FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2025 Partager sur Facebook
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  • Temps superbe à Tournon
    Rien à redire, elle est magnifique
    Elle date cette affiche ! Maintenant c'est R comme Raciste
    Il en revient pas d'aller au sud de l'Italie
    Content de mon TETRIS
  • Lundi 2 Juin 2025
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    Un bon week-end avec pas mal de jardinage ça fait du bien à la tête, mais au dos beaucoup moins. La remorque est pleine, il va falloir songer à démarrer la twingo samedi, si je suis rentré bien sûr. Pour le moment, c'est lundi, il pleut, c'est normal. J'allais partir quand j'ai reçu une ramasse avant de partir sur Andance. C'est sur mon chemin mais ça n'ouvre qu'à 8h, j'attends encore 15 minutes, 7h15, vamos. J'ai quand même 20 minutes d'avance au portail, pile poil le temps qu'il faut pour faire ma feuille de conso et les ticket de CB. Je prends 2 palettes pour Castellar Del Vallès, en 5 minutes c'est fait. Dans mon sens Tournon passe pas si mal, je vais completer avec 1 IBC livraison foulée ADR porteur à Andance. Là aussi ça a pas trainé, je ramène tout ça à Jarcieu.

    Le temps de vider et prendre un café, et je file à St Clair du Rhône, je voudrais bien charger avant midi, je coupe à travers par Ville ss Anjou, c'est interdit aux plus de 8t par essieu, 19t divisé par 3, c'est bon. Avec la pluie la route est déguelasse, il y a de la boue de partout et ça glisse. Tranquille Phil26. A 11h je suis en place, il y a toute la commande à sortir, d'emblée le cariste m'annonce que je serais pas chargé avant midi. Mais voilà, à Crolles c'est 15h maxi, Amine a trouvé une solution, il y a un cariste qui prendra sa pause plus tard, Erwann chargeait ici aussi pour Le Mans, mais on a pas été au café, on avait peur de casser la machine. 

    A 12h30, la semi est archi pleine, je me tire. Rien que l'idée de devoir me taper l'intégralité de la rocade de Grenoble 3 fois aujourd'hui me met dans un état second. C'est une plaie cette ville, interdit de doubler, c'est 90 ils sont tous à 70. Au final, j'ai mis 2h10, arrivé à 14h40, donc avant 15h, contrat rempli. Heureusement ça traine pas pour vider, je rentre à Jarcieu juste avant le gros merdier du soir. Comme prévu, une partie de mon chargement au quai 7 ligne 23 pour Orechová Potô?, Slovaquie. Le reste c'est du nord de l'Italie, j'avoue que j'étais bien content de moi parce que j'ai fait un tetris, un vrai, mais c'est tout rentré sans gerber.

    Au quai d'à côté il y a Samu le Vosgiste qui charge aussi pour l'Italie côté adriatique, il en revient toujours PACA. Je mets un coup de rouleaux sans conviction, un coup de gasoil avec obligation et je me sauve, maintenant Grenoble passe nickel, enfin, il y a toujours des grumeaux, mais sinon c'est pas Grenoble. Les parkings sont tous bien blindés ce soir, c'est bizarre. Je comprends une fois à St Michel que c'est férié aujourd'hui en Ritalie. Vu le monde, ça risque d'être un sacré boxon demain matin. La première navette est prévue à 22h à Modane, tant que personne ne roule, je me dis que je devrais tenter le coup. Sauf qu'on est parti à 22h15, à 22h30 j'étais de l'autre côté au 1er parking. J'ai dépassé un peu l'amplitude, 9h09, mais bon, au moins je suis zen pour demain, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, faudrait vraiment que je vide au moins Bolzano demain.

     

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  • Bardoneccia
    Les joies de l'autoroute du Brenner
    La vallée de l'Adige
    le Haut Adige, c'est étroit
    Les beaux jours sont là
  • Mardi 3 Juin 2025
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    Hier j'ai un peu gratté de l'amplitude et je regrette pas vraiment, par curiosité j'ai checké map, le bouchon pour acceder au tunnel était plutôt impressionant. C'est à 7h45 que j'ai fini par y aller, 9h15 de coupure, pour rattraper le quart d'heure d'hier.  On est d'accords, ça sert à rien, mais c'est l'intention qui compte. Je sais pas toutefois comment ça se traduit dans une autre langue. Hormis quelques zones de travaux sur la descente ça roule bien. Du moins jusqu'à Turin ou c'est la guerre sur la tengenziale. J'hésitais à savoir si je passais par l'A4 et j'ai abandonné l'idée quand j'ai vu le merdier.

    25km de plus par l'A21, mais au moins ça roule. Pas longtemps, parce que je m'arrête pour la baignade à la ESSO à Crocetta. D'accord c'est 4€, mais on peut manger par terre. Avant moi, il y avait un Polonais, quand la fille lui a annoncé le prix, j'ai cru qu'il allait faire un AVC. 20 minutes pas plus, j'ai pas le temps de niaiser. Si c'est tranquille jusqu'à Bescia, après c'est plus la même chose, le pire est devant, dans la mesure ou je dois me fader l'autoroute du Brenner, interdit de doubler à 100ù et h24. Là, on est pas à l'abri de tomber sur de longues colonnes de camions. Mais aujourd'hui, j'ai de la moule, ça a roulé sans freiner, 81, 82, sans stress. A 15h je suis à Bolzano, ici ça parle autant allemand qu'italien. A l'usine on fabrique des canons à neige, 10 palettes à sortir, je peux défaire mon tetris, merci le transpal electrique et le hayon.

    En 20 minutes c'est réglé, la suite c'est pour demain à Scorzé. D'ici, c'est carrement la misère pour y aller, pas le choix que de passer par Trento. J'avais oublié l'ADR, et justement il y a un long tunnel interdit, mais miracle, une déviation facile  sans perdre trop de temps. J'avais déjà pris cette nationale, coincée par moments entre 2 falaises, la rivière Brenta et la voie ferrée, ça roule pas vite, mais ça roule sans bouchons. C'est beau quand même. J'ai remis les compteurs à 0 un peu avant Bassano, histoire de faire le point et trouver la mailleure route. Je me suis dégotté un coin peinard à Cittadella, j'ai pas joué avec le feu aujourd'hui, je me gare avec 8h40 de volant, il fait chaud et je walide une première 11, bon c'est réglé.

     

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  • On croise les doigts à Scorzé
    Villach
    Wörthersee
    Residenz Pöckstein, la maison aux 365 fenêtres
    J'en ai pas croisé un seul
  • Mercredi 4 Juin 2025
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    6h je me décide à décoller. Le client ouvre à 8h, c'est un peu tôt pour partir, mais au moins je suis à peu près sûr d'effectuer les 30km sans bouchon. Je pense que j'ai bien fait quand même, 45 minutes de traversées interminables de villages, des camions d'éboueurs, d'entretien des espaces verts, des vélos, rien ne m'a été épargné. Je livre dans un quartier résidentiel de Scorzé, au milieu il y a cette vieille entreprise qui fait dans les objets décoratifs, des artistes. Mais artistes matinaux, le boss arrive en même temps que moi et après une savante manoeuvre, on vide les 4 palettes de bocaux. Je me sauve rapidos livrer le dernier, dans les coins de Pordenone. Là encore, c'est déviations à gogo, interdictions poids lourds plus ou moins respectables.

    J'ai 3 énormes palettes de tuyaux flexibles pour des citernes aspiratrices, ici, ils font un travail artisanal aussi. Mais la reception chez Cappellotto c'est 8h30. Le cariste est là, et me demande d'emblée si je suis supporter du PSG sachant que lui c'est Milan. Moi, le foot, j'en ai rien, mais alors rien à foot. Comme tant de choses d'ailleurs. Du coup, il me dit mets toi en place et m'a pris un peu en avance.

    Déjà 2h de volant, et j'ai pas vraiment avancé. Je visais le Slovakia Ring ce soir, mais bon. Je tente le coup quand même, mais ça avance nulle part. Travaux, grumeaux, retards en tous genre, même en coupant à travers et économiser 50km par San Daniele Del Friuli, j'ai rien gagné. Jusqu'à la coupure douche en Autriche j'ai tenté, mais il me faut gratter encore 40 minutes sur 400km, en plein jour en ADR, ça fait trop.

    Alors j'abandonne l'idée, et je coupe à travers champs par la route du red bull ring. C'est l'Autriche profonde ici, je kiffe la life. Là aussi ça gagne quelques kilomètres par rapport à Graz, mais il y a des travaux partout, pas moyen non plus de gagner un peu de temps. Jusqu'au bout je me suis gratté la tête, alors finalement tant pis, je lâche l'affaire à la première station sur l'autoroute de Wien, ici les parkings sont pleins tôt, à 17h c'est déjà bien rempli. Il fait une chaleur lourde, les 30 degrés sont largement passés, heureusement il y a un petit vent qui fait plaisir.

     

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  • Premier passage sans arrêt
    Garé de plus en plus loin
    Quand te reverai-je !?
    ça secoue
    Retour en Autriche
  • Jeudi 5 Juin 2025
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    Le parking s'est bien vidé ce matin, ne restent que les 3 plus grosses faignasses du coin, à savoir moi et mes 2 voisins. J'en déduis que le feneantise est contagieuse. 13h de coupure, un café, à 6h je me sauve. Cap sur la capitale, plus je m'approche, plus ça roule évidemment. Mais ne fais qu'effleurer Wien, et c'est aussi bien. Passé la raffinerie de Schwechat, le trafic devient tout de suite plus clairsemé. La frontière Slovaque pointe le bout de son nez, et pour une fois  je ne m'arrête pas en frontière prendre la box puisqu'à ce qu'il parait mon boitier DKV fait dorénavant la SK. Effectivement, après la frontière le témoin de la box reste vert, tant mieux. Comme prévu, j'arrive après avoir été secoué comme un prunier sur les routes qui rejoignent le circuit à 8h. Le temps de trouver une place potable et j'attaque la distribution. La journée s'annonce chaude.

    Comme par hasard, il en manque 4 pour finir, et ça m'aurait arrangé de pouvoir faire une bonne sieste, mais ils sont arrivés au compte goutte, je peux pas non plus leur sauter dessus dès qu'ils arrivent, faut bien qu'ils s'installent un peu. A 17h30 c'est bien fini, 2 palettes de retours filmées, il fait une chaleur horrible, j'ai mérité mon bain.

    Demain je recharge un peu au sud de Venise, d'ici, il y a 730km. Je me gratte un peu la tête, foulée ça va être plus que tendu. D'après Maxime je peux charger après-midi. Donc Banzaï, je vais m'en approcher et couper en route. Reparti à 19h, je viens de boucler la 3e 11, juste par gourmandise ! Bon j'ai dormi 45 minutes, c'est bien quand même. 45 minutes aussi, mais pour rejoindre la sortie du pays, je connais rien de la Slovaquie, mis à part le circuit, la centrale nucléaire de Nitra et la route qui rejoint la Rébublique tchéque au nord de Bratislava. Si ça se trouve c'est la dernière fois de ma vie de routier sachant que les contrats ETRC c'est signé une fois par an. Bon pas grave !...

    Après Wien, je me suis dit que vu que par le Red Bull c'est tout en travaux je vais y aller par Graz. Bon, c'est pas mieux, emmerdé tout du long, chantier sur chantier. Et ici aussi un bon lot de pénibles, que ce soit à 22h, minuit, t'as toujours un mou embusqué. Par contre très peu de nuiteux les parkings dégueulent de camions, j'ai fait ma 45 bien après Graz j'ai joué des coudes pour faire ma 45, j'avais 4h20 fallait pas jouer au con. Après ça va un peu mieux, mais je me suis fait flasher 2 fois avant et après Klagenfurth, bon le 1er j'avais pas fait gaffe, faux plat en descente 95, mais le suivant à 90 j'ai pas compris, à moins que la nuit ce soit 80 ? Une fois en Italie, ça commence doucement à se reveiller, il y a des colonnes de Turcs, ils ont la santé ces mecs. Si un jour les Turcs entrent en Europe, ils vont être les champions du transport. Les kilomètres sont bien longs sur l'A4, je trouve une place sur la station la plus pourrie de toute l'Italie au niveau de Venise. 4h du matin, je me couche raide mort.

     

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  • Grasse mat à Venise
    Chioggia
    Accès à l'usine, vaut mieux pas croiser
    Les marches du paradis
    Et pourtant il a les stickers
  • Vendredi 6 Juin 2025
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    Il fait vite chaud et lourd ce matin et ça me reveille bien avant l'heure. J'ai trainé au lit jusqu'à 10h et une envie de café et de pisser m'a sorti de mon lit de 60. En Italie, il y a des stations plus ou moins bien, mais là, je pense que c'est la pire que j'ai vu depuis longtemps. Tout est cassé, en panne. Je suis allé du coup à la station service, c'était guère mieux. Impossible de prendre une douche ici à moins d'être suicidaire. Je me suis contenté d'un café.

    A 13h la coupure est bonne je me casse sans aucun regrets et je quitte vite l'autoroute direction Ravenna. C'est pas souvent que je passe par là, mais j'adore, c'est la camargue italienne, niveau moustiques ça doit être moins drôle par contre. Je vais charger à Chioggia, des palettes de plastique pour le 69. L'usine est au bord d'une rue étroite ou ça croise pas, mais les gens sont habitués. J'y arrive pile poil pour la reprise à 14h, les palettes sont prêtes et c'est une bombasse trop sympa qui fait mes papiers, mais c'est une gamine qui doit avoir la quarantaine, je suis bien trop moche et vieux pour qu'elle m'ait remarqué. Au chargement aussi, les gars sont super sympa, j'ai déjà le transpal electrique dans la remorque, ça traine pas pour charger.

    Toujours est il que j'ai pas résolu mon problème de douche. En venant j'avais repéré un resto, je regarde sur map et ça a pas l'air trop mal. Surtout c'est à 10km d'ici de l'autre côté de la lagune. Forcement à 15h c'est un peu tard pour manger, mais il reste de delicieux paninis frais, arrosé d'un jus d'orange pressé, le top. Et bien sûr il y la douche... UN PALACE. Je crois même que si Duarig m'avait dit on a un complement lundi ici, je serai resté là. A deux pas de la mer, serveuse souriantes, sympa, non vraiment le top. Bien sûr c'est cher, mais je ne suis ni Hindou, ni Bielorusse, j'ai les moyens.

    Requinqué, je repars direction Padova à travers champs, ça roule fort fort et les keufs embusqués de partout ça incite pas à accelerer de trop. Sur l'A4 c'est quasi la guerre. Coups de freins, accrochages plus ou moins graves, l'enfer. Mine de rien il se fait vite tard je me dis que je peux tenter l'A4 par Milan. Mais entre Brescia et Milan, il y a un laps de temps, et forcement un accident puis un bouchon juste au niveau de Monza. C'est pas grave, de toutes façons je vais être trop juste pour rentrer direct à la maison. Passé côté français, il va me manquer 20/25 minutes pour rentrer. J'hésite. D'un autre côté je me vois pas dormir à 20 minutes, c'est la rocade de Valence. Alors je m'arrête au premier parking de l'autoute de Grenoble, au moins je me fais une raison.

     

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  • Un samedi humide
    Tous les chemins mènent à St Peray
    ça sent le camion neuf
  • Samedi 7 Juin 2025
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    Les orages de la nuit sont passés, à présent c'est au tour des rageux de prendre la route, j'ai eu nettement le temps de voir le trafic augmenter vu que j'étais reveillé depuis 6h. A 9h15, je lâche les 500 poneys cap sur Grenoble, mais par chance la rocade passe incroyablement bien, pas vite bien sûr, mais sans bouchon. La gros problème se situe en fait autour de Valence. Mais voilà, il se trouve que je connais un peu le quartier, j'ai tout coupé à travers champs, j'ai vu personne et c'était cool ! A 11h30, c'est l'heure de l'apéro, et de garer le camion jusqu'à mardi et oui ! Fini les cadences infernales, quand t'es vieux t'es mis de côté !!!

     

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  • Alors Andance !?
    Minimal
    Maximal
    Chargement de poubelles à Pont Eveque
    Ne me parle pas de Vienne !
  • Mardi 10 Juin 2025
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    En rentrant samedi, il me restait 3m de plancher, c'est toujours le cas ce matin, je ne m'étais donc pas trop affolé avec le reveil. Mais alors que j'avais encore la marque de l'oreiller, une ramasse m'est tombée dessus, 4 IBC à Andance pour Vergèze. Du coup, il a fallu que je me mette en mode travail assez rapidos. Café douche et go, je décolle à la plus mauvaise heure ici : 7h45. Passé Tournon, j'ai perdu 12 minutes. Je suis même suivi par Nanard mon ancien chef qui a reconnu mon cul. Il a un RDV galand, donc mieux à faire que de me serrer la paluche ! La ramasse à Andance est une pure formalité, 4 IBC, 2 CMR, 2 RDV le même jour à des heures différentes, c'est des pénibles, c'est des fous chez Perrier. Courage au mec qui va livrer.

    Je ramène tout ça à Jarcieu, je devais garder le lot d'Italie pour livrer à Tarare, mais finalement ça receptionne que jusqu'à 11h30. Du coup, je suis aiguillé vers un voyage de détritus, je vais à travers champs charger à Pont Eveque, disons Vienne EST. RDV pour vider à 14h à Salaise, faudra tout. J'ai attendu presque 1h30 avant que le cariste soit dispo. Je connaissais pas cette usine, ils fabriquent du papier un peu special, il y a un nombre impressionnant de navetteurs qui rentrent et sortent et enchainent les allers retours.

    La semi est bien pleine, mais pas lourde, rien que des fûts vides ça va. Fait exprès je tombe dans un bon vieux bouchon juste avant le péage de Reventin, un Perrenot a éclaté un jumelage au tracteur, ça fait vilain, y a des morceaux de DAF de partout. Du coup, j'arrive avec 5 minutes de retard  à Salaise, mais il y a tellement de monde à la guérite que ça s'est pas vu. Un Rodis finissait de vider et ça a été mon tour. Retour à Jarcieu City pour un chargement direction la Catalogne, tout n'est pas là, j'ai le temps de faire mon gasoil. 

    J'ai mis les voiles à 18h bien tassées avec dans l'idée d'aller dormir à Béziers, avec le plein, je suis jamais trop chaud pour dormir dans la pampa. Ce soir, je renoue avec les habituelles croisettes de lignards. Oh les gars, j'étais pas en vacances, j'étais à Bratislava ! Fatal error sorti à Beziers OUEST, c'est archi blindé de camions, le parking est full full ! Il me reste un peu des heures, j'ai un plan B dans la ZI de Narbonne, je tire pas les rideaux pour dormir d'un oeil, ce soir je suis mi en coupure, mi en vigile. 22h15 fin des opérations comme un bachiste.

     

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  • Ils sont en forme au Boulou ce matin
    Artes Industriegebiet
    Un spectacle, une pièce
    Reception que le matin, mais à 15h aussi
    Go go go frigoman
  • Mercredi 11 Juin 2025
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    9h de coupure, la zone commence à se reveiller il est temps de mettre les voiles. En passant devant la ESSO à Narbonne je me dis que j'y ai bien perdu, mais que faire !? D'autant que finalement il sert pas à grand chose ce parking maintenant. Le temps est plutôt calme sur le Roussillon et c'est rare, suffisament pour que ça se remarque. A peine une heure de route que je m'arrête ay Village Catalan, encore une fois, douche nickel ici, pourvu que ça dure. Ce matin, la température grimpe rapidement, même en prenant de l'altitude, ce matin j'attaque à Artès, un bail que j'étais pas venu. Pas de bol, il y a un complet qui vide des grandes planches qui finiront sans doute en ski ou surf.

    En attendant, c'est bien long, 1h de paumée avant de pouvoir vider, on a pas trop la tête à skier en ce moment, mais ici, la production pour l'hiver prochain tourne plein but. J'avais 11 palettes à sortir en 15 minutes c'est fait, je me taille direction Cornella. Le themomètre n'en finit pas de grimper, 36 à Castellgali, ça rigole plus. Je suis d'humeur touristique aujourd'hui, je passe par Monistrolet, mais je suis tombé derrière un long convoi de mous, devant il devait y avoir un vieux, on a jamais dépassé le 60 jusqu'à Albera, la N2 quoi. Une éternité que j'étais pas venu trainer dans le coin de Cornella, ça manquait pas, j'ai juste une énorme palette avec un bache dessus pour une boite de location de materiel, ça ferme à 13h30, il est 13h20, j'avais eu la bonne idée de la mettre au cul, ça a pas trainé.

    De là, je vais poser le gros lot à Sant Boi, 18 palettes de papier hygiènique pour les dentistes. Sur la porte c'est marqué reception 9h 12h, mais d'après une fille des bureaux et mon chef, en principe ils vont me vider... A 15h le portail s'ouvre et je peux me mettre en place. OUF. De là, je vais me caler au Mercabarna pour demain, cet après-midi il y a le criterium du Dauphiné qui passe dans ma rue, je regarder sur FR3 en live, c'est marrant. Avec l'air marin ici, il fait un peu moins chaud, il y a du vent pas désagréable, ça fait du bien !

     

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  • 22h30 ici
    Les courses, c'est fait
    Aurel au reveil
    Les branches ! Meeeerde !!!!
    Sans lumière c'est la merdasse
  • Jeudi 12 Juin 2025
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    Objectif ce matin, glander. Il faut que je me recale sur un rythme de nuit, mais c'est plus facile à dire qu'à faire parfois. J'avais quelques courses à faire pour la maison, j'y vais avant qu'il fasse trop chaud, le tout ça fait bien 2km à pinces, j'en profite pour aller prendre la douche chez le client, je finis par faire une micro sieste, clim sur thermostat 18, je dors pas, mais je me repose quand même. Aurélien se lève à 13h, il paye son café, c'est un garçon généreux.

    Mon programme tombe à 14h30, j'ai une bonne mise en jambes avec le voyage que tout le monde s'arrache ici ; le complet Pusignan. C'est pas tout à fait prêt bien sûr, mais ça va, à 16h je suis chargé, du moins, il reste 4 palettes à prendre en route à Lansargues. J'ai tourné le plan dans tous les sens, averti le client, qui m'a redonné quelques explications et me suis souvenu que je connaissait déjà un peu le coin, j'avais déjà été à la ferme d'à côté il y a quelques années. En attendant, il me faut déjà galerer comme il faut pour sortir de Barcelone avec son lot de mous, de voitures en panne, de bouchons de curiosité parce qu'il y a une voiture en panne de l'autre coté, bref. Un rien peut provoquer des bouchons.

    J'ai laché l'affaire à Loupian que j'ai rejoint en 4h10, mais après coup je me susi dit que j'aurai été peut être mieux inspiré de pousser un peu plus loin. J'arrive sans mal à Lansargues, l'accès à la ferme est poussiereux à souhait et surtout les arbres, buissons, rien d'élagué. Fallait bien le rayer un jour ce frigo. Je prends 4 palettes de melons très parfumés. De là, je me suis cogné la traversée de Lunel, c'est déjà merdique comme ville, mais en plus il y a une déviation, j'étais soulagé une fois sorti quand même. De rétour sur l'A9 je fais parler les 500cv, faut rien lacher. Arrivé au portail à Pusignan, 4h25, ouf. 

    Une grosse demi heure pour vider, ça remet les compteurs à 0, et je me taille à St Etienne, ça roule cette nuit ! A 3h45, je suis au quai 23, je profite de la fraicheur relative pour roupiller un peu avec le bruit des plaques de quai, des fenwicks, la nuit sera courte.

     

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  • Y fait show !
    Allez les filles, au boulot !
    Bali Balou
    + vite que chez Ferrari F1
    Et Pi Tain, ça avance pas !
  • Vendredi 13 Juin 2025
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    Vers 7h30 j'en ai eu marre du bruit, la température commençait à monter, j'ai tout fermé et mis la clim, j'ai dormi comme il faut 2h. Un café et je retrouve les misstiinguettes qui vont s'occuper de mon voyage. Pendant qu'on chargeait je vois au moin un Combronde reculer chez les voisins, et c'était qui ?? Bali Baloo ! Un café vite fait, c'est toujours sympa de voir un copain ! Pile poil fini à midi, j'attends les papiers et Aurélien qui emmerge aussi. A 12h45 la coupure est comme la musique, bonne, bonne bonne ! La situation sur l'A47 un peu moins. Malgrés divers bouchons d'ici de là, j'arrive pour 14h à Jarcieu, j'ai RDV avec FX pour enfin changer mes avants. Avec la chaleur et le poids je commençais à baliser un peu.

    40 minutes chrono pour mettre les nouvelles chaussures, ça bricole pas. Même en F1 ils font pas mieux. Un coup de gasoil, un coup de lavage et venga, go maison ! Bien sûr vu l'heure c'est bien galère pour passer Tain et Tournon, mais à 17h ma camionnette est garée à la maison, vite vite, go aux courses. Bon wek-end, mimis les amis en esperant qu'un missile ne nous tombe pas sur la tête !

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  • ça construit à fond côté 07
    Passage de frontière, plus que 3000km à faire
    ça pue !
    3h de faite à Castellbisbal
  • Dimanche 15 Juin 2025
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    Le week-end et la journée d'hier ont été particulièrement chargées. Mais c'était pour la bonne cause. Le jardin est encore pas au carré et je doute qu'il le soit avant 2029. Ma belle fille hier avait fait un gateau dont elle a le secret, et ma petite fille s'est mise en tête de me donner une bonne partie de sa part mais à la cuiller, elle a bon coeur, mais elle est encore pas adroite ! Sur ces palpitantes aventures je démarre par un classique 19h30, direction SUD. L'A7 ce soir est un peu comme la mer calme avant la tempête, on sait que dans 2 semaines ça sera la guerre ici aussi, mais moins meurtrière que la bas au Moyen Orient. Combien d'innocents vont encore payer le prix fort ? Ce monde me file la gerbe, on entend la liste des morts qui s'egrainent et quand arrive la météo on monde le son.

    Le parking au chateau de salses est toujours au même endroit, ça tombe pile poil pour casser la graine. En arrivant, j'ai tout de suite repéré une voiture en veilleuses. Le temps que je mange, j'ai vu le gars faire les 100 pas autour des camions et me regardant avec instance avec son petit short tout en allant se planquer dans les arbres. Bref, je me suis pas éternisé. Au loins derrière les pyrénées, le ciel est constellé d'éclairs, et à Girona la route est encore humide, il fait lourd de chez lourd. J'arrive pile pour 3h du matin à Castellbisbal, juste après Aurélien. On s'est raconté nos week-end passionants, et puis à 5h il a bien fallu aller dormir un peu, d'autant que mon reveil était réglé sur 5h48.

    Dès 6h les caristes de l'extrème arrivent, on peut commencer à vider, ce matin, ils sont chauds bouillants et c'est tant mieux, je repars de là avec 3h40 à quai, 1ere 11 in the pocket, magnifique. Le trafic est déjà bien chargé direction Barcelona. Au marché il y a pas une seule place dispo pour roupiller, tant pis, la police du marché n'est pas en place, je vais dormir à quai chez le client, il est déjà 7h45 quans enfin, je tire les rideaux, buenas noches.

     

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  • Tiens t'es encore là toi !
    Joli !
    Le chaos sur l'A9
    Brassage de palettes du soir
    St Just, c'est juste ?
  • Lundi 16 Juin 2025
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    Mine de rien, j'ai réussi l'exploit de dormir un peu plus de 4h, merci la clim. Bien sûr, il est tôt pour avoir une idée de programme mais ce ne sera à priori pas compliqué. Petit dej tranquille chez Sancle, douchas, tout est nickel dans le meilleur des mondes. Quand Aurélien m'envoie le programme, 2 clients à Corbas, plus une ramasse à Lansargues, je me vois déjà en train de monter tranquille sans faire forcer la mécanique. Depuis ce matin, mon téléphone déconne plein pneus, internet et téléphones en rades, j'ai cru à un complot espagnol, mais en fait, c'est SFR qui est planté, pas que moi donc.

    Nathan est dans le coin aussi, lui, c'est St Etienne Lyon, donc on se verra demain matin. J'allais partir quand entre 2 coupures de téléphones, j'ai vu que tout était planté entre La Jonquera et le Boulou. Misère. C'est con, pour une fois c'était pas trop pourri pour sortir de Barcelone. Je pars juste quelques minutes avant Aurélien, on se suit tous à quelques minutes en fait. Comme prévu c'est le binz dès La Jonquera, on reste plantés de longues minutes et puis ça repart. Un pauvre chauffeur s'est tué juste avant Le Boulou direction espagne, camion en travers qui a pri feu, scénario catastrophe. Tout à gauche tout le long, ça a finalement pas été si pire. En face, c'est planté quesi jusqu'à Perpi Sud, et Vinci laisse encore rentrer les gens, l'A9 est pas fermée, le fric le fric. J'essaie bien de grapiller des secondes, c'est dur, on est un paquet dans le même cas, les garnitures de frein ont chauffé pour personne ce soir ! J'arrive à Loupian avec 4h33, pas le choix.

    Cassage de graine rapidos, frigo qui tourne à fond, et les quelques regards que je croise sont pas contents. Comme jeudi, je vais chercher des melons à Lansargues, ce coup-ci le camion connait le chemin, les 4 palettes sont prêtes évidement sauf que j'ai eu un moment de panique parce qu'elles étaient pas au même sas que la dernière fois. Le plus compliqué c'est de rechoper l'A9 après Lunel, il fait chaud, y a du monde dehors, faut être sur ses gardes. Comme la nuit était pas assez compliquée, l'A9 est fermée après Roquemaure, donc, je sors avant à Remoulins, aucun pénible jusqu'à Bagnols, reprise de l'A7 à Montélimar Sud, à fond. J'avais 4h20 arrivé au péage du marché, 2 déposes, et au dernier là ou j'ai 20 palettes à poser, c'est tellement plein que je dois attendre qu'ils fassent de la place. 1h pour vider, mine de rien, il me reste mes melons à livrer à Pusignan. Encore, j'ai eu de bol, j'était sensé reprendre une palette à Pusignan pour amener à Corbas. Aurélien a fini depuis un moment, mais comme c'est un brave type, il est venu m'aider à vider. Mine de rien, il est déjà presque 6h quand je plonge au plumard.

     

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  • Pusignan au reveil
    XPO69
    Cours & Buis, ça vaut le détour !
    A refaire, faut gagner une palette
    Nathan rien pour attendre
  • Mardi 17 Juin 2025
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    Il est midi quand la chaleur finit par me sortir du lit, dormi presque 6h, ça relève de l'exploit. Un café avec la team des marchés de quartier, bonne ambiance, bonne humeur comme souvent ici. Du boulot me tombe sur le coin de la figure à 14h30, pile l'heure ou la coupure se termine, on dira ce qu'on voudra mais la nature est bien faite. J'ai pas trop à rouler vu que je vais chez XPO à Meyzieu. 2 gros lots pour le 40, des produits piscine, c'est la spécialité locale. Par contre c'est super long à charger, ici comme partout, l'argument est le même : sous effectifs. 1h30 pour 20 palettes, c'est pas grave.

    Quand je repars c'est le gros rush du soir sur Lyon, d'ici, bien sûr je prends pas le risque de monter en pression, je rentre par la route des chèvres, par Cours et Buis, sa boulangerie, ses commerces, ses spécialités locales évidement. Tranquillos ! Il est bien tard quand j'arrive quai 4, plus personne ou presque au bureau, mais heureusement une équipe de vaillants chauffeurs sur le quai, ça a pas trainé pour vider et même recharger 3 clients sur la Catalogne. J'allais partir me refaire une beauté, quand je reçois sur mon téléphone de faire une place 120x120. Je peux rien refuser à Aurélien, donc, vas y Léon, refais ton camion. En regerbant un peu, j'arrive encore un peu à gratter et je cours enfin au bain.

    A 19h45, c'est reparti, mon kiki. L'A7 est à peu près tranquille, encore 2 petites semaines avant de commencer les vraies prises de tête. Le temps du trajet, on se creuse la tête pour savoir ou se rejoindre pour que je récupère sa palette, finalement on se retrouve à St Jeau de Vedas, je connaissais pas l'endroit mais il y a de quoi se mettre cul à cul avec le hayon pour récuprer la palette d'étiquettes qui se transporte en froid pour Parets. Aurélien se remets à 0 de sa coupure et moi 15 minutes, je fais ma dernière demi heure après Narbonne. Ce soir ça sert pas à frand chose que je cours, du moins que j'aille trop loin, je me gare un peu avant 2h du matin chez Pere Padrosa, il reste de la plac au milieu des frigos, ça tombe bien, le mien tourne aussi.

     

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  • Vilablareix, c'est abusé
    Parets
    Cacolac, qui en boit à part Jean pierre Papin ?
    Ramasse de l'année
    Retour au marché par les champs
  • Mercredi 18 Juin 2025
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    Café douche et tout, c'est parti avec 9h01 de coupure, j'ai pas énorme à faire aujourd'hui mais comme tout ferme tôt faut speeder quand même. J'attaque à livrer à Vilablareix, banlieue sud de Girona, il y a environ un siècle que j'étais pas venu m'enterrer dans l'impasse du client, c'est toujours aussi merdique avec cette manie espagnole et catalane aussi de se garer bien dans les angles. Je sais pas par quel miracle j'ai rien arraché, mais c'est passé. Pour vider, ça a pris 5 minutes.

    Je speede ensuite pour livrer la palette d'étiquettes à Parets, ça ferme à 14h. Arrivé à 13h à peine, ça a pas trainé. J'étais déjà venu dans cette boutique, le nom ne me disait rien, mais dans le temps c'était boncolac, le cacolac de Jean-Pierre Papin, mais en version iberique. Avant l'accès à l'usine se faisait direct en angle droit depuis la 4 voies, au bout de 30 ans et après 5000 accidents mortels, ils ont fini par faire une vraie route d'accès. De là, je vais à Franqueses, j'ai 3 big bag de ciment à livrer, il y a un quai, mais au prix d'une incroyable manoeuvre à contre main en escaladant un trottoir, là encore je remercie St Christophe et le chauffeur qui m'a guidé, sinon c'est bon pour tout arracher. Par contre, ça va super vite à vider, rien à dire, même pour sortir du quai je me suis fait autant caguer que pour rentrer.

    Il me reste encore le gros lot pour Santa Perpetua, j'arrive pile pour la reprise de 14h, il y a un camion avant moi, mais je m'en tape, je suis pas pressé maintenant. Vide à 15h30 je peux aller coincer la bulle au marché, sauf que j'ai quand même une bricole avant, je dois prendre un colis à Viladecans chez Desigual. Pour rentrer la dedans, faut vraiment montrer patte blanche. Je devais être annoncé, au gars du bureau j'ai même pas eu à donner de reference, ils savait ce que je devais prendre, un pauvre colis de 10kg pour les Vosges. Pourquoi, comment, je veux pas savoir. De là j'ai été me caler un peu à l'ombre et à 18h je me suis garé au marché, il faisait une chaleur à crever. Nathan était là aussi, on a fait une longue marche à pieds autour du marché, ça détend en attendant que la température baisse un peu !

     

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  • 15h top départ
    C'est sans espoir
    La classe !!!!
    Si à 50 ans t'as pas la photo de ton camion au chateau d'eau de Lansargues, t'as raté ta vie
    2h du matin, vide !
  • Jeudi 19 Juin 2025
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    On se retrouve vers 10h pour le petit dej avec Nathan, par curiosité, je vais voir à l'Area pour la douche, y a du mieux mais pour 4 euros ça reste de l'ecroquerie, de toutes façons il y a pas de concurence, ils font comme ils veulent. Dans les allées du marché, je croise le plus gros dealer de fruits que je connaisse, Radwane, et je suis prévu sur un classique Pusignan avec ramasse à Lansargues, comme ça, pas de bonne ou mauvaise surprise.

    A 14h je suis à quai et effectivement c'est prêt, le chargement se fait tranquille. Du temps je regarde map, et c'est trop comme d'hab dehors, c'est le chaos. Il y a déjà quelques années que je viens en Catalogne, avant Barcelone c'était la misère aux heures de pointe, maintenant, c'est tout le temps. Parti à 15h, en principe ça devrait rouler au taquet, mais en fait, la moindre voiture en panne, le moindre acrochage provoque un bouchon de curiosité. Cet aprème j'ai mis largement plus d'heure pour arriver à La Roca, un vrai chemin de croix. Je suis obligé de taper dedans à mort pour limiter les minutes perdues, je suis arrivé en 4h30 à Gigean, ça va être archi limite.

    Comme il est encore tôt, il y a toute une faune sur le contournement de Montpellier, et bien sûr, c'est à se demander s'ils vont pas tous à Lansargues. Il y a guerre que sur le chemin de terre qui mène à la ferme ou il n'y a personne. Je prends mes 4 palettes de melons, 15 minutes de coupure et quai et je file. Passé Lunel, de retour sur l'A9, il y a encore une fois la fermeture au bout de l'A9, avec à la clef un méga bouchon pour sortir à Roquemaure. Donc, ce sera encore Remoulins et la N86, par chance, personne j'ai pas regardé la conso, cette semaine est de toutes façons pourrie, merci Vinci. Mine de rien, j'ai eu du bol, j'ai juste rattrapé 2 pires que mous 5km avant Bollène, les 5km les plus longs de ma vie. C'est large, tout droit on se traine à même pas 60. Ma tête dit : écrase en un, pousse en un une fois dans ta vie, et puis ça me fera pas gagner du temps. Je calcule 1000 fois, ça va être chaud, mon 500 fait ce qu'il peut, les 4h30 ont sonné au panneau Pusignan, le temps de me mettre à quai, 4h33, que faire de mieux !? Il fait une chaleur à crever dans le village, tout le monde à les fenêtres ouvertes, arrivé là avec le frigo à Mach III et le bruit du poartail, de la manoeuve je me sentais pas trop à l'aise.

    Le temps de vider, ça remet les compteurs à 0, je me jette un café, il me reste à peine une heure pour aller à St Etienne. L'A47 est fermée à la Madeleine, on s'en sortira jamais. Mais tant pis, pas le choix. Il y a une soirée étudiants dans le village, ils sont particulièrement emméchés quand je passe et m'ont fait un olaaa en passant, c'était marrant. Pour une fois qu'on se prend pas des pierres. Coup de bol quand même, les travaux sur l'A47 se sont terminés plus tôt que prévus, le temps de me mettre à quai chez Heppner, 9h58, j'y croyais plus ! A 3h15 c'est plié, je suis tellement sur le nerfs que j'arrive pas à dormir.

     

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  • Le plaisir du vendredi de Sophie
    Il est à fond !
    Et pi Tain, c'est pas moche non plus
  • Vendredi 20 Juin 2025
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    Déjà vendredi, ça sent la carte Intermarché. Je me sors du lit à 9h30, un coup de flotte sur la tronche et Sophie attaque à me charger. C'est son plaisir du vendredi de monter sur un Fenwick, je vais pas la contredire. Comme tous le vendredis il faut faire du Tetris mais il y a un second camion cet après-midi. A midi c'est largement fait, dès que j'ai mes 9h je me casse. Depuis des jours c'est marqué "Pollution adaptez vos déplacements", et c'est de plus en plus blindé, en clair tout le monde s'en fout. A part un Poutine, je vois pas qui peut les calmer à tous ! Je fais le crochet par la case Jarcieu, mon camion à grand soif et il est bien crado avec la poussière de Lansargues. Record battu aujourd'hui, à 16h je me gare à la maison, après les 2 STSI quand même, ils sont trop forts pour moi ! Vite vite, je sauve à Intermarché et aussi prendre une paire de cornes pour le tracteur, avec le soleil les miennes finissent par se couper en 2. Bon week-end et restez à l'ombre !!