Carnet de bord de Mai 2025 | Partager sur Facebook |
On dirait pas comme ça, mais le 1er mai, ça bosse un peu au marché. J'avoue que j'étais pas loin d'atteindre le Nirvana, tous carreaux ouverts avec un petit vent qui me chatouillait les orteils. A 13h tout le monde avait plié les gaules, même Bebert avait disparu, j'ai même pas eu mon brin de muguet, chuis déçu... Je savais pas de quoi mon apreme serait fait, mais finalement à 15h j'ai eu quartier libre.
Pas de navettes ni ramasses de plantes, tout est cadré.... Donc, il ne me reste plus qu'à faire le crochet par la case douche potable aux Coquelicots dont le parking est bien plein. Je vais ensuite me caler à la SCAC International à St Etienne. Ce soir méga coupure au calme, quel bonheur ! Bon prince Aurélien de retour de tournée est passé, je me suis fait plaisir à faire un petit tour de 143, c'est aussi bien qu'un brin de muguet niveau bonheur. Ah la la quel kif !
La journée s'annonce archi light. A 9h le chargement commence dans la bonne humeur comme un vendredi ou la plupart font le pont. Sauf deux ou trois qui font juste les cons. Il y a ce pauvre Ludo qui a vidé le Pusignan ce matin, du coup il va moisir ici un moment, hi hi hi, pour une fois je vais partir grave tôt par contre vu qu'il y a de quoi charger une première remorque et Lulu, lui, il devra attendre le retour des ramasses.
A 12h30, c'est archi plein, j'ai archi mes papiers, j'ai plus qu'à archi y aller. Par chance, tout est au vert pour descendre, pas besoin de courir. Je passe par la case Jarcieu histoire de faire les pleins et faire un magnifique lavage qui ne servira pas longtemps vu la météo prévue la semaine prochaine. Même si j'avais pas l'intention de foncer pour rentrer, j'ai pas été déçu vu le nombre de merguez que je me suis fadé jusqu'à Valence. J'ai juste fait un leger crochet par la case Tachy Valence Truck service, le lundi 12 je vais avoir un super tachy turbo intercooler tout neuf ! 17h, retour à ma maison préférée et hasta domingo !
Aussi incroyable que celà puisse paraitre, il pleut aujourd'hui. Quand je pars à 19h30 ce soir, j'ai la confirmation que le camion ne sera pas resté propre plus de 1km cette semaine. C'est pas grave vu que mine de rien, je roule la plupart du temps de nuit, du moment que les phares fonctionnent, tutti va bene. 15 minutes plus tard, fini le calme Saint Perollais, je me retrouve sur une A7 archi chargée, à la remontée bien sûr et la pluie n'arrange rien.
Bercé par la flic flac des essuies glaces, je serais presque aller tater de la couchette ce soir, mais il vaut mieux chasser de son esprit cette mauvaise idée. Par moment la route est sêche, et quelques kilomètres plus loin, des flaques énormes sur le Languedoc, réglé comme du papier à musique j'ai mes 4h15 au chateau de Salses. 45 minutes de repos méritées. Côté Catalan Espagnol, c'est la même topo,j'arrive à 3h20 chez TSB, Ludo dort comme un bienheureux.
A 5h45 je vais au café après 2h de sieste bienvenus. Une demi heure pour vider, comme d'hab, ça me fait partir avec 3h à quai, on dirait pas comme ça, mais tout est calculé ! Il faut pas partir bien plus tard d'ici, le trafic monte très vite en puissance, mais il y a pas de stress, je me gare à 7h15 au marché, il fait encore un peu frais, idéal pour aller recoincer la bulle jusqu'à 16h15 au moins.
On peut pas dire que j'ai eu un sommeil de très grande qualité, mais j'ai réussi l'exploit de rester au lit jusqu'à midi. Comme j'avais un peu d'avance, je suis allé à la Repsol, ils ont des douches et je voulais inspecter. Sauf que la gérance est nouvelle et d'après la miss, ils ont encore pas le droit de s'en servir, ça reste un grand mystère. L'excuse en carton. Pas de plan C. Vu que qu'ici, il y a que 2 possibilités.
Les programmes tombent à 15h, je charge du classique autour de Lyon pour Radwane qui a encore déménagé, maintenant on charge chez TAE. Ludo finit à Bollène, y a pas un jour pareil. On se rejoint pour le café chez Rachid, j'en profite pour aller au bain. D'après Map, le trafic était plutôt fluide ce soir, mais quand je suis parti un peu avant 18h, la météo s'est mélée de la partie, il tombait des trombes d'eau assez impressionantes, on dirait que c'était fait exprès. Heures de pointe plus apocalypse météo ne font pas bon ménage, je perds une bonne demi heure. Heureusement, ça se calme côté français ouon aperçoit un rayon de soleil. J'ai déjà 4h20 quand j'arrive à Gigean et j'ai la dalle.
Ce soir le trafic est étrangement calme, c'est très agréable à rouler. Comme souvent le lundi soir, c'est croisette avec Popol de chez Vivarais. En partant de Barcelone j'avais mis le St Priest à l'arrière, mais j'ai pris trop de retard du coup, j'attaque à Pusignan. Ce matin, ils sont tombés du lit, arrivé à 2h40 c'était déjà tout ouvert, impecc, je case 45 minutes ici. Je reviens vite sur St Priest, et 2 drops au marché de Corbas, je finis juste avant 5h, c'est tôt, j'ai plus l'habitude de me coucher avec les poules !
La journée est bien froide comparée à la semaine passée, j'ai même mis un coup de chauffage à midi, incroyable. Malgré le bruit, j'ai quand même réussi à roupiller un peu. A 14h, j'ai une pauvre ramasse à faire, 2 palettes pour Livorno, c'est exotique, mais ce sera pas pour moi. Je prends mon courage à 2 mains, prêt à affronter l'A46 en journée. Je sors à Genay pour rejoindre le dépôt Astrin à Reyrieux. C'est pas prêt, mais le gars qui prépare est bien marrant. Retour à la kommandantur, je prends pas le risque de l'A46, je ne me sens pas le courage, dès 16h c'est la merdasse, je passe donc par Cours et Buis, avec 1500kg dans la remorque ça va tout seul.
Incroyable, je ne redescends pas en Catalogne ce soir, mais je dois aller charger au dessus de St Etienne pour les Pennes Mirabeaux. Je suis puni, comme à l'école ! Bon, y a pas le feu non plus, j'ai le temps du bain, du café et de faire recoller une corne au tracteur qui a rendu l'âme, les feux suédois doivent être fabriqués en Chine. Entre temps, le bouchon de Ternay a disparu, et quand j'arrive au Chambon Feugerolle, il y a personne pour charger. J'attens un peu et ils finissent par debarquer. C'est un lot de grillage démontable pour chantier, les plots c'est facile charger, les grilles de 3m50 au hayon, un peu moins, mais j'ai ma méthode que je garde secretement, lol.
Mine de rien, ça a pris 1h, je sors et je casse la croûte. J'en profite pour checker ou couper ce soir, je vois pas. Je descends tranquille tout en réflechissant. J'ai hésité à couper à Bollène gare, mais quand même. Erwann était juste derrière, m'a invité à couper à Chateaurenard, mais c'est encore loin de Marseille, alors comme l'a54 est fermée, je me susi dit, Lançon, ça se tente. Tu parles. Blindé. Alors en desepoir de cause, j'ai tenté un bout de trottoir vers chez XPO à Vitrolles, c'est pas top, mais niveau vols en tout genre c'est surement moins pire qu'à l'Anjoly. Fin de bal à 1h10, ça m'a gavé.
C'est pas fâché que je quitte mon bout de trottoir dès que j'ai mes 9h. Je me suis fait torcher par un moustique, j'avais eu la lumineuse idée de laisser les carreaux ouverts. Si on ajoute le bruit des messagers de la night qui passent là à la régule, bref. Un petit quart d'heure de route sans forcer, j'arrive à 10h30 chez METRO aux Pennes Mirabeau. On m'envoie un cariste, et je crois que c'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir.
Il commence systématiquement ses phrases par "Y a un souci". Quand il a compris que je pouvais pas ouvrir les côtés, j'ai bien cru qu'il allait s'enfuir, mais il a bien écouté ce que je lui ai dit, ouf. Jusqu'à la fin, "y a un souci, y a un souci", il a fallu qu'un responsable vienne, un point de rouille sur un des piquets l'a tourmenté, et un bout de grillage un peu tordu par une sangle aussi. J'ai cru qu'on s'en sortirait jamais. 1h pour 4 colis, "y a un souci quand même !" Entre temps l'A7 s'est bien remplie, de devais recharger sur Avignon, puis ça s'est transformé en Loriol, et finalement, Beausemblant pour vider foulée à Andrezieux. C'est vite chargé, mais dehors c'est le chaos sur la N7, un accident avec une moto à Salaise, le bouchon remonte jusqu'à St Rambert, j'ai fait le tour par la 86. J'ai hésité à monter par la République, mais faut pas abuser quand même. L'A7 dans l'autre sens est bloqué, encore un incendie sur un camion, en ce moment ça n'arrête pas. Chez XPO ils commençaient à trouver le temps long, tu m'étonnes.
Il y a mon copain José qui campe ici aussi, pour lui vendredi ce sera Vitrolles et moi Le Pontet. Les XPO font le pont, faut bien les remplacer. 2h de passées à refaire le monde et nos remorques sont pleines, j'ai largement de quoi rentrer à St Peray, José a plus qu'à couper ici, le pauvre. Entre temps, les bouchons ont disparu, je rentre peinard, à 22h30 je suis garé à chmaison, nickel !
Il y a belle lurette que j'étais pas parti aussi tôt. On se croirait presque un lundi, sauf que c'est vendredi. Je pars le coeur léger avec un bon mal de dos parce que j'ai pas mal gratté au jardin hier. Une vraie jungle. La seule chose qui compte ce matin, c'est de rester attentif et sur la voie de gauche à Orange, j'aurai l'air bien couillon arrivé à Castellbisbal. A 5h15 je franchis le portail d'XPO, prévu entre 5 et 6h, c'est bon, je suis dans les clous. Je suis prévu quai 39, un chef me lance un "va y avoir beaucoup d'attente", j'ai répondu, "c'est étonnant" et j'ai pas attendu ses justifications, ça me regarde pas, si moi j'arrive en retard on me le mettra bien dans la tronche ici.
Le quai 39 est pris par un Polonais, 3 autres de la même boite sont en attente. Cabotage en force, ça encore, je m'en fous. Les minutes se transforment en demi heures, ça avance pas. Il était 10h quand j'ai fini par avoir la place, et ça a encore pris 1h pour vider, en sachant que rien était gerbé, pratiquement tout au sol. Ils sont en sous effectifs, je m'en cague, moi j'étais à l'heure. 4h45 pour vider, belle perf sachant que c'est plus long à vider que de temps de route depuis Andrezieux.
Avec tout ce retard pris, j'arrive tout juste à charger un gros transpalette à Cavaillon, ils ont fermé le portail juste derrière moi. Je complète à Valence chez Gondrand, même pas le temps de manger. Merci ! A 14h pile je me mets en place, 3 palettes pour Artès et je rentre à Jarcieu. Il y avait une autre ramasse à St Peray, mais je pourrais pas sangler dans le frigo, du coup c'est ce pauvre José qui va s'y coller. Pour une fois que je suis vide, j'ai qu'une envie, nettoyer mon plancher qui en a bien besoin, c'est sorti bien noir. Je passe en vitesse en rentrant chez Volvo, j'ai plus de clim autonome, je pense à cause du témoin de charge des batteries qui ne marche plus. Un coup de valise, un café et je me rentre, 18h c'est plié, bon week end !!!
Ce matin, j'ai RDV à 8h à Valence pour avoir le nouveau tachy, du moins, cette nouvelle enculerie qui sert à rien et qui va rien changer à la vie de 99% de routiers. Mais qui coûte un bras à ce qu'il parait. Bref, j'allais pas partir dimanche après-midi. Du coup je pars tranquille un peu avant 7h30, c'est encore pas le gros rush au village. A 8h pile le camion rentre en place, j'ai 2 heures à glander devant moi. Il y a une machine à café, tout bien. Je vois même ce bon vieux Jorge qui s'est spécialisé FORD, et fais les dépannages un peu partout en Rhône Alpes, il manque pas travail, et justement doit partir en dépannage à Jarcieu !
Finalement, ça a pris un peu plus de 2h30, j'ai un beau tachy tout neuf, je suis trop content. Il est tellement beau dans sa livrée noire, avec un joli QR code en guise de manuel d'utilisation, je sais pas comment on fait avec un QR code. Mine de rien, faut bosser un peu et faire bouillir la marmite Duarig, j'ai une ramasse chez Skipper à 500m de là, 1 palette pour l'Italie, facile. De là, je file à Guilherand prendre un autre lot pour l'Italie, à midi, c'est réglé. Je vais completer encore avec un lot pour Pensiscola à Tournon, et puis c'est réglé, je rentre à Jarcieu tranquillou.
Je vide tout à quai et fonce aux pneus, il y a du taf. Hervé et FX sont au taquet, on se croirait dans un paddock de F1. 2 pneus à la semi, et ceux du tracteur qui avaient 250.000, c'était quasi temps. Je fais l'apprenti, du moins je fais ce que je peux. Le temps de charger et faire les pleins, l'heure a vite tourné. Fait exprès je coupe à travers les montagnes pour "faire les pneus" c'est pas tip top, il va falloir y aller molo. Dans le col de Cabre, c'est le festival de la biche, j'en ai jamais vu autant, et pas effrayées du tout. Côté 05 c'est trempé, molo molo molo, j'insiste pas je me gare juste après La Fressinouse, il restait 9 minutes d'amplitude.
Il caille sa race ce matin, la montagne faut être habitué. Un coup de webasto avant de sortir du lit dans lequel je serais bien resté, mais voilà, j'ai un métier, une famille à nourrir, un chien, des poissons, des oiseaux, y a pas à tordre, faut que je décolle. 7h15 c'est parti, ça bouchonne encore pas à l'entrée de Gap que je ne fais qu'effleurer de toutes façons. Je vais plein EST direction Barcelonette. Comme il faut bien se plaindre de quelque chose, ce matin j'ai le soleil en pleine poire et c'est parfois un peu pénible, fallait que je le dise, la nuit on est nettement moins emmerdés avec ça.
Passé Barcelonette, j'ai trouvé assez étrange le fait que je ne croisais plus de camions, et j'ai vite compris pourquoi après Jausiers, la route est fermée par tranches de 1h30. Je tombe en plein de dedans, j'étais le 2e au barrage, du coup ça fera la coupure vu que j'étais de toutes façons pas sûr d'arriver en moins de 4h30 à Savigliano. Le chantier de renforcement du talus doit coûter une blinde, les materiaux sont apportés par hélico. Le type qui bloque la route ne s'ennuie pas, toutes les 2 minutes, il y a un type pour lui demander à quelle heure ça ouvre.
Quand on repart, c'est assez drôle parce que la plupart de ceux qui étaient derrière m'ont doublé, mais ce que j'ai trouvé drôle, c'est que tout le long quasi jusqu'à Demonte il y a des feux pour travaux, et je les ai tous rattrapé à chaque fois, donc, en bagnole ou en FH on met le même temps pour aller à Cuneo. Coup de bol quand je finis par arriver à Savigliano c'est ouvert entre midi et 2, et j'avais juste 4h depuis La Freissinouse. Je fais 15 minutes le temps de vider les 6 palettes de bouffe pour sportif et je file direction Milano. Je me suis arrêté pour la douche à la Esso à Crocetta, 4 balles, mais au moins c'était nickel.
Milano passe nickel dans mon sens, et c'est cool, du coup j'arrive pour 16h à la douane à tavazzano, j'avais avert Alessio, j'y suis resté 5 minutes café compris. Du coup, j'ai tenté la livraison à Lodi, ça ferme à 17h. Arrivé à 16h40 j'ai tenté le coup, ça a pas trainé pour vider les 18 palettes. Je suis largement en avance maintenant, du coup j'avais le temps et je me suis planqué au calme dans la zi de Livraga, c'est ma semaine de RTT. 17h45 fin d'une harrassante journée !
Il n'y a besoin qu'un demi dose de courage pour démarrer cette jounée qui sera à mi temps. 8h30 c'est bien assez tôt, ça laisse passer le gros du trafic matinal, j'attrape l'A1 pas bien longtemps, je m'arrête en vitesse à la douche nickel de Somaglia. Juste au moment ou deux bus rempli de boutonneux adolescents s'arrête. J'oublie le café, je vais le prendre à la station qui elle est deserte et calme. Mis à part un bouchon à Parme, ça roule nickel. J'ai 3 palettes à poser à Reggio Emilia chez un marchand de bicylettes de compet. Super sympa les rois de la pédale ici, il y a un show room qui donne envie de faire du vélo et je me laisse offrir un café.
Reste plus qu'à rejoindre Misano. J'y vais peinard calé à 80, c'est plat, la conso chute comme la bourse de New York dès que Trump ouvre la bouche. Comme il y a pas le feu je remets les compteurs à 0 vers Rimini, au calme.
Arrivé au circuit, je carressais l'espoir que la plupart seraient arrivés, mais voilà, personne n'a encore eu le droit de s'installer, donc, il faut attendre. Que faire mis à part laver ? En fait pas grand chose, alors on s'occupe. Le camion brille, il fait beau, c'est presque les vacances !
Il fait un temps magnifique ce matin, pas de vent, du soleil mais pas trop chaud, parfait pour travailler dehors. C'est 8h30 quand les premiers peuvent rentrer, et moi bien sûr le dernier du troupeau, il y a comme toujours des retardataires, mais je peux quand même commencer à distribuer. Fait exprès je suis garé loin du paddock, ici j'ai jamais été garé au même endroit. Par chance la bar est ouvert, c'est déjà une bonne chose.
Je sais pas combien de kilomètres j'ai fait à pieds, mais un bon peu. Entre temps, les derniers sont arrivés, j'ai pas attendu qu'ils soient à peu près installés pour les livrer, mais en ETRC les gens sont compréhensifs et en général cool. Quelques fûts vides sont dispo, je me jette dessus et je me magne parce que j'ai une ramasse avant 16h à Faenza. Le temps de me changer et prendre mon bain, je suis reparti à 15h. Pied dedans pour remonter et tenter le coup quand même, j'arrive à 16h10 chez Torello, juste juste.
J'ai pris 4 palettes pour Tanger, aller au Maroc pour du Tanger, ça m'interesse pas, du coup ça ira à St Priest. lol. Le plus long ici, c'est les papiers. Maxime m'a trouvé du St Vulbas à prendre à Mantova, j'ai vais tranquille. C'est un gigantesque dépôt Khune et Nagel. Mais voilà, ils veulent pas charger ce soir, prévu demain à partir de 14h. Alors on verra bien demain, mais ça m'a saoulé.
Du fait que sous mes airs et ma réputation d'electron libre, je vais docilement et sans conviction au poste et garde de Khuene I Nagel, des dizaines de camions mal garés, et autant de chauffeurs impatients à la petite fenêtre du vigile. Pour rien au monde, j'aimerai être vigile ici. Rensignement pris, il y a ni machine à café, ni chiottes ni que dalle pour les chauffeurs, on est dehors comme des chiens. De l'autre côté du grillage terrain de sport pour les employés. L'affreteur italien dit "ils vont charger" Bien sûr, mais à 14h. Finalement Maxime s'avoue vaincu, moi je me dis que je ferais mieux d'aller coincer la bulle, je vais pas passer la matinée à faire les 100 pas devant le poste de garde.
J'y retourne à 13h, ils ont tout, mon téléphone mes immat, mon numéro de passeport, mes mensurations, les resulats de mes analyses d'urine de ses 15 dernières années. Finalement le miracle se produit à 14h30,je peux enfin rentrer. Une fois à quai, accès interdit aux chauffeurs, je moisis dans une salle d'attente ou il y a - une folie - une machine à café qui rend pas la monnaie histoire de te niquer jusqu'au bout. 1h30 pour charger 11 palettes. Et encore, quand j'ai remis mon transpal, j'ai poussé les palettes d'au moins 10cm, pour dire les bons à rien et mauvais en tout ici.
Maintenant, il faut que je speede, j'ai une autre ramasse pas très loin, mais avec des routes bien pas roulantes entre Mantova et Solferino, vaut mieux pas couper à travers, le GPS annonce 16h52, ça ferme à 17h. Je fais au mieux, essaie de pas me faire flasher ni accrocher et bien sûr j'y arrive. Une toute petite boite familiale très à l'ancienne, c'est le papy qui conduit le Fenwick, des gens très gentils qui viennent de me reconcillier avec l'italie en une fraction de seconde. Reste plus qu'à rentrer à la maison !
Touché par la grâce, j'ai eu le bonne idée de pas traverser Milano à 18h un vendredi, vaut mieux éviter, alors je fais le grand tour par Cremona, Piacenza, ça roule ! Les 4h15 ont sonné à Vilanova d'Asti, j'aurai bien pris le café ici, mais je prefere avancer jusqu'au péage à Santena. 45 minutes de pause, j'avais les crocs. Vu l'heure Turin passe nickel et j'ai plus vu personne jusqu'arrivé au péage du Tunnel, cette nuit, il y a l'alternat à partir de 22h30, je suis passé à 22h27, bon choix l'anchois ! Juste un peu de monde autour de Grenoble, des fêtards dans tous les sens, mélangé à des Grenoblois pur souche qui roulent comme des mouligasses ça fait un drôle de mélange. A 1h45 je suis à la maison, 4h25 depuis Santena, je regrette pas de pas avoir pris le café à Vilanova ! Bon week-end, tshuss !
2e lundi de suite ou je me reveille à la maison à une heure "normale". Mon voisin est déjà sur le pied de guerre, il attend juste son ouvrier pour décoller. Sans surprise de mon côté quand je pars, c'est un peu bouché pour sortir du pueblo, mais ça va, c'est pas le triangle de Roquencourt. J'attaque au Pouzin ce matin, je garde la fabuleuse N86 et je me tape un nombre incroyable de mous. C'est lundi, ne pas s'affoler. Je livre 2 palettes dans une usine ou ils construisent des véhicules vraiment étranges, renseignements pris ce sont des tunneliers, ça doit coûter un bras et demi. En 2 minutes c'est livré.
De là, je monte direct à St Vulbas livrer le Kuehne qui m'a donné tant de fil à retordre vendredi. Au milieu, il y a Lyon à passer. Vu l'heure c'est le merdier complet, mais le temps que j'arrive, l'heure de pointe est passée. J'ai pris le periph, nickel chrome ! Il est 10h30 quand je donne les papiers, j'ai appris par la même occasion que j'avais RDV à 11h30. Tout va bien, c'est la pause et après ça va vite, à 11h je me taille, si bien que je peux livrer les 4 palettes pour le Maroc à St Priest juste avant la pause de midi.
Surprise, je charge complet à Andrezieux pour la région de Barcelone, je sais que de toutes façons c'est pas pour moi, mais c'est pas grave. Là j'ai attendu un peu avant de charger ce qui me permettait de voir au loin sur le Forez, l'orage s'abattre, mais il est jamais venu vers Andrezieux. J'arrive à passer St Etienne juste avant le rush du soir, je ramène tout au dépôt, ça fera un heureux. Yannick traine sa misère par là, il me file gratuitement un coup de main pour vider et recharger, il connaissait même le client à Poncin et m'a expliqué pour aller y roupiller, il connait plein de trucs le parigot !!
Un coup de propre, un peu de gasoil et je me taille à travers champs. Je chope un peu de pluie après Vienne, je suis maudit. J'arrive enfin un peu après 21h à Poncin avec mine de rien 8h30 de guidon, la coupure devrait se faire au calme à priori.
Yannick ne m'avait pas menti pour une fois, on peut dormir dans la cour mais on vide pas à quai. Je tombe sur une charmante petite dame qui m'a tout expliqué, l'histoire de l'entreprise, sa politique sociale, sauf que je vide à deux endroits différents et ça elle ne le savait pas. Un qui est ouvert, l'autre pas avant 8h. Je vais me mettre en place au 1er et il se trouve qu'à proximité, il y a une machine à café, des gogues et même une douche. Autant dire que la journée démarre plus que bien.
A 8h30, c'est plié, je refais un peu mon chargement et je me casse, tranquille que je suis jusqu'à jeudi quasi. Je me suis un peu gratté la tête, j'ai 1100km à faire sur 2 jours, ça fait 550 par jour, je me dis que je vais y aller rilaxmax. De Poncin, j'attaque par Le Cerdon, dès le matin, ça met en forme, dommage il pleut sa race. Ce matin, ça sera tourisme, je coupe tout par le Jura pour rejoindre la Girteka Bahn à Lons Le Saunier, pas longtemps parce qu'à après j'ai zappé Besançon par Roulans et enfin rejoindre Baume Les Dames et la vallée du Doubs, j'ai juste repris l'A36 à Rang, petite coupure sur l'A36 à l'Aire d'Ecot.
Pour finir, j'hésitais à viser soit Bruschsal, soit au bout de la B9 l'Autohof Schwegenheim. J'ai le temps, je suis pas obligé de speeder sur l'A35, je paye mes impôts en France autant user du goudron de mon pays de merde. Journée avec aucun bouchon, mais j'y ai échappé de justesse, un Bielorusse est allé au fossé juste avant Lauterbourg, juste après ils ont fermé l'autoroute. Le chauffeur à rien, c'est le principal. Le parking est encore bien vide quand j'arrive un peu avant 18h. Mine rien j'ai mis 8h de volant. mais ça se rempli à vitesse grand V. Il fait chaud ici, les moteurs tournent et des abrutis de Hollandais ont rien trouvé de mieux à faire que de se bourrer la gueule et de parler fort et fort tard, moi je m'en fous, je démarre pas de bonne heure demain.
Comme prévu j'ai trainé au plumard ce matin, le gros de la troupe est parti, reste les merdes des Hollandais d'hier soir par terre. On critique souvent les mecs de l'est, eux, il valent pas mieux pour le coup. Breakfast douche, ici, c'est du 8 étoiles. Tu payes, mais c'est nickel ! Comment ne pas attaquer du bon pied une journée après ça !? Il faut du courage, parce que rejoindre l'A6, d'ici, c'est toujours compliqué. J'ai hésité à monter par Frankfort, mais ça rallonge quand même de 25km. Et surtout, j'ai le temps. Passé la bifurcation avec l'A5, ça roule bien, je me paye même le luxe de monter par la 81 et d'éviter Nuremberg et ses milliards de travaux.
Le reste a pas trop mal roulé, sans bouchons, mais jamais très tranquille. Entre les radars, les travaux, les interdictions de doubler, faut être attentif tout le temps. J'ai quand même coupé par un bout de nationale par Bamberg Je me suis trouvé un coin à peu près tranquille juste avant Bayreuth parce que mine de rien j'avais déjà 4h30. Après on passe en ex DDR, ça fait 40 ans que la réunification a eu lieu, pourtant il y a toujours des détails qui ne trompent pas. Toujours plus de maisons en piteux état voire abandonnées ici et là. Je me suis fait la reflexion que quand même, pressé, ça vaut le coup de garder l'A4 en montant par Frankfurt.
Il est 17h quand j'arrive au circuit DEKRA Lausitzring. On est à mi-chemin entre Dresde et Berlin, première fois ici, c'est juste gigantesque. Je suis placé hyper loin des teams, comme il me reste des heures, je distribue à ceux qui sont déjà en place, ça me fera gagner toujours des allers retours en transpal. J'ai terminé à 20h la nuit sera bonne vu la fraicheur !
Vu qu'hier j'en ai pas mal distribué, c'est pas la peine que je me mette la ratte au court bouillon. Donc, profitant d'un matin calme l'appel de la couette a été le plus fort d'autant que j'avais laissé les carreaux ouverts, il caille ce matin. Je me décide quand même à aller voir un peu vers 9h, il manque toujours 4 écuries, j'ai la lumineuse idée de rapprocher les fûts sur un emplacement ou ça gène personne. Il doit y avoir pas loin de 2km aller retour, en transpal electrique, c'est LONG.
Finalement comme par hasard, les 3 derniers arrivent en même temps, et aussi en même temps que je dois recuperer quelques fûts vides. La Wermacht recrute a deux pas de là, j'ai presque hésité a aller signer, ils sont peut être moins surmenés que moi ce matin. Je me suis bien occupé jusqu'à quasi 16h. Il était bien temps d'aller à la douche. Le mécano de Recuenco, m'averti dégouté, c'est des douches comme en prison, douche collectives quoi. Bon, je suis vieux et moche, il craint rien de m'arriver.
Non content de devoir me supporter sur la Catalogne, Maryan s'occupe aussi de mon cas en Allemagne. En l'occurence, c'est du gazon synthétique pour la région de Bourgoin, mais c'est à charger à Grefarth. D'ici, y a un bout, et si je veux pas rentrer samedi soir à la maison, j'ai interêt de bien calculer mon coup. De retour à mon bureau, je mets à plat toutes les hypéthoses pour arriver à un calcul savant, départ ce soir 21h et surtout pas avant. Sur ce, j'ai le cerveau qui fume autant que les pneus des bagnoles qui font des tours et de tours juste à côté.
Je me sauve donc à 21h PILE, et en avant. Direction Dresde, il y a pas foule et c'est bien le but recherché, tout au bout, il y aura la Rurh à passer, mais c'est encore loin. Je me faisais la reflexion entre Dresde et Leipzig, il y a vraiment que dalle et chose rare en 2025, au plus loin ou se pose la vue, aucune lumière, pas de pollution nocturne. Kilomètres et heures défilent, mine de rien, la plupart des parkings sont un peu beaucoup plein, et une fois sorti de l'ex RDA, c'est pire, y a plus rien jusqu'à Kassel sur l'A38. De nature joueur, je tente le plus pourri des parkings sur l'A7, je roule depuis 4h20, il est donc 1h20, et miracle une place pour faire mes 45.
45 minutes et une salade tomate thon haricots plus tard c'est reparti, pas de café évidemment, prendre le risque d'un café en station ici, c'est au moins 5 minutes de volant de perdues. Une fois sur l'A44, fini les bosses, c'est un long faux plat descendant. Il y a bien du barjot aussi en Allemagne, entre les mecs qui roulent à 300 et un qui m'a dépassé par la bande d'arrêt d'urgence alors qu'une fourgonette était en train de me doubler. Des fous ! Y a interêt de bien être reveillé. Juste arrivé avant Dortmund, je vois un gros bouchon, tout est arrêté, merde à 4h du matin, déjà !? En c'est envahi de long convois exceptionnels qui galèrent à faire les virages de la bifurcation. Ni une ni deux, je regarde pas les panneaux d'interdiction et je trace tout droit vers Dortmund. Quand j'étais jeune, c'était mon terrain de jeu ici puisqu'on livrait plein de marchés de gros, et ils sont toujours en ville.
Je me suis juste pris un feu rouge, pas de polizei, et le panneau indique toujours Grossmarkt sur fond lumineux, le panneau doit avoir 40 ans. Ensuite tout shuss par Bochum, Essen, et j'ai passé le dernier point noir à Duisbourg, pile à 5h, exactement comme il y a un mois en revenant de Most, oui, c'est fou hein. Maintenant je suis un peu beaucoup trop en avance, je dors juste avant Grefarth, 1h15, ça fait du bien.
J'ai peut-être été con, quand j'arrive à 7h15, il y a déjà un camion en attente. Du coup, ils ne m'attaquent qu'à 9h. Il y a 15 mega rouleaux à prendre, pas moyen d'en empiller plus haut, je suis quitte à démonter mes palettes de fûts et tout balancer par dessus. A 10h je me casse, cap au sud, je reste côté allemand, il y a bien quelques petits bouchoninets, mais rien de fou, je me gare à Blankenheim, il me restait 5 minutes d'amplitude, c'est dommage j'avais les heures de volant jusqu'à Olzheim, j'aurai dû partir à 21h30 hier.
Finalement, j'ai pas dormi des masses mais je me suis reposé. C'est déjà ça. Avant de partir j'attrape un café et un casse dalle accompagné d'un superbe sourire de la serveuse, rien à voir avec celle accariatre de ce matin. A 21h pile je me casse, tous les indicateurs sont au vert, la B51 roule nickel, tout le monde dort déjà mis à part quelques conquistadors encore plus speed que moi. Pas de bol au Luxembourg, je rejoins un troupeau de caravanes et une mega zone de chantier.
A minuit sur l'A31 c'est encore et toujours blindé. Je sais pas si c'est le fait qu'il y a un férié la semaine prochaine, mais c'est pénible. Les parkings aussi degueulent de camions, à Toul les mecs sont carrement garés sur le zebra après le pont de la Moselle. Hyper dangereux, mais finalement à qui la faute !? Passé le péage je suis un peu mieux tranquille faut avouer. Avec tout ce temps perdu, j'arrive juste juste avant les 4h30 fatidiques au Val de Meuse, j'ai un méchante envie de café. Il y a une meuf toute seule pour tenir le comptoir, bien courageuse la petite la nuit.
Le reste de la descente est plus que zen, la fin de semaine se fait de plus en plus précise. J'ai un CMR pour Givors, je sais jamais si c'est dans la liste pour le Fourvière, de toutes façons, à 5h du matin, personne pour me renseigner, c'est balot. Le jour se lève après Lyon, ce week-end je laisse le camion au dépôt, je rentre en SMART. C'est marrant de rouler la dedans, tout le monde est persuadé que c'est une Aixam et ferait n'importe quoi pour doubler, j'en peux plus des gens. A 8h je suis à la maison, je vais roupiller un peu, mon programme du week-end est ultra chargé ! Bisous !!!
4h45, un bruit rauque déchire le silence de la nuit Saint Pérolaise. Les 54cv poussés à leur maximum, la voiture est chargée ras le coffre, j'attaque la semaine. Direction Jarcieu. Gros avantage, je peux passer par ou je veux vu la taille du véhicule. Depuis le temps que je voulais voir cette petite route qui coupe derrière Sarras pour rejoindre St Vallier. Je suis venu au taf en sachant pas trop comment ça allait se passer. J'étais sensé prendre une taut vide, mais il y en avait pas. Du coup je me suis retrouvé avec un fourgon Frappa, j'ai pris un lot de poubelles pour Salaise. Des big bags bien gras, residus de limaille mélangés à de l'huile, ça vaut pas une salade SODEBO.
Pierre Eric est là aussi, mais sa semaine commence bien, il y a un bug dans le RDV. De mon côté c'est reglé en 20 minutes, à 8h je suis vide. Je devais ramener le fourgon à Roussillon, finalement je vais à Valence chez Gondrand prendre des lots pour la Catalogne. Je descend tranquille par la N7, c'est calme ce matin. A l'accueil, il y a Corinne, je me laisse payer le café. J'allais partir quand un lot de dernière minute est tombé pour Terrassa. Il faut pas que je traine non plus, ma ramasse suivante est à Andance, c'est pas loin mais en temps c'est juste. Magie Ardechoise et solidarité 07, j'arrive à 11h40 pour prendre 8 IBC pour le 19, en 10 minutes c'est chargé. OUF.
Retour à la base de Jarcieu, ma remorque toujours à quai et toujours pas vide, je sens que je vais marquer des heures d'immobilisation. Il me faut vider et trier dans les bonnes cases du quai, les emplacements changent tous les jours ici, faut suivre. Je finis enfin par pouvoir recharger un peu avant 14h, avec ce que j'ai ramené et un lot pour le 66. Le temps de faire les pleins, il est presque 15h, je descends Nico chez Volvo, j'ai plus ensuite qu'à finir mes heures, j'arrête à Beziers au parking sécurisé, je peux même caler une 11. Un peu de detente ce soir ne fera pas de mal, il me reste des pâtes du collier de nouilles que j'avais fait à ma maman hier, impecc.
Bien qu'il m'aurait été plus qu'agréable de rester au fond du pieu ce matin, je me décide à partir travailler quand même dès lors que j'ai mes 11h de coupure. Et ben ça suffisait pas voilà. On est pas des esclaves. Bon après ces vaines revendication, j'y vais quand même. La journée sera bien chargée. Objectif pour commencer vider à l'ouverture à 7h30 la chocolaterie de Perpignan, j'ai 14 palettes à livrer. L'objectif est atteind en 1h après avoir eu la chance d'avoir la vue sur les étangs au lever au petit matin calme.
Pile poil pour l'ouverture, ils pinaillent pas aux emballages, en 10 minutes c'est réglé. J'attends un peu pour faire 15, et je ma taille ramener les europ chez Lea logistique, ça fait pas gagner du temps mais ça débarasse le plancher. Là aussi ça va vite, prochaine destination : L'Amettla de Merola. D'ici, y a un bout, je m'arrête remettre les pêndules à l'heure au pueblo catalan, douche nickel. En grimpant le c25, j'ai bien cru qu'il allait pleuvoir, mais non. Il y a des travaux dans la grande montée après Gurb, on roule à 20kmh, devant, un MAN avec 2 remorques de chez Molinero, chargé au maxi je pense, et pourtant c'est un 640.
11 palettes à l'Amettla, ça file. Je le dis à chaque fois, mais je kiffe ce bled, il y a sans doute moyen de s'y ennuyer, mais c'est trop beau. Avec ses vieux, ses potagers, et ce calme, on dirait un coin de paradis ! Retour ensuite aux choses sérieuses, il faut redescendre sur terre et accesoirement Terrassa. J'ai un client au nord de Terrassa, bien merdique, mais c'est la 1ere fois que j' arrive par le nord, j'avais encore jamais pris la B40 nord, c'est pas jojo Terrassa Nord. 2 palettes à poser ça file, mais avant 14h, il est 13h15, c'est good. Reste plus qu'à livrer à Santa Perpetua chez un transporteur bien cool. Sauf que j'apprends qu'une fois fini, faut que j'aille recuperer des palettes à Mathias sinon, il sera trop juste pour le reste de sa nuit à venir.
Il est en coupure sur la grand parking, 6 palettes à recuperer au hayon évidemment. Il fallait que je refasse 30 minutes d'arrêt ça tombe pile poil. Je vais livrer ça dans un magasin dans une zone commerciale toute récente à Vilanova i la Geltru. Le magasin se voit de loin, l'accès aux livraisons, moins. J'ai fait 2 fois le tour de la zone avant de comprendre. Pour livrer ça va vite, en 3 coups de hayon et heureusement parce qu'ils commençaient à s'impatienter au mercabarna. En 1h la semi est archi pleine à craquer. Je remonte ce qu'il me reste à rouler, soit, pas grand chose et ça me fait dormir à Figueras ce soir au milieu de frigos qui tournent fort avec la chaleur qui est arrivée. 20h15 terminus avec 9h58 de volant, j'optimisme.
Pour bien débuter une journée, quoi de mieux à 4h30 du matin que de faire 2 allers retours entre le boit du parking ou je suis garé jusqu'à la caisse. Juste parce que j'avais pas eu la présence d'esprit de prendre le ticket avec moi. Quand on a pas de tête, on a des jambes. 5h15, ce coup-ci je décolle. C'est calme ce matin, et c'est tant mieux. Comme hier j'assiste avec bonheur au lever du jour sur l'étang de Leucate. Je me suis dit qu'à la retraite, je ferai le crochet et je regarderai le lever du soleil depuis la petite presqu'Ile qu'on voit au loin.
Une fois à Narbonne, le soleil c'est pleine poire, au point que c'est limite dangereux, ça loupe pas, je vois comme un halo de poussière ça freine dans tous les sens, une bagnole vient de taper le cul d'une remorque. Tout le monde est sorti indemne mais la voiture a pris cher. A peine perdu 2 minutes et ça repart, le trafic prend vite des couleurs aussi surtout à la descente Nimes Montpellier c'est vite pénible. Avec tout juste 4h de guidon je m'arrête afin de me refaire une beauté à la Shell à Montélimar. Pile poil en même temps qu'un car rempli de jeunes ado, ils se sont fait refouler direct, j'aime Shell. Ils venaient juste de faire le ménage, c'eût été dommage, j'ai pu faire caca au calme.
45 minutes pas plus et je sauve. Devant au loin, il y a un Vosgeois qui rentre au pole nord, le periph passe bien, ça se confirme quand j'y arrive. L'été se termine après Macon et la pluie revient en force. Heureusement la nature est bien faite ça s'arrête quand j'arrive chez le client à Chenove. Les pauvres ont du pain sur la planche. Le temps de tout vider, preparer les commandes, ça a pris 3h45. Ben comme ça c'est plus que fait. Je vais livrer 7 palettes à Quetigny, en plein dans les bouchons du soir, c'est normal. Demain je recharge à Salaise, je descends le peu des heures qui me reste, ça me fait atterir dans une très sympathique zi à St Loup, au calme, 9h47 de volant, nickel le teckel.
4h45, je tachy affiche 9h02 de coupure, ça veut dire que je peux y aller. Pour être honnète j'avais pas envie du tout. Mais aujourd'hui ça risque d'être ultra complicado niveau trafic et j'ai RDV à 7h à Salaise. L'A6 est trempée, mais pour le moment c'est calme, bien que chargé, j'opte pour le tunnel, je sais c'est mal. Ils sont bien pénibles dans la descente de limonest, moins ils roulent avec la tête, pire c'est. Au loin le long de l'ancienne prison, je vois que c'est tout arrêté, j'ai pas le temps de niaiser, je sors vite vite et je reprends après le tobogan, juste au virage de la Mulatière il y a un carnage entre une bagnole de la BAC et 2 autres voitures, tout est parti en sucette, vite vite je m'escampe. A 7h05 je suis au gardien, bien sûr personne n'est au courant. Au bout d'une demi heure un chef finit par reveiller tout le monde.
Je charge un superbe voyage de poubelles jaunes, celles avec les déchets hospitaliers. Le four est en panne, je vais vider ça à Chambéry, un autre collègue lui à RDV à 8h, mais c'est pour bruler à Grenoble. D'ici, je coupe à travers par Vienne, et surtout bien content de pas être dans l'autre sens, quand je vois à quoi j'ai échappé, je me dis que j'ai bien fait de pas trainer ce matin, jamais vu un merdier pareil. A 10h je me radine chez Savoie Déchêts. Je vide juste à côté des ordures ménagères, l'endroit est charmant, la gars à la reception super sympa, faut juste que je scanne les poubelles. De l'autre côté je reprends les mêmes poubelles mais propres.
2h de boulot dans la puanteur, j'aime autant mal dormir au Mercabarna. Retour à Salaise, sur Vienne c'est encore la guerre donc ça me détourne pas trop par Jarcieu, il y a même une machine à café qui sera la bienvenue. Quand j'arrive, le collègue de Grenoble repart, je regrette pas mon café. Demain je prends une navette à l'Ardoise, au milieu, il y a St Peray, go maison. Sur la 7, je perds juste un peu de temps derrière Erwann, il est en plein dans les ramasses. A 17h c'est la maison, un peu de calme fera pas de mal.
On dirait que c'est lundi, mais en fait c'est un vendredi qui ressemble à un dimanche dans mon quartier. Pas un chat ! Pas une bagnole qui passe, rien ! C'est donc bien tranquille que je fais chauffer la mécanique. Direction L'Ardoise ce matin. Changement de décor une fois sur l'A7, il y a pas mal de camions, tout le monde ne fait pas le pont. En fait, il y a surtout des étrangers. Je quitte toiut ce brave monde à Montélimar sud, de retour de l'autre côté du Rhône c'est peinard j'arrive à l'usine de l'Ardoise juste pour l'ouverture.
La navette est vite chargée, à même pas 9h je me taille. Il reste un peu de place, du coup je vais prendre du Venise à Monteux. D'ici, je savais pas trop par ou passer, le GPS me propose un itinéraire par le barrage de Caderousse mais j'ai pas le temps de vérifier si ça passe alors je fais le tour par la rocade Avignonaise. J'aurai dû compter le nombre de tarés que j'ai vu ce matin, un vrai festival. Si je sortais les images de la dash cam, il y aurait de quoi rigoler. En une demi heure c'est réglé à Monteux, je file à Etoile pour vider. L'A7 est full à la descente, dimanche apreme les retours vont être comiques. Une fois à quai, à peine descendu du camion j'entends la fille qui doit vider hurler au scandale, elle a la voix qui porte, tout ça parce qu'il y a 2 palettes par pour elle. Ils m'usent ces gens. Encore plus par le fait que je dois me les bouger tout seul, 1200kg pièce avec un vieux transpal à main pourri, j'aicru que j'arriverai pas à passer la lèvre du quai, le reste c'est pour elle et son magnifique transpal electrique auto porté, elle souffle à chaque palette.
Enfin, c'est pas grave, une fois vide, je remets mes 2 palettes et je rentre direct à la maison, et ça c'est bon ! 14h30, week-end !!!