FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Beaurières, bienvenue dans le 05
    Le long du Grand Buech
    C'est revenu à 90 par ici !?
    Le fort de la Rochette
    Il y a des savants qui voudraient supprimer cette ligne
  • Lundi 14 Septembre 2020
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    Depuis le temps que je raconte ma vie au boulot, faudrait peut être que je vous dis un truc un peu plus privé, le matin quand je me lève tôt, j'éclaire pas, pour pas reveiller la maison. Donc ce matin, à 3h45 je marchais à l'aveugle dans le couloir pour mettre en route la machine à café. Sous mon pied j'ai senti un truc humide, c'était du vomi de mon chien. L'heure idéale un ludi matin pour marcher dans du vomi. La semaine demarre bien ! J'ai bien fait de pas éclairer ce matin.

    A 5h je suis quand même au volant de mon taxi, il est l'heure de décoller. Pour une fois, je vais pas ni vers le nord, ni vers le sud, mais cap à l'EST. Pas Berlin, non, Laragne ça me suffira amplement. Vu l'heure ça roule nickel, et avec des palox vides encore mieux, le jour se lève une fois passé le Col de Cabre et je reprends goût à la vie, c'est beau. Je me radine un peu après 8h à Rourebeau, chez un producteur de pommes bien sûr. Le client me fait mettre en place, et paye son café direct au bitrot du coin qui justement est au coin de l'entrepôt, la vie est bien faite parfois.

    Je repars un 62 palox, bien pleins cette fois-ci, c'est sûr je vais pas faire de prouesses pour aller vider chez Giraud fruits. D'un autre côté, heureusement que j'étais pas pressé, il y a des travaux de partout sur la 75, et c'est encore gavé de touristes, j'avoue que ça m'a un peu surpris. Il fait malgré tout un temps magnifique ce lundi, et c'est vraiment cool de rouler par là. A Grenoble ça passe pas trop mal, j'ai même le temps de casser une croute avant d'aller vider, je me planque à l'ombre à Beaurepaire, il fait 35°, incroyable. Je fais peser à Jarcieu avant d'aller vider, 400kg en trop, ça va, on a vu juste.

    Retour au dépôt, ou je profite que le lavage est libre pour serieusement nettoyer mon plancher qui en a bien besoin. Yvan et Calestin me donnent un coup de main pour charger un groupage catalogne, tout est là, ça tient du miracle. En ne trainant pas, j'arrive avec 8h40 à Tavel, à l'ombre du cadran solaire et des arbres surtout, et il y a même moyen de valider une 11 ce soir. J'en deduis que marcher du pied gauche dans le vomi porte bonheur aussi.