FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2022 Partager sur Facebook
  • Photos
  • T'arrives à Grasse et ça sent super bon
    Insupportable le quartier aux heures de pointes
    ahhhh enfin tranquille
    A l'usine de grues, Potain, c'est grand
    Posé au bord du ruisseau à Altare
  • Lundi 2 Mai 2022
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    De mémoire de fonctionnaire de la route, il doit s'agir du pont du 1er mai le plus court de l'histoire. Quand le reveil a sonné, je croyais que c'était que le début, j'ai bien failli me rendormir. Quand le reveil sonne à 2h, ne jamais traîner, sans quoi c'est juste bon pour être à la bourre. On a planté les tomates ce week-end, c'est déjà ça de moins à faire. En fermantla porte de la maison, mon roumain de chien à fait mine de pas être d'accord, mais il a pas dû trainer à retourner rêver de poulet rôti ou de course après le chat du voisin qui essaye par tous les moyens de bouffer les oiseaux du jardin. 

    A 3h pile, je ripe, sans forcer la mécanique je mets mon petit quart d'heure pour attraper l'autoroute du soleil ou il fait nuit noire. Pas mal de collègues ont dû manger du serpent hier soir, ça zigzague beaucoup pour un lundi. Les premières lueurs du jour apparaissent vers Le Luc. Avec une première livraison à Grasse, j'avais calculé de passer Mougins avant 7h, bon calcul, ça passe nickel, et encore mieux que prévu : Je suis pas allé au bon dépôt de chez Tournaire, c'est le gardien qui m'a sauvé la vie, je ne me serais jamais engagé dans l'impasse. Dans mon malheur j'ai du bol, il y a déjà un bosseur à 7h15, je profite pour faire 45 minutes à quai.

    Quand je reviens sur mes pas pour la seconde livaison à La Roquette Sur Siagne, le décor a changé, c'est gavé de bagnoles de partout. Bref c'est jour de rentrée, et ici, faut être honnète, c'est quand même pas des acharnés de la courtoisie. J'ai 3 palettes à poser chez un marchand de boissons dans un mini poligono à la limite de Pegomas, le gars veut que je recule derrière son bâtiment, même avec un 3t5 j'y vais pas. Du coup je bloque la rue le temps de descendre les palettes au hayon, y a même pas eu un coup de klaxon, dans le tas de voitures, il y avait une de la gendarmerie, ceci explique peut être celà.

    De là, je suis enfin tranquille, plus qu'à choper laborieusement l'A8. Nice passe tranquillement, bonne chose. Je suis finalement pas si en retard que celà maintenant, je peux me la couler douce en regardant le toujours magnifique paysage de l'autoroute des fleurs, ça a une autre gueule que l'A77 l'autoroute des arbres. Un café 15 minutes quand même à Borsana parce qu'on est pas des sauvages. C'est en pleine pause casse croute que je débarque à Niella Tanaro chez Manitowoc le nom intelligent de Poclain. Ici il y a 4 magazinno pour décharger, comme par hasard le 4e était le bon. J'en profite pour remettre les compteurs à 0. Du temps que je poireautais, j'ai aussi profiter pour trouver un planque pour ce soir en dehors de l'A6, il faut pas faire la fine bouche par ici. Je me gare avec 8h47 à Altare, entre un joli petit affluent de la Bormida du Spigno et l'usine de verre. On peut pas tout avoir, mais c'est pas grave la 11 est bonne !