Carnet de bord de Mars 2018 | Partager sur Facebook |
Je fais démarrer la bête à 7h00, le client est à un petit kilomètre, j’y suis en moins de deux ! Je me mets en place et sa charge direct, je demande vingt fois au cariste si il est sur d’avoir mis les bonnes dalles car je n'ai pas les mêmes sur mes documents mais il est sur de son coup alors je lui fait confiance. Je vais tout de même voir le responsable pour qu’il confirme le chargement. Le cariste s’est planté, faut tout enlever et recommencer, bien joué dugenou !
A 8h30 je me sauve, je n’ai qu’une trentaine de kilomètres à parcourir à l’intérieur du Luxembourg pour rejoindre le chantier, j’y suis pile au moment où le collègue se sauve, impeccable. Pendant que je manœuvre pour me mettre en place et que j’ôte mes sangles, les gars faut la pause, ont pourra vider d’une traite colle ça ! Mine de rien cela prends du temps, j’ai une vingtaine de dalles, ce sont toutes celles du bord, et cela prendra trois heures avant que je ne puisse quitter le chantier.
J’ai rendez-vous à midi à 90 bornes d’ici, et il est déjà midi et demi, je fonce pour limiter la casse mais le Luxembourg est tortueux et vallonné, c’est peine perdu ! J’arrive a Marche-en-Famenne à 14h00, il y a deux camions devant moi, le client m’annonce trois heures d’attentes !
Ici, ils font des pièces de bois lamellé-collé, 25 degrés en permanence dans les halls, autant dire que tu peux mettre ton short, tes tongs et ton Marcel pour charger. J’embarque 4 fermes de toit de 17 mètres sur 3 pour un poids de 4 tonnes, la conso sera bonne. J’enquille la N4 belge, Marche, Bastogne,Martelange,Arlon ou je rejoins l’autoroute de Luxembourg pour traverser tout le territoire grand-ducale et prendre ensuite l’autoroute vers Metz. Petit crochet par Ennery pour l’ADBLUE et je file terminer ma journée au centre routier à Metz car les douches et les toilettes sont en panne au dépôt. Je me gare pile poile avec 15h d’amplitude, ouf !