| Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Je deteste le vendredi 13, alors je reste sur mes gardes. Un peu avant 8h, les premiers employés arrivent, je suis garé en paquet de merde devant leur magasin, ça les inquiète pas plus que ça. J'avais appelé hier soir pour charger, mais c'était trop tard. 21 pneus PL d'occasion me tendent les bras, ils sont même pas sur palettes. J'attaque donc par un peu de manutention. Le jeune cariste scrole sur son téléphone pendant que je m'échine à les empiller, ils sont plein d'eau à l'interieur. Jusqu'à ce que ça m'énerve et qu'il finisse par descendre de son fen pour m'aider. 30 minutes pour charger, machine à café en panne, je me sauve de Chambéry.
Je complète aux Echelles, chez Guy Casset. C'est cool, j'aime bien monter la haut, c'est joli, et tellement à l'écart des gros axes. On traverse le plus vieux tunnel routier de France, c'est pas du Vinci, mais du Napoléon, c'est jamais en panne. Là, 3 lots pour la Catalogne me tendent les bras, du coup, je sors mes palettes de pneus, ça ferait trop de poids à l'arrière. La semi est bien pleine à la fin, les gens sont bien cool ici, la machine à café fonctionne, il y a également de bon sanitaires pour les truckers. Retour à Jarcieu, et d'ici je sais jamais par ou trop passer vu que tout est interdit, j'ai coupé par Coublevie, dans une autre vie je chargeais des noix la bas. Il est déjà midi quand j'arrive au dépôt. Je trie vite fait mes palettes, un mimi à tout le monde et je me sauve.
Le temps de faire le gasoil est tout, il est déjà 14h quand j'arrive sous de grosses draches à St Etienne. C'est Sophie qui s'occupe de mon cas, la semi est bien blidée quand je repars 2 plus tard. J'ai remis ma casquette de lignard de la catalogne, départ dimanche 20h30 21h, et je me rentre prudement, le vendredi soir ça fait un peu n'importe quoi. A 18h30 je peux garer mon vélo, c'est plié, samedi dimanche on fait la nounou !