Carnet de bord de Novembre 2017 | Partager sur Facebook |
Il bruine ce matin quand je démarre vers 04h58, mais jusqu'à Namur c’est désert, je roule peinard. Après la bifurcation vers Mons, je fais une dizaine de kilomètres pour la pause café à Spy. Je repars avec deux intraveineuses de caféine, ça va tout de suite mieux pour parcourir les cents bornes qu’il me reste. Un chauffeur s’est couché sur les trois voies à hauteur de Charleroi, il a répandu ses betteraves partout et semé la panique chez le fonctionnaire se rendant a Bruxelles, pris au piège des embouteillages. Pour moi tout va bien jusqu'au client, un collègue un peu ronchon à mis toute l’équipe chargée de nous vider sur les nerfs, ambiance ! Arrivé à 7h30 je repartirais 3h plus tard. J’ai une dizaine de kilomètres de Saint-Amand-les-Eaux jusqu'à Trith-Saint-Léger. Je charge dans une entreprise qui gère la logistique, la maintenance et les réparations pour le compte de la RATP. Deux palettes, une tonne, 4 sangles et 30 minutes plus tard je file sur Paris. Si la RATP pouvait être aussi efficace les gens se plaindraient moins c’est sur ! Les pièces sont attendus d’urgence, j’enquille l’A2, l’A3, le périph où sa ralentit légèrement puis retour sur l’A86 et enfin la N406 jusqu'aux ateliers de la RATP à Sucy-en-Brie. Je visite 5 bâtiments et autant de personnes qui ne sont pas au courant avant de tomber sur un cariste bienveillant. Deux coups de fourches, deux signatures et basta, je m’arrache vite fait direction Vitry-sur-Seine. Retour sur l’A86 direction Rungis puis le périph jusqu'à Vitry. Je me gare dans une zone industrielle, espérons qu’il fasse calme cette nuit.