pas grand monde aujourd’hui mais je vais tout de même passer 4h30 sur site ! Ce sont des longueurs de 22 mètres, je suis en deuxième catégorie, je vais m’amuser pour contourner Paris !

    Pour simplifier, je prends les départementales jusque Magny-en-Vexin, puis la D14 qui devient A15 jusqu’à Saint-Ouen-L’Aumône ou je bifurque sur la N184, puis la N104 jusqu’au croisement avec l’A1. Je repasse sur la N1104 jusqu’à la N2. Ensuite c’est simple, Soissons, Fismes ou je coupe 30 minutes au mcdo !

    Après ce petit restaurant gastronomique, je file sur Reims, Sedan, je passe la frontière pour rejoindre Florenville en Belgique, puis Arlon, Luxembourg et enfin Livange ou je coups pour la nuit.

     

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  • Vendredi 9 Mars 2018
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    Il pleut ce matin quand je quitte mon emplacement vers 8h45, mon client est de l’autre côté du village, je me gare dans la cour vers 9h00. Il y a deux camions devant moi, j’en profite pour déchaîner et boire le café.

    A 10h00 c’est fini, je retraverse le village pour aller déposer mes papiers au dépôt et tailler le bout de gras avec le chef. Il me demande d’aller décrocher ma remorque chez mon client de lundi afin qu’un de nos tractionnaire roule avec demain. Je m’exécute sans broncher et ensuite je remonte sagement en solo à la maison.

    Je suis à l’heure pour l’apéro de midi, nickel, bon weekend à tous !

     

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  • Lundi 12 Mars 2018
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    Vers 11h, je me mets tranquillement en route pour le bureau de Livange, histoire de déposer mes papiers et faire un petit coucou. Je vais ensuite charger quelques dalles pour Aubervilliers, j’arrive vers 13h15. C’est bientôt le changement d’équipe, du coup le chargement va se terminer vers 15h, rien d’urgent vu que c’est à livrer demain matin. Petit passage à Rodange pour faire le plein.

    La suite est simple, je prends la direction de Bouillon, puis la nationale jusque Reims. Je rejoins la N2 que je ne quitterais plus jusqu’à l’A1. J’enquille un bout de l’A86 pour rejoindre ensuite mon chantier au bord de l’autoroute.

    J’arrive sur les coups de 20h30, je n’ai pas eu de mauvaises surprises sur la route et j’espère que la nuit sera paisible !

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  • sécurité maximale
    dalles béton
  • Mardi 13 Mars 2018
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    La nuit fut calme et paisible, j’ai vraiment bien dormi et rien ne manque au réveil ! Petit déjeuner tranquille avant de rejoindre sur les coups de huit heures, le chantier situé juste en face de mon parking. Je désangle avant de rentrer car je dois m’insérer entre des barrières qui servent d’échelles et empêchent toute possibilité de tourner autour de la remorque, c’est pour la sécurité !! Ça prend énormément de temps car les gars doivent installer des barrières de sécurité sur les dalles avant de les monter sur l’immeuble, au nom de la sécurité également !

    Je pars à 10h00, je fonce en direction de Meaux, histoire de charger avant midi et de livrer en foulée. J’arrive chez le client une heure plus tard, je me mes directement sous les ponts, prépare ma remorque et attend que le formateur arrive pour aider le nouveaux pontier. Le gars est doué et attentif aux conseils du formateur, en une heure c’est réglé, papiers et sanglage inclus !

    Il est midi, je coupe à travers la campagne pour rejoindre la N2 à Villers-Cotterêts que je garde jusqu’à Soissons. Ensuite la D1 jusque Saint-Quentin, petite coupure là le long pour croquer un morceau et vamos à travers les départementales jusqu’à Valenciennes.

    Je galère un peu pour rejoindre le chantier en plein centre-ville et c’est à 16h00 que je me gare sous la grue. Le chef vient me voir, il ne veut pas me vider ce soir car, même si les gars bossent jusqu’à 20h, je suis prévu demain matin ! Frustré, je pars me trouver un parking en périphérie. Fin de cette petite journée à 17h30 !

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  • joli ravalement
  • Mercredi 14 Mars 2018
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    A 6h je quitte mon parking pour rejoindre mon chantier en centre-ville, j’y suis en cinq minutes, facile ! Je n’ai que deux dalles à vider et les gars sont efficace, à sept heures je me sauve déjà !

    Je rejoins l’A2 direction la Belgique, ça ralentit tout le long du trajet à cause des travaux et des accidents, c’est vraiment pénible mais je prends mon mal en patience ! Mons, Namur, Tongres et enfin Looz. A 10h je suis sur la bascule. Je charge des L en béton pour deux clients dans le 54, étant le seul c’est assez rapide, en une heure c’est réglé !

    Mon chef m’a appelé pendant le chargement, je dois descendre au Luxembourg poser ma remorque pour faire un tour de Luxembourg centre avec des dalles. Je descends pieds dans le phare, Liége, Bastogne, Arlon puis Luxembourg. La remorque est déjà chargée, je n’ai qu’à accrocher et filer sur le chantier. J’arrive à 15 heures, il y a 11 dalles et ça va prendre pas mal de temps, je quitte vers 17h00.

    Je vais rechercher ma remorque, j’en profite pour me doucher et je file direction Conflans-en-Jarnisy chez mon premier client de demain en coupant à travers la pampa. Je me pose au calme juste à côté du chantier, impec !

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  • Jeudi 15 Mars 2018
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    Les ouvriers arrivent vers 8h00, j’ai eu le temps prendre un bon petit déjeuner et ôter mes sangles. Ils viennent directement chercher les dalles sur mon plateau sans que j’aie besoin de bouger, nickel ! A neuf heures je décolle pour aller vider la suite, dans un cimetière en rénovation. C’est dans un petit village situé à côté de Nancy, en une heure je suis sur place. En 20 minutes c’est vidé, je n’ai plus qu’à remonter au bureau à Livange.

    La police contrôle les camions sur un parking de l’A31, je ne suis pas pressé et parfaitement en ordre, je suis serein et je me permets même de me faire un café. C’était sans compter sur l’excès de zèle du contrôleur, un problème de date sur un document me fait perdre 240euros et près de trois heures car j’ai dû aller payer au bureau de police mais ses messieurs sont partis manger jusqu’à 14h !

    Après cette mésaventure, je suis assez remonté, je passe au bureau en vitesse et je file sans perdre de temps sur l’Allemagne. Trier, Bitburg, Euskirchen, Leverkusen, Dortmund et enfin Hamm. Je me pose sur le parking devant chez mon client à 22h00, rideaux !

     

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  • marrant
  • Vendredi 16 Mars 2018
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    A 8h00, je vais jusqu’au poste de garde, j’ai l’autorisation de rejoindre le point de chargement. Il y a déjà deux collègues avant moi, j’en profite pour prendre mon petit dèj en attendant. Ici, c’est priorité aux allemands, nous voyons défiler des dizaines de camions devant nous.

    A 15h00, je peux enfin aller charger, il faut pratiquement 1h30 pour boucler l’affaire. Je n’ai plus qu’à me rentrer.

    Je descends par Wuppertal, Cologne, Aachen, Liège, Bastogne, Martelange et enfin Arlon. 22h30 je suis enfin en weekend, il était grand temps !

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  • Lundi 19 Mars 2018
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    Départ vers 15h ce lundi, je ne suis pas stressé, je dois vider demain à 14h à 500 bornes, j’espère y arriver ! Je coupe à travers les petites routes départementales pour rejoindre la N4 à Châlons que je garde jusqu’à Sézanne, ensuite je bifurque direction Nogent-sur-Seine. La nuit est tombée, je suis tranquille sur les routes, je peux profiter pleinement !

    Je poursuis jusqu’à Courtenay ou je case une coupure pour manger un morceau. Gien, Nançay  et ensuite Vierzon ou je monte sur l’A20 que je garde une cinquantaine de kilomètres jusqu’à Brion. Encore quelques bornes sur des départementales pour arriver au terminus à Montierchaume. Il est 2h00 du mat, ça faisait un bail que je n’avais pas roulé si tard, je ne me fais pas prier pour aller au lit !

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  • Mardi 20 Mars 2018
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    Je suis réveillé plusieurs fois dans la matinée par des collègues indélicats qui n’hésitent pas à klaxonner pour me réveiller, je pense que ma patience a atteint ses limites… je mets en route à 13h30 pour parcourir la centaine de mètres qui me séparent de mon client. J’arrive pile au bon moment pour ne pas attendre avant de me faire vider. C’est un autre collègue, équipé d’une grue sur sa semi qui s’occupe du déchargement, je n’ai qu’à ôter mes sangles et ranger mon barda !

    A 15h30 c’est fini, je me sauve, je prends la D925 jusqu’à Lignières puis la D943 jusque Montluçon. Ce sont de belles routes, je ne perds pratiquement pas de temps, et le soleil est de la partie !  Je continu sur la D2144, elle passe par Montaigu et Combronde ou j’enquille l’autoroute direction Clermont.

    Je profite de mon petit passage sur l’autoroute pour aller me doucher en vitesse. Je rejoins ensuite Issoire, ou je coupe devant chez le client, au calme pour ma deuxième onze de la semaine.

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  • Mercredi 21 Mars 2018
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    A 8h00, caféiné comme il se doit, je me rends à pied faire mon inscription au poste de garde, ensuite je peux rentrer pour aller à la pesée. Je suis le seul à charger aujourd’hui, je peux directement me mettre en place. En vingt minutes c’est chargé, comme je suis le seul, je peux rester à l’intérieur pour ajuster mes bâches et sangler. Retour ensuite sur la bascule sur les coups de dix heures.

    Je prends l’autoroute jusqu’à Clermont sous bonne escorte, c’est obligatoire. Comme la route des convois est assez compliquée autour de Clermont, nous avons une autorisation pour la garder jusqu’à Gannat, je ne me fais pas prier ! Je continue ensuite jusqu’à Moulins ou je m’arrête casser la croute. Moulins, Nevers, Briare, Montargis, Nemours, fontainebleau ou je remets les compteurs à zéro avant de traverser Paris.

    Après cette pause, je rejoins rapidement la N104, vu l’heure ça bouchonne par à-coups jusqu’à Villepinte et c’est assez pénible. Je prends ensuite la N2 direction Soissons, Saint-Quentin, Cambrai, Douai ou je rejoins l’A1.

    Je suis au bout de mes heures, je sors dans une zone près de Seclin pour couper au calme. Enfin une grosse journée !

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  • Jeudi 22 Mars 2018
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    Décollage à 8h00 après un petit café, je dois rejoindre l’autoroute direction Lille. Avec les grèves en tout genre, c’est le gros bordel. Une fois passé Lille, c’est nickel, je fonce tout droit direction Calais. Je sors à Grande-Synthe et je rejoins rapidement la douane. Ici en cinq minutes c’est réglé, plus qu’à se rendre chez le client pas loin. C’est le repère aux collègues de Moutmouth ici, y en a de partout !

    Les caristes me laissent débâcher avant de venir me vider, deux coups de clark et c’est fini ! Par contre, ranger tout mon bazar me prends un peu de temps, à midi je m’en vais chercher un parking histoire de casser une croute et attendre le taff…

    A cinq heures, le message tombe, direction Liège pour trois dalles. J’enquille l’autoroute direction Lille, Mons, arrêt à Spy pour une douche bien chaude. Je repars direction Liège. A Villers-le-Bouillet, je coupe à travers la campagne pour rejoindre Crisnée. Je connais le village pour y être déjà venu, je me gare au calme pour la nuit.

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  • Vendredi 23 Mars 2018
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    Réveil calme ce matin, un petit café et je vais charger. Chez le client je dois patienter car le hall est pris par un camion interne à la société. Je me promène en attendant mon tour qui arrive rapidement. Trois dalles, quatre sangles et à dix heures la semaine est finie. Je n’ai plus qu’à me rentrer en passant par Liège, Bastogne et Martelange ou je fais l’appoint de mazout. Fin de semaine à 13h30, la vie est vraiment cool, vivement un peu de travail !

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  • Lundi 26 Mars 2018
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    Départ obligatoire à six heures ce matin afin d’éviter les bouchons à l’entrée de Luxembourg. Malgré tout ça ralentit déjà mais j’arrive sur le chantier sans difficulté. Les grutiers sont déjà en haut de leurs grues, je peux directement me mettre en place pour vider. A 7h c’est plié, je me rends au bureau à Livange pour l'administratif mais personne n’est la avant 8h00, je me bois le café au calme. Après quelques échanges d’amabilités, je file faire mon plein à Rodange car après je charge des longueurs de 22 mètres ! Une fois abreuver mon destrier, je me rends chez Arcelor Differdange pour charger deux poutres.

    C’est bien pénible ici, il faut laisser le camion dans une file d’attente et se rendre à pied au bureau pour l’enregistrement, puis retourner au camion, attendre le feu vert et enfin descendre en bascule. Une heure de perdu ! Et encore deux autres au chargement alors que je suis tout seul dans le hall et que je ne charge que deux poutres, une de 22 mètres et une de 15 pour un poids de 6 tonnes. A midi je m’en vais enfin, pied dans le phare pour espérer livrer le client aujourd'hui !

    Arlon, Namur, Bruxelles, Gand, tout à la régule et sans embouteillages svp ! Mon client se trouve au dessus de Gant, a Aalter, j’y arrive vers 16h00, l’accès est difficile parce que la zone indus’ n’est pas terminé, le bâtiment bien mais pas les routes, encore une absurdité belge ! Bref, les mecs sont sympas et en une demi-heure je repars.

    La suite est simple, dormir chez mon client de demain pour garder de l’amplitude. Je redescende sur Bruxelles, je profite pour prendre une douche la long avant d’attaquer les ralentissements du soir sur la capitale. Vingt petites minutes de perdu seulement  ce n’est pas trop mal. Je poursuis direction Liège mais je sors avant à Crisnée, je me gare sur une place au calme à 100m du client, nickel pour demain !

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  • Mardi 27 Mars 2018
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    Je me mes en route à 8h00, caféiné comme il se doit, je rejoins le client qui me met en place directement mais les ouvriers doivent d’abords sortir des dalles de la production, je suis invité à patienter. A 10h00, ont attaquent les hostilités et à 10h30 je peux me sauver, lester de 25 tonnes de bétons et complètement dans le cirage. Il faut dire qu’ici, pratiquement tout les mecs fument leur joint sans stress, aussi bien devant la direction que les clients, normal, je suis halluciné sans mauvais jeux de mots !!

    Je descends sur Liège, Bastogne puis Arlon pour rejoindre le même chantier que hier, je m’y pointe vers midi et demi mais rien est prêt, je suis invité à poireauter à quelques centaines de mètres de là, en attendant que quelqu'un vienne me chercher.

    Je passe mon aprèm a siester et faire des mots croiser, ma délivrance arrivera à 19h00, je suis invité à aller le mettre en place sous la grue numéro 5. Il pleut et l’équipe de placement n’est pas au mieux de sa forme, je vais mettre deux heures à vider, une heure par dalle.

    Je n’ai plus qu'à me trouver une place pour dormir, je descends voir à Esch si mon parking est libre, bingo, je me gare avec 14h58 d’amplitude, rideaux !

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  • Mercredi 28 Mars 2018
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    Je fais démarrer la bête à 7h00, le client est à un petit kilomètre, j’y suis en moins de deux ! Je me mets en place et sa charge direct, je demande vingt fois au cariste si il est sur d’avoir mis les bonnes dalles car je n'ai pas les mêmes sur mes documents mais il est sur de son coup alors je lui fait confiance. Je vais tout de même voir le responsable pour qu’il confirme le chargement. Le cariste s’est planté, faut tout enlever et recommencer, bien joué dugenou !

    A 8h30 je me sauve, je n’ai qu’une trentaine de kilomètres à parcourir à l’intérieur du Luxembourg pour rejoindre le chantier, j’y suis pile au moment où le collègue se sauve, impeccable. Pendant que je manœuvre pour me mettre en place et que j’ôte mes sangles, les gars faut la pause, ont pourra vider d’une traite colle ça ! Mine de rien cela prends du temps, j’ai une vingtaine de dalles, ce sont toutes celles du bord, et cela prendra trois heures avant que je ne puisse quitter le chantier.

    J’ai rendez-vous à midi à 90 bornes d’ici, et il est déjà midi et demi, je fonce pour limiter la casse mais le Luxembourg est tortueux et vallonné, c’est peine perdu ! J’arrive a Marche-en-Famenne à 14h00, il y a deux camions devant moi, le client m’annonce trois heures d’attentes !

    Ici, ils font des pièces de bois lamellé-collé, 25 degrés en permanence dans les halls, autant dire que tu peux mettre ton short, tes tongs et ton Marcel pour charger. J’embarque 4 fermes de toit de 17 mètres sur 3 pour un poids de 4 tonnes, la conso sera bonne. J’enquille la N4 belge, Marche, Bastogne,Martelange,Arlon ou je rejoins l’autoroute de Luxembourg pour traverser tout le territoire grand-ducale et prendre ensuite l’autoroute vers Metz. Petit crochet par Ennery pour l’ADBLUE et je file terminer ma journée au centre routier à Metz car les douches et les toilettes sont en panne au dépôt. Je me gare pile poile avec 15h d’amplitude, ouf !

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  • Jeudi 29 Mars 2018
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    Y a du pain sur la planche aujourd'hui, un petit kawa et je décolle de Metz, il est 6h30. Je file direction Nancy, Lunéville, Baccarat, Saint-Dié-des-Vosges. Le soleil se lève gentiment quand je pointe le bout de mon camion en plein milieu des champs à quelques kilomètres de Sélestat. La grue est déjà en place et je n’ai qu’à me garer à côté. Le client qui construit est la également, il surveille et prends des photos du grutage qui ne dure pas plus de cinq minutes. Arrivée 9h00, départ 9h15 !

    Demi-tour direction Nancy, vous connaissez le chemin jusque là c’est le même qu’à l’aller ! Une fois à Nancy, je m’en vais rejoindre la N4 jusque Foug, ou je sors pour rejoindre l’usine de Saint-Gobain. Je charge des tuyaux pour les canalisations d’eau, à remonter au plus vite à Bettembourg. Le chargement est rapide mais il faut impérativement mettre 16 sangles pour sortir d’ici, je pense que je ne pourrais pas vider aujourd'hui.

    Du coup je remonte au Luxembourg tranquillement en passant par Metz et Longwy afin de faire le crochet par Rodange pour tanker ! Je m’en vais finir mes heures à Bettembourg devant chez le client, un fil de sac au calme, parfait pour une bonne coupure !

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  • Vendredi 30 Mars 2018
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    Je serais bien resté au lit ce matin, mais je dois me faire violence vu que c’est vendredi et qu’à midi, je dois avoir quitté le Luxembourg avec mon convoi sous peine d’y être coincé jusque 21h et du coup de rentrer samedi matin. A 7h je rentre dans la cour du client, le cariste n’est pas encore arrivé alors c’est un mec du bureau qui s’en occupe. Il n’est pas manchot le bougre, a 8h00 c’est plié. Direction Arcelor Esch-sur-Alzette, le gardien m’annonce 5 camions devant moi, espérons que je puisse sortir avant midi.

    A 10h00 le cariste attaque le chargement et une heure plus tard, je quitte l’usine pour rejoindre le dépôt d’Ennery ou je gare le camion ce week-end car je descends dans le 70 la semaine prochaine et que ce n’est pas sur le chemin de la maison.

    Ce week-end c’est la fête de beaucoup de membres sur FDR alors bonne fêtes des cloches à tous !