Carnet de bord de Octobre 2019 | Partager sur Facebook |
Le beau temps est revenu ce matin sur Vitrolles. Je sais pas pourquoi mais j'étais reveillé bien avant l'heure, et à 8h, j'ai bien vu arriver 2 Polonais, de loin j'ai compris qu'ils allaient eux aussi chez Barthélemy. A 8h30 je mets en route, le premier camion est presque vide, et en négociant un peu je peux passer entre les 2. Heureusement parce que sinon j'aurai été obligé d'étrangler Maxime qui m'a donné cette magnifique tournée. Mine de rien, c'est 9h quand je décolle, ça bouchonne encore sur l'A7 direction Marseille, mais moi je m'en fous, tête baissée jusqu'en Arles, fait exprès, c'est la zone vers la prison, il faut se taper 500 ronds points pour y arriver. Le cariste est rapide, mais le gars de la reception m'annonce une heure d'attente pour les papiers parce qu'il doit trier les colis, moi j'ai livré 8 palettes filmées en bon état, j'ai pas à attendre. Je me suis plaind au chef, il a signé les papiers, ciao, tout ça pour des gobelets en plastique.
Reste avant midi à faire Poussan. C'est entre Montpellier et Sète, donc j'appele la boutique parce que je me vois vers 11h45 là bas, pas la peine de courir si c'est pour pas vider. 11h45, OK qu'ils ont dit. Par chance ça roule bien, à part sur cette A54 merdique. Et comme ça va bien, j'arrive pile à 11h45 chez le client, un camion de messagerie part quand j'arrive, on est synchro. Juste après moi arrive un Brentag, et aussi un autre camion que j'avais doublé vers Montpellier, le gars doit me maudire, mais il a rien dit quand le cariste lui a dit : "après la pause", bon c'est le jeu de la vie, pour une fois que je gagne. Toutefois ça se termine bien pour lui, sauvé par le fait qu'il avait qu'une palette et un hayon.
Il reste plus qu'à rejoindre cette bonne ville de Castres. Vu que j'ai passé Le Poussarou et St Pons pendant la pause de 13h, il y avait personne, nickel. Par contre ce qui est hallucinant, c'est le changement de météo à cet endroit précis, au Poussarou, il faisait un temps estival côté sud, et de l'autre côté, un peu de pluie et un ciel d'automne. Je coupe quand même 30 minutes à 40km de Castres, et je me pointe à 15h à l'usine SEVESO entourée de maisons, comme à Rouen, comme de partout. 20 minutes pour vider, nickel, ça me laisse du temps pour me jeter sous la douche 4 étoiles réservée aux chauffeurs. La suite de ma tournée est à Agen, d'ici il y a un bout quand même, mais je le tente quand même. Toulouse passe nickel vu l'heure, mais c'est mercredi, j'atteris à 18h30 à Jardiland Agen, et c'est NIET.
J'ai demandé si je pouvais squatter le parking, le gars m'a dit, mais vous dormez dans votre camion ? J'ai dit, oui, sauf quand les gens sont sympas et qu'ils nous invitent à dormir chez eux. Bon, moi ça me fait rire, mais j'aurai été bien emmerdé s'il m'avait proposé une invitation !