Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
C'est pas le mauvais plan ici, si on oublie les places serrées, il y a 3 douches pas mal. Malheureusement, le breakfastier a eu une panne de reveil, et je dois me rabattre sur un autre truc un peu moins exotique pour moi. Faudra que je revienne en UK. Le programme a légèrement changé dans la mesure ou le chargement à Londres a été avancé à 14h UK. Donc je décolle un peu plus tôt que prévu, il est 11h10 à mon tachy. Je me dis que débarquer au centre de recherche Unilever à 11h ça devrait le faire. C'est un peu paumé pour y aller, déjà il faut traverser Bedford. Je pensais faire plein de photos de Bedford, mais j'en ai vu aucun, publicité mensongère. Bon je me suis pas paumé, ça relève du miracle, c'est vraiment typique pour arriver chez Unilever à Sharnbrook, mais pas en camion.
Naivement, je m'étais dis que pour une palette ça irait vite, ah bah oui, ça a pris presque 1h parce que personne ne savait pour qui était la palette. De là, fallait plus trainer, parce qu'on doit se synchroniser avec José et arriver en même temps au Kew Garden. C'est compliqué. On se file rencard au service de la M4, je prie le seigneur pour ne pas avoir de bouchon, à fond de cale sur la M1 et M25, en mode Scottish Bandito.... A force à force, je rejoins José à 13h30, on a même de quoi prendre un café au Starberks. Comme prévu on est à 14h au Lion Gate, et fait exprès y a un camion qui veut sortir quand on arrive, j'ai quand même réussi l'exploit d'épargner les rayures de branches sur le frigo 3 semaines. C'est bon, maintenant il est marqué. Pire, j'ai une trace de petit choc contre le cadre, obligé que c'est ce nul de cariste à Unilever.
José qui n'est pas un fénéant, à de l'amplitude jusqu'à 17h, je le laisse bien sûr charger en 1er. ça va assez vite, les TILTmens sont chauds patate. De mon côté ça va vite aussi, sauf qu'au moment de replier mon hayon, il voulait pas rentrer, faux contact ou je sais pas quoi, mais bien chiant. Moment de solitude quand même avec un hayon neuf... Quand je finis par partir je me cogne les bouchons du soir qui commencent, un peu galère sur l'A3, mais après c'était pas si pire une fois sur le M25, j'ai mis un peu plus de 2h30 pour arriver chez Motis à Dover. J'ai 2 carnets ATA à donner, et merci Samu tout est bien rempli.
45 minutes plus tard, c'est tamponné, je file au port. Les files P&O et Irish sont pleine, je trace à la DFDS, il y a un bateau à 21h30 UK, impecc. Impecc, oui, sauf que le rafiot à 45 minutes de retard, 2h30 à glander, pas 3h.... Il est 1h du matin quand on sort, je vais vite voir les douanes françaises, retampon et je trace. Mon idée c'était dormir secure à Noeux Les Mines. D'ici c'est chaud en 1h10. J'avais appelé avant histoire d'être sûr d'avoir une place. Vu l'heure l'A26 est deserte, ça file. Une fois garé j'ai écorné de 14 minutes l'amplitude, j'ai pas fait de miracle, mais c'est pas de ma faute monsieur l'agent ! Au moins je crains rien ici et j'aurai la douche demain matin.