Carnet de bord de Octobre 2021 | Partager sur Facebook |
Sur terre, il existe des gens ponctuels, et Christophe en fait partie. A 8h pétantes il est chaud bouillant pour vider le complet de fûts d'abricots. Pour moi c'est assez tranquille j'ai rien à faire à part le regarder travailler. Dehors il fait des averses auant rester à l'abri. Une fois vide je fais environ 0km vu que je recharge sur place, des fûts qui sortent de frigo négatif, il y a de tout, de l'orange de la cerise, mais pour le moment c'est juste des gros glaçons, ça fait le yéti à 1000kg, pas évident pour le goûter de 4h des enfants.
A 9h pile c'est réglé, j'ai plus qu'à aller compléter à l'usine de Margès, et c'est toujours pour Le Quesnoy. La bonne nouvelle c'est que la régénération est terminée, mais ma joie a été de courte durée, 2km plus loin, rebelote. Coup de fil à Volvo Valence. Je vais charger et puis j'avise, d'ici, Valence c'est pas trop la route de Valenciennes. Par chance, la commande est prête aussi à Margès, 3 palettes variées d'arômes et d'additifs. Finalement, Nico préfère que j'aille à Valence, on est en famille, moi ça me va.
Thierry s'occupe de mon cas, enfin de mon filtre à particules, qui affiche 89% de suies, un mot poli pour dire particules fines. Avec le PC, il y a une manip pour forcer la degradation, ça prend une bonne heure et demi, ça monte à 600°c pour tout brûler. Quand je repars le filtre est propre à 97%, ça ira pour finir la semaine, quelle misère tous ces systèmes !
Toute cette histoire m'a fait perdre l'avance que j'avais pris ce matin, mais comment faire !? Ce sont les aléas jacta du sud est ! Je repars franc décidé de Valence il est 12h30, pied dedans, c'est plutôt calme sur l'A7, alors autant envoyer de la buchette. Je me suis payé une pause douche quand même à Mâcon parce qu'on est pas des cochons. Seule difficulté sur le trajet après Is Sur Tille ou il y a des travaux basculement de chaussée et un bon bouchon à la clé. Bien sûr c'est chacun pour soi, j'ai bien cru qu'à force de serrage de gueule d'un Ducourneau et d'un Coquelle on allait y passer encore plus de temps que prévu, une chose est sûr on est bien passés pour des cons. Comme on dit, la technologie avance, mais les chauffeurs pas toujours ! A la tombée de la nuit je croise Samumu vers Troyes, le roi de la rammasse dans le nord, il lui faut la journée pour en faire 2 !
A force de grattage de tête, je me décide à couper à travers champs pour aller au Quesnoy, en sortant à Laon ça fait gagner 45km quand même par rapport à Valenciennes, sans compter que ça fait éviter le bouchon du matin. Bien sûr c'est la route des bettraviers, mais par chance il fait encore sec, c'est pas plus mal. Je tire au maximum des heures, ce qui me fait atterir juste avant Etreux au bord de la nationale, 9h50 de volant, ça servait pas à grand chose de tenter le diable, je suis à peine à 40km du Quesnoy.