Carnet de bord de Juin 2025 | Partager sur Facebook |
Le parking s'est bien vidé ce matin, ne restent que les 3 plus grosses faignasses du coin, à savoir moi et mes 2 voisins. J'en déduis que le feneantise est contagieuse. 13h de coupure, un café, à 6h je me sauve. Cap sur la capitale, plus je m'approche, plus ça roule évidemment. Mais ne fais qu'effleurer Wien, et c'est aussi bien. Passé la raffinerie de Schwechat, le trafic devient tout de suite plus clairsemé. La frontière Slovaque pointe le bout de son nez, et pour une fois je ne m'arrête pas en frontière prendre la box puisqu'à ce qu'il parait mon boitier DKV fait dorénavant la SK. Effectivement, après la frontière le témoin de la box reste vert, tant mieux. Comme prévu, j'arrive après avoir été secoué comme un prunier sur les routes qui rejoignent le circuit à 8h. Le temps de trouver une place potable et j'attaque la distribution. La journée s'annonce chaude.
Comme par hasard, il en manque 4 pour finir, et ça m'aurait arrangé de pouvoir faire une bonne sieste, mais ils sont arrivés au compte goutte, je peux pas non plus leur sauter dessus dès qu'ils arrivent, faut bien qu'ils s'installent un peu. A 17h30 c'est bien fini, 2 palettes de retours filmées, il fait une chaleur horrible, j'ai mérité mon bain.
Demain je recharge un peu au sud de Venise, d'ici, il y a 730km. Je me gratte un peu la tête, foulée ça va être plus que tendu. D'après Maxime je peux charger après-midi. Donc Banzaï, je vais m'en approcher et couper en route. Reparti à 19h, je viens de boucler la 3e 11, juste par gourmandise ! Bon j'ai dormi 45 minutes, c'est bien quand même. 45 minutes aussi, mais pour rejoindre la sortie du pays, je connais rien de la Slovaquie, mis à part le circuit, la centrale nucléaire de Nitra et la route qui rejoint la Rébublique tchéque au nord de Bratislava. Si ça se trouve c'est la dernière fois de ma vie de routier sachant que les contrats ETRC c'est signé une fois par an. Bon pas grave !...
Après Wien, je me suis dit que vu que par le Red Bull c'est tout en travaux je vais y aller par Graz. Bon, c'est pas mieux, emmerdé tout du long, chantier sur chantier. Et ici aussi un bon lot de pénibles, que ce soit à 22h, minuit, t'as toujours un mou embusqué. Par contre très peu de nuiteux les parkings dégueulent de camions, j'ai fait ma 45 bien après Graz j'ai joué des coudes pour faire ma 45, j'avais 4h20 fallait pas jouer au con. Après ça va un peu mieux, mais je me suis fait flasher 2 fois avant et après Klagenfurth, bon le 1er j'avais pas fait gaffe, faux plat en descente 95, mais le suivant à 90 j'ai pas compris, à moins que la nuit ce soit 80 ? Une fois en Italie, ça commence doucement à se reveiller, il y a des colonnes de Turcs, ils ont la santé ces mecs. Si un jour les Turcs entrent en Europe, ils vont être les champions du transport. Les kilomètres sont bien longs sur l'A4, je trouve une place sur la station la plus pourrie de toute l'Italie au niveau de Venise. 4h du matin, je me couche raide mort.