FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • il est mourru le soleil !
    tanqué 5h ici
    'est un de ces viaducs qui a failli finir comme celui de Gènes
    Vaut mieux finir en camion de chantier qu'a la feraille !
    22h, dernier bouchon de la journée
  • Mercredi 1 Décembre 2021
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    Le mois attaque par une grasse matinée, et ça fait pas de mal de temps en temps. J'ai l'impression même de tirer au flanc quand je décolle d'Arezzo, il est 7h15. La zone commence à peine à se reveiller, et ça roule plutôt pas mal à travers les collines pour rejoindre San Giustino. A la difference près qu'il fait une sorte de brumasse humide ce matin, ajoutée aux routes bien dévorées, ça donne pas envie de faire trop le bourrin, surtout à vide. Par le plus grand des hasards j'arrive pile à l'ouverture du portail à 8h15.

    C'est là que mes premiers emmerdements du mois ont commencé. Je m'annonce pour un voyage complet pour Ville La Grand dans le 74. C'est bien ça, on fait le CMR, sauf que c'est à charger dans un autre dépôt à San Sepulcro. C'est aussi dans ce village que Benito Mussolini a lancé les bases du facisme italien, mais on s'en fout. Je vais donc la bas, ça fait pas de détour, c'est sur ma route, la vie est bien faite. Mais mauvaise limonade, une fois sur place, c'est annulé, le voyage que je dois prendre est finalement à San Giustino. Retour à l'envoyeur, et ça me saoule déjà. Finalement, je ne charge plus pour Ville La Grand, mais pour Pringy, mais surtout ça ne sera pas prêt avant 15h... 

    Cellule de crise sur le bureau de Maxime à Jarcieu, quoi faire ? On est pris par les cacahuètes là ! Mis à part marquer les heures d'attente, y a rien à faire. Le pire pour moi, c'est que l'accès aux sanitaires, et à la machine à café est interdite, COVID de merde. Même avec le pass !!! J'arriverai quand même à choper un café avec un cariste de sortie, bien brave.

    Finalement, le voyage est prêt après manger, je repars à 14h30, 5h à quai à glander. Bien sûr d'ici, je coupe à travers pour rejoindre Cesena, via l'E45, une route plus que destroy. Arrêt à la première station, je file à la douche avant que ce soit le rush. C'est propre, mais l'eau est froide, j'ai pas trainé. Une fois passé Bologne, on peut enfin reprendre une moyenne honorable. Dernière pause de 30 avant Parme et vais au plus loin de l'amplitude, je passe turin In Extremis et je me jette dans la première ZI après Rivoli à Rosta. OUF