| Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Comme on dit dans le Haut Vivarais, y a pas à tordre du cul pour chier droit : faire la grasse matinée, ça fait du bien des fois. Comme prévu, à 8h je peux me mettre en place non sans difficulté au génial quai des transports Gordi. Avant c'était facile, mais avec le temps le moindre cm² est envahi de merdier, 4 paires d'yeux ne sont pas de trop pour ne rien arracher.
Il est même pas 9h quand je me sauve avec seulement 19 IBC mais 21t. Une ramasse m'attend en montant sur Vic, chez un transporteur à Els Hostalets de Balenyà. 5 palettes pour Sury Le Comtal. C'est rare en Espagne, mais l'accès est facile, les palettes sont prêtes, et les types du quai motivés. En 15 minutes c'est plié, y a plus qu'à rentrer à la maison.
Avec un gasoil qui frôle les 2 balles, je n'ose plus toucher la pédale d'accélérateur. Mais pour rejoindre la maison, il faut se fader le C25, et avec 26t, il va falloir envoyer de la sauce. J'ai réglé en mode éco++, et j'ai laissé faire. Je crois que j'ai jamais autant ramé de ma vie récente. Au plus bas j'ai fini à 36km/h, un peu plus j'aurai pû me faire doubler par un Pegaso. Une fois en bas, je me suis quand même arrété acheter 30m de brise vue pas cher à Sarria de Ter, c'est pas lourd, je suis plus à ça prêt.
la remontée est presque pénible entre un fort vent du sud et un trafic digne d'un mois de juin. Arrivé presque à Valence, je fais la dernière croisure avec mon pote Alain qui part à la retraite après un dernier aller retour à Lézignan. Il est 18h15 quand je me gare à la maison, et selon que j'ai roulé lourd toute la semaine, je finis avec la moyenne honorable de 28,3L. Il faut garder espoir, le gasoil baisse de 30c lundi, mais nos soucis de carburant ne sont pas grand chose face à ceux qui perdent des êtres chers à 2000km d'ici.
Bon week-end, grosses bises et peace and love !!!