Carnet de bord de Septembre 2020 | Partager sur Facebook |
Encore une nuit 4****, c'est pas compliqué, la nuit, il ne se passe strictement rien ici, y a tellement pas de bruit qu'on se croirait enveloppé dans du coton. Pour éviter la misère à Milan, je démarre avec un peu d'avance à 7h pour être à 8h30 à Tavazzano soit 46km, il y a de la marge, mais ici, tout est possible. Les papiers sont déjà prêts, j'avais été annoncé, quand tout le monde fait son travail, ça va tout de suite mieux.
J'ai plus qu'à me rapprocher du circuit du Mugello. L'activité a bien repris des couleurs en Italie, l'A1 est pleine comme un oeuf, il fait super beau, l'après-midi va être torride sur le paddock. Avant d'aller transpirer comme un ane, je casse la croute au dessus du lac de Baberino, au calme, zen. A 13h30 je me pointe face au casque intégral mythique. Tout le paddock F2 F3 est installé, ils sont serrés comme des sardines, c'est moi qui suis en retard.
La dernière fois que je suis venu ici, c'était pour des test Red Bull, j'avais distribué 10 fûts en 3 jours, c'était cool, aujourd'hui c'est pas la même. 3h de distribution intense, sous un soleil de plomb, j'ai terminé en nage, rouge comme une ecrivisse, quand je suis parti sous la douche, j'avais tellement chaud que les première gouttes s'évaporaient avant même de toucher mon corps ingrat.
Maxime qui a plus d'un tour dans son sac m'a trouvé un retour près de Parme, impeccable. Je reviens sur mes pas, bien naze, pas obilgé de speeder, je me suis calé à 80, comme ça tout le monde me double, je peux siester tranquille. Mis à part un énorme bouchon après Modena, ça a été tranquille. En face c'était encore pire, le bouchon dans mon sens était juste dû à la curiosité pour voir le carnage dans l'autre sens. A 20h il reste une place sur le parking de chez Mutti à Montechiarugolo, elle est pour moi ! Pas besoin de berceuse ce soir !