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Mercredi 1 Juin 2022

 

Cyril décolle au moment ou sonne mon reveil, Marti m'avait dit qu'il serait là à 4h45, et il est dans les temps, c'est rare les espagnols à l'heure. A la sortie de Caldes, je tombe derrière un car departemental Sagalès, à même pas 5h c'est étonnant, curieux, j'ai cherché les horaires de car du village, et c'est hallucinant parce que ça tourne H24. On a vraiment des années lumière de retard en deplacements alternatifs en France. C'est bon à savoir, tu peux rentrer rond comme un queue de pelle depuis les ramblas de Barcelone jusqu'à Sentmenat ! 

En deux coups de cuiller à pot je suis sur l'Ap7 qui se reveille, j'arrive pour l'ouverture à la Repsol à Aiguaviva, je me jette sur la machine à café, et du gasoil pour mon taxi, chacun sa boisson préférée. Je me suis pas méfié, mais passé Figueras, l'autoroute était coupée, les pompiers, la police sont passés ave difficulté entre 3 files de camions, un petit quart d'heure de perdu, un camion qui avait pris feu, la journée demarre bien. J'arrive pour 8h30 à Narbonne, une bonne dose de flotte et de café histoire de se refaire une beauté.

J'aime bien quand tout s'enchaine, j'ai RDV à 14h à Margès, ce qui me laisse même le temps de manger au bord des vignes à Chateauneuf/Isère avant d'aller vider. Comme prévu à 14h pile, il y a un type qui vient recuperer ses fûts de pulpe, je recharge en bas de l'usine, du produit fini pour Agnin, la vie est bien faite. C'est un peu long, il y a du camion à gogo, et je tombe sur Sylvain de chez Perrier, rien à voir avec Refresco !! Il est presque 16h quand je repars, je reviens sans faire de temps record à Jarcieu pour tout poser, je recharge pour le 2e tour de Catalogne. Mes palettes ne sont pas là, j'ai le temps de faire du quai. Bonne équipe de bras cassés ce soir.

Je voulais me coucher tôt, puis est arrivé un Torrello avec un voyage refusé à la Socara, avec plein de palettes tordues, dû sans doute à un gros coup de frein, il est 20h30, on a pas voulu le faire moisir ici jusqu'à demain, on s'y met à 4, tout est redressé. Le chauffeur dit que c'est pas de sa faute, et puis on l'a vu repartir comme un marteau, non, c'est sûr, c'est pas lui, LOL. Là dessus un magnifique orage éclate, le température chute un peu, les copains vont au courte paille, moi au plumard, à 52 ans, je suis sage, demain le reveil va sonner tôt !