Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Il y a un truc de bien quand même en Espagne, c'est qu'il y a rarement un bar bien loin. Je me trouve donc de quoi déjeuner équilibré avec un bocadillo à base de, non je le dis pas je suis sensé faire attention, mais je me suis fait plaisir. Comme j'étais pas loin, je suis allé voir le client, bien sympa, mais quand je lui ai dit que j'étais en frigo, il a dit qu'on pourrait pas vider "no te proccupes amigo".
A midi et des bananes je vais me mettre en place, j'ai 3 cadres de 2m45 avec des bobines d'une tonne dedans. Mais avec mon transpal et le hayon, je fais parfois des exploits, là ça a marché, le cariste a reconnu qu'effectivement, ça marche. J'ai juste rentré et sorti 4 fois le hayon, c'est bien au moins il grippe pas. De là, je file au groupage à Castelbisball, RDV 13h, à quai à 13h, vide en 15 minutes, j'aime ça. J'ai plus qu'à filer au marché, j'ai du Feillens et du Chenove à charger. Le gars qui s'en occupe répond pas au téléphone, tout le monde attend après lui, je file à la douche. De retour, ils ont retrouvé le courtier, ça charge un peu n'importe comment, ça gerbe un peu à l'arrache aussi.
A 16h je me sauve, comme prévu, je me susi annoncé à Feillens entre 2 et 3h du matin, c'est urgent à ce qu'il parait. Coup de bol incroyable, aucun bouchon pour sortir de Barcelone, 45 minutes pour arriver à La Roca, comme la nuit ou presque. Ce soir ça a tellement bien roulé que je passe Montpellier et je me gare pour les 45 sur le méga refuge après Vendargues.
Avant Nimes, je rattrape le petit Seb qui va faire son relais, j'ai dans l'idée de mettre moins de 4h30 pour arriver à Feillens. RAS ce soir pour monter à part un teubé d'Espagnol dans les 4km de travaux à Tavel à 50/60, pourquoi, comment, on sait pas. Ce soir le tunnel est ouvert, royal, à minuit ça dort à Lyon, je peux même prendre 5 minutes pour un café à l'Aire des Chères. Comme prévu, j'appelle 30 minutes avant Feillens, ça répond pas, aucun des 2 numéros que j'ai. Je rappelle toutes les 10 minutes, sans succès. A 2h je suis à Feillens, ça me rappelle mon jeune temps, mais je peux pas vider, y a personne. L'heure tourne, j'attends. J'appelle, dans le vent. Au bout d'un moment vers 4h j'en ai eu marre, j'ai juste vu partir le porteur du client, j'ai rien pigé, et à 5h arrive le gars que j'ai eu au téléphone en partant de Barcelone, habillé à l'arrache, en panique totale. Panne de téléphone. Bref, pour vider ça a pas été simple quand je me recouche il est 7h.