Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Lundi matin 8h, Maëva arrive au dépôt Rouxel de Poligné. Elle aurait aimé partir plus tôt bien qu'elle n'ait que ses 10h de conduite à faire aujourd'hui mais elle doit attendre l'ouverture du garage pour prendre les raccords allemands dont elle aura besoin pour livrer et qu'elle a oublié de récupérer Vendredi dans l’euphorie du presque week-end.
Retrouvons la à 8h30, pleins faits et raccords dans le coffre.
C'est parti pour un début de semaine international avec un camion qui pue la vieille soupe, direction l'Allemagne par la Belgique et les Pays-Bas en passant par la Normandie ! Il a enfin plu ce week-end, ça fait vachement baisser la température, je suis contente de retrouver un peu de fraîcheur même si le temps est encore bien instable aujourd'hui. Ça roule comme il faut sur l’A84. À Caen et comme à chaque fois que je passe à cet endroit je me demande ce qu'ont voulu faire les ingénieurs qui ont pensé la bifurcation entre le périph et l’A13. À ce niveau de n'importe quoi c'est de l'art ! J'ai pas envie de me faire chier à traverser Rouen donc je prends la direction du pont de Normandie. Le pont est magnifique, la vue est vraiment chouette. J'aime passer ici.
Averse, éclaircie, averse, ça n'arrête pas de changer, au moins on a pas le temps de se lasser et les éclaircies dans le ciel noir nous offrent une lumière que seul l'orage sait nous donner.
Après une pause à l'aire de wancourt je me lance à l'assaut d’Anvers. Quelles emmerdes me réserve t’elle aujourd'hui cette saleté de ville ? Et bien aucune ! Il est 19h et je traverse sans un ralentissement. Je suis surprise mais bien contente ! Je vais pouvoir tirer jusqu'à Meer à la frontière de la Belgique et des Pays-Bas.
J'arrive à 20h dans la transportzone, il me reste une dizaine de minutes de conduite, ce qui me permet de faire un petit détour par l’AS24 pour refaire le niveau de gasoil avant d'échouer chez Joost. 9h54 pour 770km, pas extraordinaire mais j'ai bien roulé quand même. Y’a un ensemble Piron sur le parking, mais je suis pas physionomiste pour un sou alors je reconnais pas le chauffeur dans le truckstop, je sais même pas s'il est là. Tant pis, j'avale un cordon bleu maison, j'achète un machin qui sent bon pour couvrir l'odeur bizarre de mon camion et je file au lit. On a du boulot demain !