Carnet de bord de Septembre 2019 | Partager sur Facebook |
Comme la majorité des jeunes ce matin, j'ai la boule au ventre, le moral dans les chaussettes, c'est la rentrée. Il faut retourner au turbin, fini les bons petits plats préparés avec amour par ma moitié, fini les sorbets à la menthe au bord de la piscine, et fini de glander en matant des séries sur netflix en jetant la balle au chien. C'est pas que j'ai une vie trépidente, non, mais j'aspire au calme. On se retrouve donc 3 semaines plus tard, la canicule c'est du passé, mais il reste plus un brin d'herbe, c'est sec comme un coup de trique chez moi.
La mort dans l'âme, je range mes affaires dans le camion pendant que les informations deversent leur flots de conneries, à 7h05 je démarre, je me dis déjà qu'à 22h05 il faudra avoir fini, j'avais oublié de penser RSE depuis 3 semaines. C'est étrangement ultra calme pour sortir du village ce matin, tant mieux. Pour débuter l'années scolaire j'ai un voyage bien cool, je vais au Pouzin charger des caisses carton, je suis le premier de la semaine, le cariste est chaud bouillant déjà, il est même pas 8h15 quand je repars me jeter sur l'A7, je l'avais oublié celle-là. J'ai tellement pas bougé pendant 3 semaines que le plus loin que je suis allé c'est Portes Lès Valence. Heureusement ma première livraison est à Maclas, au balcon du Pilat, la saison des pommes attaque, ça sent bien la fin de l'été.
De là, je vais recharger des palox à St Genis Laval, tout en haut du bled vers le cimetière, c'est la vraie misère pour aller là bas, faut pas se gourrer de route sous peine de faire la une des journaux. Depuis l'an passé, le client a refait son entrée, c'est de niveau par rapport à la route, c'est goudronné, que du bonheur. Je ramène ça direct à Chavannay, le nom du client ne me dit rien, mais sa voix au téléphone oui, j'ai l'air con. Arrivé sur place, c'est un batiment récent, et anciennement c'était Bouchet de Chavannay, tu m'étonnes que je connaissais ! Il fait plus dans la cerise ni l'abricot, trop dur trop chiant, pourtant il expediait les meilleures cerises du coin. Quand j'étais jeune, affrété Dentressangle on finissait souvent chez lui, vers 1 ou 2h du matin, il était là pour charger, un vrai bosseur. Fallait pas qu'on se loupe, on prenait le bateau à midi à Calais pour livrer début d'après-midi à Londres. Une autre époque !
Je finis ma tournée de palox à Chanas, mais il me faut revenir sur mes pas à St Clair du Rhône prendre du 74 et du Massa. je ramène le tout à Jarcieu, et finalement, je fais un relais avec Patrick qui reprend aussi aujourd'hui. Je fais un mimi aussi à Samu le Vosgien tout fier de me montrer son super téléphone en plastique made in France. Un vrai téléphone Smoby. Je traine pas, je vais me mettre en place pour vider demain tout près des Avenières chez un marchand de pommes, je peux squatter sa cour et même caler 11h de coupure, j'ai pas perdu la main finalement !!! Jour de rentrée, plié, OUF. Demain, ça ira mieux !!
J'ai ronflé si fort cette nuit que ça me reveillait, mais surtout, il faisait un froid de canard au reveil, j'ai même fait tourner le vieux basto. Comme prévu, le client attaque à vider à 7h. Il a pas eu un grand trajet à faire vu qu'il habite à côté. Un complet de pommes au transpal à main au reveil, ça met en forme, heureusement après ça le café est offert, à 8h je mets en route, direction Rumilly dans le 7/4.
Par ici, c'est pas évident de trouver un itinéraire qui ne soit pas interdit aux poids lourds, donc j'ai pris au plus court parce que j'ai pas que ça à foutre, et que surtout je pense qu'il y a pas d'autres choix. Les infos trafic du matin font bien comprendre que c'est fini des vacances, c'est la panique totale à Grenoble, Lyon, et même dans mon coin ça roule pas mal, je trouve les gens très enervés pour cette rentrée, encore plus de connards prêts à doubler n'importe ou sur des petites routes, surtout celles ou ils savent qu'il y a jamais de flics.
A Rumilly, je charge des poubelles, des IBC remplis d'eau de rinçage des machines à coller. Le chargement est long, il y a pas de fenwick ici, mais des elevateurs lateraux pour porter les fardeaux, c'est pas super adapté pour les palettes. Deuxieme exercice de muscu de la journée, vu qu'évidement y a pas de transpal electrique. Le gars qui charge est bien cool, je me refais payer le café encore une fois, c'est ma journée. De là, je trace direct à Salaise, j'ai même le temps de casser la croute au calme dans la zone avant d'aller vider, j'ai RDV à 14h45, je tente le coup à 14h, c'est bon. L'usine tourne à moitié, il y a des travaux enormes de rénovation. En plus je recharge sur place, c'est ma journée muscu ! Je repars avec des déchêts hospitaliers pour Dijon, je ramène tout ça pour Patrick au dépôt.
De mon côté je recupère mon fourgon frigorifique que j'avais déjà chargé hier soir, je refais un peu le voyage pour étaler la charge un peu, un coup de lavage, un peu de gasoil et c'est reparti. Dans la cour y a le nouveau camion remorque à Morad, il est vraiment magnifique, pas Morad, son camion. Je passe Grenoble sans mettre un coup de frein, à 19h30 c'est nickel, et j'arrive IN EXTREMIS au contrôle ADR à St Michel, il est 20h55, cette nuit ils ferment le tunnel d'Orelle à 21h, la N6 est coupée vu que la montagne s'est écroulée dessus. En principe on doit attendre 10/15 minutes ici, mais en pleurnichant, le pompier me laisse partir, l'autoroute a été coupée juste derrière moi ! J'attends une bonne trentaine de minutes au Fréjus, j'étais le seul pour l'escorte !! La classe ! A 22h45 je me gare à Susa, impec !
En ouvrant les rideaux ce matin, y a un type devant moi en bleu de travail qui change sa roue. Je me voyais mal passer devant lui en sifflotant pour aller prendre mon café, du coup j'ai enfilé le bleu aussi, en 20 minutes c'était fait. Bon le type il a 70 piges, il a l'habitude mais quand même. Du coup j'avais plus le temps pour le café, j'étais déjà pas en avance. A 8h, je plie bagage direction Torino. Vu que c'est déjà la misère sur la tengenziale nord, je prends le sud et ça roule nickel. Pas de problèmes jusqu'à Milan ou les bouchons sont déjà passés depuis un moment, à 11h15 je débarque à la douane à Tavazzano. Les papiers sont prêts, il manque juste le N° du camion. Je traine donc pas, et je fonce à Monza. Etant donné que je suis un garçon prévoyant quand même, je me planque avant le circuit à l'entrée de Monza, je casse vite fait la graine, et je crois que j'ai bien fait.
L'entrée sur le circuit a été bien laborieuse, mais c'était rien par rapport à ma mise en place. J'ai fini par me nicher dans un trou de souris. Avant de commencer la distribution, il a fallu faire le tour des teams F2 avec le chef de l'organisation. La semaine passée, il y a eu un gros crash avec le décés du jeune Anthoine, du coup ils ont pas roulé et certains vont se retrouver avec trop de fûts. Les fuelmens sont mis à contribution avec leurs calculettes. Je commence à livrer les 1er il est 14h, d'habitude à 14h j'ai presque fini. Comme il y a pas beaucoup de quantités pour certains, je dépote tout à la main, il fait une chaleur d'enfer, mais en y allant tranquilou ça le fait. Pour la F3 ça a été rapide par contre, j'ai livré les derniers à 17h, impeccable.
Du coup, vu que j'ai des retours, faudra que je retourne à Tavazzano, pas la peine de s'exciter c'est mort pour aujourd'hui. Je vais squatter la douche un moment, je blablate un peu avec des collègues, c'est la dernière course de l'année pour moi en F2 et aussi pour certains de la logistique. A 19h, je vois que la situation a verdi un peu sur Milan, je mets en route le bouzin et je retourne tranquillement à Tavazzano, j'ai mal aux bras, j'ai mal partout, je vais pas faire semblant de dormir cette nuit !
Il fait encore bien lourdosse au reveil ce matin, j'ai l'air con, il est 6h, la douane ouvre pas avant 8h30. Je me décide à faire un peu de rangement, et de tri. C'est fou le merdier qu'on empille dans une cabine, en fait je cherchais deseperement une feuille de déclaration de matières dangereuses, que j'ai jamais trouvé. Faudra que j'en demande à Nathalie quand elle aura fini de bronzer. A 8h30, le fille de Trasporti Docks arrive, elle m'annonce 9h30 pour que çe soit ok, j'en profite pour lui chiner une feuille de DGN, comme le chef est pas là, je prends son bureau pour la rédiger, qu'es ce que c'est confortable un fauteuil de chef !
Maxime de son côté m'a trouvé du boulot, mais je dois donner mes palettes à Emeric qui est encore à Massa, j'ai donc 3h de temps à tuer. Finalement j'ai eu le temps de faire mes carreaux et une sieste avant qu'il débarque, on s'échange tout ça en 10 minutes sur le parking du transporteur, on se demande bien comment on ferait sans nos hayons quand même. Un café à l'amitié, on se quitte, lui direction Pinerolo, moi j'ai un rechargement à côté de Bergamo à Scanzorociate exactement. Une usine chimique qui fabrique entre autre, des ingrédients pour Coca Cola, c'est une boisson qui pique quand on la boit. Les types sur place sont super sympa, mais c'est marqué de partout interdit de faire des photos, c'est vraiment dommage, parce qu'il n'y a pas de quai de chargement, mais une grande plateforme electrique de 4m x 3m qui se ballade suivant les lieux de chargement, le chauffeur touche à rien, il regarde. Quand t'es habitué à frequenter des usines chimiques ou on te file des transpalettes à main, completement explosés la plupart du temps pour tirer des palettes de plus de 1000kg, ça surprend.
Le temps que les papiers se fassent, je fonce à la douche 4****, à 16h c'est plié. 16 big bag, 9t, ça va pédaler. Le seul souci c'est qu'il va falloir traverser Milano. J'ai pas envie de perdre ma vie sur la tengenziale, je fais le grand tour par Marignan pour atterir à Binasco, ça a passé crème. Le ciel s'assombrit du côté de Tortona, et se passe un phénomène météorologique étrange, de l'eau, venue du ciel tombe sur la route, c'est rare de voir un truc pareil, mais ça n'a pas duré longtemps, juste quelques minutes, même pas de quoi bien nettoyer le pare brise de mon camion scandinave. Je fais tirer jusqu'à Imperia sur un large refuge ou j'ai mes 4h bien tassées.
Ce soir, je vais pas pinailler pour passer Nice, quoique, à 21h30 y a encore pas mal de tarés, j'ai eu au moins 3 ou 4 queues de poisson, de types qui sortent au dernier moment de l'autoroute, pas des fous non, des cons. Le type qui double gentiement, se met devant toi, freine, puis sort. Le mec que t'as envie d'empaller, et d'empailler ensuite pour mettre sur ta cheminée. C'est qu'après Fréjus que j'ai été tranquille, mis à part un vent d'enfer. L'A52 est coupée après Toulon, il faut passer par Ollioules, ça promène. A 23h50, je me gare dans la ZI de Signes, je suis prévu entre 6h et 10h chez Caca Colé, ça devrait le faire.
On dort bien sous les arbres à Signes. Mais il s'agirait pas non plus de glander car aujourd'hui, c'est le jour du poisson, c'est vendredi, le week-end approche à grands pas. Donc à 9h je fais les 854m qui me séparent du groupe Coca Cola. Il faut montrer patte blanche pour rentrer, sur le parking il y a toutes les nationalités, du turque au roumain en passant par le russe, et un fromage qui pue, c'est moi.
Contrairement à ce que je pensais, j'ai un quai direct. En même pas une demi heure c'est vidé, papiers signés avec le sourire. Mon rechargement se trouve à St Paul 3 Chateaux, j'avais envie de faire le délinquant et passer par Cuges Les Pins, je sais bien que c'est interdit aux plus de 19t, mais en partant de Signes y a rien de marqué, sauf que c'est marqué juste après le circuit du Castellet, les motards de la gendarmerie étaient là, Cruchot, Gerber, Fougasse étaient en place, j'ai fait 1/2 tour et économisé la modique somme de 90€.
Sur l'A7 ça roule encore beaucoup, je pensais bêtement que les vacances étaient finites, mais pas encore visiblement. J'ai quasi 2h d'attente avant de charger mon lot, ça me laisse le temps de manger tranquille, siester, ranger. Je remonte tranquille par la 86, ça avance pas, mais c'est joli ! A 17h je me gare à St Peray sud, et c'est le premier week end de la rentrée, bien content, finalement les profs étaient sympas !
Pour la première fois depuis des mois, j'ai mis un blouson pour sortir de la maison, il caillait ce matin à St Peray. Il est 5h du matin quand je sors de la cour le série special Business Class ****. Ma cabine est toute bien rangé avant de partir, c'est suffisement rare pour que je le souligne, deviendrai-je maniaque ? Débile ? ou tout simplement vieux ?
Quoi qu'il soit, je me disais que 5h pour être à 8h à Belley c'était un peu large. Direction Grenoble ça commence déjà à rouler serieusement, de toutes façons, pour passer Grenoble le mieux c'est avant 6h, après c'est vite la misère. Je m'en fous un peu étant donné que je bifurque avant, chose incroyable encore ce matin j'attrape même du brouillard après la Tour du Pin, dans la plupart des villages que je traverse, les arrêts de car sont remplis de collégiens qui attendent plus ou moins calmement, vaut mieux se mefier, j'ai pas envie d'en shooter un. A 7h30, je suis au chantier, et je suis le premier camion. L'accès est facile, il y aura un bel hopital à Belley.
Les poseurs de liner viennent de Porto, ils sont bien à l'heure aussi, à 7h45 je me mets en place, arrive direct un camion pour un autre artisan, il a tout un tas de tuyaux plastique en vrac à vider, au même endroit que moi, je regrette pas d'être parti un peu plus tôt. 8 coups de hayon plus tard, c'est livré, et je reviens carrement sur mes pas vu que j'ai une ramasse au Carrefour Market de Moirans. Il y a longtemps que je me suis pas galéré comme ça pour faire une ramasse, je me suis rentrouvé plein centre de Moirans, et c'est pas marrant en camion, faut pas y aller. J'ai fait 2 fois le tour du bled avant de comprendre.
Une fois les 6 palettes chargées, je vais completer chez Allemand avec un gros lot ADR pour Elland, UK, mais ça sera pas pour moi de ce que j'ai compris, je me radine à 13h au dépôt, je pose tout à quai, et j'ai un lot pour Artès à mettre devant, malheureusement mon autre lot pour Perpignan va arriver bien tard, je suis quitte pour couper à quai. Je ne me suis pas ennuyé, au programme, tri dans mes papiers, transpalette, café, fenwick, papotage, mais à 21h je me suis dit que je devrais peut-être prendre un accompte de sommeil.
Le reveil me sort du plumard à 2h00. Un petit dej à l'arrache, à 2h30 je décampe. Ce matin ça roule plutôt bien, personne au boeuf, que des excités de la night pas chargés lourds, on perd pas de temps comme ça. J'attrape mes premières gouttes de pluie après Montélimar, Alain Gillot Pétré l'avait dit, mardi, il pleut dans le sud de la France, et c'est vraiment pas du luxe. J'ai eu la flemme d'aller prendre le café à tavel, du coup bon vieux coup de barre vers 4h du matin, je dors 15 minutes sur le volant, ensuite je suis refait, tout shuss jusqu'à Narbonne, il y a bagarre de places au comptoir, mais béni soit ce jour, il reste un pain au raisin dans la pannière.
Une demi heure douche comprise pas plus. Le jour se lève enfin, mais pas le soleil, on se croirait un Picardie par là. Par chance, je suis le premier aux emballages à Perpignan. 20 palettes, ça traine pas. Par contre vu la météo, c'est archi bouché pour aller vers St Charles. N'ayant pas que ça à foutre, je remonte à Perpi Nord, j'ai pas regretté, dans le bouchon sur la 4 voies, j'ai vu un camion que j'avais croisé en partant de la ZI.
Côté espagne, il pleut aussi, ça sera le programme du jour. Vu que je passe devant, je fais mon plein à Aiguaviva avant d'attaquer le C25. En repartant j'ai eu alarme ABS, plus de cruise control, et d'autres bricoles, j'ai éteind le bazar, coupé la batterie, et ça a recommencé. Pas le temps de niaiser de toute façons. Quand je finis par arriver à Artès je jette un oeil à ma pendule JAZ, il est midi, il fallait être avant 13h, c'est bon, comme dirait Kad Merad : "j'ai fait mon jaube".
Une fois vide, je me gare au calme, et je casse la dalle, j'ai les crocs, quand je repars toutes les alarmes ont disparu, va comprendre Charles. Il me faut recharger du pain congelé à St Quirze dèl Vallès pour Thuir. J'avoue que j'avais un peu la trouille vu que j'ai de l'amplitude que jusqu'à 17h30, je me voyais leur raconter ma vie, les problèmes de RSE et des Mossos, mais pas la peine, c'est prêt quand j'arrive et il y a personne à quai, tant et si bien qu'une demi heure plus tard c'est chargé, demain, c'est férié en Catalogne, fallait pas se louper. Température réglée sur -20°c. J'ai juste de quoi sortir de Barcelone, mais entre le frigo qui hurle sa race, et le plein de fait, je vais me planquer dans la zone de Montornès, il y a bien le bruit de l'Ap7, mais le frigo le masquera, faut bien que ça serve à quelque chose un frigo ! Et chorizo sur le bocadillo, je valide ma 2e 11, me gusto mucho mi trabajo !
Quand je décolle à 5h ce matin, la pluie s'est bien calmée, il fait presque frisquet et je serai bien resté au plumard du coup, mais voilà, il faut aller à la mine, c'est férié en Catalogne, pas en France, dommage. Juste derrière Carrion, il y a une boite de nuit avec un grand parking, j'ai été bien inspiré de pas y dormir hier soir, ce matin, il est blindé de fêtards, j'aurai passé la nuit au doux bruit de grands ados hystériques avec la voix qui mue si ça se trouve. Sur le trajet c'est que des grosses averses etrecoupées d'acalmies et de vent, on se croirait à Liverpool. Je débarque chez le client à St Felui d'Avall un peu après 7h, le jour pointe son nez en même temps.
Un peu plus d'une heure pour vider la navette de pain congelé, c'est une des dernières de la saison, vu que les touristes commencent à sérieusement se faire moins nombreux. J'attends patiement du fret, de manière très studieuse dans la couchette. Maryan me sort du lit à 9h, avec un lot pour Avignon à prendre à Perpignan. Les bouchons du matin ont disparu, c'est bien. Du temps que je chargeais, une autre ramasse, toujours à Perpignan, mais pour Le Pontet, c'est bête je suis passé devant juste avant. Il y a que 3 palettes ADR, des produits pour piscines, ça ira pas dans la mienne, la saison est pliée.
Du coup, j'ai pas trop le temps de trainer, il faut vider avant 15h30 à Avignon. J'ai une bonne trentaine de minutes de marge, si je veux vider, et passer 2 fois la rocade d'Avignon avant le rush du soir, j'ai donc le choix, douche ou manger, j'opte pour la 1ere option, je suis sale et vu comme je suis gros, j'ai des reserves. Je me radine à 14h30 à Avignon, une drôle de boite qui fait du developpement de photos et du business de papier à rouler, aucun rapport. De là, je file au Pontet livrer les 3 palettes.
Pour revenir à Gallargues, j'avoue j'ai hésité à faire le grand tour par Orange, et puis merde j'ai de la marge, et ça me donnera l'occasion de voir le tout nouveau tramway d'Avignon le long de la rocade. Vu comme ça roule mal, j'ai tout le temps de bien regarder. Une fois passé la ville de Mireille Playmobil Mathieu, je m'arrête bouffer, j'en pouvais plus. A 18h je susi quai 8 chez Alloin à Gallargues, il fait de nouveau chaud, ils chargeront quand ils auront envie, je traine pas, ce soir il faut roupiller un peu.
A titre informatif, la période calme pour dormir à quai à KN Gallargues, ça doit être entre 2 et 4h du matin, c'est pour ça que je me suis levé à 3h, une idée comme une autre non !? Le temps d'emerger, dejeuner, faire les papiers je mets les voiles à 4h. Le groupage c'est pas lourd, mais il y a quand même 9t900 d'annoncés. Je suis loin d'être tout seul sur la route ce matin, mais quand même il faut avouer que ça roule plutôt bien, j'ai même pas été emmerdé au Boeuf, c'est pour dire. Il y a juste après Chanas que ça se charge un peu, le trafic s'arrête brusquement, coup de bol je suis pile à la sortie Chaponnay, ouf, respire Phil26. Le chef de quai de KN est monté sur piles, le type ultra speed, alors que moi chuitoumou....
Je suis resté une petite heure au quai 14, pendant ce temps je voyais rougir l'ensemble du reseau Lyonnais sur Googlemap. Quand j'ai eu la suite du programme en partant, j'ai fait le bandit. Rechargement à Blyes, enfin à côté de ce bon vieux Saint Vulbas. Que faire ? C'est tout bouchir sur l'A46. D'ici, j'avais pas le droit, mais j'ai pris le gauche, j'ai coupé à travers par Toussieu pour rejoindre St Quentin Fallavier et la Plaine de l'Ain, je préfère encore prendre 90€ que de moisir dans un bouchon. Du coup je pense pas avoir perdu la moindre minute. Je charge des IBC pour la destruction, il y a 2 camions en cours de chargement, mais ça va super vite, en une demi heure c'est réglé.
Fort de mon avance, c'est quand même cocido pour vider avant midi, de toutes façons j'ai RDV à 13h15 à Salaise. Lyon passe crème maintenant, ça me laisse le temps de me prélasser au jacuzzi de Roussillon, dire que le dépôt Duarig est à 2 pas de là, c'est fou quand même, mais il y pas d'accès direct depuis le parking, c'est balot. Je croise mister Baloo à Salaise avec son super Volvo, il a du goût cet homme !
La fille à la bascule est carrement à la bourre à la reprise, elle a de la chance d'être un bombasse souriante, personne n'a moufté, on avait tous ce sourire niais en donnant les papiers. Comme quoi, le physique, ça compte. A 14h je ressors de là, la semi est vraiment dégueulasse et ça pue une sorte de mélanges de produits parfumés, pas bio du tout. Je dois recharger des pommes à Bellegarde Poussieu, je fais le crochet au dépôt nettoyer tout ça, et puis dans ma lancée j'ai refait le plein du frigo et rendu mes papiers.
Quand je repars avec mes 26 palettes de pommes nouvelles, il est 16h, je me suis dit que ça puait pour monter ce soir, mais je me suis trompé, pas de bouchon à Givors, et presque pas à St Etienne, du coup je suis allé bien plus loin que je pensais, j'ai atteri à Lezoux ou il y a un petit parking pour garçon solitaire qui a un frigo qui fait du bruit, parfait, 18h52 je dors, bonne nuit, zzzzz
Il n'aura pas échappé, même aux plus étourdis d'entre vous que nous sommes le vendredi 13, et bien que je ne sois pas supersticieux vu que ça porte malheur, je ne peux m'empêcher de me demander à quelle sauce je vais être mangé aujourd'hui. Après une excellente nuit à Lezoux, je demarre à 4h, et zou, c'est parti. Je fais lentement chauffer la mécanique, après Clermont ça tire bien comme il faut, les pommes sont pleines, aucun doute à ce sujet. Mais j'aime bien monter par là, y a pas foule, c'est cool, musique à fond, le kif. Le jour se lève après passer Bourges, le trafic aussi se reveille un peu, je finis par arriver à 8h chez Grand Frais à St Cyr en Val. Pour beaucoup de légumiers c'est la fin de la nuit, les yeux déjà bien éclatés pour certains, moi je suis zen c'est la moitié de la journée.
Il y a surtout que je ne suis pas affolé. Tant mieux, ça à pris 1h45 pour vider. Hier Maxime m'a envoyé mon rechargement, RDV 13h à XPO Arthenay. En partant j'ai fait le tour au centre routier, bien fermé. Du coup, je mise sur la douche de XPO ou je me pointe un peu avant 11h, LARGE ! Sauf que le parking est blindé de camions en attente je m'inscris et j'apprends que j'avais RDV à 7h ce matin, je me dis que je vais camper ici un bon moment. Malgré tout, le gardien appelle, et j'ai un quai, le 53. Une fois à quai, je rase les murs pour rejoindre le bureau, ou, une fois inscrit je suis invité à m'assoir et attendre qu'on vienne me chercher. Mon voisin de chaise est arrivé à 6h ce matin, j'ai la trouille du coup....
...Mais on est vendredi 13, et quelques minutes plus tard, arrive un cariste qui appele le quai 53, et c'est donc moi !! Le chargement est un peu long, le cariste doit chercher des palettes un peu éparpillées de partout dans le dépôt, mais je dis rien, je mesure déjà ma chance. Je vais vite me garer sur le parking dehors, toujours aussi blindé, après avoir salué Mr Pedro de chez Malgogne. Douche et je me sauve, par Chateauneuf sur Loire, Gien, tranquille dans les ronds points parce que les palettes de lessives c'est pas les plus stables de la terre. J'échoue finalement à 18h30 au calme vers chez Wavin à Varennes, il y a un immense arbre pour se garer dessous, il est pour moi, j'ai du bol c'est vendredi 13, par contre ce soir j'en connais un qui a moins de bol, et qui dormira aussi à l'ombre, il se souviendra longtemps de ce vendredi 13 Balkany !
Pour faire original, je suis parti à 4h ce samedi, une idée comme ça. Tranquille sur la N7, y a pas foule, c'est cool, ça roule. Seul petit soucis ce matin, le pont de Givors est fermé pour le week-end, du coup, j'ai vite fait le plan B, ça sera Tunnel de Fourvière. Biens sûr à 6h le samedi matin, c'est tranquille, encore que quand même, y a du monde. En passant, j'ai vu que l'A6 a changé de nom après Dardilly, c'est la M6, on se croirait en Angleterre du coup. D'ici qu'ils finissent par faire un rond point à Perrache, y a pas loin.
Pause café traditionnelle à Roussillon, je passe le panneau St Peray un peu avant 8h, super ! Vamos a la paella ! Bon week-end les cocos !!
J'y crois pas ! C'est déjà lundi alors que j'avais l'impression que le week-end venait juste de commencer, c'est de la triche, faut pas déconner !!! Enfin malgré tout le week-end aura été bon, la paella d'Ester encore plus ! Julie et Anthony peuvent être contents, et en plus j'ai gagné, non, j'ai écrasé tout le monde au Mölky c'est un jeu d'adresse scandinave, je roule en Volvo depuis 1995, ça m'a deteind dessus.
Un peu avant 6h je range sans convictions mes affaires et surtout je dois ajouter un nouveau téléphone sur le bluetuth du camion. C'est vraiment le genre de truc ou il faut avoir entre 15 et 25 ans pour pas pinailler, j'ai galéré, ça m'a presque enervé. Je suis malgré tout large pour honorer le RDV de 7h à la base ITM de Loriol, je me susi inscrit à 6h45 et j'étais le premier à rentrer à 7h, impecc. Ce qui est moins impec c'est que j'ai pris des reserves pour 4 pauvres colis manquants. Mes palettes étaient toutes filmées bien nickel, erreur de préparation, j'avais genre 60 références dans mon chargement et chez XPO à Arthenay, c'est interdit de prendre des reserves style, "nombre de colis incomptables" C'est gens font la loi et à la fin, c'est qui qui passe pour un con ?? C'est moi ! Bref ça fera du travail pour Nathalie.
Presque 2h plus tard, je remonte direct à Anneyron, j'ai 9m de plancher à charger pour Grans. C'est prêt, ici tout le monde est cool, c'est un plaisir de venir. Je complète ensuite avec un groupage de rolls de plantes pour l'Espagne et le Portugal, mais c'est à livrer à Mataro chez un transporteur. Je vais pas jusque là, je ramène ça au dépôt, mais je garde le Grans, on ajoute juste 3 palettes d'essence pour un rallye en Corse.
Y a plus qu'à descendre gentiement calé à 82km/h, avec au milieu une pause pour bouffer parce qu'on est pas des chiens. Pour descendre, ça roule même nickel, il y a encore pas mal de touristes vu que l'été 2019 joue les prolongations. La végétation dans la vallée du Rhône est si sêche qu'on se croirait en Espagne par endroits. Le jour ou il va se mettre à dracher, il y aura des dégats. Je débarque à 15h45 dans la mini cour de chez Transcausse, un vrai merdier, mais les palettes que j'amène sont attendues comme le messie. Le chauffeur de cour bloque tout le monde vu qu'il a manqué de faire tomber une semi, du coup, on vide au transpal et au fen, ça va encore plus vite et je me sauve.
Bien sûr, c'est mort pour vider Grans ce soir, alors je roule tranquille par l'Estaque et Le Rove, j'adore cette route. La situation se complique fortement ensuite de Fos à Istres, mais je m'en fous j'ai le temps. A 18h je suis garé tout seul comme un grand à Grans, c'est cool, il fait encore chaud, et ça c'est moins cool. Mais je valide largement ma 1ere 11 de la semaine, tutti va bene !!!
Vu que j'ai RDV à 9h, et que j'ai 500m à faire, c'est pas la peine de se mettre la rate au court bouillon, je démarre au dernier moment, à 8h50. Avant on livrait le Weldom chez Geodis à Port St Louis, mais ils ont démanagé à Grans. L'équipe est toujours la même. Aujourd'hui, ça va pas plus vite que du temps de Port St Louis, et il y a une bonne excuse à chaque fois, la dernière fois c'était un manque de motivation due à un manque de personnel, un lendemain de jour férié, aujourd'hui il y a problème informatique et une réunion surprise de la direction. Le sujet ça devait être un débat sur la couleur des gobelets de la machine à café je pense.
Resultat des courses, 1h39 à quai pour 20 pauvres palettes. Pas question de se doucher ici, c'est juste comment dire ? Degueu. A peine parti, je tombe derrière un bricoleur du mardi qui a taillé sa haie et roule à 30/40km/h dans la longue ligne droite jusqu'à l'autoroute pour pas que ses branches s'envolent. Je peux pas doubler, mais par contre, derrière moi, il y a plein de canditats au suicide qui croient que je fais opération escargot. Une fois sur l'autoroute ça va, je suis peinard, ça roule nickel. Chez TDV Ludo m'a dit, "t'affoles pas, ça sera pas prêt de bonne heure" J'ai donc écouté Ludo, bonne pause bocadillo chorizo chez Padrosa. Il fallait aussi que je fasse du gasoil, j'ai fait le crochet par Aiguaviva, et revenu à Celrà par le vieux contournement de Girona, j'y étais pas repassé depuis que c'est interdit aux +4 essieux.
Ludo ne m'avais pas menti, c'est à peine prêt à Celrà, j'ai largement eu le temps de laver avant de charger, et encore pas prêt à Juia. Je finis par redecoller à 19h30, il aura encore fait une sacrée tiedasse aujourd'hui. Vu l'heure c'est déjà nettement plus calme sur la route, et je peux sans soucis m'envoyer une bonne tranche de session musicale, je boycotte les infos aujourd'hui. Y a des jours, faut faire des pauses avec ça... Les parkings de l'A9 sont déjà pleins à craquer pour la plupart, j'ai le plein, le frigo qui tourne, il va falloir la jouer fine, mes heures m'amènent vers Remoulins, je prends pas de risques et je me gare au péage de Nimes EST, à priori je me ferai pas piquer mon precieux liquide ici. A 23h il fait encore 25°, on s'en sort pas cette année.
Evidement, dormir pile à la sortie du péage, c'est pas l'endroit ou tu te reposes le mieux, mais comme j'ai fait le plein hier après-midi, potentielement, ici, je crains rien. Le truc dingue cette nuit c'est que je me suis reveillé en nage dans la cabine, obligé de mettre un coup de clim, mortel. Et quand je pars à 8h04 ce matin, j'ai encore le plein et j'ai géné personne avec le frigo, c'est parfait mais j'ai rien dormi. Heureusement, je vais pas loin, premier arrêt à la Shell à Montélimar. A en juger par le nombre de camions garés comme des merdes de partout, la station a été pleine comme un oeuf cette nuit. Les chiottes et les douches sont nickel aujourd'hui, c'est rare, et en sortant j'ai vu des gradés de chez Shell faire une inspection générale, ils devraient venir plus souvent ces trous du cul.
Comme prévu, je me radine à 10h30 chez TDV, le temps que Mathé se reveille pour se mettre à quai car mes palettes sont pour lui, je prends le café avec big chef Ludo. Au bureau il y a un nouveau, un ancien de chez Lubac, un de ceux qui ont fait que je me suis tiré de la bas avec perte et fracas, du coup, je suis pas prêt a envoyer un CV chez TDV ! En même temps c'est pas du tout à l'ordre du jour. Le temps de vider et surtout laver le plancher sanguinolant, il est déjà presque midi, je monte direct à Andrezieux charger le complet Celrà du mercredi. Un ptit bouchon à St Etienne quand même, et j'arrive pile pour le changement d'équipe, il y a pas trop de camions sur le parking, c'est rare.
Moi qui pensait moisir un moment ici, je me suis bien gourré, j'ai attendu genre 40 minutes, 20 minutes pour charger et gooo ! Dans mon sens c'est nickel pour descendre direction Lyon, dans l'autre le petit bouchon de ce midi s'est transformé en une longue file de camions qui descends jusqu'à Terrenoire, un truc de dingue. Je roule nickel jusqu'à Nimes ou je fais ma dernière 30. En la jouant fine, je peux même carresser l'espour de faire ma 2e 11 ce soir à Narbonne. Mais le ciel est devenu plus que menaçant, un énorme orage éclate quand je repars, après Montpellier c'est tellement violent que j'ai du mal à rouler à plus de 70, il y a encore pas mal de trafic en plus, j'angoisse, il y a tellement de temps qu'il a pas plu, que ça doit bien glisser. Vers Beziers ça finit par se calmer un peu, quand je me gare à Narbonne, j'ai 8h53, et ile restait un peu d'amplitude pour finir mes 13h, mais ça sert à rien de faire le foufou.
Pas d'affolage ce matin, j'ai RDV à celra à 10h. Donc après un solide petit dej et une bonne douche, je suis quand même un des derniers à décoller, il est 7h45, quelle honte. Il pleuvasse encore un peu ce matin, mais ça ne dure pas, une fois la frontière du pays Cathare franchie, c'est le soleil qui l'emporte. A 10h pile je donne mes papiers, et vu le nombre impressionant de camions dehors, je crains le pire, mais contrairement à ce que je pensais, je rentre directos me mettre à quai. Tout le monde s'en fout, mais je me suis mis à quai du 1er coup, à contre main en plus, je me suis épaté, j'en parle parce que ça fera pas la une de "El Pais" demain.
Moins d'une heure plus tard je suis vide, trop content ça a bien marché. Mais voilà, il y a pas un kilo de fret pour moi pour le moment. A 13h Franck m'envoie un rechargement demain 6h à Sauvian, autant dire qu'il y a pas de quoi s'affoler.
Donc, je remonte au maximum par la nationale, comme la N2 est interdite d'ici, je passe par Verges, Ultramort, j'adore. Je rigolaerai toujours bêtement sur les noms des bleds du coin. J'ai même été faire du shopping à La Jonquera, il y avait longtemps, c'est truffé de touristes français qui trouvent souvent que c'est pas normal qu'ils parlent pas français au magasin, j'ai honte.
Malgré tout j'ai pas le choix que de reprendre l'autoroute jusqu'au boulou, Perpignan passe largement avant le coup de feu, à 17h je suis garé au parking à Béziers, même en trainant j'ai pas fait 7h de volant aujourd'hui...
Avec un RDV à Sauvian à 6h, je mets en route 10 minutes avant du parking sécurisé, tout le monde est sur le pied de guerre. Je pensais voir pas mal de camions au chargement, mais c'est le calme plat, je suis même le premier camion au chargement ce vendredi. A la machine à café, il y a un préparateur qui m'explique qu'aujourd'hui il y a juste 40 camions au départ, c'est que dalle pour une centrale pareille. Bref, c'est pas la joie chez Leader Price. Il y a un cariste qui charge avec moi, un type très désagréable qui me dit comment charger, je me suis pas laissé faire, vu la gueule des palettes, ils feraient mieux de faire des progrés à ce sujet avant de dire au chauffeur comment faire. Bref je fais comme je veux, il râle, mais j'en ai rien à carrer.
A 7h c'est parti, y a plus qu'à monter direction Mions. J'ai RDV à 13h, autant dire que j'ai de la marge. En chauffeur prévisible que je suis, je m'arrête à Montélimar comme d'hab pour la douche, Aurélien est là aussi, pété de thunes qu'il est, il paye son café. Du coup je suis même un peu en avance pour le RDV au Leader Price de Mions. Il y a pas de quai, pas de transpal electrique, mais avant ça, il faut slalomer au milieu des voitures sur le parking pour se mettre en place, c'est fou comme c'est con un client de supermarché qui force quand même le passage quand il voit un camion qui recule pour livrer les merdes qu'il va acheter dans 5 minutes.
En 3/4h c'est vidé, un peu d'exercice m'aura fait le plus grand bien. Je ramène les Europ chez TRADIF, le voyage est bouclé. De là, je vais prendre une paire de palettes pour le 73 à Chassieu, et je peux même ensuite casser la croute, il est presque 15h je commençais à avoir la dalle. Ma fin de semaine s'annonce passionante, je ramène ma remorque au dépôt et je reprends une chargée pour la GB à monter chez Fabien à Corbas, mais avant ça, il me faut attendre Yvan qui arrive de St Etienne, heureusement il traine pas, si bien que je me radine à 18h au relais, Fabien est là un peu après 18h30, le temps de faire l'échange je repars à 19h, il me fait être rentré avant 20h50 pour l'amplitude, j'ai 10 minutes de marge. Samu était juste devant moi en montant, mais il a des oursins dans les poches, il aurait pû payer son café à Solaise quand même, y a plus de respect pour les vieillards comme moi qui ont mal au dos.
Mais voilà, bien qu'on soit fin septembre, l'A7 est loin, très loin d'être deserte, il y a un carton juste au niveau de Chanas, bouchon énorme sur 4 km. On s'en sortira jamais de cet été 2019. Resulat des courses, je dépasse l'amplitude de quelques minutes pour rentrer, je m'en fous, c'est le jeu de la vie ! Enfin, ce lundi on partira pas trop tôt !
Enfin quand même, on a eu un peu de pluie ce dimanche, les grenouilles étaient comme des folles, mais bien sûr il faudrait qu'il pleuve au moins 15 jours non stop. Quand je décolle ce matin, ça s'est arrété. A 7h15, je sors in extremis avant les bouchons, un petit 15 minutes pour choper l'A7, Impecc. Pas de stress ce matin, je commence par livrer le materiel que Péli avait chargé à Paris 15e jeudi. Les types sont spécialisés dans le désamiantage, ils ne manquent visiblement pas de boulot ni decourage. Le temps de vider et de me faire offrir la café, ça prend pas loin d'une heure quand même. Je devais recharger des déchets pour Salaise à Bellegarde, mais finalement, ce sera le premier changement de la semaine, j'ai 5 palettes de cartons pour les pommes à prendre à Chateaurenard, la suite est à prendre avec 2 destinations pour la Catalogne chez Gondrand à Valence.
Pas d'affolement là encore, ça ne reprend qu'à 14h, j'ai largement le temps de becter. A 15h c'est plié, je monte vider mes cartons à Bougé Chambalud, c'est la première fois de l'année que je vais chez le client, avant on leur montait des semis de pêches de la Crau, mais ils ont tout arrété, sauf les pommes. Pour completer, j'ai 5 palettes à prendre pour Vacarisses à St Quentin/Isère, mais le transporteur qui a affrété s'est rendu compte qu'il ne les avait encore pas sur son quai, du coup, j'ai pour instruction de descendre direct en Espagne, lundi 16h30 prêt à descendre, c'est juste incroyable.
Pas de bol, au moment ou je m'engage sur l'A7, je reçois un "STOP" qui signifie qu'il y a une couille dans le potage, mon chef vient de réaliser que pour la première fois depuis un siècle j'ai une tautiner au cul, or demain je dois recharger du cochon. Pas le choix que de descendre jusqu'à Tain, faire demi tour et revenir à Jarcieu, putain, c'est la loose. Heureusement au dépôt y a Philippe Blagues en Stock pour m'aider à transvaser, et du coup, je repars à une heure plus ordinaire, 19h. 2h de paumées, c'est le jeu de la vie. Moi qui visait Narbonne ce soir, c'est cuit. En descendant je suis tombé sur un tas de specimen de la route de 2019, ça a commencé au Boeuf avec un mec d'une boite du Pouzin qui descendait à... 68, ça se voit bien sur le compteur du Premium, et ensuite, j'ai assisté à l'impossible depassement d'un Bulgare de chez Dupessey, et d'un TER du 84, la blague a duré de la petite vache, jusqu'à Valance Nord. Un truc de fou, ça rend vraiment con ce boulot !!! C'était tellement pathétique que j'étais mort de rire. Je me suis finalement posé à l'écart de ce petit monde d'amitié et de solidarité qu'est notre corporation, planqué à Bollène.
9h01 de coupure, faut pas mollir aujourd'hui d'après ce que j'ai calculé. 5 minutes plus tard, j'ai quitté le parking du Leclerc de Bollène, bien dormi au calme. Il y a du monde ce matin direction Montpellier, c'est normal, c'est l'heure de pointe qui approche. Quoi qu'il en soit j'arriverai jamais chez mon 1er client en moins de 4h30, je fais donc sans surprise ma pause à Narbonne, il y a pas grand monde sur le zinc, mais les routiers sont sympas, ils ont pas tout mangé les pains au raisin. La douche N°1 est pour moi, le fille vient juste de faire le menage, ça sent bon, de quoi être de bonne humeur pour le reste de la journée.
Ce matin, je commence à Villassar de Dalt, je connais pas le client, pour y aller, je passe par la côte, il fait beau, la mer est bleue je me sens un peu en vacances, et surtout ça change de l'AP7. A midi pile je débarque dans le tout rikiki poligono de Villassar, y a rien de plat, et chez le client ça descend grave, je faisais pas le malin pour sortir les palettes, je voyais le moment que ça allait tout partir par terre. 20 minutes pour vider 7 palettes, je sors vite de là, y a des voitures garées de partout et n'importe comment. C'est tout vert pour passer Bacelone, sur Google Map c'est marqué que mon client à Terrassa ferme à 14h, j'ai de la marge, à 13h je debarque à l'usine, j'ai 13 palettes de bobines de fil nylon à livrer. Le cariste part bouffer quand j'arrive, il revient à 15h, les horaires Google Map étaient pas bons.
Vu qu'il y a rien pour se garer, je squatte pendant 2h la piste cyclable. C'est long 2h quand t'es mal garé. Enfin, moi je trouve le temps long quand je peux pas faire comme je veux. Le centre ville est à deux pas, mais ou se garer ? Autant rester là. A 15h pile le cariste revient, la mise en place est pas simple, mais dans le quartier c'est normal, point positif, il y a un transpal electrique, c'est rare en Espagne. Grosse frayeur en repartant, j'ai suivi les indications du cariste, en sortir du Poligono on tombe dans un quartier avec des voitures garées là ou il faut pas, je me demande comment j'ai rien arraché. J'ai plus qu'à foncer tête baissée au cochon, mais avant ça, je balance plus de 1000L de gasoil. Ma commande est prête, Ludo m'a gardé un complet de congelé, comme mardi passé je tombe avec Bill, et je suis chargé même avant lui. Du coup, je sors 15 secondes par 15 secondes et je vais me garer histoire de caler la première 11 de la semaine, j'aurai pû remonter un peu, mais avec le plein je susi plus tranquille ici.
Quand je demarre à 4h45 ce matin, le frigo est à -20°, soit 40 degrés de difference avec dehors, j'ai dormi tous carreaux ouverts, incroyable. 11h03 de repos, je ne peux pas y couper, il faut aller tafer. Vu le trafic encore nul dans le quartier, je mets pas longtemps pour rejoindre l'Ap7, mis à part quelques légumiers andalous tous plus enervés les uns que les autres, je suis tranquille, ça roule tellement bien que même au Perthus j'ai pas perdu de temps, si bien que je me mets en tête de rejoindre l'aire de Montélimar en moins de 4h30. Mornas, je sais que ça le fait, mais Montélimar c'est tendu. Il suffit que je me mette une idée en tête pour ne pas la lâcher, et mis à part un leger ralentissement à 75/80 dans les travaux à Beziers, RAS tout le long, et quand arrive l'alarme des 4h15 vers Pierrelatte je commence à me demander si j'ai pas fait une connerie, mais non, 4h28 garé, posé, respiratione.
J'ai largement le temps de ma pralasser dans le jaccuzzi N°3. Ce matin, c'est presque propre en plus. Hier soir j'avais promis à mon copain Ludo qu'il aurait ses palettes à 11h, le contrat est honoré, comme mon honneur qui est honnoré aussi. La suite est beaucoup plus cool, puisque j'ai 11 palettes à prendre à Valence pour Terrassa, le même que j'ai livré hier. J'ai le temps, ça reprend qu'à 14h, manger tranquille, mini sieste digestive, tranquille. Après la ramasse, retour à Jarcieu quai N°2. Quelques averses m'accompagnent, ça fait du bien.
Finalement, je garde le Terrassa, et le chef me rajoute quelques livraisons supplemantaires, cerise sur le cake, j'ai même mon retour pour demain, à El Prat, ça rigole plus. Dur Dur a fait ses fonds de tiroirs avec des supers photos d'époque, Baboin, Debeaux, Giraud, Charvin, que du collector ! Cet hiver le scanner va chauffer !!! Il me reste quand même de quoi descendre m'avancer un peu ce soir, je vise le parking de Tavel, je me cale à 85 parce que je voudrais pas dépasser les 9h, mais pas à 90 non plus parce que j'ai quand même les plaques orange. C'est chiant des fois les plaques orange, à 80 tu te fais engueuler parce que t'avances pas, et à 90 on te traite de bandit ! Alors 85 c'est bien non ?
Du coup, je me gare avec 8h54 à Tavel, c'est tout bien nickel chrome !
Mon plan parking à Tavel, c'est de la balle, on dort vraiment bien au milieu des chênes verts. Mais voilà, j'écourte ce moment de communion avec la nature à 4h15 de matin. Il y a exactement 30 ans, je faisais ma première journée seul à bord d'un camion. C'était un Renault S170, un 13t500. Valence -> Marseille avec 3 ou 4 livraisons, ce fût mémorable. Depuis j'ai guère progressé, à part que je sais me lever le matin. Plus on vieillit, moins on dort il parait. Si je suis parti aussi tôt ce matin de mon paradisiaque parking, c'est que j'ai un pauvre colis à poser à Saleilles au sud de Perpignan, et je sais qu'après 8h passer Perpignan c'est du gaspillage de minutes sur la carte. En 1989, il y avait pas de cartes, et les disques on s'en foutait pas mal. De toutes façons, la RSE j'y ai rien pigé jusqu'au début des années 2000, avant, je pensais que j'étais pas concerné.
Donc, comme prévu sur ma feuille de route dans ma petite tête, je passe à 7h du matin, direction Argelès. A la sortie de la tremie sous le rond point d'Espagne, j'allais pour m'engager, mais un scooter a forcé le passage, ils sont fous ces 2 roues, je le retrouve couché par terre au rond point suivant, il n'a rien, mais il a l'air con. Bonne pioche quand même, la rue Denis Papin à Saleilles, c'est une grosse merde, mais tout le monde n'est encore pas arrivé au travail, sauf le boss de la boite que je livre, je lui jette le colis, café, signure, ça a pris 2 minutes. Direction Perpignan, ça s'est severement chargé, mais je m'en fous, je vais plein sud direction El Volo, ja fais ma coupure à L'Emporda, y avait longtemps, c'est encore blindé de touristes. Y a que des cougars !
Ce matin, j'ai la joie de livrer DHL à Les Franqueses. Boite de merde, accès de merde. Il faut rentrer à l'équerre entre 2 murs, depuis une rue qui doit grimper à 10%, l'embrayage, les pneus apprecient, un coup à arracher le hayon en tournant. Quand je me mets à quai les mecs partent en pause, au final, 2 palettes au sol, ça a pris 1h. De là, je file rejoindre Arthur et Chris à Montmelo au circuit, je lui file ses 6 palettes, et je fonce à la douche pendant qu'ils filent au resto.
Comme mardi passé, j'ai la même livraison à Terrassa, mais pour moins me faire caguer, j'ai repéré un autre itinéraire, ça va un peu mieux, sauf qu'il y a quand même un moment ou on a le choix entre passer dans les branches, ou bousiller toute une file de bagnoles en stationnement. Le tout sur une avenue de 30m de large, le paradoxe catalan. Je pensais moisir jusqu'à 15h, mais le cariste est là, et me fait mettre direct en place à 14h. C'est tant mieux, tout le monde bouffe à cette heure là, c'est moins compliqué pour reculer sans le trafic.
Mon rechargement est au CIM Vallès, chez Tressera. 16 palettes de chocolat pour Chalon/Saone, c'est prêt, il y a pas d'autre camions, ça bricole pas, en 3/4h c'est fait. mais je suis arrivé au bon moment, derrière moi, il y avait 2 autre chauffeurs en attente. Il faut vider demain avant 15h à Chalon, c'est bancable, je remonte au plus loin que je peux, mais walou pour la 2e 11 de la semaine, j'atteris en bout d'amplitude à Beziers au parking sécurisé, comme ça je crains degun. RIP CHICHI !
Dormi encore toutes fenêtres ouvertes cette nuit, incroyable. Je démarre tranquille à 4h de matin, c'est tôt, mais c'est vendredi. Je me sens pas seul, il y en a qui sont partis bien avant. A la radio ce matin, ça tourne encore sur toutes les chaines sur la disparition de Jacques Chirac. Il est devenu subitement un héros, c'est souvent comme ça quand on meurt, mais on peut pas le savoir de son vivant, c'est bête. Du coup, je zappe sur rire et chansons, je tombe sur le sketch de Coluche diffusé environ 4 millards de fois par jour, du coup, je cale sur Youtube pour faire de la découverte musicale en faisant confiance au hasard ce matin. La journée s'annonce belle dans le sud, c'est tellement habituel !!
Vu que c'est encore bien la misère sur Lyon, je fais ma 45 à Isardrôme, j'en profite pour balancer le France Routiers N°41 sur le site. Quand je finis par traverser l'A46 il y a presque plus de bouchon, c'est nickel, je fais quand même un stop rapidos à la BP à Mâcon, de toutes façons j'arriverai pas avant 11h30 à Chalon pour vider.
A 13h, les gars sont de retour de manger, on vide les palettes de chocolat. Pour faire court, c'est typiquement le genre de produit qui a bien navigué, et c'est pas fini. C'est des calendriers de "l'avant" fabriqués en Ukraine à l'éfigie de POKEMON, l'importateur est Barcelonais, et ça repart à droite à gauche. Ici, ils preparent des commandes pour des centrales un peu partout en France, bref, on se doute pas de tout le trajet, le transport ça coute vraiment 0 dans les biens de consomation. Une fois vide j'ai un complet de poubelles à charger à Crissey au nord de Chalon.
Les poubelles, c'est l'histoire de ma vie, bon, là, elles sont neuves, vides, et ça va pas à Salaise mais à St André, au sud de Perpignan. Pour charger ici, il faut avoir des sangles pour le frigo, ça tombe bien, j'en ai !! Je repars avec 4t et des boulettes, c'est très bien, mais par contre ça sert à rien de speeder, faut que je me cale 11h de coupure ce soir, j'ai été me garer vers chez Alainé à Mâcon près de la rivière, 16h30 fin des opérations. Demain grasse mat jusqu'à 5h !
Ce coup-ci, la semaine touche à sa fin, du moins presque. Alors un peu de courage, je mets les voiles à 5h ce samedi, il pleuvasse sur Macon. Le gros avantage du samedi, c'est que Lyon, ça passe nickel chrome, personne au boulot, mais quand même quelques pelots bien fous qui sortent de boite, au Grand Boeuf j'ai fait le bandit, obligé d'aller sur la 3e voie, comme je suis pas lourd, je montais à la régule, et sur la voie du milieu, un mec en bagnole, no stress à 70 par là, qui a surement dû me traiter d'assassin. Je fais le crochet à la maison, je pose la remorque et file direct chez Volvo à Valence.
Et oui, vla t'y pas que mon taxi affiche 400785km, donc vidange et entretien. Il s'avère que j'ai battu un record à ce qu'il parait par mes batteries qui sont encore d'origine, pour les freins, ils sont bons à 80%, donc, y a de la marge. Mis à part une petite durit fatiguée, à priori RAS ! Enfin, mine de rien, tout ça a pris 3h, je me rentre à midi ou non seulement un plat de nouilles chinoises au crevettes m'attend, mais aussi toute ma petite famille, et ça, franchement, c'est COOL !
Pas de pitié pour les croissants vu que je suis parti à 23h hier soir et qu'à cette heure là, le boulanger est encore pas en pyjama. Partir à 23h pour être à 7h du matin à Argelès, y a de la marge, mais j'ai fait exprès. Sur l'A7 il y a encore et toujours du monde, des caravanes, des camping cars, bref on a jamais la paix, et surtout cette manie de se mettre à 70 dans la travaux alors qu'il y a rien de special. La semaine est pas commencée que je m'exaspère déjà. Heureusement après Montpellier ça se tasse un peu, et c'est la brouillard qui met un peu d'animation. Du brouillard, oui, ça fait au moins longtemps que j'avais pas vu ça, à tel point que je ne me souvenais plus comment on mettait les antibrouillards. Quand je passe au Chateau de Salses, je vois un AE blanc, frigo blanc sortir du parking comme un dingo. Il me double aussi sec avant Perpignan NORD comme une flêche, pas d'immat de tracteur sur l'arrière de la semi, juste la plaque rouge de la remorque espagnole, et le bouchon de gasoil qui pendouille, genre le mec qui a été dérangé et qui cherche à s'escamper au plus vite. Il a vite disparu, pourtant il m'a semblé qu'il a hésité à faire un stop au parking de Rivesaltes. Je ne verrai pas la suite de l'histoire parce que je sors à Perpi South, je me gare à l'entrée d'Argelès, 4h30 de guidon, 3h30 du matin pilepoil.
A 6h30, j'ai mes 3h de coupure, je peux gentiement m'approcher de centre départemental d'équipement. J'avoue j'ai fait un le relou, parce que c'est écrit noir sur blanc qu'il faut livrer à St André. Mais je sais que les mecs qui vident à St André partent d'ici, au moins, je les chope au saut du lit, à peine arrivés, leurs téléphones pro encore éteinds, ils sautent dans la Jumpy pour m'accompagner à la station d'épuration de St André ou sont stockés les containers de poubelles neufs. J'avais bien étudié mon coup, parce qu'il me semblait qu'on ne pouvait y acceder que par la route des vélos, mais avec le jumpy de l'équipement devant, je suis en confiance. 20 minutes pour vider au hayon, ça drope, à 7h30 je suis reparti, encore mieux que ce que j'espérait, sourire au lèvre avec déjà ma 1ere 11 de validée.
Je recharge ce soir un complet de cochon congelé à Juia, j'ai de quoi faire le crochet par la Repsol d'Aiguaviva balancer le plein, foncer à Juia, laver la semi, à 9h45 je suis garé en pleine cagne, mais en règle !
J'en aurai pas foutu bien lourd pendant la coupure, dormi un peu, et lu beaucoup. Pour une fois que je trouve un bon bouquin, "Le dernier dinosaure" de Pierre Willi, vous aussi, ça va vous plaire. Du coup, je suis le dernier de la journée pour charger. Un certain Jacques C de Paris, parlait de 5 minutes douche comprise pour une cochonne de 60kg, ce soir j'ai mis 25 minutes pour 20T de cochone, douche comprise. A 19h15 je suis reparti thermostat sur -20°. Passé Perpignan, il y a plus personne, tant mieux, mis à part quelques zones travaux, RAS jusqu'à Ledenon ou je me pose faire mes 30 minutes.