FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2018 Partager sur Facebook
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  • Zone expĂ©rimentale sur la route
    La clé du bonheur
  • Samedi 7 Juillet 2018
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    On est Samedi, j'ai pas mis de réveil, j'ai que 450km à rouler dans ma journée donc je préfère prendre mon temps et me reposer. De toute façon une fois arrivée je resterai là-bas jusqu'à Lundi matin, pas besoin de me presser. Je suis prête à 7h30, avec 13h de coupure. C'est pas déconnant pour une coupure sans réveil, je pensais partir plus tard que ça.

     

    Je suis de très très bonne humeur. J'adore rouler le Samedi quand je bloque le week-end ! Y’a pas grand monde sur la route, la circulation est fluide sur les périph’ et autres rocades. Les automobilistes sont plus détendus. T'as pas la pression du temps qui passe, à surveiller les kilomètres restants sur ton GPS, parce que tu dois livrer à une heure précise ou tout simplement parce que tu as hâte de rentrer chez toi. Tu peux te traîner le cul sur les nationales. 80km/h ? Rien à foutre j'ai le temps ! Un papy à casquette qui roule à 60 puis à 80 puis à 60 ? Rien à foutre j'ai le temps ! Un tracteur ? Une moissonneuse ? Un troupeau de vaches ? Rien. À. Foutre ! Je prends le temps de me mettre bien avant de partir, je choisis ma playlist avec soin : “Qu'est ce qui ma me faire kiffer ma route puissance 10 ?”. Mon choix se porte sur Jain. C'est léger mais pêchu, le genre de musique qui fait chanter, c'est parfait.

     

    “Things gonna be alright,

    Things gonna be just fine”

    (Tout ira bien,

    Tout ira pour le mieux)

     

    La suite nous prouvera qu'elle avait raison (c'est presque dommage ça aurait été une belle intro pour raconter une galère).

     

    Ça roule super, pas un chat sur le ring de Bruxelles, pas un chat sur le reste de mon trajet belge. J'arrive en France par Maubeuge et j'attaque la N2, je suis contente c'est la première fois que j'ai l'occasion de prendre cette route. Je m'arrête Chez Franck à Lugny pour boire un café “vite fait” et je repars 50 minutes plus tard. Pour le “vite fait” c'est loupé mais c'est pas grave, je suis pas à plus de 4h30 de mon point de chute, au moins la coupure est faite.

     

    Je passe Paris comme une fleur et j'arrive à l'aire de Nemours vers 15h30. J'ai trop faim, je saute du camion et cours jusqu'au Burger King pour avaler un double whooper sans même le mâcher, direct dans l'estomac ! Une fois ce détail réglé je peux enfin me poser tranquille. Je me prépare une pinte de thé, j’embarque mon fidèle hamac (toujours avoir un hamac sur soi) et je m'installe bien à l'ombre entre deux arbres dans l'espace vert au fond du parking.

     

    C'est bon c'est le week-end !