FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2023 Partager sur Facebook
  • Photos
  • 5 minutes la ramasse
    Je crois que je suis sur la route des convois
    Coucou mon copain Jeff
    Pile poil sur la ligne de la frontière sur la carte
    Bon plan parking à Achern
  • Mercredi 12 Juillet 2023
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    Le méchant orage annoncé n'a pas eu lieu, et c'est à peine rafraichi ce matin. La team Duarig arrive au compte goutte pendant que je traine ma misère au café. Je balance un coup de rouleaux, je me sauve à 6h45, c'est les vacances et du coup il y a beaucoup moins d'excités qui vont au boulot à la dernière minute sur les petites routes. En un petit quart d'heure je suis à l'usine à Bougé, et comme par miracle, je tombe direct sur la bonne personne qui en plus, à la bonne info. C'est juste dingue. Je prends donc un palecon, c'est le nom technique d'une palette container, c'est pas très poétique. En même temps ça va dans le DE65, à Hochheim am Main, ceci explique peut être celà.

    En 3 minutes c'est chargé sanglé, un CMR et je me sauve. Je prends même pas le risque d'aller m'enterrer sur l'A46, je coupe à travers champs, tranquillou bilou, par Cours et Buis évidement. Et puis, j'ai pas non plus eu envie de prendre l'autoroute à St Quentin Fallavier, alors j'ai continué par St Vulbas. Je me suis retrouvé derrière un convoi exceptionnel avec un très large chalet en bois, c'était cool en fait parce que du coup, ils m'ouvraient la route, et vu que c'est pas lourd, les types envoyaient de la buchette. Mais il faut rien exagerer quand même, j'ai repris l'autoroute à Ambérieux, pause café à Bourg, pas trop blindé de touristes, ouf. J'ai pas trainé, et fini mes 4h30 à Dôle, 30 minutes au calme.

    Entre temps l'orga au Nurburgring m'ont demandé si je pouvais livrer ce jour, ça leur a pris comme une envie pressante. Bien sûr que je peux pas, j'ai beau rouler avec un Volvo on peut pas non plus le transformer en Mirage 2000. Je ferai au mieux, mais il y a aura pas de miracles. Mulhouse à la régule, je me retrouve vite sur l'A5, et bien sûr crochet à Hartheim histoire de sentir moins mauvais. Plus haut au dessus de Baden Baden, il y a de gros bouchons, alors je fais pas le fou, demain faut quand même que j'essaie de pas arriver trop tard au Nurburg. Je connais un plan parking peinard à Achern, alors, j'hésite pas je me pose là avec 8h15 de volant, il est à peine 17h, ça servait à rien d'aller s'enterrer dans les bouchons pour finir garé au milieu du bruit. Mine de rien, ici on frôle les 30°, la chaleur doit me suivre, je vois que ça.