Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Bien tranquille aujourd'hui au groupage, il fait pas une chaleur extrème, pas de vent, on est bien. Pour un peu ça sentirait presque les vacances ! Mais voilà, à 14h15, j'ai 11h de coupure et il se trouve que mon affreteur m'a averti par un "j'éspère que t'as la forme" A priori j'ai quand même plutôt la forme pour un papy. J'attaque donc par une ramasse au Mercabarna, il y a 2 destinataires au marché de Corbas. Je complète comme d'habitude chez Ronda ou je retrouve Erwan qui lui ne prend que du marché de Corbas.
3 semaines sans venir ici, mais c'est toujours dans la bonne humeur, les blagues, et les cafés. J'ai foncé à la douche aussi. Il est un peu moins de 17h quand on décolle en même temps, Il me reste 2 places et c'est normal. Par je ne sais quel miracle, aucun bouchon ni pour sortir du marché, ni pour contourner Barcelone, 45 minutes pour arriver à La Roca, ça va, on est dans les clous. Il y a même pas tellement de camions, ça doit être calme niveau économie. Passé mon petit quart d'heure de coupure à Girona, je retrouve de bonnes bourrasques de vent après Figueras, à Perpignan les bombardiers d'eau sont en action, ça brûle vers Rivesaltes. Vent de con, secheresse, le cocktail idéal. Ma tournée étant un peu complicado, il faut que je tire au maximum mes 4h30, je vais être trop juste pour Ambrussum, donc, j'ai pris la vieille A9, il y a pas mal de grands refuges ça ira bien pour 30 minutes.
Plus je monte, plus ça souffle fort et c'est presque insupportable arrivé sur Malataverne. Je commence vraiment à travailler en sortant à Chanas, je dois prendre 2 palettes de tomates à St Rambert. Déjà l'aller retour fait bien perdre 30 minutes, mais arrivé sur place, il y a le tracteur en plein milieu, les palettes sont pas prêtes, ça pue. Je perds ma vie en cherchant le numéro du producteur que je reveille en pleine nuit, il était pas au courant, mais il debarque pour virer son tracteur et finir les palettes, le pauvre. Une bonne demi heure de perdue, j'arrive à Pusignan à 2h20, sauf que là, il y a encore des camions au milieu de la cour, déjà que c'est pas large. Le chauffeur arrive pile au bon moment, je repars compteurs à 0, il est déjà 3h. Il me faut filer à St Priest, poser une palette et en reprendre une. Là, c'est le gardien qui dort, et qui ouvre pas le portail, 2x5min de perdues, ça commence à monter la température du chauffeur. Au marché à orbas, ça s'active serieusement, j'ai 4 clients à poser, c'est pas compliqué, ça a merdé aux 4. Il y a pas mal de travaux, des quais en moins, des receptionnaires pas pressés, rien à faire ! Je termine chaud bouillant à 5h40, l'amplitude a pris cher, comment faire mieux !?