Carnet de bord de Février 2021 | Partager sur Facebook |
Genay, pas trop mal dormi finalement. Je décolle à 7h30, pour être à 8h à Belleville, il y en a assez. J'ai bien failli faire une boulette au bout d'un kilomètre en m'engageant au péage mais direction Lyon, heureusement, il y a un endroit pour se retourner, la honte. A 8h pile les receptionaires moustachus arrivent au Bricomarché, le temps d'enfiler leurs capes et leurs épées, les outils indispensables pour décharger un camion, et ça attaque. Un Polonais vide en même temps des caillebotis et les camions commencent à s'accumuler dans la rue, à 8h45 je dégage, les gens sont bien cool ici, c'est tellement rare.
Rechargement de poubelles prévu de l'autre côté de la Saône à Tossiat. Donc passage par la case Karcher à Mâcon tranquillos. Je recharge juste à côté de la gare à Tossiat, avant il arrivait qu'on y vienne livrer des grossses palettes de matière première en retour d'Espagne, mais là, c'est des big bag de poudre très volatile, il y a du vent qui n'arrange rien, finalement je suis bien content d'avoir le masque ! C'est assez vite chargé quand même, faut dire que j'avais un transpal tout neuf aussi !!
Tranquille Emile pour descendre, cassage de graine en route, j'ai RDV à 15h30, il y a pas le feu au lac. Mais surprise arrivé dans la rue, il y a un barrage de pneus. Les TREDI sont en grève, d'après ce que j'ai compris, ils veulent travailler et plus et gagner moins. Comme tout le monde en fait non ? Bref, j'ai le droit de faire 1/2 tour, je vais au bureau quand même faire tamponner mes papiers avec le motif du refus, mais c'est long pour qu'ils se décident, la secretaire me fait quand même passer en bascule et voudrait que je vide, moi ça m'enchante pas. Finalement au bout de 30 minutes, je repars comme je suis venu.
Sauf que les types au barrage ne l'ont pas pris de la même manière, avant même de me demander quoi que ce soit, ils ont commencé à balancer des pneus sur la route et vite deplacer une pile pour pas que je passe, m'invitant même à me garer dans une impasse. Du coup ils m'ont vraiment enervé, j'en ai écrasé pas mal et j'ai jeté les pneus n'importe ou aussi en hurlant, et finalement il y a quand même un type moins con que la moyenne qui a fini par me demander si j'avais vidé, qu'es ce tu crois, je suis pas chez moi ici mec, ça a pris du temps avant d'avoir un coup de tampon, pour le reste t'as qu'à ouvrir les portes de la remorque toi-même ! Retour à Jarcieu, on transvide les palettes dans une autre remorque, j'en profite pour lever le plancher de cette poussière de merde qui colle.
Je repars avec une tournée light vers 16h, je commence dans le 34 à Lansargues, le genre d'endroit ou tu sais pas par ou y aller. Finalement le mieux c'est par Mauguio. Hors saison ils arrêtent à 17h, mais un type peut rester sur place, on se met d'accord pour 19h 19h30. De nuit c'est pas évident, et j'ai pas envie de louper la bonne route, parce que Lansargues c'est pas le genre de bled à faire en camion avec les platanes et la largeur des routes. Le cariste arrive une fois que j'ai posé les palettes, c'est un colombien, je comprends pourquoi il est pas rentré chez lui ce soir. Du coup, vu que mes box étaient trop larges pour rentrer au frigo, à deux on y arrive plus facilement dans le sens de la longueur. Je termine mes heures à deux pas de la chocolaterie à Perpignan, il était temps que ça se termine aujourd'hui.