
Saurer D 330ch, camion que je roule fréquemment, il transporte le béton frais sur les chantiers du Jura. Photo : Nicolas Wyss
La cabine de chantier, n'a pas de couchette, de la place c'est prévu pour mettre des affaires, il n'y a pas le confort des camions d'aujourd'hui, mais pour l'époque c'était déjà pas mal.
La grosse cabine, avait une couchette voire même 2, cette cabine était déjà rehaussée pour avoir plus de place.
Dans les cabinee, le tableau de bord, est en ligne droite et le volant n'est pas réglable, cela donne assez peu de place pour les jambes, mais ce qui n' est pas très bien, c'est qu' entre la pédale de frein et celle des gaz, il n'y a pas beaucoup de place et cela dépend quelles chaussures vous portez, vous pouvez resté bloqué.
La conduite sur ce genre de camion peut être ardue, pour pouvoir changer de vitesse, il faut faire le double débrayage et la direction n'est pas toujours assistée, il ne faut pas oublier que les Saurer les plus jeunes ont 22 ans. Un camion de ma société fêtera prochainement ses 30 ans de carrière.

2 Saurer d 330, celui de gauche, en août 2006 fêtera ses 30 ans d'activité sur les routes. Photo : Nicolas Wyss
C'est dommage que le fabriquant ait arrêté la production de ses camions, car c'était ce que l'on trouvait de mieux à l'époque.
Il y avait déjà une grosse cabine pour faire la route, voila qui donne une idée de l'intelligence ce constructeur.
Moi j'apprécie beaucoup les Saurer, mais en faire une utilisation quotidienne est assez barbant, car ça ne se conduit pas comme les camions d'aujourd'hui, la conduite est plus physique.