Carnet de bord de Mai 2020 | Partager sur Facebook |
Le week end n'aura pas été bien long, mais c'est toujours mieux que rien. J'ai encore une montagne de mauvaises herbes à arracher, et de la taille à faire, mais vu que la decheterie chez nous ouvre pas avant mardi, et un jour sur 2, je sens que ça va faire la queue, et moi j'aime pas trop ça, alors on attendra sagement que ça se tasse ou qu'il fasse une grosse pluie, je vais toujours à la decheterie quand ça drache à mort, y a personne.
Une mission ultra compliquée m'attend ce matin, ma première livraison est à Beaumont Lès Valence. D'ici, il y a pas loin de 9km, mieux vaut avoir la forme et les yeux en face des trous. Au moment ou j'allais partir, le pelliste de mon voisin fait le plein du tracto, je pouvais pas sortir, j'ai failli gueuler et puis je me suis souvenu du prix du parking et que mon voisin il est balaise aussi. A 7h45 je me jette dans un flot de trafic inexistant, je pensais qu'il y aurait plus de monde que ça pour aller bosser, tant mieux, 20 minutes pour aller à Beaumont, une palette de flotte à poser, je file 4km plus loin au garage central Renault à Valence et je termine avec les palettes de bobine de papier à St Marcel. Là, il y a des camions dans tous les sens, mais coup de bol, je vide à un quai à part, du coup à 10h je suis vide.
Cap plein sud pour la bonne ville de Loriol, ou je prends 9 énormes palettes pour la GB, c'est de serres pour potager, et c'est bien marqué MADE IN FRANCE, ça fait classe, et il m'en faudrait une pour tester à l'occasion ! De la je descends charger du Massalengo à Montélimar, je finis juste à midi, c'est donc mort pour la suite à Valence, je remonte tranquille par la N7 qui recommence à compter un sacré nombre de tarés en tout genre. Du mou, à l'excité, y a pas de juste milieu.
A 13h30, je pends 4 palettes pour Palamos, à chaque fois je me prends un peu la tête avec le cariste, ça passe pas du tout avec lui, il a toujours un reproche à faire. Je peux pas le saquer en fait, la porte du batiment était ouverte, j'ai pas sonné, il m'a dit que j'étais pas chez moi ici, quoique lui non plus, donc, une fois que j'ai eu mon quai, je suis revenu et j'ai sonné avec la porte ouverte, un certain temps la sonnerie, parce que c'est pas marqué la durée pendant laquelle il faut sonner.
Il reste bien 3 mètres de vide, mais je rentre direct à Jarcieu. Comme ici j'ai que des copains, Lionel m'ouvre les portes de la semi, Arthur degerbe mes palettes, Samu vide et recharge ma semi et Stéphane me file un bon voyage de pré-retraité, 3 clients en Piemiont et Lombardie, Maxime a même commencé à me trouver le rechargement, alors hein, c'est pas des copains tout ça !?
J'ai passé Grenoble à 17h sans le moindre bouchon, ça roulait pas à 90, mais ça roulait nickel. Sur l'A43 aussi j'ai eu de la moule, personne devant la rampe après St Michel, j'ai pas perdu temps, il faut dire aussi qu'avec 8T il pédale le 500. Mis à part un peu de flotte jusqu'à Susa, RAS, que du bonheur, je pensais encore pas rouler aussi bien, à tel point que je me pose dans la ZI de Chivasso à l'est de Turin avec 4h20 depuis Jarcieu, il est 20h, incroyable ! En plus je valide largement une 11, encore plus incroyable !