Carnet de bord de Juin 2020 | Partager sur Facebook |
C'est vraiment génial les week-end de 3 jours, encore plus génial quand il fait beau et qu'on a grave du taf dehors. Tout est on ordre ou presque, je peux donc décoller et me reposer un peu au volant. Aujourd'hui, je sais qu'on va retrouver un peu plus le monde d'avant, je décolle à 7h05, mais il y a encore personne aux arrêts de bus, c'est même assez fluide pour rejoindre l'A7 qui est quand même bien plus chargée que ces derniers jours, ce matin, j'ai une navette Refresco à faire, du boulot facile, le dernier coup on m'avait pas annoncé de ramasse chez Perrenot à Bren, ce matin, je prends les devants et j'ai bien fait, il y a un fût de citron à prendre, je complète à l'usine à Margès.
Je repars avec une liste d'ingrédients longue comme le bras, mais ça tient sur 3 palettes, direction les Eaux de St Alban livrer foulée, et c'est bien pénible ce matin il y a des travaux de fauchage tout le long. Il fait beau et déjà chaud, ça sent l'été. A midi je me radine chez Refresco, le parking est plein comme un oeuf, mais vu que je vais au matières premières j'attends pas. 10 minutes pour vider, autant pour le contrôle.
Comme j'ai les crocs et 4h de guidon, je me pose au péage de St Germain Laval. J'allais manger mon fromage quand Greg est arrivé, suivi de près par Chris et son plateau. Personne ne traine non plus, tout le monde à du travail bien sûr !
Une heure pour charger le complet de groupage chez XPO à Andrezieux, je repasse par St Etienne, avant le coup de feu du soir, impeccable. Je me dis que je pourrais tenter de vider Gignac ce soir, mais avec eux, on sait jamais. Finalement je débarque à 19h, le chef de quai, m'annonce un déchargement pour 20h, ça va, je m'en sors bien ! Bizarement, alors qu'il fait encore chaud dans la vallée, ici, il fait un petit 23°.
A 21h, la semi est vide, j'ai plus qu'à me rapprocher de Nimes pour demain, je me trouve une place pour la nuit sur la 113 vers Bellegarde, il me restait 2 minutes d'amplitude, c'était ça ou le péage de l'A54, j'avais pas bien le choix !
La preuve que le monde d'avant est bien revenu, sur les 15km qui me séparaient de Nimes, j'ai eu droit à deux crasses, une tarée qui m'a doublé pleine balle sur un bout de 4 voies, et s'est mise debout sur les freins devant moi parce qu'elle arrivait au bout de la 4 voies, et un suicidaire qui m'a doublé dans le rond point à Caissargues pour tourner à droite juste après, le virus du Covid19 a oublié quelques clients. C'est bien du produit chinois, c'est pas cher, mais c'est de la merde. A 7h30 je me pointe au poste de garde avec mon numéro de commande, et bien sûr il n'est pas bon.
J'attends donc sagement 8h qu'on me donne les bonnes infos. C'est là que j'apprends que le voyage était à prendre hier soir, et qu'un transporteur ne s'est pas présenté, du coup le numéro de voyage a changé, voilà le bug. Le chargement est pas super rapide, et surtout on a pas le droit d'y assister, au fond, c'est pas plus mal.
A 9h30 je décolle de Nimes, avec 2 magasins Auchan à faire en foulée, le 1er est en plein centre de St Etienne. Bien sûr ça bouchonne pour sortir de Nimes, sinon ça serait pas marrant et ensuite c'est relativement tranquille sur l'A9. Bien que ce soit à vider foulée et que ce soit très en retard, je prends quand même ma petite demi heure à Montélimar. Le temps à bien changé, il pleuvasse aujourd'hui, c'est très bien pour le jardin.
A 13h30 je me plante dans la bretelle d'accès au sous sol de Centre 2, le grand centre commercial du centre de St Etienne qui va mourrir quand le gros machin a côté d'IKEA va ouvrir. Il y a toute une floppée de numéros a appeler, aucun ne répond, c'est marqué en ENORME reception 3h-11h. Je finis par appeler le standard du magasin, avant d'avoir l'accueil c'est le parcours du combattant, au bout de 3 tentatives, j'ai un chef qui me dit que la reception reprend à 17h et que j'ai RDV à 18h. C'est bête parce que je dois refaire un XPO ce soir pour Gignac. Un autre camion vient se caler derrière moi, Noël pète une durit et m'envoie finalement vider chez Bert à Sorbiers, j'allais attaquer à manoeuvrer pour sortir quand le receptionaire est arrivé, finalement tout s'arrange, il faut juste pas avoir peur de rentrer au sous-sol et rien arracher.
En 30 minutes à peine, c'est vidé, d'après le receptionaire, c'est un vaste bordel Auchan, mais je crois que c'est partout pareil en fait, on est dirigé de A à Z par des trous du cul. Du coup, je suis maintenant super en retard pour le reste, heureusement ça a pas trainé pour vider à Villars, à 17h je me suis mis à quai à Andrezieux. J'ai un peu de chance, je suis tombé sur un cariste rapide, en 1h il a bourré la semi. Par contre j'ai pas échappé aux bouchons de St Etienne, ni a de longues zones de travaux, et avec la pluie ça n'a rien arrangé. Les parkings de l'A7 commencent à être saturés, ouf, l'économie reprend ses droits. Je me gare au plus près de XPO Gignac, j'ai écorné de 3 minutes l'amplitude, mais je suis garé au calme.
A 7h15, j'ai 9h de coupure, donc, je peux m'avancer de 500m et aller donner les papiers. En principe ici, c'est avant 6h pour livrer donc je suis mis en attente mais en pleurant un peu j'obtiens une place à quai. C'est le coup de feu ici, tous les camions de distribution sont sur les startings blocks. Quelques minutes après moi, 2 Lituaniens débarquent. Comme j'ai rien à faire je vais faire un peu de tourisme scatologique en allant visiter les sanitaires, et bizarement j'ai pas eu envie d'y rester.
Finalement, j'ai passé 3h40 à quai. A la fin j'en avais tellement marre, j'ai pris mon transpal et commencé à éparpiller les palettes sur le quai, ça a boosté le cariste, j'étais à deux doigts de pêter un cable. Personne a moufté. Il tombe des trombes d'eau sur le sud aujourd'hui, même à 11h c'est encore bien délicat pour rejoindre Aix, il y a déjà bien trop de trafic et bien trop de débiles. Entre ceux qui roulent à 70 et accélèrent dès qu'ils voient une calandre de camion en train de les doubler, et ceux qui roulent à 180 à grand renfort d'appels de phares, bref, Marseille.
J'ai tenté la douche à la Carrefour après Aix. L'horreur. C'est gratuit, bien sûr, pas de pression, cradingue. Encore une fois, je préfère payer. J'ai vraiment de la peine en pensant à ceux obligés de passer un week-end ici.
Il pleut tellement sur l'A8 que par moments on roule à 40km/h tellement on voit rien.
A 15h30, je suis rechargé à la decheterrie de Fréjus, j'ai plus qu'à remonter tranquillos, et puis aussi casser la graine parce que j'avais encore pas eu le temps. Il est 21h quand je finis par me garer au calme à Salaise, impeccable.
Le vendredi matin, il faut jouer des coudes pour vider à Salaise, ça se bouscule à la decheterrie. La machine à café est en panne depuis 3 mois, et ça commence à bien faire, ça sent la grève. Quoi qu'il en soit, je suis le premier et j'ai RDV à 7h30. Quoi de mieux pour se reveiller que de se taper un petit complet au transpal à main !? J'ai deux postes à vider, 4 passages en bascule, mais à 9h30 c'est plié. En vidant, je me suis rendu compte qu'il manquait une partie de mes cache ecrous côté droit. Je me demande bien ou es ce que je me les ai fait voler, mais surtout, je me demande bien quel genre d'handicapé mental peut se résoudre à piquer des cache écrous. Du gasoil, je comprends qu'on puisse en voler, même si bien sûr, je cautionne pas, mais des cache écrous... Bref qu'il crève.
De là, direction Tournon par la magnifique N86, et assortie d'une bien pénible traversée de notre superbe sous precture. J'ai une ramasse d'un complet XPO à Tournon, constituée de merdouilles à destination de partout en France, qui vont du briquet en passant par les mèches anti moustique, tout vient de chine évidement. En discutant avec le cariste qui est aussi un peu le responsable ici, il me dit que de toutes façons, plus aucun fournisseur en Europe ne sait être aussi réactif que les chinois sur des produits de grande consommation.
Retour direct à Andrezieux pour la 3e fois cette semaine, je vide tout bien sûr et recharge pour XPO Carros histoire de varier les plaisirs. Il se trouve que depuis le déconfinement, ça déborde de partout et qu'il y a des doublages, triplages, voire quadruplages sur certaines lignes, ça va vite se calmer. Mon groupage n'est parti hier, il suffit au cariste de le balancer dans ma semi, on aurait décroché j'aurai eu l'occasion de tirer un XPO une fois dans ma vie et j'aurai gagné du temps parce que le cariste est un petit nouveau, bien mouligasse.
A 17h, c'est plié, Aurélien était là aussi, il m'a offert sa clope, son café, c'est normal, il est blindé comme tous les patrons. C'est un peu la misère pour sortir de St Etienne, sur l'A7, ça roule bien comme il faut direction le South de la France, je crains le pire quand les espagnols vont ouvrir leur frontière ! 19h10 c'est parking à la sonmai, j'en voyais plus le bout de cette semaine courte.
Je sais pas ce qu'on doit dire quand on part le lundi à 0h30 ? C'est encore dimanche soir ? A partir de quand c'est psychologiquement le lundi matin ? 5h ? 6h ? 10 h ? si on est Andalou par exemple ? A en juger par les retours de week-end, ça sent encore le dimanche soir sur l'A7, c'était mignon ce soir dans la vallée du Rhône. J'ai pas trop droit à l'erreur ce matin, je dois être entre 5 et 6 chez XPO Carros.
Hier c'était la fête des mères, et on s'est tous vus pour la première fois depuis des mois, ça faisait bizarre, mais ma mère a eu peur qu'on meure de faim, ce soir je suis encore plein de merguez, chorizos, zlabias et plein d'autre spécialité qui feraient tomber en depression le plus solide des diététiciens. Quand je rote, j'ai l'impression d'être en Orient. Donc, cette nuit, je voudrai bien arriver chez XPO en moins de 4h30, donc calage au taquet, musique sur 500db, très bon programme. Il y a pas mal de monde mine de rien toute la nuit, et ça bouge déjà un peu aux abords de Nice.
Fait exprès on est 3 à arriver en même temps à XPO Carros, un Polonais, un Gignac et moi, j'ai 4h23 au compteur, OUF. Il faut au moins tout ce monde pour guider ceux qui sortent des quais et éviter des constats. Mine de rien ça a pris 1h30 pour vider, il fait jour quand je repars.
En temps normal, tu te dis que tu vas te taper la misère sur Nice, mais pas aujourd'hui dans la mesure ou Maxime m'avait trouvé un voyage de biscottes pour Livron à prendre à Annot dans le 04. Du coup, Nice, ça peut bien bouchonner à mort que je m'en fous carrement, d'ici, j'ai juste à choper la 202. Il y a pas loin de 15 ans que je l'avais pas prise cette 202, dans mes souvenirs elle était belle mais pas la meilleure route pour taper des grosses moyennes. Mais c'est toujours aussi beau, surtout Entreveaux. J'arrive même un peu en avance à Annot.
A 8h ça attaque à bosser, il y a un Polonais avant moi qui a passé le week-end ici, j'ai les deux usines à faire pour charger, les types ici sont du genre cool cool, c'est pas fait pour me déranger, mais il vaut mieux pas qu'il y ait trop de camions en même temps. A 10h c'est chargé, GO !
Dans mes souvenirs, il y avait un horrible pont étroit en pierre qui passe d'une vallée à l'autre et un terrible précipice dessous, il y a un nouveau pont maintenant par dessus le pont en pierre, et c'est toujours aussi flippant. Ensuite ça va un peu mieux ça descend gentiement jusqu'à Digne. Je prends le col de Cabre bien sûr, mais je me suis fait un peu ken, j'avais oublié la race des camping caristes, tous garés au saut de la Drôme, du coup, j'ai poussé après Luc, ce qui m'a fait finir avec 9h10, si je prends un topic, je l'enverrai à l'association des campings caristes. 13h10, finit journée, impecc !
A 6h39, je plie ma tente 2 Seconds EASY de Quechua, et je mets en route à 6h40. On est pas là pour bricoler. En même temps, avec 17h de coupure, je pense que je peux aller bosser un peu. Je suis arrivé seul hier, mais je repars accompagné par des passagers clandestins. Je sais pas la raison, mais j'ai été envahi de mouches dans la soirée, et pour les faire sortir... Walou ! J'en ai bien assassiné quelques unes, bien sûr. Une mouche ça vit 28 jours grand maximum, le même temps que l'on peut être verbalisable pour la RSE, c'est marrant ça.
Ce matin, il fait frachement vilain quand je quitte Luc en Diois, et très vite je trouve de la pluvasse, je suis noyé au milieu d'un flot de travailleurs qui vont sur Valence, mais ça roule plutôt bien, et mieux que les jours fériés par ici. Je pensais trouver un peu de monde sur la traversée de Livron, mais non, nickel, j'ai même eu les feux au vert. Quand je me pointe chez Corsi, il y a un camion qui s'en va, je prend sa place, nickel, ça rigole pas. Quelques minutes après moi, il y a un 2e biscotte qui arrive, c'est réglé comme du papier à musique.
De là, je vais là ou il y a du fret, c'est à dire dans le 07, au Pouzin, ou m'attend un magnifique voyage de caisses à fruits en carton. En 20 minutes c'est chargé, je monte direct à Bessey au pied du Mont Pilat chez un marchand de pommes. Avec la route bien grassouille ça patine comme il faut pour monter après la cité Pétribovine, enfin St Pierre de boeuf quoi !
Du fait que ça a bien fonctionné ce matin, je peux même tenter une ramasse à Maclas avant midi, vu de l'A7 on peut croire qu'il y a rien de l'autre côté du Rhône, mais en fait si si, il y a du taf. Je me pointe à 11h45, j'ai 10 palettes de rouleaux de tissu à prendre pour Barcelone et une pour l'Italie, no soucy, ça charge. Les gars sont vaillants ici ! J'en profite aussi pour mettre les compteurs à 0, j'ai la dalle.
Retour ensuite à Jarcieu, je vide tout, un coup de peigne, un peu de gasoil, et je file à Malissard charger un complet de bouffe pour sportif, il y a tellement de bazar dans la cour qu'on voit même plus le quai. En une demi heure c'est chargé, je descends au plus loin que je peux ce soir, il me faut un coin calme et pas trop craignos. Je me dis que je peux tenter le parking à Santi à Gerone, il y a qu'une seule place. Une dernière coupure après Sigean, et je me pose à 21h35 à Girona, je suis pile poil dans les clous, j'ai mérité ma gamelle pour ce soir.
Il est 7h du matin quand je quitte mon super parking de Girona. Il manque ni gasoil, ni cache écrou. OUF. Il fait bien un peu frisquet ce matin, j'ai mis un peu le webasto car je suis frileuse, en principe dans 10 jours c'est l'été parait il... Une fois sur l'Ap7, je checke map, et c'est encore tout vert pour faire le tour et surtout s'approcher de la capitale de la crème catalane. Ici tout n'est encore pas déconfiné, ça parle que de ça sur RNE1, enfin, je comprends pas tout, juste les gros titres et quelques bribes de phrases. Le journal du matin est moins étoffé que celui de France Inter, et c'est souvent les mêmes articles qui tournent en boucle, ça permet de réentendre ce qu'on a pas compris le 1er coup.
J'arrive donc sans le moindre bouchon à L'Hospitalet de Llobregat, c'est tant mieux parce que le zone ici est un peu bizarre d'accès, c'est même la première fois que j'y mets une roue, coincée qu'elle est entre l'autoroute et la gare de triage. L'accès au quai du client est bien sûr à la "one again" ou à la "uno otra vez" c'est selon. J'ai bien eu le temps de reperer un peu, mais rien à faire il a fallu que je crapahute sur la bordure en face, à contre main bien sûr, j'ai bien mis 5 minutes, mais personne n'a klaxonné, dans la file, il y avait un camion auto-école, moi à la place de l'élève, je me serai barré en courant.
Mine de rien ça a pris une bonne heure pour vider, mais j'avais pas de stress, Maryan qui a pitié des personnes dont l'âge avance inoxérablement m'a sorti un petit complet à prendre à Castelgalli, du coup je suis monté le long du Montserrat par Monistrol, c'est tellement plus joli. Ce qui est moins cool c'est qu'en sortant à Abrera, je me suis retrouvé derrière une Aixam poussive, heureusement elle a vite dégagé, à peine débarrassé c'est un trés vieux catalan accompagné d'une très vieille catalane dans une très vieille 4L qui l'ont remplacé, je me suis dit, l'ancien il va pas aller bien loin, je me le suis fadé jusqu'à Castelgalli, l'ancien devrait rouler en Massey Ferguson.
Du coup, je serai pas venu pour rien à Castelgalli, la semi est pleine comme un oeuf, un mix de fûts et d'IBC, il a fallu gerber un peu. J'en ai profité pour squatter la douche avant d'aller me jeter sur la C25. Le soleil est enfin revenu un peu, il fait même presque chaud.
Comme ça a bien marché cette affaire depuis ce matin, je me dis que je peux tenter de caler une belle 11 ce soir. La preuve que c'est la reprise, il y a du monde même sur le C25, c'est même plus chargé que d'ordinaire, je coupe mes 45 à Pia, et je vais au bout du bout de ce que je peux aujourd'hui, ça me fait atterir dans la paisible zone de Loriol ou il y a une belle place pour mon petit camion et mon gros cul ! 9H00, optimizacion !
Y a rien à faire, c'est un bon plan ce parking à Loriol, mais malgré tout celà, il faut quand même bien mettre en route, il est déjà 7h. L'A7 est déjà bien blindée, il faut simplement se réhabituer, mais c'est VRAIMENT DUR ! Malgré tout ça, j'arrive très tranquillement chez mon client à Salaise, c'est vraiment cool de vider ici, pas prise de tête, si c'était partout pareil on ne se rendrait pas vraiment compte.
Une fois vide, Stéphane Big Chef, m'envoie ramasser 8 palettes de boissons à St Barthélemy pour ne pas dire Beaurepaire. J'allais partir quand finalement ça change, une autre ramasse plus simple à St Rambert pour la GB, et puis 200m plus loin, ça a rechangé, je vais finalement à St Barthelemy, une chatte n'y retrouverai pas ses petits, c'est juste une question d'habitude, c'est tout. Pour aller à St Barth, il faut faire le grand tour de Beaurepaire, je roulais plutôt à un bon 90 juste avant le dernier rond point quand surgit de nulle part un mec à un bon 120/130 me dépasse, il m'a pas géné, mais il m'a sauvé la vie parce que 500m plus loin les gendarmes se sont occupés de son cas, il a été pris aux jumelles.
Finalement, de 8, ça passe à 6 palettes de bière à charger, ça change rien au programme, je ramène ça à Jarcieu. Entre temps, les gendarmes ont disparu. Je vide tout à quai, il est 11h quand Maxime m'apprend que je dois être avant midi à Vaulx en Velin pour charger un complet de boissons, au hayon pour Estrées Deniecourt. J'ai pas un avion, et surtout j'ai pas pris mon bain. Donc, Maxime appele le client, et quand je sors du bain, c'est annulé, le client veut pas attendre.
Je me retrouve donc au chomage partiel, je fais un peu de quai avec Arthur, et finalement j'ai un voyage express qui me tombe sur le coin de la figure, 12 palettes à prendre à St Clair du Rhône pour F-22440 Ploufragan, c'est loin. Je prends mon parapluie et je file charger. A 14h c'est plié, y a plus qu'à monter au plus loin aujourd'hui, je passe le seul point potentielement critique à St Etienne, sans problème, ensuite ça enquille, sauf qu'il y a un trafic de fou, même après Clermont Ferrand ou d'ordinaire c'est assez calme, mais pas aujourd'hui. Une dernière 45 de pause sur l'aire de l'Allier, et je monte au plus loin que je peux de ma dernière cartouche de 10h de la semaine, ça me fait atterir à la sortie Chateau du Loir, bien après Tours et j'espere à moins de 4h30 de mon client demaine. Je trouve miraculeusement une place, à 21h45 c'est un exploit, j'ai 9h53, ça va aller pour un jeudi.
Il aura plu toute la nuit, il pleut encore et encore ce matin au reveil. C'est un véritable crève coeur que de sortir du lit quand on entend le bruit des gouttes sur le pavillon, mais voilà, c'est vendredi, faut pas déconner j'ai du pain sur la planche.
A 6h45 le compteur affiche 9h01 de repos, je peux donc y aller. L'autoroute qui rejoint Le Mans est encore assez calme, disons que j'ai pas vu grand monde jusqu'à la Gravelle après être entré en terre bretonne. Le trafic se charge à l'approche de Rennes, avec la forte pluie, tout est possible, mais ici, c'est pas Barcelone, ils tiennent leurs distances sous la flotte. Le periph passe nickel chrome ce matin, je suis même reveillé un peu plus loin par Chouchen13 qui m'a croisé, mais j'avoue je l'ai pas vu ! Sorti de Rennes ça roule nickel, si bien que je me radine chez mon client à Ploufragen vers 10h30, c'est en face de St Brieuc, mais le ciel est tombé sur la tête des Bretons et on voit même pas l'océan.
En 15 minutes c'est plié pour vider, visiblement, c'était une "urgence" attendue, y a rien que j'aime autant que de faire un "urgence", d'arriver, et qu'on me dise, "ah non, on est pas au courant !" Bon, là, ça a bien marché, je reviens un peu sur mes pas pour aller charger vers St Malo chez un transporteur Miniacois : Le Guevel. Le batiment est immense et tout neuf, par contre les horaires de travail datent de 1962, je me suis pointé à 11h45, ça sera chargement à 14h.
Du fait que c'est tout neuf, les douches et les chiottes ici, c'est du 4 étoiles, et accéssible aux gueux extérieurs comme moi, j'ai pas à me presser j'ai que ça à faire jusqu'à 14h.
Comme c'est une boite sérieuse, j'ai eu droit au contrôle complet de l'équipement ADR, c'est long. Par contre le chargement à deux caristes avec des transpal double fourches ça a pas trainé, à 15h j'avais les papiers, et plus qu'à me jeter sur la route du sud de la France. Le soleil est revenu, c'est tout de suite plus joli, le trafic aussi est revenu, entre ceux qui quittent la Bretagne et ceux qui viennent y passer le week-end, il y a du mouvement, je sors de Rennes pile au bon moment. Pas d'affolement quand même, de toutes façons je serais pas rentré pour l'apéro ce soir.
Donc, comme je suis pas trop fan de rester sur l'autoroute pour dormir, je me dégotte une place au calme juste après avoir passé Tours à Esvres-sur-Indre. Pourvu qu'il m'arrive rien ! 8h45 de guidonnage, y en assez, la suite demain à 4h10...
J'avoue que lorsque le reveil a sonné à 3h43 ce matin, j'ai bien failli ajouter une heure au compteur, mais voilà, c'est samedi, et j'ai envie de profiter au maximum des heures calmes de trafic de ce samedi matin.
A 4h15 je décolle de mon super parking, j'étais vraiment bien ici, 2 minutes plus tard je suis sur la très rectiligne A85. J'aurai presque pû retourner au plumard, surtout qu'à 80, t'as le temps d'admirer les premières lueurs du jour sur la Sologne. Vu le poids et le peu d'impératifs, je quitte à Bourges, profitant d'une 76 avec seulement quelques égarés du samedi matin qui rentrent au bercail, arrivé à St Pierre le Moutier il est largement le temps de mettre un peu de carburant, il a bien augmenté le salaud !
20 minutes de plein, et un café plus tard je redecolle, les premiers casse bonbons sont en route aussi, mais il y a un joli soleil, c'est déjà ça. J'ai presque 4h30 arrivé à La Pacaudière, j'en profite pour reviser la couchette 30 minutes, j'ai eu 20/20.
La pluie revient arrivé à St Etienne, il y a des cartons un peu de partout, et il y a un monde dingue. Heureusement dans mon sens, pas de bouchons c'est déjà ça. A 13h et des boulettes je finis par me radiner à mon parking juste au moment ou l'orage commence à gronder, ça va être un week-end sofa glandage je sens !
Alors d'ici lundi, bon repos à tous, gros mimis, et merci pour votre fidélité, commentaires et clics de temps en temps sur les bannières !
Week end court, mais intensif, pas de temps mort, jardin, jardin, jardin. Du coup, je suis griffé de partout, et bien courbu quand je mets en route ce matin à 5h. Le temps est d'une douceur remarquable ce matin, sans vent, c'est rare dans la région. Sur l'A7, il y a déjà un nombre incroyable de camionneurs déjà au boulot, comme je ne suis pas pressé ni en retard, je me laisse descendre vers Marseille calé à 83km/h sur la voie de droite, comme ça je ne m'occupe de rien, je pensais trouver quelques ralentissements après Berre et surtout à Vitrolles, mais non, ça a été comme sur des roulettes, je débarque chez le transitaire à l'Estaque à 7h45, impecc.
Ce qui est moins impecc c'est qu'il y a 3 Ukrainiens avant moi qui ont passé le week-end face au portail. Par chance on vide pas au même endroit, je suis sauvé, à 8h45, je peux mettre les voiles direction Aubagne pour vider le reste. Vu qu'en ADR on a pas le droit à la nouvelle autoroute de contournement, j'ai voulu faire le fou et passer à l'ancienne par la Timone, mais à la vue de la couleur de Map, j'ai changé d'avis, j'ai fait le grand tour par Gardanne, ça roulait nickel. A Aubagne, il y a un super quai, mais les produits de nettoyage vont dehors, et l'acide au transpal à main, c'est lourd, surtout le lundi, 1300kg l'IBC c'est abusé.
De là, cap vers la mer à Carnoux, à la caserne de la Légion, gros contrôle à l'entrée, Famas et compagnie, je fais pas le malin. J'ai chargé un gros moteur, ça a été assez rapide finalement. Ramasse suivant à Géménos, 9 palettes pour St Egrève, je me pointe à midi, mais miracle ça charge jusqu'à 12h30, donc, j'en profite, et puis dans la foulée encore une ramasse de produits piscines à Rousset dans l'ancienne base LIDL, mais c'est beaucoup mieux cool que LIDL, reste encore 2 palettes à prendre pour le 66 à Loriol, j'ai cassé une graine entre les 2 ! Y a Le Glaude de chez Chalavan qui passait par là pendant que je chargeais à Loriol, bien sympa la croisette !!! Je traine pas non plus, avec un peu de bol, je pourrais peut être caser une 11 ce soir, gros bouchon au péage à Chanas, il est 18h00 pile quand je face au portail de la kommandantur, alors en faisant gaffe, 20 secondes par 20 secondes, j'arrive à me mettre en place quai 2, j'ai provoqué un mini bouchon dans la cour, mais c'est pour ma bonne cause !
Je pose tout à quai, la suite des évènements demain 7h !
Personne sur la piste de lavage ce matin, c'est carrement de la science fiction, à 6h30, je me jette dessus et c'était pas du luxe. A 7h30, tout le monde il est propre, tout le monde il est joli, je vais recharger à Anneyron à travers la campagne, pendant qu'à Jarcieu l'équipe municipale prend son café en terrasse.
La commande est prête, ça traine pas pour charger, et je suis largement dans les clous pour honorer le RDV de 11h à Belleville, Lyon a viré au rouge ce matin, Map annonce +24 minutes, pinaise, il est ou le bon temps il est ou ?? Finalement ça passe pas si mal par le periph, il y a des flics dans tous les coins, je crois que le président Macrone st dans la quartier, en visite à Marcy l'Etoile. Comme prévu j'attends un peu pour le RDV de 11h, mais c'est pas grave, chez Alainé ça speede pour vider, du moins ce qu'on livre ici. Du mobilier exterieur de jardin entièrement Made In France, ça se fait rare je pense...
La suite est à prendre à Andrezieux, y a pas à s'affoler, ça me fait atterir en plein pendant la pause à l'usine. Je prends par l'A89, ça roule bien, il fait beau, what else ?
A 15h, la semi est presque pleine, je pensais couper direct à travers pour attaquer à Castres, mais mon chef a pas vu les choses de la même manière, je reviens à la kommandantur poser le Castres pour Georges, je garde le reste et je rajoute du Perpignan à la place, ça se sera moins mauvais pour la conso. Y a plus qu'à descendre finir les heures de ce mardi, mon pote Alain était 3/4h devant, il m'a averti que le parking de Mèze était fermé, du coup je me suis rabattu au petit bonheur la chance au parking du péage de Sète, il restait une place, juste pour moi, le reste du parking est envahi de bagnoles.
Il est 6h30 quand je décolle du parking du péage, je pensais avoir trainé au lit, mais ceux qui étaient garés en même temps que moi sont toujours là. Sur l'A9 c'est déjà blindé de camions, on reprend les bonnes vieilles habitudes de celui qui se fera le plus de crasses dans les cuvettes de l'A9, il y a des mecs avec des régules à 82 qui persistent à vouloir gagner du temps dans les descentes, c'est nul, ton patron veut que tu rames ? Alors rame ! La fin des travaux a duré un peu plus que prévu, si bien qu'à 7h ça bouchonne encore un peu, mais rien de méchant.
Ce matin, j'ai voulu voir si le centre routier de Narbonne était toujours en place, et oui, c'est ouvert, retrouvailles avec Jacques au comptoir, il reste un pain au raison, du café, et de l'eau chaude, j'en demandais pas tant, enfin si. A 8h30, je suis au premier client à Perpignan, chez Cemoi, ça sent bon le chocolat, mais je livre que les cartons, il y a 2 camions déjà en place, mais ça va assez vite, rien à redire.
Une fois passé le Perthus, les ouvriers sont à pied d'oeuvre pour rouvrir la sortie La Jonquera, neutralisée depuis quelques mois maintenant, et oui, à partir de lundi, c'est le retour à la normal, des hordes de touristes en manque de club, sangria, et clopes pas chères vont rappliquer, je fais le pari que ça va être une boucherie les premiers jours. Il est un peu moins de midi quand je rapplique chez Gordi à Les Franqueses, il y a un bail que j'étais pas venu, la cour déjà pas large est envahie de merdier. Ce qui me préoccupe surtout, c'est d'être sûr de vider avant la pause de 13h, vu qu'il y a d'autres camions avant moi, mais ça se passe pas trop mal, 10t au transpal à main, c'est excellent, je file ensuite juste avant 13h au second à 2km de là, je peux faire une petite demi heure sous les platanes histoire de remettre les compteurs à 0.
La suite est à Constanti, c'est à l'ouest de Tarragone, c'est the place to be si on est fan de silos et de logistique de billes de plastique. C'est pas la première fois que je fais ce client, la fille de l'accueuil est du genre bombasse, mais aimable comme une vieille porte de prison. J'ai attendu pas loin d'une heure avant de pouvoir rentrer, juste pour tirer 3 pauvres IBC. De là, une fois vide j'ai été après Reus, dans une petite zone bien sympathique à Riudoms, je connaissais pas du tout le quartier et c'est super joli autour. Mais pas de bol, j'avais 9 palettes à charger, c'est prêt, ça va super vite, sauf que l'imprimante a décidé de tomber en rade, encore une heure de paumée.
Maryan m'a complété au groupage XPO à Les Franqueses, j'ai plus beaucoup d'amplitude, mais assez quand même pour me mettre à quai. Le cariste, c'est un vrai fou, il a chargé les 8m de plancher en 15 minutes, jamais vu ça, je pensais couper à quai, mais finalement je sors dans la rue, c'est pas super calme, mais toujours moins bruyant qu'à quai, j'ai juste légèrement écorné l'amplitude, mais c'est la faute à l'autre la mégère !
Il est 6h quand je mets en route, la zone industrielle de Les Franqueses commence à se reveiller, ça roule nickel pour sortir de là quand même. C'est le soleil en pleine poire sur les premiers kilomètres, au départ c'est joli le soleil levant sur les pins et les palmiers, mais au fur et à mesure qu'il se lève, c'est dur, heureusement il y a un peu de brouillard sur La Selva.
Un petit stop à Aiguaviva pour le gasoil, il y a encore un sacré écart avec le prix français mais je pense que dès le début de la semaine prochaine il va grimper comme chez nous. Hier, il y avait 2km de queue au Boulou avec les contrôles douaniers, mais pas ce matin, c'est tant mieux. J'arrive donc tranquillos à Narbonne pour mon bain, le pain au raisin est sit plat et large qu'on dirait une pizza. Dun coup j'ai envie d'une pizza merguez. Je me suis un peu gourré avec la coupure, j'avais oublié mon arrêt au plein, les compteurs sont remis à 0 en repartant.
Bon, ça va qu'il y a pas trop d'impératif, ça remonte tranquille au rythme des appels de phares de croisette, ça aussi c'est bien le signe que tout le monde a repris. J'ai donc plus qu'à me poser 3/4h à la grande borne juste avant Reventin, en fait j'avais un peu la dalle finalement. A 15h je me pointe chez XPO à Jonage, ils étaient même pas au courant que je venais avec le groupage Barcelone vu que Barcelone ne leur a pas envoyé la liste par mail. Du coup, ça traine un peu pour vider, même loin de Barcelone, ils arrivent encore à te faire perdre du temps à distance. Il y a le télétravail, et la télépertedetemps, c'est un concept.
En fait tout celà n'a aucune incidence, vu que ma livraison à St Priest est prévue que demain matin, je rejoins Aurélien une fois vide, qui lui aussi a deux palettes pour St Priest qu'il a pas pû vider aujourd'hui. Il fait une chaleur d'enfer ce soir, enfin très lourd, et l'orage ne tarde pas à éclater, du coup j'ai dû mettre ma petite laine pour dormir.
Le soleil est revenu ce matin sur la magnifique Zone Industrielle de St Priest, par contre, sans surprise quand je débarque chez le client, la cour est blindée, c'est pas la première fois que je viens livrer du sec pour Grand Frais, mais c'est toujours gavé de camions ici. Pour être le premier ici, il faut arriver à 5h du matin et camper. Mine de rien, j'ai mis presque 2h pour 9 palettes, vous penserez à moi en ouvrant votre brique de lait de soja bio.
Donc, je traverse la rue chez Geodis pour poser les 2 dernières palettes que m'a filé Aurélien hier, une formalité. De là, profitant d'une A46 fluide, je vais dans la bonne ville de Vaulx en Velin pour y charger au Metro Vaudais, ou le PIB est nettement élevé que dans le Vaudois. 2 palettes de bière, une formalité, retraversée de l'A46 et arrêt à Chassieu pour prendre 4 cuves de Formol, bien sûr c'est pas prêt, mais je charge quand même avant midi.
C'est sans espoir que je me radine chez BBL à Saint Quentin Fallavier, et truc de ouf, ça charge pendant midi, les palettes viennent juste d'arriver, elles sont encore toutes chaudes venues tout droit de Salerno dans un camion Espagnol qui continue sur Paris, ils ont pas de vie ces mecs !
Retour à la kommandantur, je garde rien de mes ramasses, c'est tout pour au dessus du 45e parralèle donc, c'est pas pour moi. Je récupère un ultra light groupage pour le 06 et Livourne, oui, c'est cool !!! Sur l'A7 c'est gavé de monde, enfin, des tas de pelots de monde d'avant qui en ont rien à taper du monde d'après, tutti va bene !!!! 18h03 finito, parking à la maison, la quatorzaine a eu chaud aux fesses.
Bon week-end les amis, grosses bises et merci pour vos commentaires et vos clics sur les bannières, ça paye le serveur !
Histoire de ne manquer aucune miette de ce premier jour d'été 2020, je démarre de la maison à minuit. Mais, on ne va pas se jouer de la flûte, je suis parti plutôt décalqué après un gros week-end chantier jardinage, j'avais laissé passer tous les malades à la déchetterie, ce week-end c'était mon tour de jeter mes déchets verts, j'ai fait des voyages à l'africaine, plus hauts que longs, mais j'ai sanglé à l'allemande, on est pro ou pas.
Sur l'A7, il y a un monde de dingue toute la nuit, des camions bien sûr, et des bagnoles, dans tous les sens, et même quelques abrutis, c'est dingue quand même !! Vu que je commence à Nice centre ce matin, c'est pas la peine que tire au bout du bout des 4h30, je fais une sieste amplement méritée juste après Fréjus, une petite heure qui repose mon neuronne.
Depuis une petite trentaine d'années que je roule, j'ai toujours échappé aux livraisons à Nice, mis à part le Marché Gare, mais c'est facile, ça compte pas. Donc, je connais pas du tout, je savais pas trop par ou passer pour aller au Carrefour Roquebillière, j'ai fait le grand tour par Nice EST et St Roch, ça a pas trop mal passé, je suis arrivé un peu avant 6h, 2 frigos de location à poser, ça a pas trainé, si bien que j'ai pû revenir sur mes pas, toujours dans un trafic fluide.
Seconde livraison à Carros, 7 petites palettes d'étiquettes pour des boites d'olives, ici ça ouvre à 6h, j'ai débarqué à 6h30 passé, le cariste m'a dit que j'étais pas prévu qu'on verrai à 8h et pati et pata. J'ai averti mon chef qui est insomniaque, et je suis parti direct au plumard. 15 minutes plus tard le cariste tapait à la porte pour que je me mette en place. Je considère mon lundi comme étant plié, j'ai plus rien à livrer aujourd'hui, juste à me rapprocher de Livorno pour demain, arrêt doccia à l'autoport de Vintimille, le batiment de la douane a été rasé, ça fait bizarre.
Je ne m'y attendais pas du tout, mais la fin de la 2e partie de la journée a été ultra pénible. Si jusqu'à Savona, ça a bien roulé, ensuite, ça n'a été qu'un succession de bouchons dûs à des centaines de zones de chantier, de basculement de chaussée, si on ajoute à ça un trafic de vacanciers écologistes en nombre incalculable, ça donne des heures de perdues, j'avais 9h de volant en passant la première station après Génes, mais impossible d'accès vu que j'ai pas été veinard niveau basculement de chaussée, du coup, j'ai claqué une 10h, tant pis, ce qui m'a amené au calme à Brugnato, ça me fait valider une grosse 11 de coupure quoi qu'il en soit, il fait déjà bien chaud, avec un petit vent idéal pour faire une jolie sieste !
A 6h45, on va dire qu'il est quasi temps que je mette en route après cette méga coupure, méritée quand même. Il y a plus grand monde sur le parking à Brugnato. C'est tout droit et sous un joli soleil que je rejoins Livourne ou je débarque pile poil à l'ouverture, la preuve que j'ai bien fait de pas m'affoler ce matin, plus ça va, plus les lauriers roses empiètent sur l'allée qui mène au dépôt Total, c'est joli, c'est vrai, quand il faut tailler les miens de laurier rose c'est un crève coeur, car souvent, ils ne fleurissent pas l'année suivante.
J'ai juste 5 palettes à livrer, ça va super vite, avant de repartir charger, j'ai même le droit de passer un bon coup de brosse sur le pare brise vu qu'il y a un bon jet d'eau ici. Mon rechargement est à deux pas d'ici, à Perignano, un peu au nord. C'est une énorme cartonnerie, gros contrôle Covid à l'entrée, et bien sûr un tas de camions avant moi à charger, il faut utiliser un téléphone pour s'annoncer, un cariste m'a dit d'attendre mon tour au camion, vu le monde, je profite qu'il y a une douche, j'aurai largement eu le temps de glander dessous si elle avait été plus chaude, mais vu la température, y a rien de dramatique.
Finalement, tous les camions avant moi on finit par charger, et même ceux d'après moi, là, y a anguille sous roche. Je rappelle au téléphone, le mec, détendu me dit qu'ils ont pas la liste de chargement, ils auraient pû me le dire, ou, ils ont fait exprès. Nono a dû grogner, 15 minutes plus tard, j'étais en place pour charger, ça a quand même pris une bonne heure, et du coup, j'ai largement validé une 3h de repos, et ça, c'est TRES bien.
A 13h et des bananes, je repars avec 14t de boites de pizzas, malheureusement vides. Direction Pise pour rejoindre l'autoroute de la Spezia, c'est bête, par là, j'ai pas réussi à apercevoir la Tour, à moins qu'elle ne se soit completement écroulée. La première heure du trajet se fait bien tranquille, et comme hier, passé Brignato, c'est travaux sur travaux, basculement de chaussée dans tous les sens, mais par chance, aucun bouchon, du moins jusqu'à après Gènes ou ça rigolait plus. Dans l'autre sens c'était encore pire qu'hier, je m'en tire finalement pas si mal.
Une dernière 45 pour remettre les compteurs à 0 à Ceriale, ce qui me fait passer Nice bien après le rush du soir, nickel chrome, je finis ma journée planqué tranquille dans la zone commerciale de Brignoles à 21h, vu l'heure de toutes façons, les parkings de l'A8 sont archi blindés, même pas en rêve j'aurai essayer de m'y garer.
A 7h je décolle en écoutant le journal de France Inter, mais l'information capitale de ce matin, ça reste quand même bien le fait que c'est un excellent plan cette zone commerciale pour être peinard la nuit. Toutefois, je remarque que bien qu'elle soit à au moins 1km à vol d'oiseau de l'A8, on entend beaucoup le bruit du trafic, c'est affreux le bruit d'une autoroute, on se rend pas compte.
Plutôt que de rejoindre l'A8 à Brignoles, je garde la N7 jusqu'à St Maximin, c'est tout droit et ça roule nickel, comme ça j'ai pas besoin de reposer mes roues à Brignoles. A 8h pile je me gare le long de chez le client à Gardanne, dont la ZI est vraiment mal foutue, on se croirait en Espagne. Il y a déjà deux camions avant moi, ici, la specialité c'est la boite à pizzas, c'est le coup de feu estival, il y a des milliards de boites. L'entrepôt est archi plein, les quais aussi, ça degueule de boites de pizzas.
J'étais même pas vide que déjà j'avais la suite, et en principe quand c'est comme ça, c'est qu'il y a le feu, effectivement, je dois recharger avant midi à Bellegarde pour vider à 14h à Salaise. Autant dire que c'est même pas la peine, je referme les portes à 10h45, le client est averti du retard, tout va bien ça charge entre midi et deux, dans une grosse usine de piscines en polyester, l'odeur la dedans est insoutenable, ils ont du mérite.
Je repars avec mon complet d'IBC vides ou presque de solvants, il me reste 45 minutes pour faire 230km, c'est un peu compliqué, même en Ferrari. Finalement je me radine à 16h à Poubelle land Salaise, les caristes font un peu la gueule, mais à la bascule ils ont donné le feu vert pour vider. Je gare en sortant, il est 17h c'est l'heure que je mange un bout. Mon rechargement est juste en face, de l'autre côté de la voie SNCF, un joli complet de caisses à fruits en carton pour Beauchastel, à 15km de ma maison. En plus c'est cool, j'ai une piscine à ma maison, et il commence à faire très chaud dans la région, alors plouf !
C'est pas la peine que je décolle trop tôt ce matin vu que je vide à Beauchastel, je pars à 7h30, il y en a bien assez, après avoir pris le café avec mon voisin bien sûr. Il y a même pas de bouchon pour sortir de mon village, c'est cool. J'arrive en même temps que les caristes à Coopeyrieux, ils me vident la semi, j'ai rien à faire. Enfin si, en face leur camion est garé, un magnifique Scania 113-320 suspension à lames avec un vieux frigo Lamberet, je l'ai examiné sous toutes ses coutures et je me suis mis à rêver que je le rachetais juste pour le refaire à neuf, remis à des couleurs style Mazo ou Cabrera, ça aurait une gueule d'enfer pour aller se promener le week-end, mais voilà, c'est pas une bonne idée en fait.
Cap plein nord à la sous prefecture du departement, Tournon pour y charger des aérosols pour la destruction, enfin pour Salaise. Je reste encore en Ardèche pour récuperer 5 palettes pour Cunéo à Guilherand, puis finalement je me radine pour midi à St Rambert ou un lot de 5 palettes pour la GB finit de remplir ma semi et la matinée. Retour tranquille à Jarcieu, j'ai grave le temps de vider, de laver, c'est cool.
A un moment donné, j'ai failli aller à Toulouse, ou Barcelone, et finalement vu que je suis en congés demain, je fais un aller retour à Voreppe pour sortir 2 lots pour la GB, ça m'occupe un peu. De retour à la kommandantur, c'est blindé, la bonne nouvelle c'est que les fûts pour les circuits sont de retour, ça donne un peu de baume au coeur. C'est Ludo Lescroc qui part lundi pour Redbull Ring et pas moi vu que je serai pas là alors comme je suis pas débile je lui donne quelques astuces, son chargement est un peu compliqué, on est quand même 4 sur lui, enfin dans sa semi, on est pas des pervers. Retour à la maison à 20h45, c'est vraiment les pré-vacances, et ça fait du bien !!!
C'est la quille ce matin, je pars royal à 9h de la maison. En fait j'ai RDV entre 9 et 10 à Tournon, à 9km de mon plumard, et oui, j'allais pas m'affoler. La météo est bien menaçante ce matin, il y a de l'orage dans l'air, et il pleut juste après Cornas, c'est le nord ici. La commande est prête, ça charge tranquille, mais la semi est loin d'être pleine. Quoi qu'il en soit, je dois remonter tout ça à Andrezieux. Retour sur l'autopista numéro 7 à Chanas, c'est blindé de bagnoles, et pour bien faire chier, il se met à tomber des cordes, ça avance plus, ça fait n'importe quoi, j'en ai plus que marre. Heureusement ça dure pas trop longtemps, le soleil refait surface à Givors.
Finalement, plutôt que d'aller direct à Andrezieux, je prends 3 palettes de bobines de plastique à Fraisses pour ne pas dire Firminy. Il y a 2 quais chez le transporteurs, les 2 sont occupés, je vais passer plus d'une heure la bas, mais il y a rien d'affolé ! De là, je livre ma navette, et ensuite 2 ramasses sur Andrezieux, et la semi est pleine, il reste 20 cm. Donc, Stéphane m'envoie prendre 2 palettes de film plastique à Bourg Argental. J'imagine tout un tas de scénarios foireux pour gagner 80cm, mais j'y vois surtout l'occasion d'éviter un énorme bouchon qui dure depuis le début d'après-midi à Roussillon.
Quand j'arrive à Bourg Argental, Franck libère la place, il a réussi à prendre les 2 palettes, j'ai plus qu'à rentrer à Jarcieu. Dans la descente de Serrières il y a du monde, tellement de monde qu'il faut 20 minutes pour arriver en bas, putain, il est ou le monde d'après !!!????? A Jarcieu, c'est blindé aussi, comme tous les vendredis depuis la création de l'univers, je passe un peu de temps à quai, et j'ai vraiment la banane vu que je charge complet pour St Peray, retour à la maison, il est 21h, et je suis en vacances pour 15 jours, ça va faire un bien fou, je les languissait un peu celles-ci !!!
Alors d'ici là, soyez prudents, les fous sont vraiment lachés !