Fondés au début des années 70 à Marignane (13) par Gérard Iochum, la société s’est spécialisée rapidement sur les trafics internationaux, voire intercontinentaux.
Un immense merci à Serge Baguès pour sa précieuse collaboration, mais aussi Max Leprotti, Léo, François, et bien d’autres…
S’il y a des sociétés de transports qui ont fait rever une grande partie des chauffeurs d’aujourd’hui, c’est bien les transports Iochum. De nombreux reportages ont relaté les histoires de ces aventuriers modernes, tant dans le presse locale (le provençal) que dans la presse professionnelle nationale (l’Officiel, France Routiers) Des reportages télévisés ont aussi été réalisés (Km0). C’est avec une grande chaleur,amitié et humilité que Mme Iochum et son fils ont su accueillir le www.fierdetreroutier.com.
Mme Iochum jette un oeil sur le passé avec nostalgie, et parfois avec amertume, mais jamais sans humour.
Mme Iochum au bureau trie un bon paquet de photos, pour notre plus grand bonheur.
C’est avec ces 2 porteurs Mercedes que les Transports Iochum se sont lancés dans le transport entre Marseille et le Rhone Alpes, mais très vite, Serge le chauffeur de Gérard a eu envie de mettre les voiles… C’est au port de Rotterdam, que Serge a rencontré un camion Turc de chez TurcSped, et que Serge a eu envie de voir ce pays. C’est de là que tout a demarré avec un magnifique Scania 110 qu’ils sont partis à l’aventure, à l’assaut du Moyen- Orient.
Les 2 premiers camions IOCHUM, Mercedes LP
Volvo F88 Iochum
Le premier Scania 110 des transports Iochum avec de G à D: Serge Baguès, Gérard Iochum et le malheureux Marc Clerice qui s’est pendu avec un cable TIR.
Serge Baguès quelque part en italie
Les enfants d’un chauffeur, qui rêvent eux aussi probablement de grands espaces…
Scania Iochum
Scania Iochum
Scania Iochum
Scania Iochum
Scania Iochum
Scania Iochum
Scania Iochum
L’entreprise IOCHUM se forge rapidement un nom et une réputation dans le transport International, c’est alors que la flotte devient vite reconnaissable avec ses couleurs orange et blanc. C’est alors qu’en en scène le mythique Volvo F1220, puis F12 et quelques Renault R310.
Du Moyen-Orient, à l’Afrique en passant par les pays de l’EST on voit des camions IOCHUM un peu partout, le transport étant une grande famille, Iochum se partage alors le transport avec d’autres grands noms de l’époque comme Riand ou Collomb Muret.
Etape obligatoire au Londra Camping, chambres, telex, parking gardé, douanes, sanitaires…. et surtout les danseuses.. Avec Serge Baguès et Yves Pasquier.
Gérard Iochum avec des clients.
A l’Alcaraz en 1987, à gauche Mr Riand et Bernard Collomb-Muret ……
Le gratin de l’élite des transporteurs du Moyen-Orient
Parmi les destinations exotiques, les transports IOCHUM ont desservi le Niger. Débarquement à Alger, puis la longue descente plein sud à travers le desert Algerien jusqu’à la douane de Tamanrasset et enfin le passage au Niger, dans les traces des transports CHAPUIS de Lyon.
Arrivée sur Alger la blanche. La ville avait été repeinte de blanc à cette époque à l’occasion de la conférence des pays non alignés.
Attente de dédouanement au port d’Alger. Beaucoup de matériel de l’armée y est entreposé en bric en brac. On y déplore beaucoup de casse.
Des remorques décrochées, en attente de livraison. Au fond, on distingue une remorque des transports GORLIER
Un 6*4 Berliet d’une société algérienne
Sur la route après El-Golea, 1000km après Alger
Un passeur de voiture français, se retrouve sur le toit en voulant éviter un obstacle.
Une fois la voiture sur ces roues, on attendait d’être surs qu’il puisse repartir de lui même, on aurait jamais laissé quelqu’un sur le bord de la piste.
Dans le désert sur une piste parrallèle.
Lever de soleil en plein désert après Tanmanrasset et In Gezam, aux confins Algériens.
Ghardayïa, dans le sud Algérien.
Un Nigerien en panne, qui attend un 1/2 arbre de roue. A cette époque ils faisaient la ligne sur la Lybie.
Un convoi de routiers Algériens qui alimente les fonctionaires du sud Algérien, In Gezam.
Montée de la Chiffa, on peut même trouver de la neige en haut de ce col, qui culmine à près de 2000m, attention à la chauffe l’été.
Traversée d’un oued à sec, entre Tamanrasset et In Gezam.
Croisement avant In Sala, la chaussée se dégrade.
La douane de Tamanraset.
Dans le désert il fallait rouler dégonflé, 1.5bar à l’avant, et 3.5 à l’arrière, quant aux remorques il fallait mettre 2.5…..
Lors du premier voyage, de gauche à droite : Dédé Surina, Gérad Iochum, un autochtone, Dartagnan, et Stelino.
Jean Loup et Serge..
Chargement d’un camion de la Sorélis, sur une semi York, l’idéal pour le désert; le chassis étant très déformable grâce à ses alvéoles, il permettait une bonne adhérence sur le sable.
Serge, michel Daguier (le vagabond) en plein effort.
Si la Turquie était une destination presque routinière, les transports IOCHUM poussaient aussi jusqu’aux Emirats avec ses galères bien sûr mais aussi ses joies. Le mot liberté et solidarité faisant encore parti du vocabulaire…
En Syrie, Serge se régale avec les brochettes..
Le Pont Galata à Istanbul. On nous vend des sandwich au poissons qui sont grillé sur le barbecue installé sur la barque. On aperçoit au fond, les « vapeurs » qui desservent les Iles. Dommage qu’on puisse pas entendre les aboyeurs et le bruit de fond de l’ambiance.. Lieu magique. Même avec des vagues, les serveurs et le barbecue continue plein pot , Sur la photo, Serge Baguès et Maurice Macedonia (en blanc)
Le ferry du Bosphore, avant que le pont existe.
Sur la route, en Bulgarie
3 routiers Jordaniens avec Dédé Téchenet le Toulousain font la pause.
Au Niger avec Jean-Loup Gauthier et Antoine Boudard, un des pionnier du Moyen Orient, ancien de la SATI.
En Jordanie avec le 111 qui avait la clim.
En Arabie, on a mis la remorque sur champ pour pouvoir la recharger sur une semi.
En Roumanie, il gèle fort, mais le prefet Roumain se garde bien d’arreter la circulation…
Un gros Kenworth qui porte 8 bungalows en travers, le jour ça va, la nuit pas de balisage, frayeur, frayeur…
Un port en Syrie, probablement Lataquier.
Max Leprotti
Patrick (en rouge et noir) en train de dégeler le gasoil et chauffer le carter d’huile pour redemarrer, ce sera ensuite le tour du circuit de freinage plein de carottes de glace
Patrick Borg prend le frais en Yougoslavie
Patrick Borg avec un Voves INTER
2 compagnons de route…
A la fin des années 80, le parc passe au Blanc avec l’arrivée des Scania série 3. La ligne est sur le declin, la concurence se fait de plus en plus féroce. C’est la société STGC S.L basée en Espagne qui a repris la majeure partie de la clientèle sur la Grèce, la Turquie et les pays de l’est.
La Turquie en Hiver.
TETRIS
Sur un chantier…
En Grèce dans le secteur de Sallonique.
Herold prend soin de son Scania.
Un petit temple, probablement en mémoire d’un accidenté de la route.
Vendeur de croissants à la douane.
Déchargement de fûts chez le client. Déchargement artisanal, mais efficace.
Déchargement de fûts chez le client. Déchargement artisanal, mais efficace.
Déchargement de fûts chez le client. Déchargement artisanal, mais efficace.
En Bulgarie, notre chauffeur hésite devant la pancarte, prière ou pas???
File d’attente à la douane
Un chargement de portes bloquée 3 semaine en Arabie, car il n’y avait pas marqué Made In France sur les portes…
Quelques vidéos :
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