Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Rien ne m'obligeait à partir à 5h ce matin, c'est vrai. Les ronflements de Morad garés à côté ne m'ont pas reveillé non plus, c'est juste l'idée même de me taper les bouchons du M0 de Budapest, m'ont convaincu de me magner le cul. A 5h du matin, il fait déjà jour ici, c'est fou quand même quand on songe qu'à Brest le soleil vient à peine de se coucher, dans la mesure ou il est apparu bien sûr. Je passe le "point chaud" vers 6h et ça commençait déjà à bien se charger, j'ai pû une fois sur la M7 continuer tranquillement ma sieste bien calé à 83kmh, il y a déjà une file de camions devant, des flics fachos en embuscade et mon porte monnaie qui refuse de s'ouvrir, no stress, de toutes façons j'ai à faire d'autre aujourd'hui que de rouler, c'est rare pour un conducteur de camion moyen en 2020.
Je zappe la Hongrie tranquillos donc, avec quand même toujours ce petit moment agréable lorsque l'on surplombe le Balaton, le coin de repos de tous les Hongrois moyens. Arrivé à la frontière avec la Slovenie, il y a gros contrôle, un flic me fait remarquer que j'ai pas la ceinture, il me fait comprendre, Parking, Controle et me demande d'ou je suis : French, OK, go go et big smile, ça change de l'accueil d'hier à la frontière Hongroise. Juste avant Maribor j'ai quasi 4h30, c'est donc quasi temps que je m'arrête, quasi 1h.
Un bon café plus tard, me voici fin prêt à affronter la terrible A1 ou il y a déjà un gros gros trafic comme sur toutes les A1 du monde je pense. Beaucoup de monde c'est vrai, mais assez peu de débiles, ça roule tranquille, il faut bien le reconnaitre, même le contournement de la capitale Lubjana passe crème, cassage de croute juste après et petite siestoune parce que quand même il faut se preserver.
Au fur et à mesure de l'avancée de l'après-midi, le trafic gonfle toujours et encore, une petite photo souvenir à Fernetti ou je ne passerai jamais un week end de retour ou en allant vers le Moyen-Orient, mais au fond, tant pis, s'il faut se ballader avec 50 box au pare brise, je rend mon tablier ! Le temps change au fur et à mesure que je me rapproche de Pordenone, j'avais dans l'idée de me rapprocher au plus près de mon rechargement de demain, mais avec l'orage qui ne manque pas d'éclater le trafic devient plus que cahotique, si bien que je me pose au hasard dans une zone industrielle avec 10h tout rond de volant, du coup, j'avais bien fait de remplir mon bidon, il fait une chaleur d'enfer dans ma remorque l'eau est bonne, impecc !!!