FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2024 Partager sur Facebook
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  • Ouvert H24, mais pas de café pour pas salir la machine
    Hasta luego Slovakia
    Foutage de gueule complet ici, 4h pour 41 colis pas prêts
    Ils ont prévu large pour le Tagliamento
    Bassano, sieste en vue
  • Vendredi 7 Juin 2024
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    Reveillé bien avant l'heure, il a pété un méga orage. Je pars comme prévu à minuit, soit 0h, amplitude jusqu'à 15h donc. Aussitôt sur l'autoroute de Bratislava Boys capitale de Bratislavie, il y a une station, et je me dis qu'un café serait le bienvenu pour démarrer. Mais voilà, c'est ouvert, il y a 2 meufs dont une qui aurait le physique à faire des films que personne ne regarde bien sûr. Les 2 menteuses de service ont dit machine en panne, elle brillait, elles avaient pas envie de la salir, feignasses. Une demi heure plus tard je suis de retour en Autriche, ça roule nickel évidement, il faut juste faire gaffe aux zones à 60 la nuit. Après avec 2 palettes de fûts vides, ça pédale à fond, c'est un peu comme l'A89 en Auvergne, ça tiquiquine. Avant de finir un bouillie, je m'arrête au bout de 4h, bien après Graz prendre un café.

    45 minutes, ou j'ai pas commis l'erreur de dormir, et je continue sur ma lancée. Petit contrôle sans convition à Tarvisio, à 7h30 je suis chez le 1er client à Buja. Je le sais pas encore, mais ils vont me rendre fou ici. Arrivent 2 porteurs italiens, ils sont chargé en priorité, je cherche pas à comprendre, il y a une douche, comme ça, c'est fait. La fille au bureau m'annonce une heure d'attente, et puis arrivent les premiers colis qu'il faut charger en vrac. Le volume, le nombre correspond pas. Ces blaireaux se sont trompé de commande, on ressort tout, ça va dans un petit camion polonais. Du coup, pendant qu'ils chargement le polonais, moi ça avance pas, la moutarde commence à monter. Le mec sensé mettre les colis en vrax fait 1m40 de hauteur, il a 2 de tension, j'ai sorti le hayon et je lui faisait aller chercher les colis dans l'entrepôt. Et puis ça trainait jusqu'à ce que je me rende compte que les colis étaient encore en cours de fabrication. Du coup, 4h pour 41 colis. J'avais envie de tuer Mme Meloni.

    Du coup, fallait plus que ça traine. L'affreteur du 66 a annoncé le coup au suivant à Fiume Vento, en 20 minutes c'était réglé, ouf. J'avais ensuite plus qu'à foncer et croiser les doigts qu'il arrive rien, le vendredi tout est possible ici. C'est tout mouillé de chaud que j'arrive à Bassano de Grappa, il est 14h40, putain, comment devenir taré en une journée !? 6 palettes à charger, là aussi, ça drope, il y a un super parking juste à côté ouf. J'ai mérité ma salade de tomates et une sièste.