Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
C'est le jour de la révolution fançaise, et à en croire le bruit autour, tout le monde s'en fout en Italie, ce n'est donc pas férié. Il est 7h30 quand je décolle, j'achève d'exterminer quelques moustiques ratés dans la nuit, ils sont amoureux de moi les moustiques italiens je crois. Moi qui pensait être large pour arriver à 8h chez le client à Zingonia, je me suis bien gourré vu que pour passer Treviglio il y a un pont interdit aux plus de 33T, et pourquoi pas 34 ou 32, non, 33 comme ça, juste pour le fun. Donc, je fais pas le fou, et l'autre côté de la ville est interdit aux camions, donc, il faut faire au moins 15km de détour. C'est bien la Lombardie, c'est interdit dans tous les sens et il y a des ZI de partout. J'ai quand même mis pas loin de 40 minutes pour un trajet qui ferait 20 minutes en temps normal.
De là, je dois rejoindre Emeric le montagnard qui va à Livorno, j'ai des papiers ultra importants à lui filer, ça fera surtout une occasion de se prendre un bon café, c'est tellement rare que ça arrive. On se rejoint à Manerbio, ça nous fait à l'un et à l'autre pas un énorme détour, manque de bol, c'est pile au moment ou on va prendre ce satané café qu'il se met à pleuvoir, il fait malgré tout bien lourd, il faudrait une bonne averse. On a pas trop trainé quand même, j'ai un autre collègue qui m'attend à Spielberg, faudrait pas non plus trop mollir.
J'ai fait tirer au plus loin de mes 4h30, ça m'a fait passer Venise, mais je me dit que d'ici en moins de 4h30 ça va être chaud pour Spielberg. La bonne chose c'est que les travaux de l'A4 ne sont bien sûr pas encore terminés, mais ils ont bien avancé quand même, du coup pas de bouchons, même si ça roule pas très vite. Après Udine c'est à nouveau des travaux, il y un nombre incalculable de basculements de chaussée, mais la vallée qui rejoint la frontière autrichienne est toujours aussi jolie.
J'ai hésité à garder l'autoroute après Klagenfurt, et puis finalement je suis monté par la route habituelle, surtout ça roulait tranquille, mais quelque chose me tracassait, je ne savais pas quoi. C'est juste à une quinzaine de kilomètre de Spielberg que je me suis rendu compte que ma box ne bippait pas. Gross Stress, me voilà bandit à l'insue de mon plein gré. C'est donc soucieux que je rejoins Morad le touriste à l'Autohof. On se raconte nos soucis, dont le mien de box. Finalement je me suis rendu compte qu'en rangeant ma cabine j'avais enlevé la box Autrichienne au lieu de la Polonaise qui va pas servir d'un moment je pense, quel naze ! Heureusement je l'avais pas balancé par la fenêtre...
Bon du coup, après un magnifique schnitzel, je me couche en croisant les doigts que la box fonctionne demain vu que mine de rien elle a pas servi depuis 11 mois au moins !