Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Ce matin j'ai ma livraison à faire pour 8h à Andenne (B). Ça sent le poney club dans l'usine, je croise un bon gros rat bien gras qui cavale joyeusement. J'ai que 7 tonnes de produit, c'est vite vidé.
En allant à la station de lavage je passe un moment dans les bouchons, puis en allant recharger je passe un moment dans les bouchons, ensuite je me reprends la route vers la France dans les bouchons. C'est la même histoire à chaque fois que je viens en Belgique. L'état des autoroutes est scandaleux, le trafic c'est de la folie, les bouchons sont interminables à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Je m'engage dans le ring d’Anvers alors qu'il me reste 1h30 de volant. Je suis pas sûre de moi mais j'ai rien trouvé pour faire une coupure avant de m'y engager. Vitesse moyenne 6km/h. Si j'avais pas 27 tonnes de ciment au cul je ferais aussi bien d'y aller en courant !
Je finis par sortir de ce merdier et prends la première aire de repos que je trouve. C'est BLIN-DÉ, ça me gave, on est vendredi soir, qu'est ce qu'ils foutent tous là ? Je trouve miraculeusement une place au fond du parking, juste à côté d'un collègue ! J'essaie de deviner de qui il s'agit pour savoir si je vais toquer à la porte ou non. L’immat’ me dit vaguement quelque chose mais je n'arrive pas à lui associer de chauffeur. Je toque et c'est ma collègue Mumu qui passe la tête par la fenêtre. Je suis contente, on s'entend bien toutes les deux et j'aurais frappé à la porte même si j'avais reconnu le camion. On passe la soirée à discuter en mangeant de la bonne vieille bouffe de cafet’ d'autoroute.
On repart demain matin, elle vers Assevillers et moi à Nemours, où je vais passer le week-end.