Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Comme beaucoup, ce soir c'est départ 22h. Un peu stupéfait, non pas de la victoire annoncée de la fachosphère mais par le fait qu'il ne pleuve pas quand je sors de la maison. J'ai vraiment du mal à comprendre les gens quand même. Il y a 5 jours on en a fait des caisses pour rendre hommage à tous ceux qui sont morts ou blessés sur les plages du débarquement pour venir liberer le pays du joug fachiste, et le dimanche suivant, tout le monde vote pour OuiOui. On a jamais essayé !! C'est vrai, mais on a jamais non plus essayé de se jeter d'un pont ! Bref, Hanouna et les autres débiles ont un avenir radieux qui s'ouvre, dans 1 mois on aura Ouioui Bardella ou la copine des chattes en 1er ministre, j'ai honte d'avance.
Heureusement, bien planqué derrière mon volant et de nuit, je risque pas de devoir affronter certaines discussions au comptoir. Je me cale vite sur radio Youtube, ça va aussi bien, le pluie refait son apparition vers Montélimar donc tout rentre dans l'odre. Après Béziers, c'est un fort vent qui arrive d'un coup, je savais pas ce qui arrivait. Comme prévu, à 2h je suis à Rivesaltes, mais j'ai eu peur, tout était éteind. Soulagé après avoir sonné, il y a bien quelqu'un mais dans un autre batiment qu'on voit pas depuis la route.
La semi est vite vidée, bien plus rapide que pour la charger, on a largement eu le temps de prendre le café pour finir la coupure. A 3h je suis de retour sur l'A9 dans le creux de la vague, il y a plus personne, c'est bien, jusqu'à Barcelone ou les premiers travailleurs sont en route vers le boulot, mais ça bouchonne pas encore. Il est 5h45 quand je débarque au marché, le parking est plein, j'ai pas envie de dormir à quai, je me trouve une bonne place à l'opposé, besoin de calme et de dormir.