Carnet de bord de Aout 2024 | Partager sur Facebook |
Toutes les bonnes choses ont une fin, sinon on ne les apprecierait pas. 3 semaines qui ont passé à la vitesse de buzz l'eclair, les yeux rivés sur les jeux olympiques, non, je déconne j'en ai rien à cirer. J'avais pas le temps, jardin à gogo, garderie, remise en route de mes épaves françaises, bref il fait retourner à la mine. Samedi j'avais quand même été au camion remettre un peu tout en ordre et ce matin je décolle à 5h30 avec mes souliers tout neuf comme un bon écolier.Il y a 2 semaines j'avais été chez Volvo en solo, il fallait surtout pas que j'oublie de racrocher en partant. Ce matin, j'attaque à Crepol chez les transports Jullien, un joli complet d'oeufs, 604000 en tout, mais je les ai pas recompté. C'est drôle, depuis le temps que je roule j'avais encore jamais chargé des oeufs.
Mine de rien, ça a pris presque 1h pour charger, et ça fait son poids, 18t d'oeufs ça doit faire une sacrée ommelette, donc, j'y vais molo sur les petites routes pour rejoindre Jarcieu za des Blaches, mettre un peu de gasoil et dire bonjour. Encore une heure de perdue à blablater. Quand je reviens sur l'A7, elle a bien pris des couleurs, dans mon sens c'est pénible, dans l'autre c'est en mode accordeon. C'est donc, bel et bien le mois d'août, il faut se faire une raison car l'europe est en mouvement. Comme un con, je me croyais encore en vacances et en bagnole, j'ai oublié de tourner à droite à Ternay, du coup, Tunnel il y avait personne, c'est toujours ça d'économisé. Je rattrape Tophe de chez Thevenon qui fait une régional cette semaine, direction Anvers.
Après Villefranche j'apprends que j'ai RDV à 5h demain à Bethune, moi qui pensait glander, c'est pas pour aujourd'hui. Je ne suis pas le seul à avoir encore la tête en vacances, l'ordinateur de bord du camion est planté, impossible de savoir à combien d'heures j'en suis de la journée, juste la période de conduite qui s'affiche, le reste c'est n'importe quoi. Donc après la pause à Chaumont, je demande à Maxime qui depuis le PC et la géoloc peut savoir mes heures. Il me reste donc 4h12 pour aller à 10h, c'est pas assez pour Bethune, je me dis que c'est con de cramer 10h. Je monte ce que je peux, noyé dans un flot non stop de bagnoles, c'est assez vite casse pieds. J'abandonne à Laon avec 8h50 de volant, je pense que pour une reprise c'est bien, je peux pas valider une 11, j'avais oublié ce côté nul de mon métier. Je me gare dans la za, on verra bien ce qui se passera ou pas !
Le principe du reveil, c'est de sonner, et ce matin, il a bien fonctionné. Debout à 2h30, j'avoue que ça ne m'avait pas manqué, mais la France a besoin de moi, donc, je m'éxécute. Il manque pas de gasoil, j'ai toutes les roues, donc on peut y aller après un rapide yaourth, il est 3h. Il y a rien de trop pour arriver pour 5h à Annezin. Il faut bien reconnaitre que l'A26 à cette heure là est assez roulante, mais jamais vraiment deserte. C'est dommage que je sois pressé parce que la température était optimale pour dormir. J'ai été assez surpris parce que les parkings étaient encore assez plein, faut dire aussi que le nombre de place n'a pas bien évolué depuis la fin de la construction de l'A26 en 1991. La traversée de Bethune se fait sans problèmes, à 4h45 je suis chez le client.
A ma grande surprise, ils m'ont bien confirmé que j'étais prévu à 5h, j'ai bien fait de pas trainer, merci Mr Samsung, il y avait déjà 3 autres complets sur place. Ici on touche à rien, même pas les barres d'arrimage, c'est bien mais j'aime pas qu'on touche à mes barres, elles sont vieilles et j'y tiens. En même pas une heure c'est vidé, ça m'arrange carrément ! Retraversée tout shuss de Bethune, je recharge à Nettetal, d'ici y a un bout et surtout de charmants villages à traverser aux heures de pointe. J'attaque Lille par La Bassée, ça dort encore pas mal, du coup c'est presque une formalité. Il y a les régionaux habitués aux bouchons qui se trainent à 60/70 sur la rocade, c'est quoi l'idée ? faire autant d'heures que quand il y a des bouchons ? Pas grave, c'est plus vite doublé.
Côté Belge c'est cool aussi, mais loin devant, il y a un gros carton vers Sint Niklaas un peu avant d'arriver à la grande poubelle Belge : Anvers. Par chance ce matin, le Belge moyen n'a pas oublié de mettre sa cagette de Jupiler sur le toit, mais il a oublié de regarder Map, j'ai pris la calzada lateral comme à Barcelone, j'ai gratté pas loin de 5km de bouchon, yala. Après Antwerpen c'est tout shuss, j'allais juste oublier la vignette, je l'ai pris in etremis. Petit dej douche au calme au truckstop de Venlo, à 11h je suis à Nettetal. Au bureau, ils sont tous la tête en vacances, paumés dans les papiers, puis paumés dans les palettes, on a mis bien une heure pour charger 11 palettes.
Ma tournée est assez originale puisque je commence.... Dans le 44 au nord de Nantes, pour une palette de 30kg. C'est de l'ADR frigo, ils en trouvent pas tous les jours des camions ! Moi ça me va, c'est juste un peu compliqué pour repartir, l'autoroute en Hollande est fermée dans le sens de la descente dans les tunnels de Roermond, côté Allemand c'est pas mieux, il y a des travaux aussi, mais c'est moins compliqué. Je reviens par Sittard, j'aurai pas pris la vignette pour rien. Après j'ai passé mon temps à calculer ou me poser pour dormir, j'ai fini dans une I à Spy au bord des champs, c'est vraiment la merde ce pays pour dormir au calme. 8h57 de volant, fini à 15h45, donc validement d'une 11, YES ! J'ai pas perdu la main !
La zone s'est bien remplie dans la nuit, c'est donc bien le bon endroit pour dormir en dehors de l'autoroute. Après avoir fait des dizaines d'hypothèses et d'itinéraires, je me décide à décoller à 2h45. Et tout en roulant, je continue de réfléchir ce qui n'est pas facile pour moi qui ai pas bien été à l'école. Pour aller à Nantes, d'ici, qu'on passe par Reims ou par Rouen en kilomètre c'est pareil. Le plus court c'est Paris, mais ça me fait arriver pour 6h, que faire !? J'ai envie de tenter le coup, on est en août, sur un coup de chance on sait jamais. Surprise je chope de grosses averses une fois en France, et ça se calme justement avant Paris, et c'est tant mieux. Comme prévu à 6h je suis au bout de l'A3, sans bouchon, oufff. Je respire un bon coup une fois sorti porte d'Italie, et encore mieux une fois sur l'A10, c'était juste juste juste. Les 4h15 sonnent juste avant le parking de Chartres, whow.
Café, croisant douche, tout est bien ! 45 minutes de pause qui font quand même du bien, d'ici c'est sûr que j'arrive en moins de 4h30 à La Chapelle sur Erdre. Le soleil tente une percée vers Le Mans, c'est tellement joli ce coin, j'adore. Et puis l'A11 pour tenir une moyenne, faut pas charier, c'est un billard !! C'est du côté d'Angers que ça commence à bien se charger, tout Paris va en Bretagne j'ai l'impression. A 11h20 j'arrive chez le client, juste avant un Groussard pas content que je suis arrivé avant lui, mais c'est la vie. J'ai une palette de 30kg, ça a pas pris 5 minutes à vider.
J'attendu 45 minutes en cas qu'un complement tombe, mais finalement que dalle, donc, je reviens sur mes pas, il me reste Chalon/Saone, pour aujourd'hui c'est mort bien sûr, alors je m'avance comme je peux. Je tire mes heures au maximum, aujourd'hui je claque 10h de volant, je suis un dingo. Personne ou presque sur l'A85, c'est encore mieux. Au sattelite j'avais repéré une super place sur la station au niveau de Tours qui generait pas les voisins avec le frigo, et vu l'heure, elle est libre quand j'arrive tout mouillé de chaud avec mes 9h55. 14h30, fin des opérations, ça a marché du tonnerre aujourd'hui !
C'est un crève coeur de sortir du lit ce matin tellement il y faisait bon. Pour une fois que je dors sur l'autoroute, je vais me chercher un café, chose rare en 2024 en France, la boutique est ouvert et on sert du café au comptoir. Il eût été balot de rater ça. A 2h45 je lâche les poneys sur l'A85 plein EST et en plein phares aussi, parce que l'A85 c'est pas l'A9, ça se bouscule pas. C'est droit et plat comme en Hollande, au bout il y a Bourges ou il faut pas oublier de sortir. Là aussi, la 76 est deserte comme un samedi matin, sauf qu'on est jeudi. Pour la 1ere fois depuis que c'est ouvert je prends la nouvelle RCEA, bon, c'est quand même mieux secure que la vieille 79, y a pas photo. Déjà passé les 4h de volant quand j'arrive à Digoin, goin. Arrêt comme les kings à l'Euroscar.
Un bon café, une douche et les 45 sont vite passées, quand je repars le trafic à repris des couleurs, c'est toujours un long chantier pour arriver à Monceau les Mines. Fait exprès je me suis retrouvé derrière non pas un mais deux Hoptrans, j'ai bien cru qu'on allait y passer la journée. Je perds vite mon calme en fait, mais change que dalle, les Hindous sont payé en interim avec un lance pierre, ils vont pas en plus payer des PV. Après ça descend tout le long pour arriver à Chalon ou je livre mes 10 palettes et je peux couper le frigo. Vieux site industriel un peu destroy, pas dit que les voisins autour savent ce qui y est stocké. De là, je vais me faire payer le café chez Nicolas Brevet, pour une fois que j'ai le temps et lui aussi.
Il y avait longtemps que j'avais pas fait de poubelles, aujourd'hui c'est à Tavaux, je fais le grand tour par Beaune vu que la 73 est toujours en travaux, arrivé à midi, ça charge direct. J'ai visite toute l'usine, vu que j'avais 3 points de collecte, et heureusement que je suivait le cariste, on a dû faire au moins 5km, un vrai labyrinthe. Après ça a merdé avec trackdechets parce que le client a oublié de valider, ça aurait été pour partir en RTT, il aurait pas oublié de valider. Une bonne heure de perdue, c'est le progrès.
Reste plus qu'à m'approcher, même en bombardant j'arriverai pas à Salaise ce soir, donc j'y vais cool cool, c'est bon pour la planète et je me cherche une place à l'ombre en calculant dans ma petite tête, ça sera dans la zone à St Vulbas, 17h fin des hostilités.
Ce matin, c'est grasse matinée, il est 6h quand je dégage de mon super plan parking. Une nuit avec 0 bruit et il a fait presque bon, j'étais bien... Mais on est vendredi et j'ai RDV à 7h30 à Salaise, il faudra tout. Vacances oblige, Lyon ça passe comme qui rigole, même si à la place de bosseur du matin, il y a le touriste égaré sur l'A46. Quand j'arrive à poubelle land, il y a déjà 4 chauffeurs avant moi au bureau, on a tous RDV à 7h30, mais heureusement on va tous dans des endroits differents.
Après 3 pesées et une heure avec le casque vissé sur la tête je peux riper. Le temps que mes chefs prennent une décision sur mon sort. Finalement je vais au groupage à St Etienne charger un partiel, il y a déjà Bebert de chez Aurenico frigorifico qui lui charge le complet. Mais pas de bol pour lui, il doit décrocher, prendre un vieux fourgon Heppener et aller faire une ramasse avec à Roanne. Moi j'ai qu'à moisir ici les pieds dans la clim. J'ai eu largement le temps de faire le ménage à fond.
Des 6 mètres de plancher prévu, ça passe à 9, et j'ai un direct à faire en plus du groupage. Il me faut passer à Jarcieu faire du gasoil et surtout prendre un lot pour completer la remorque. Chose incroyable, il y a pas trop de trafic pour descendre, c'est quasi tranquille. A Jarcieu, il y a bonne ambiance de pré week-end, un coup de rouleau et je me sauve tranquillou pour rentrer à ma maison personnelle. La semaine est bouclée à 20, kiki content !
Après un savant calcul hier entre 2 plongeons dans ma piscine pas olympique, je me suis décidé à partir à 3h ce matin, ce qui me laisse jusqu'à 18h, y a de la marge vu le programme, mais, nous sommes en août et tout est possible. D'ordinaire, le lundi à cette heure là c'est le desert sur l'A7, mais pas ce matin, y a de la bagnole dans tous les sens et pas que des patients, faut le voir pour le croire. C'est juste après Orange que ça se calme momentanement. Pas chargé lourd, la moyenne est excellente ce matin, ça déroule, ça de I-Roll comme qui dirait. L'objetif étant ce matin, de passer avant le cortège qui va chercher ses clopes à La Jonquera. Il fait bien moche humide et gras sur la Languedoc, ça doit bien coller dans les caravanes et sous les tentes, beuark.
Comme prévu, après la coupure c'est archi chargé sur l'Ap7, il y a tellement de plaques françaises qu'on se croirait sur l'A46 aux heures de pointe. Ils doivent tous aller s'entasser dans les coins de Lloret de Mar, parce qu'après c'est tranquille pour arriver à Montcada I Reixac che le 1er client, il est 10h. 4 palettes à sortir dans un petit atelier qui taille des pierres. J'avais le choix ensuite de soit aller faire le groupage, soit poser l'Hospitalet, j'opte pour la raison et vais au groupage. Ils sont que 2 chicos à la reception, et bien sûr débordés, un qui vide, un qui scanne et colle les étiquettes. J'y suis resté pas loin de 2h. C'est la fille de d'habitude au bureau cette belette a filé mon CMR à je sais pas quel belu qui a même pas vu qu'il partait pas avec le bon CMR. Pas de doutes, on est en août.
Reste donc 6 palettes pour un transitaire que j'avais encore jamais fait le long des voies ferrées à l'Hospitalet, j'ai cru devenir chèvre pour y acceder telement c'est mal indiqué. Je pansais pas vider avant 15h, mais en fait la pause est juste de 14 à 15h, ils m'ont pri in extremis juste parce que j'étais pas pressé. De là je suis allé me garer au Mercabarna et comme j'avais rien de mieux à faire, j'ai entammé une magnifique sieste réparatrice dans la clim. Au reveil, je mets en route le moteur, et là c'est le drame, le camion démarre tout juste, grosse alarme batterie, et zoby.
Sans clim, la nuit a été à la fois longue et sans sommeil. Il faisait horriblement lourd, j'ai été dévoré par les moustiques, même avec les portes ouvertes j'ai eu chaud. Je crois que j'ai à peu près dormi entre 3 et 7h. A 8h j'étais au café et j'ai commencé a appeler Volvo. On a un contrat gold, faut bien qu'il serve à quelque chose. C'est mon dépucelage de l'appel d'urgence. Le reste se fait par texto, ils m'ont marqué que le type serait là à 11h34, c'est précis, ça m'a laissé le temps d'aller sous la douche. Le gars est arrivé à l'heure, mis à part qu'il arrivait pas à me trouver. Et puis ça a été la misère avec son PC qui marchait pas, il a dû retourner en chercher un autre au garage. Après ça a merdé dans les formalités, et finalement à 14h c'était réparé. 2 batteries neuves.
Je vais donc vite charger mon groupage primeur, j'ai une palette pour Perpignan à poser en passant. Grosse galère en vue quand je pars, l'A9 est coupée au Perthus, tout le trafic est dévié par la N9 et le centre du Perthus, il y a un bouchon gigantestque sur l'Ap7 et la N2. Dès que je pars, j'ai droit à des orages, par moment ça fait de la mousse par terre, il y a pas interêt à freiner brusque. Pour éviter un peu de bouchons, j'ai pris la N2 bien en avant par Bascara, une éternité que j'avais pas traversé ce bled, du reste, il y a plus aucune interdiction sur la N2. A Figueras je retrouve tout le trafic, et les minutes sont longues, on reste souvent un moment sans broncher. Je sens que ça va être plus que juste pour être avant 19h à Perpignan. Coup de bol, quand j'arrive à Figueras nord, je vois que ça a réouvert direction la France, je me jette sur l'autouroute alors que tout le monde essaye d'en sortir, finalement ça passe lentement mais surement, en bas sur la natio c'est le chaos, je vois même un Alonso qui débarque de Campany, genre le petit bled ou google map doit bien t'envoyer, courage mon gars. Finalement j'arrive un peu après 19h chez les transports Escande le camion de Marseille n'attendait que ma palette, tout le monde est content, ouf. Je jette un oeil, c'est toujours bloqué sur la N2, maintenant c'est plus mon problème.
Reste plus qu'à monter à Corbas, et je suis pas en retard du tout, c'était que le Perpignan qui pressait, c'est donc le moment de casser une graine mais je suis bien obligé de recouper 45 minutes, je fais ça à Montélimar ou j'échappe de peu à un bus qui vient de débarquer. A 2h je suis au marché de Corbas, 3 clients à poser, à même pas 4h je suis au plumard !
J'ai pas roupillé bien longtemps, mais au calme. J'attendais donc que l'heure tourne un peu pour aller me hisser jusqu'au café, et puis aussi de quoi mon avenir professionnel proche sera fait. A un moment j'étais sensé recharger au dépôt pour descendre recharger demain en primeur à Barcelone, et puis finalement, ça a été annulé. J'ai quand même reçu un lot à aller charger, facile à St Clair du Rhône.
Depuis hier, mon transfo ne marche plus, et je ne sais pas si ça a un lien avec le changement de batteries de mardi. Dès que le coupure est bonne je fais un stop che Volvo, verdict, c'est pas la ligne mais bien le transfo qui est mourru. Pour trouver ça la veille d'un 15 août, good luck. Mon joker s'appelle Bibi, elle va me trouver ça. Je vais donc tranquillou à l'usine, c'est vraiment service minimum, presque personne, ça file pour charger les 20t pour la Navarre.
Je ramène tout ça à Jarcieu, ou Nico de che Vodatrans m'attend comme le messie. Moi de mon côté je prends un petit groupage pas trop lourd à livrer dans la nuit chez Villardel. Rien qui va mal, méga week-end il faut en profiter c'est tellement rare. A 20h je suis à ma maison, c'est super !
Dur dur de s'y remettre après ce méga week-end. Deux rentrées en 15 jours, le corps a du mal à encaisser, même à la NASA ils ne font pas des tests comme ça sur les humains. Mais à 19h je m'installe dans la capsule et me catapulte sur l'A7. La température a brusquement chuté, déjà la rentrée ?? L'autoroute est plein comme souvent, mais aujourd'hui vraiment beaucoup, pour rien au monde je voudrais être dans l'autre sens. Premier arrêt à Montélimar, il me faut un transfo, mais ça se mérite il faut passer de l'autre côté. Il y a carrement un bouchon dans la station, mais heureusement personne côté routmens.
Garanti 2 ans le transfo, j'ai pas interêt de paumer le ticket, à 99 balles, il doit être plaqué or. Plus je descends, pire est le trafic, le gros du bouchon commence à Sète, il est pourtant déjà tard quand j'y passe. Je stoppe à Frontignan, je finis les restes de carbonara de midi, une dinguerie ! Après la pause, je pensais être tranquille, mais c'est toujours chargé à la remontée, ils sont pas bien ces gens !! Passé La Jonquera ça finit par être presque peinard, à 2h30 je me mets à quai à Sentmenat histoire de blinder le quai à Villardell, il ne s'ennuieront pas demain.
45 minutes pour vider quasi, reste ensuite plus qu'à aller roupiller au mercabarna, et ce ne sera pas du luxe parce que je sais pas si c'est le fait d'être descendu à 83 tout le long histoire de faire une conso digne d'un Actros, mais je suis RAIDE ! A 4h30 je finis par trouver une place à ma convenance, c'est à dire le cul tourné vers l'ouest ! Bonne nuit les petits !
Miracle, j'ai dormi jusqu'à 10h30 ! Machinalement, je traverse le parking pour aller au café à l'Area, et il faut vraiment que je change de cremerie, je supporte plus, les chiottes jamais reparés et la suffisance de la bimbo serveuse qui se prend pour une bombasse alors qu'elle sert juste des cafés à des crasseux comme moi. Donc, c'est la dernière fois promis juré craché. Je marcherai un peu plus loin, c'est pas ce qui manque. Je comptais refaire une sieste et glander 11h, mais voilà, mon voyage s'annonce complicado. Et surtout j'avais dans les plans de faire la montée et de redescendre à Jarcieu pour couper. Mais n'allons pas trop vite.
J'attaque à 14h, ça me laisse jusqu'à 5h, c'est déjà bien. Bebert arrive juste quand je mets à quai, pas de chance, Pendant que ça charge chez le client, je fonce à la douche. Là, j'ai du Pusignan à livrer à 3h et du St Priest que je devais faire en dernier, mais j'ai envie de le faire avant quand même. De là je vais vite completer à deux batiments de là, 9 palettes de Grenoble que je vais laisser à Valence, il faut que j'y sois à 23h30. Autant dire que sur le papier c'est cool, mais si la sortie de Barcelone passe nickel, arrivé à Figueras les ennuis commencent, une vraie tuerie encore pour passer la frontière. Des voitures en panne dans les bouchons, des accrochages, et en bas au Boulou au péage, une voie ouverte sur 2 pour bien montrer qu'ici c'est la France. J'ai paumé une heure facile parce que j'avais passé les 4h15 après Narbonne.
45 minutes de coupure histoire de manger et penser à autre chose et j'y retourne. Le trafic est toujours bien un peu chargé mais ça roule sans trop de tracas, il y a pas beaucoup de camions ce soir, c'est tranquille, et je suis au taquet jusqu'à ce que je sorte à Valence Nord pour livrer à La Valentinoise. Dans la cour c'est la guerre, il y a des camions dans tous les sens, des palettes de partout, mais ce que j'ammène part direct, je suis pas resté bien longtemps à attendre, il y en a qui étaient pas contents, mais j'y suis pour rien, et mon passage a fait liberer 2 quais alors poupougne. Comme du coup, il reste de la place, je dois encore aller chercher 4 palettes de tomates chez un paysan à St Rambert d'Albon, c'est facile, c'est pas très loin du chateau d'eau aux couleurs de la Drôme qu'on voit au bord de l'A7, mais par contre pour y aller.... Chaleur. La ferme est à l'ancienne, la preuve, le paysan qui m'a entendu arriver est venu m'aider à charger. CMR signé et je me sauve livrer St Priest, ça va être finot mais l'important c'est d'y croire. Je jette les 3 palettes au sas, je remets bien comme il faut les palettes de tomates, et je fonce à Pusignan, fait exprès, j'arrive pile poil pour 3h, pioufff. On vide tranquille, et en guise de remerciement j'ai marché dans une bouse fraichement posée par le chien. Reste juste 22 minutes à rouler, ça fera trop peu pour Jarcieu, mais ça ira bien pour aller me planquer dans à St Quentin Fallavier, 4h c'est fini, posé avec 9h59, pas mieux.
Bon plan glandouille une fois de plus, c'est calme en aout, il e faut pas s'en priver. Même si ma 11 ne comptera pas, il me faut rester ici le plus longtemps possible histoire de rouler au maximum à la fraiche et garder de l'amplitude. A 15h, je me lâche après avoir dormi en morse, un coup bref, un coup un peu plus long, mais rien de terrible. Pour rejoindre Jarcieu à vide, j'ai tenté l'experience par Diemoz et Eyzin-Pinet, c'est plus court, mais ça vaut pas le coup, à vide ça va, j'ai mis un peu moins d'une heure pour arriver quai 7 à Jarcieu.
Le lot pour Spa est prêt depuis un moment, ce sont rajoutés 4 colis d'huile, urgents pour un team. Les urgences c'est pour moi, ça motive. Je glande un moment au dépôt, à 19h je me sauve, j'ai même lavé sans convictions. Comparé à hier, ça roule nettement moins, et c'est aussi bien. Pas de carmabouille sur Lyon, je coupe par le periph, les gones sont encore pas tous rentrés. Une fois passé Villefranche, c'est desert inside, impecc. Pour dire je suis arrivé au Bois de Chaumont en 4h30 ce qui relève du miracle, j'aime mon Volvo.
45 minutes de coupure bénéfiques, et les premières gouttes qui commencent à tomber, c'est normal vu que je viens juste de laver. Plus je monte pire c'est, l'A31 est presque inondée avant Met et puis ça se calme un peu le temps que je prenne un café à Berchem. Comme d'hab, je monte par l'A7 qui est fermée, mais à 3h du matin, la déviation est deserte et c'est tant mieux. Mine de rien, je finis par arriver au circuit après une dévition particulièrement Belge au niveau de Malmédy, des fois, ils m'inquietent par ici. A 5h, je me gare le long du ruisseau, Arthur dort comme un nouveau né, et moi j'ai pas tardé non plus.
Dès 9h j'ai été reveillé par des abrutis qui font un boucan infernal avec leurs bagnoles, j'avais oublié que j'étais à Spa. Je me lève et je vais bosser un peu, je sais que ce soir je faire une méga nuit, mais c'est raidos quand même. La journée est bien longue, il faut tenir la boutique jusqu'à 19h. Le soir c'est pia à Spa, spécialité locale. Note à moi-même : Se souvenir de plus prendre de pizza merguez en Belgique.
Une grosse journée de distribution se profile à l'horizon. C'est pas que ce soit passionant, mais il faut être concentré et avoir souvent une blague de reserve. On va pas se mentir, on rigole plus qu'on ne travaille, mais fait juste savoir rester concentré par moments, d'autant que je connais pratiquement aucune écurie. La journée passe à la vitesse grand V. Le soir on part accompagné de gars du coin, je rêvais d'une vraie frite belge, on a pas ça chez nous. D'un autre côté, dans les restaurants de Stavelot, aucun d'eux ne propose ni de ravioles ni de gratin dauphinois et encore moins de cassoulet toulousain.
Ce matin, c'est Joselito qui vient en renfort, pile poil quand une ramasse me tombe sur mon téléphone. J'attends la confirmation de l'affrètement et je décolle à 10h. Je vais charger à Pelt, au nord de Liège, juste avant la frontière hollandais avec Eindhoven. D'ici, c'est impossible d'éviter des bouchons. Un vrai casse tête. Soit je passe par Liège sur l'autoroute du Luxembourg, mais c'est fermé, soit je me jette dans les bouchons de Verviers, pas d'alternative. Heureusement que j'étais pas pressé. La semaine prochaine c'est la rentrée des enfants ici, ça risque d'être vraiment TRES compliqué.
Au final, plus de 2h30 pour arriver chez le client. Les palettes pour le 43 sont prêtes, mais c'est le 43 Catalan, donc Santa Oliva. C'est pas lourd, en 15 minutes c'est chargé. Je pensais galerer un peu avec mon super niveau de flamand, mais le cariste est Guinéen et parle mieux le français que moi, c'est un vrai bonheur l'immgration quand même !! Retour à Spa une fois chargé. Cette fois-ci j'abandonne l'idée même de repasser par Verviers, je fais le grand tour par les tunnels à Liège, dans mon sens c'est ouvert. Quand j'arrive, je fais les comptes, 300km, 5h30 de volant, belle perf !
Journée tranquille à première vue, étant donné qu'une des parties de la compet plie bagage aujourd'hui, la Ligier Cup, ça fera toujours ça de moins à faire. Dans le même temps, on ne s'ennuie pas, Arthur doit partir ce midi pour redescendre au dépôt vu qu'il prend l'avion demain pour un autre circuit. Moi ça risque pas de m'arriver vu que je prends pas l'avion, ni pour aller en vacances, ni pour aller distribuer des fûts sur un circuit. Donc on a chargé Arthur au max pour qu'il puisse partir au plus tôt. Finalement on a distribué plus de fûts que prévu, une journée plus que bien remplie. Il fait chaud à Spa, trop chaud pour Spa, du coup, ça ne loupe pas, il pète un orage le soir.
Avec les orages d'hier, on supporte la veste ce matin. On a pas grand chose à faire, mis à part trouver du café vu qu'on a plus de machine, mais heureusement, il y a l'écurie AF Corse qui vient à notre secours avec un café Ferrari. La course commence à 11h, mais elle a du mal à prendre son rythme, même sans la voir, on l'entend, il y a carton sur carton et très vite les premiers abandons et donc les retours de fûts pleins, ça occupe. Je récupère donc tous les retours, les invendus et tout ce que je peux en fûts vides, palettes, de manière à ce que José ait le plus de place possible pour recharger.
A 19h10 je me sauve, j'aurai aussi pû prendre l'analyseur, mais il ne sera guère dispo avant 21 22h, après ça fait tard. Comme d'hab je me sauve par St Vith, et c'est étonnament calme. Il parait que c'est la rentrée demain pour les petits Belges, ils sont courageux. C'est qu'une fois à Luxembourg sur l'A1 que je retrouve un peu d'animation, dans mon sens c'est calme, dans l'autre ça remonte plein fer, pare choc contre pare choc et parfois même pare choc dans pare choc ce qui n'arrange pas la situation. Cette nuit, niveau camion c'est encore très calme, j'ai doublé le premier camion juste après Metz. Chargé pas lourd, ça a bien marché mon affaire, en 4h30 j'arrive juste avant Langres Nord, le parking est loin d'être plein, parfait.
45 minutes pour manger et ranger quelques affaires. Reste ensuite plus qu'à descendre direct à Jarcieu, très peu de camions, très peu de trafic, c'est le top cette nuit, j'ai même failli oublier le flash dans la descente de Rilleux. De peu. A 4h30 je gare mon petit camion, les affaires sont prêtes et je saute dans une magnifique Clio Duarig Location direction St Peray pour une journée de repos/nounou/courses. Bref du bonheur en vue. Quand j'arrive à 5h30, supris, mon chien m'a mis un coup de tronche en sautant vu qu'il faisait encore nuit.
Je quitte la maison à 6h30, j'ai le temps ce matin, alors je roule tranquillou histoire de pas brusquer la Clio. Elle sent bon, elle brille, les gars de la location Duarig c'est des maniaques. Je complète le plein au super U à St Sorlin. J'installe tranquillement mes affaires, de ce que je sais, j'ai une ramasse prévue à 14h à Chanas, entre temps il va falloir s'occuper, mais trop non plus, pour bien faire il faudrait que je sois ce soir à Sarreguemines. Finalement à 10h à défaut de prendre le porteur qui est en panne, je prends un superbe Master Tautliner pour aller chercher des gros fûts de vin à Moras en Valloire. Au final, j'au fait 4 allers retours, ça m'a bien occupé pendant 3h, c'est cool de rouler en VL, surtout pour aller à Moras.
J'étais quand même bien content de reprendre mon bon vieux FH4B. Un complement de gasoil, une douche et je me sauve. Au passage bien sûr je prends les palettes de Sarreguemines à Chanas, ça a pas trainé. Une fois sur l'A7, c'est forcement très chargé, mais ça va a peu près. L'A46 est bien bloquée, du coup je tente le periph qui a l'air vert. Le trafic est bien chargé, mais ça roule. On a frôlé le drame vers l'IKEA, un type avec un Range T et un frigo s'engage comme un fou, coupe toutes les voies, rideaux à moités fermés, le barbare. A peine passe le virage après le radar qu'il est collé à mes portes et enquille sur la 3e voie, avec encore une fois un trafic plus que très chargé mais ça roule. Moi dans ce cas là, je fais pas le fou. Je vois donc le frigoman s'éloigner mais sans plus, toujours sur la 3e voie du periph et passé le radar de Vaulx en Velin, je le vois qui se rabat, non pas pour prendre Bourg en Bresse, mais sur la BAE parce qu'il a tapé une bagnole, tout ça pour ça. En vrai il avait dû gagner pas loin de 3 secondes. Bonne chance pour faire le constat dans le quartier.
En roulant plus que tranquille ce soir, j'arrive à Langres quand même. et j'ai faim vu que j'ai même pas pris le temps de bouffer à midi. Reste plus qu'à reflechir ou se garer ce soir. En montant j'ai quand même remarqué un peu plus de camions, l'invasion reprend son cours, les parkings de l'A4 sont bien blindés. Il est minuit quand je suis à l'affût pour trouver une place potable. Le Vosgien m'avait d'aller voir vers chez Transak, et il avait raison, il restait juste une place.
Y a rien à dire, la nuit Sarregueminoise a été on ne peut plus calme. Fort de mes 9h de coupure, je lève le camp et je vais vider, hier soir j'avais un moment hésité à aller me garer au plus près, mais je le sentais pas et j'ai bien fait, il y a vraiment pas de place pour se garer. Quand je sonne à la porte de la reception, c'est un tout petit brin de fille qui vient décharger mes palettes, c'est rare les filles comme ça en tenue de metalo. Bien gentille et rapide, en 10 minutes c'est fait. Je balance un coup de balai sur le parebrise et je me taille, l'allemagne est juste de l'autre côté de la rivière Sarre, Sarre qui comme tout le sait veut dire rivière en latin, bref y a un pont et de l'autre côté c'est l'allemagne.
Aussitot sur l'autoroute je commence à reflechir dans ma petite tête à savoir quelle route je prends, sachants que les voyants sont tous au presque vert, mais que je voudrais bien arriver à Most en moins de 9h. En vrai j'avais pas du tout envie de me taper l'A6, je l'aime pas en France, mais ici c'est pire cagade. Par le nord, il y a 30km de mieux mais on est pas à l'abris de bouchons sur la partie ouest, donc, je coupe la poire en 2, je coupe tout au milieu. Je finis de me décider sous la douche à Alzey, dans un joli autohof pas vieux du tout.
J'aurai donc juste droit au bouchon des travaux à Frankfurt, mais si on est pas trop idiot, on fait comme à Barcelone, calzada lateral, de l'autre côté de l'aéroport, ça roule à fond, et tant mieux si la plupart preferent le bouchon. Après ça roule du tonnerre, certaines portions de l'A3 sont même à 4 voies, pinaise, ça roule à fond ! C'est bien l'allemagne profonde, après en coupant par Bamberg, on recupère la 70, là aussi, ça déroule, c'est typiquement pas une autoroute de transit. Au bout c'est de la nationale qui roule super bien aussi et on finit par arriver à Cheb. La nuit tombe très vite ici forcement, et côté Tcheque le trafic est encore moins dense, mais il y a toujours autant de félés. Mieux vaut avoir les yeux de partout. A 20h30 j'arrive au circuit à Most, trop content de voir tout le monde avec le sourire !
On passe aux choses sérieuses ce matin, il faut pas que je traine pour distribuer et tant pis si tout le paddock roupille. Hier Franck m'a trouvé un joli retour à 100km d'ici à prendre avant 14h, mais vu les routes, faudra tout. Du temps que ça dort, je fais mes livraisons, de toutes façons je connais leurs habitudes. J'essaie de faire le moins de bruit possible, mais un fût de 200l ça fait quand même 170kg. Quand c'est finit, je refais la même chose à l'envers, entre temps, ils se sont reveillé et je peux leur faire signer n'importe quoi.
Je laisse ma pile de palettes vides à Xavier, et je me gratte la tête pour aller à Nový Bor, il y a des travaux de partout, des routes déviées, mon choix se porte sur une route un poil plus longue, mais à priori sans trop de risques. C'est un parcours transversal, donc, il faut souvent changer de route, et c'est bien la Tchequie profonde, je connaissais pas du tout le coin, je me suis régalé, c'est joli, buccolique et kitsh à souhait, il y a un nombre incroyable de passages à niveau, mieux vaut pas les prendre trop fort. La route 15 est vraiment au top, mais j'ai quasi 2h quand j'arrive che le client, le N°1 du verre Tcheque.
Avec mon unique mot de Tcheque, je suis tombé sur des gardiens, très, très très gentils, patients. Chose incroyable, ma commande est vraiment prête, et j'étais annoncé FOS SUR MER, et oui mon vié ! L'usine est typique EST, le quai un peu à la one again. Cariste sympa, et rapide, les filles au bureau super aussi, je m'attendais pas à ça en rentrant dans cette grosse usine. 28 palettes, 3T, c'est pas du verre bien lourd et tant mieux. Pour revenir j'opte pour l'autre route plus au nord, même si je me plante, je serais moins pressé qu'à l'aller. Je longe donc l'Elbe dont j'ignorais qu'il prenait sa source un peu plus haut. C'est déjà un gros fleuve, et il y a quelques bacs pour le traverser, certains inspirent assez peu confiance. Avec la déviation, j'ai été quitte pour une visite de Ústí nad Labem, une grosse ville bien escarpée, il devait avoir moyen de faire differement, mais j'ai rien pigé dans les panneaux. Finalement quand j'arrive de nouveau au circuit, j'ai mis le même temps qu'à l'aller avec 4km de moins.
Fini donc le tourisme, j'attends quelques fûts vides de plus, il fait une chaleur horrible cet après-midi, 34 ça fait du 40 sur le goudron. A 19h je me tire, il me reste de la route, mais mon souci c'est de savoir ou je vais couper en Allemagne, 23h c'est pas la meilleure heure pour trouver une place. Je me dis que je serais bien idiot d'aller du côté de l'A6 ou il a potentienlement le plus de transit, je repasse par Bayreuth et la 70. J'ai un peu plus de 4h quand j'arrive à Euro Rastpark Werneck, par miracle, il reste 3 places, je me dis que tant pis, je reste là, je prends pas le risque de tirer les heures. Alors je vais payer le parking et pas de doute vu comme le caissier est agréable, je suis bien en Allemagne.
Reveillé bien avant l'heure, je me dis que je ferais mieux d'aller au café et à la douche, et de bosser un peu sur mon ordi en attendant l'heure. J'allais rentrer dans la station quand une jeune fille arrive, gentlemen, je suis de 70, je la laisse passer et ne peut que voir son anatomie complète tellement elle était habillée court et moulant. La fille de la caisse était du même style, mais habillée en tenue TOTAL Energie, elle l'a regardée en la traitant de salope, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.
A peu près propre et reveillé, je me sauve à 9h pile. J'avais checké map avant, et pour le moment ça à l'air d'aller. Il y a quand même quelques coins en Allemagne ou ça roule à peu près, l'A81 est vraiment un régal tellement c'est tranquille et joli. C'est la première fois que je faisais cet itinéraire pour la Tchéquie, c'est pas mal, good choice Phil26. Bien sûr je ne coupe pas au bouchon au bout de l'A6, mais là, j'avais pas trop d'échappatoire. Surprise une fois sur l'A5 la portion de la remontée est un énorme tas de gravats, ils ont vraiment un grain dans ce pays, c'est pas possible autrement. De mémoire, elle était nickel cette portion. En face, c'est le chaos absolu. La chaleur grimpe vite encore aujourd'hui et avec le trafic, il y a vite des accrochages un peu partout et chacun le sien, pas de jaloux. Je me paye un dernier café à Hartheim, ils ont enfin installé des barrières au parking, du coup, il y a plus de squatteurs.
De retour en France, je partage l'A36 avec un nombre incalculable d'égoistes aggressifs, quel pays à la con, chacun sa gueule, la courtoisie c'est pour les fragiles, après ça se plaint qu'on déboite, mais au bout d'un moment quand personne ne te laisse passer faut bien forcer le destin. Faut les voir accelerer comme des malades juste pour pas que tu passes, ils sont impressionants. Je roule malgré tout tranquillou bilou, aujourd'hui je peux pousser les heures au max, et ça me fait arriver dans la zone de St Quentin Fallavier, 9h56, muy bien !
Comme prévu je décolle dès que la coupure est bonne à 5h55. Même le samedi matin tôt par ici, y a du casse pieds, entre celui qui avance rien et celui qui double n'importe ou. La routine, heureusement, passé Vienne il y a personne sur l'autoroute de Cours et Buis. Personne à la kommandantur non plus, j'ai le temps de faire les pleins, de laver. Entre temps, Franck est arrivé, j'ai vidé les 2 palettes de retours de Most.
A 8h pile, Hervé attaque, il faut permutter mes pneus avant, un peu d'exercice me fera le plus grand bien. Je me contente de faire l'apprenti, c'est déjà ça.
Retour tranquillou à la maison, ça descend autant que ça remonte, il y a la fête des vins à Saint Peray, mais pas un mot sur 107.7, c'est bien la honte !
Fin de cette bonne semaine à 11h, un peu de repos ne sera pas du luxe non plus, bonne rentrée aux petitous !