Carnet de bord de Mars 2024 | Partager sur Facebook |
Tant bien que mal, j'essaie de rester au plumard le plus longtemps possible. Je dors pas, mais je suis en mode veille, entre 2 mondes parrallèles. Il fait un temps magnifique ce matin, je ne sais pas s'il faut s'en réjouir, à Perpignan et Barcelone, ils ont fait des processions religieuses pour implorer la pluie, un peu comme les indiens avec les plumes, faut déjà être desepéré. Depuis le parking je surveille la météo des camions en attente au quai. Après midi il y a une légère accalmie, un trou d'air, je file. Quai 42.
Je fonce à la douche avant que ce soit occupé, c'est vieillot, mais l'eau est chaude et y a de la pression. Quand je reviens au camion, tout a changé, c'est blindé de camions qui attendent la place à quai, dont un qui arrive pas à se mettre à côté de moi, je suis sorti de la douche au bon moment, sans quoi on aurait fait encore un peu de carrosserie. Vu la panique dehors, je commence à ranger mes barres mes sangles, il restait encore 7 ou 8 palettes à sortir quand est arrivé un trou du cul de chez Mercavia Retamar, il tournait comme un lion sur le quai et puis ce fou furieux voulait que je degage du quai parce qu'il était pressé. Les caristes étaient morts de rire, mais il m'a vraiment pris la tête. Je crois que ça ne m'est encore jamais arrivé. Le type, hystérique complet. Vu l'heure en plus, 13h45, ça servait à rien qu'il s'excite le biniou, après c'est le changement d'équipe et ceux de l'après-midi sont pas des rapides. Je sais pas comment il a fini la journée, c'est surement l'asile qui a dû le prendre en charge.
Léger changement de programme de courte durée, je devais recharger au marché pour Bordeaux, ça m'aurait changé un peu, mais le client a trouvé entre temps un camion moins onéreux, du coup je reste sur du Lyon classique. C'est bien, au moins je ne me perds pas. Tout est prêt, je décolle à 15h30, je suis large. Donc, je continue mon challenge conso entammé début de semaine. Bloqué à 84/85, si je compte bien ça doit le faire en moins de 9h. Même si ça dépasse un peu c'est pas grave, la semaine est déjà bien entammée. Un café à La Jonquera, je tombe sur un Clareton avec un FH500 à gaz, c'est moins flamboyant que le S770, mais c'est une obligation pour un client... C'est à Loupian que je finis avec 4h15, soit le même temps que la semaine passée avec la déviation par Besalu... En trainant comme ça, j'arrive un peu avant 1h du matin à St Priest j'ai failli défoncer la boite à clefs jusqu'à ce que je me rende compte que je faisais pas le bon code du box. Genre, c'est la 1ere fois que je viens. Au marché le quai de mon client est archi blindé, avec un Deroo on l'a achevé. Reste encore 3 palettes chez un autre, il y avait un Loisel qui a le badge, bien sympa l'ancien, j'ai gagné 1h de sommeil du coup. A 2h45 je me suis garé au fond du MIN au calme, 8h58 de volant, mais c'est épuisant de ramer la nuit.