Carnet de bord de Janvier 2021 | Partager sur Facebook |
Et voilà, une nouvelle année qui commence, alors bien sûr je vous souhaite le meilleur pour 2021, bien qu'en 2020 celà n'ait pas très bien fonctionné. Les voeux ne sont pas une science exacte. Ce matin, je démarre tranquille à 6h30, il tombe quelques petits flocons mais rien de méchant. L'A7 est bien animé, pas de doutes c'est la rentrée avec son cortège de débiles. Première livraison de 2021 au Pontet, ça va, c'est du facile, à peine le temps de souhaiter la bonne année que les 3 palettes sont déjà sorties, en partant, je dis au cariste qu'à mon avis il va neiger, il m'a dit maiiiiiiis nooooon....
Plus je decends vers le sud, moins il fait beau, et sur Aix il neige fort, mais ça ne tient pas au sol, mais ça n'empêche pas que les gens sont vite en panique, passé La Barque ça va mieux. Je dois livrer une palette à Toulon EST, donc pour éviter le merdier à Toulon et le tunnel interdit ADR je fais le tour par le col de la Bigue. Vu que l'accès est pas simple, j'ai averti Simon de chez Obex de mon arrivée, et comme il est sympa et qu'il n'y a pas grand chose sur la palette, on se donne RDV sur l'aire de la Chaberete, ça me fait gagner au moins 20 minutes. Pas de neige à La Bigue, mais des seaux d'eau sur Toulon. Fait exprès on arrive pile en même temps, on se met bien à l'abri sur le piste gasoil poids lourd le temps de défaire la palette, j'ai même au droit au café et aux cadeaux de Noel, c'est pas beau ça ??
De là, cap sur Fréjus, encore une palette à livrer, et toujours sous des seaux de neige fondue bien lourde, je me pose en bas de l'Esterel, casse croute et mini sieste, il pleut à nouveau dans la cabine ça me saoule. Le contournement de Nice passe plutôt pas mal aujourd'hui, et en Italie ça roule plutôt bien vu que cette semaine c'est encore pas la reprise, mercredi c'est férié ici, tout le monde fait le viaduc. Il n'y a finalement qu'à Gènes que ça merdouille à cause de travaux. Demain, je ne recharge qu'à 17h sur Piacenza, je décide donc de craquer une 10h aujourd'hui histoire de démarrer un peu plus tard demain matin, ça me fait poser à Brugnatto ou il reste encore grave de la place à 19h, je valide la 1ere 11 de l'année en plus !
La pluie qui avait marqué une pause cette nuit, reprend de plus belle ce matin. J'attends 9h du matin pour décoller, il tombe des seaux d'eau après La Spézia. Je pensais que ça irait mieux au bord de la mer à Livorno, mais c'est pareil, voire pire. Il y a un souci ce matin, c'est que je ne suis pas annoncé, entre dépôts Total, ils vont bien trouver une solution, j'attends sagement à l'abri. Au bout de 20 minutes ça finit par se décanter, on vide. Avec ma crève, rien que le fait de marcher sous la pluie froide n'arrange pas mon cas.
Je repars chauffage à fond, accompagné par des gouttes d'eau qui sortent des garnitures, ça me saoule. Arrêt quand même à la douche après Viareggio, il y a de l'eau chaud, de la pression, mais le dernier nettoyage du lieu remonte à 2020, peut être 2019. C'est gratuit, on peut rien dire donc.
Vu que je recharge à Piacenza, il va falloir à un moment ou un autre passer par la montagne. Il pleut avec 4° à La Spézia, il va bien neiger en haut de l'A15. Mais ça doit rouler, je croise des rafales de camions qui redescendent. Effectivement, ça neige à gros flocons après Pontremoli, mais en Italie, la neige c'est pas trop un souci, ça déblaye et sale non stop, c'est pas des rigolos. Tout en haut il y a même une sacré couche, c'est joli. Sur Parme c'est à nouveau de flotte, de la grosse bien épaisse, j'arrive à 15h30 chez Amazon à Piacenza, en fait c'est un dépôt Geodis.
Le chargement est prévu à 17h, il ne commencera pas avant, mais j'ai un quai direct, alors et comme il pleut toujours comme vache qui pisse je me décide à démonter la garniture du plafond, et dans le toit j'ai bien vu une sorte de téton par lequel l'eau rentre, vient stagner sur le dessus d'un coffre, et quand ça déborde, ça coule dans la cabine, putain. J'ai pris quelques photos et j'ai tout remonté.
Le chargement s'est terminé à 18h10, je me suis dit que tant qu'à faire autant attendre une demi heure de plus et ça fait 3h, en plus ils s'en foutent, c'est super. Ensuite j'ai plus qu'à remonter tranquillou bilou, RDV demain 14h à Corbas, il va rien se passer. Dans la semi il y a 13 palettes de je ne sais même pas quoi, mais ça pèse que dalle. C'est ultra calme ce soir, ça roule nickel pour arriver à Turin, et après c'est carrement le desert. Sorti du tunnel côté français, il neige, il fait super froid et la route est blanche bien sûr, j'ai pas battu des records pour descendre jusqu'à Modane. Je me pose à St Julien avec 8h45 de volant, il est 23h15, j'en ai assez pour aujourd'hui.
C'est pas la forme olympique ce matin, je pense même que j'ai fait une légère rechute. Bref, c'est la misère, j'ai froid et j'ai aucune énérgie. Il m'a fallu au moins une demi heure avant de trouver le courage de quitter mon pyjama thermolactyl. Malgré tout j'ai décollé à 9h comme prévu. Heureusement ça roule assez tranquille et pour m'éviter toute fatigue inutile je me cale à 85, au moins j'ai pas à me prendre la tête. Sur les hauteurs de Chambéry il a bien neigé et c'est joli, je stoppe aux Abrets pour la douche, elle vient juste d'être nettoyée, c'est parfait je peux y laisser mes microbes.
Il est 11h45 quand je finis par arriver chez Amazon à Corbas, avec un RDV à 14h, je ne m'affolais pas non plus. A 13h on vient me chercher pour me mettre à quai, il y a des assistants "quai", je dois couper le moteur et donner les clés du temps que je vais ouvrir les portes de la remorque, bref. Ensuite j'ai moisi encore plus de 2h à quai pour 13 palettes. Puis, ils ont perdu mes papiers, puis mes clefs, mais bon, c'est normal, Jeff Bezos, si tu me lis... L'avantage c'est que j'ai pas bougé et je suis resté calfeutré dans la cabine thermostat 28.
Une fois enfin vide, je suis légèrement revenu sur mes pas pour charger 23 palettes de boissons au Super U de Villefontaine. Pas de bol, je suis tombé juste en même temps que 2 camions qui livraient du frais. A 17h, quand même, j'ai fini par partir, livraison prévue demain matinée à Estrée, du coup j'ai juste une coupure de 30 à caler en route, avec un peu de chance je peux passer Paris capitale de la France ce soir.
Il neigeait pas mal entre le Bessay, Pouilly et après, mais rien de méchant surtout que les boissons c'est pas du Amazon, ça accroche au pavé. Après Auxerre tout le monde dort ou presque c'est peinard. J'hésite, pour passer la capitale, Meaux ? ou tenter de tirer tout droit ? Finalement l'A86 est fermée, mais le periph passe nickel, à 23h il y a encore pas mal de monde, mais ça roule quand même tranquille. J'arrive même à sortir un peu de la zone sinistrée, je me pose au Parc Astérix il est 23h45 avec 8h50 de guidon, c'est assez pour un mercredi malade.
Reveil en un peu meilleure forme qu'hier, c'est quand même bon signe, peut-être que les effluves de la potion magique de Panoramix arrivent jusqu'ici. En plus on peut dire que le parking est plutôt calme, il y a quelques Espagnols qui se risquent à garer ici, mais aucun Romain. A 9h15 je me décide à partir, aujourd'hui encore il faut que je garde de l'amplitude. Il fait froid et moche, mais le soleil réussit à faire une percée après Ressons, et c'est même grand soleil au moment de sortir de ma camionnette pour aller au bain à Roye.
J'ai fini de vider à Estrées pile poil avant midi, c'est quand même bien calculé tout ça !! L'avantage c'est que ça me laisse du temps pour aller trouver du gasoil, Jean Ba, m'a fixé RDV pour la première ramasse à Béthune à 15h30. Donc, je fais le crochet par Dourges à la Total.
Le premier enlèvement est dans un tout petit parc de rien du tout dans les faubourgs de Bethune, le maire a pas voulu tout miser sur le centre ville, histoire que la plupart des quartiers aient droit à leur animation lumineuse. Je complète avec une autre installation dans la ZUP de Bethune. Les vrais vont Place de Héros à Arras, moi c'est place de la Communication à Bethune. L'avantage sur cette place, c'est qu'il n'y a pas un mot plus haut que l'autre, et que niveau reseau, ça passe plein pot ! C'est ça la communication, sauf que le parking devait être vide et qu'il y a des bagnoles garées partout, là, ça a moins bien communiqué.
A 17h c'est plié, j'ai plus qu'à me tailler plein sud. L'A26 est à 2 minutes du péage. Les conditions météo ont été bonnes, mais ça se dégrade bien après Reims, de bon gros borouillard et le retour de la neige après Troyes, ça tombe à gros flocons, si fort que j'ai du mal à rouler à 80, heureusement ça dure pas trop longtemps mais ça tient bien. Je commence a en avoir bien marre une fois sur l'A31, du coup je jette l'éponge à Nuit St Georges, j'aurai pû aller à Beaune, mais ça changeait rien, 23h30 finito.
Nuit tranquille, la petite ZI de Nuit St Georges se reveille tranquillle aussi. A 8h45 c'est le moment d'y aller, faut pas trainer c'est vendredi. Le temps est sec ce matin, c'est la première fois de la semaine. Première étape ce matin, BP Truckstop Mâcon histoire de me refaire une beauté, je traine pas non plus, dans mon cas c'est pas juste une douche qu'il faut c'est de l'intervention chirugiale qu'il faudrait de toutes façons. Lyon passe nickel, et j'arrive à Ternay haut lieu du bouchon provincial en même temps que Samu, donc, café à Roussillon mais de loin, on ne s'est pas roulé de pelle. En même temps il y a Denis de chez Comte et l'Australien de loin, pfiouh !
Du coup, tout ça me fait arriver à Eurre juste avant 14h, j'ai bien failli être en retard. Bien sûr même si j'arrivais avec 30 minutes de retard ça n'aurai rien changé, c'est juste le principe. On vide en 15 minutes et je file à Die prendre 12 IBC vides pour Lagnasco, dans les zones à l'ombre après Pontaix c'est encore gelé c'est traitre mais c'est joli. Pas le temps de trainer pour aller faire une degustation de Clairette, je dois prendre du groupage à Montélimar pour Barcelone. Bien sûr, de là je coupe à travers par Puy St Martin, ça roule impecc, il faut juste pas de gourrer de route, j'arrive chez Mazet sans aucun bouchon.
De 4m de plancher c'est passé a un petit 2m, et encore en étalant, ça va surement faire le bonheur de quelqu'un ! Je remonte direct au dépôt, mais c'est completement bouché direction nord, je vais à Montelimar sud reprendre l'A7. Aurélien m'attend comme le messie sur le quai, il y a des bras et des vaillants pour charger ce soir, ça fait plaisir. Thomas, Philippe Cariste Humoriste, et avec moi y a Christophe spécialiste végétaux, vins et porcelet rôti. J'essaie de pas oublier de palette à quai, je suis le recordman dans la catégorie, faut bien être champion quelque part ! Retour direct à la maison, ou j'arribe avec quand même 8h49 de volant mine de rien. Ma femme chérie est à l'agonie, mais elle a quand même eu le courage de ma faire à bouffer, c'est beau l'amour.
Histoire de ne pas rater une seule miette de ce lundi, je mets les voiles à 2h15 ce matin, c'est presque la forme compparé à la semaine passée. C'est bien de partir comme ça à la fraiche y a pas de moustique. Couvre feu oblige il y a pas un pélot dans les rues de St Peray, les seuls à se ballader se nomment renard ou sanglier. Je dis pas ça pour balancer. Il y a un très fort Mistral pour m'accompagner cette nuit, ça souffle en rafales c'est assez pénible pour tenir le cap déjà que c'est lundi on pourrait croire que je zigzag à cause du sommeil. Heureusement c'est assez light niveau trafic ce matin, je jette l'éponge au bout de 4h de volant arrivé à Perpignan, 45 minutes de sommeil sont les bienvenues.
Quand je repars c'est bien lundi, tout le monde a décollé. C'est dommage qu'il fasse nuit quand je passe au Perthus, il y a une bonne couche de neige là haut, mais à peine descendu, il n'y a plus rien. A Figueras il y a noir de camion autour du péage et de Padrosa, je suppose que beaucoup ont bloqué ici à cause de la neige de ce week-end dans le centre du pays. Les vrais ennuis ce matin commencent après Barbera Dèl Vallès, ce matin, ça bouchonne, ça freine aussi fort que ça accelère, je gagne pas du temps, mais bizarrement après El papiol, ça descend nickel jusqu'à L'Hospitalet. C'est la pause casse croute de 10h quand j'arrive, mais c'est pas grave je suis le premier à rentrer à la reprise.
De là, je monte à Igualada, la neige est pas loin, mais c'est salé à mort, c'est joli la neige sur le Montserrat, j'avais pas la bonne adresse pour la livraison, il faut aller dans le quartier des tanneurs à Igualada, ça me fait pas un gros détour, c'est juste chiant pour y aller, et ça pue dans tout le quartier. J'arrive au bon endroit au même moment qu'un autre camion, pas grave je devais couper 30 minutes, limite ça m'arrange. l'accès est tordu, avec une méchante bordure sponsorisée par Michelin, il y a juste 2 palettes de peau à sortir, et je file à Tarragone, j'ai même le temps de casser une graine avant.
A 15h pile poil je me radine chez le client à Reus, pour livrer 2 palettes de rouleaux pour l'étanchéité, il y a un camion de chez Coral déjà en place, mais il fait la ramasse et c'est pas prêt, pour une fois aujourd'hui c'est moi qui ai de la moule. J'ai même de quoi de descendre me garer à Cambrils ou je me gare avec 9h50 de volant. Ce soir je ne valide pas de 11, mais j'ai bien bossé quand même !
Il faut quand même prendre son courage à deux mains pour sortir du camion, traverser le parking et se retrouver dans la salle surchauffée du retsaurant à Cambrils, c'est ouvert puisque ça ne ferme jamais, il est 4h38. Café, cochonneries, douche chaude, enfin le bonheur. Une heure plus tard je redemarre, il y a noir de monde sur l'autoroute, c'est rempli de légumiers, depuis que la 340 est interdite c'est devenu dangereux encore pire qu'avant cette autoroute. J'arrive pile pour 7h chez Benimar, et je pense voir battu un record, à 7h10 je repartais après avoir posé 2 palettes, je vais pas loin puisque j'ai 3 IBC de concentré de lavande à poser à Benicarlo, la procédure d'entrée est bien chiante mais ça va vite pour livrer, à 7h45 'est plié, ça fait donc 2 client livrés en 45 minutes, c'est fou.
Cap plein sud direction Valencia, avec le lever du jour on voit au loin les montagnes enneigées, ça fait quand même bizarre, mais surtout les hamps recouverts de givre et c'est pas habituel comme spectacle ici. Je passe Valencia sans bouchon, et c'est assez tranquille après, je me pose à Font de Higuera pour faire ma demi heure, j'avais envie d'un bocadillo, et puis j'ai vu l'état des chiottes, je me suis dit que ça devait pas être bien mieux en cuisine, j'ai juste pris un café par politesse.
J'ai pas trop trainé quand même, livraison suivante au bord de la mer à Orihuela dans un bazar chinois, le receptionaire est débordé, sympa, mais c'est pas un poil qu'il a dans la main, mais un arbre, et vu comment il avait pas envie de bosser je me suis tout cogné les colis à la main, je me suis pas pris la tête j'ai chopé des palettes vides et j'ai tout balancé dans sa cour, il m'a dit ça me laisse l'après midi pour tout ranger. Voilà, c'est bien. Avec 14°c il faisait presque chaud pour faire de la manutention. De là cap sur Murcia. Dans les champs ça s'active pour ramasser les salades qui finiront en sachet bien souvent, il y en a à perte de vue.
La tournée se termine au fin fond de la région de Murcia à la limite de l'Andalousie à Caravaca de la Cruz, là aussi c'est 3 palettes de fûts de concentré de lavande, il a bien neigé ici aussi mais c'est tout en train de disparaitre. Le client est très gentil, ça fait plaisir. Il ne me reste plus qu'à terminer mes heure direction Alzira, je me pose dans la paisible ZI de Jumilia, au calme, et ce soir je valide une belle coupure de 11, c'est parfait.
Quand je démarre à 6h30 la zone de Jumillia est encore pas reveillée, et la nuit il s'y passe pas grand chose, c'est très bien pour dormir au calme. La route qui rejoint Yecla puis Caudete est toujours aussi pourrie, rien ne change de ce côté-ci de la Castille et La Mancha, je fais parti des privilégiés qui se sont pas obligés de rouler cette semaine sur les routes recouvertes de glace, il y a 2 sujets aux infos cette semaine en Espagne : Filomena et ses routes de glace, et bien sûr la Covid, la situation serait en passe d'être hors de contrôle. A cause des fêtes de fin d'année, bien sûr, à la radio les restaurateurs sont nombreux à rier au scandale, et comme chez nous les travailleurs du spectacle sont à la ramasse aussi.
Mon calcul était pas mauvais, j'arrive au lever du jour à l'usine d'oignons d'Alzira à 8h05, j'avais RDV entre 8 et 9 pour charger. La procédure est très longue pour entrer, j'ai eu droit à un test olfactif, il faut dire si tu sens quelque chose, tu dis oui. Tout ça c'est bien joli, mais j'attends pas loin d'une heure trente sans savoir quoi ni comment avant d'entrer, encore une heure avant de me mettre à quai, je finis par repartir avec 23t d'oignons précuits congelés il est 12h30, pour vider demain RDV 10h à Cabannes, il faudra tout.
J'ai quand même pris le temps de casser la croute à La Plana, avec 17°c, carreaux ouverts, j'étais bien !!! Arrêt decrassage à Cambrils en passant, et gasoil à Altafulla, il était temps.
Bizarement j'ai passé Barcelone à 19h sans vraiment freiner, les restrictions sont peut être déjà en place en Catalogne, ça change d'une région à l'autre, d'un bled à l'autre, c'est toujours compliqué en Espagne. Reste le souci de savoir ou garer cette nuit avec le plein et le frigo qui tourne, à peine 8h de volant à Figueras, mais pas assez d'amplitude pour aller à Narbonne et encore moins à Béziers. Du coup je me gare en catastrophe dans la ZI le long de la chaocolaterie, mais voilà, 15 minutes plus tard la gardienne me fait degager, j'ai pas envie de discuter vu qu'on vient de temps en temps vider du carton ici, je vais deux rues plus loin et je sodomise mon amplitude de 5 minutes, merci.
Pas besoin de reveil ce matin, il passe un bus toutes les 2 minutes qui sortent rageusement du dépôt tout proche. A 6h40 la coupure est bonne, ça va être un peu juste pour le RDV de 10h à Cabannes. Heuereusement ça roule plutôt bien sur l'A9, et plutôt que d'aller m'enterrer sur la rocade d'Avignon, je coupe à travers champs par Beaucaire, elle va bien cette route si on excepte la route de St Remy qui fait la fortune des carrossiers locaux avec ses superbes platanes. Finalement je me radine à Cabannes avec juste 10 minutes de retard, que dalle. Le truc incroyable c'est que j'étais vraiment prévu au planning ! Le temps qu'un Le Calvez finisse de vider et c'est mon tour, les caristes sont survoltés, la palettes volent, à 11h c'est vide.
La suite ne tarde pas à tomber, j'ai 4 palettes à recuperer à Sorgues pour Barbera, quand je sonne c'est marqué 8h-11h30, il est 11h28 à ma montre Seïko à Quartz, mais ça charge vite fait, incroyable, ça bosse dur en Provence !!! De là, je file à Tulette, j'y vais pas la route des vignes, j'adore, c'est toujours du bonheur pour traverser Aubignan, Baume de Venise, le temps de remettre les compteurs à 0 et de casser la croute, je charge entre midi et deux 10 ibc d'huile de tournesol, à 14h c'est plié je remonte direct à Jarcieu.
Vu que demain je ne bosse pas, je charge direct pour repartir lundi matin, c'est bon la vie de pré retraité. Il fallait quand même retourner mes pneus, et puis bosser quand même sur le quai le temps que ça se fasse. A 20h c'est plié, je me rentre tranquillos à St Peray sous la pluie.
Avant de partir ce matin, il a fallu une heure de pelletage avec la neige qu'il est tombé ce week-end. Mais nooon je déconne, le peu qu'il est tombé a fondu en un rien de temps, juste le temps de faire une photo. Je démarre à 1h pile avec ma toute nouvelle carte conducteur, je suis tranquille pour 5 ans. A quoi ça sert de changer de carte tous les 5 ans ? Le plus drôle c'est que je trimballe la même photo dessus depuis bientôt 20 ans, ADR, Carte, tout pareil, je ne me reconnais pas moi-même ! Surprise surprise arrivé au rond point d'Intermarché, il est occupé par la Police Nationale, mais ils ont pas trop de canditats au contrôle. L'A7 quant à elle comate ce matin, il y a pas un chat, ça roule nickel, heureusement quelques bourasque de vent viennent me rappeler qu'on est dans la vallée du Rhône. Je m'écroule 45 minutes au village catalan, impecc.
Quand je repars à 6h c'est déjà nettement plus animé et ça se reveille même comme il faut aux abords de la capitale catalane, mais ça passe encore bien sur l'autoroute et c'est tant mieux. J'ai même le privilège d'être le premier camion de la semaine chez le client à Santa Perpetua. 20 minutes pour vider, le cariste s'est bien pris la tête pour sortir les 4 pal de bobines couchées de 2m70 et 1t700 pièce avec son petit Fenwick. De là, je vais juste en face livrer 10 IBC d'extraits de plantes, il y a déjà 2 camions avant moi, je perds 1h.
La suite est à Barbera Dèl Vallès, ou je dois livrer les 4 palettes que j'avais chargé à Sorgues. J'avais repéré sur Map, c'est merdique, l'usine est en cours d'intallation, un Polonais est déjà dedans, et un autre attend dehors pour livrer des machines, on se met d'accords avec le receptionaire, je lui descends les palettes au hayon dans la rue, il les récupère au portail, ça desends tellement que c'est presque dangereux, les palettes font dans les 80kg, elle paraissent le triple. Je finis la tournée à Terrassa, avec 2 palettes de bobines de nylon, je ne sais pas si c'est ma nouvelle carte qui fait buggué, mais j'ai plus l'affichage des heures de la journée au tableau de bord ; c'est pénible en 2021.
Maryan qui a du respect pour les personnes bientôt agées, m'a gardé un complet à Castelgalli, c'est parfait. Mais c'est pas prêt quand j'arrive, et ça pinaille grave, j'ai fini par avoir toute la commande et les papiers à 13h50, ce qui signifie que j'ai juste eu de quoi sortir et me planquer en haut dans le poligono, et valider quand même une 11. J'aurai aussi pû rouler une heure de plus, mais c'était cramé pour la 11, tant pis. Pas besoin de berceuse pour faire la sieste.
S'il y a bien un truc qui ne m'a pas zappé ce mardi, c'est bien mon reveil à 1h17 ce matin. J'émmerge tranquillement et je décolle à 2h pile. Il gèle ce matin, il y a du brouillard, je ne fais pas le fou et plutôt que de prendre Manresa et le C25, je descends sagement par Barcelone. Vu l'heure ça passe nickel, mis à part "letypesortidenullepart" qui vient toujours se mettre devant on sait pas pourquoi sans accelerer bien sûr. Il y a du brouillard jusqu'à Figueras après c'est nickel, de chaque côté de la frontière il y a des contrôles, je me demande bien sur quel critères ils choisissent leurs clients ? C'est pas la forme olympique quand je finis par me garer à Narbonne, la preuve, j'ai renversé la moitié de mon café sur la table, mais j'ai pas oublié mon pain au raisin !!
45 minutes et une douche plus tard ça va un peu mieux, dès qu'il fait jour je m'arrête à Vergèze histoire de resserer un peu mes roues, et mine de rien, c'était pas du luxe. La journée s'annonce quand même belle, il y a un peu de soleil dans la vallée du Rhône, et mélangé avec le givre matinal c'est assez joli il faut bien le reconnaitre. Le temps qu'un porteur libère le quai à Salaise, je me mets en place ça remettra les compteurs à 0.
Il ne me reste plus beaucoup d'heures à rouler pour aujourd'hui, du coup je ramasse pas loin, je vais au super quai du Leclerc de Chavanay, un pur bonheur, des barrières de chantier, à contre main et des voitures garées de partout, je suis bien descendu 2 3 fois pour voir. il y a 8 palettes de boissons fraiches à charger, et de là je complète à St Rambert, 8 palettes aussi pour la GB. La commande est prête, mais il faut attendre la douane. Il y a du soleil, il fait presque bon, la température idéale pour faire une sieste ! Mine de rien, ça a pris 1h la plaisanterie... Je ramène tout ça au dépôt et pour changer je récupère une tournée qui me fait finir dans le 33, ça change un peu de secteur. J'ai quand même le temps de faire un bon lavage, le premier depuis le début de l'année et c'était pas du luxe !!! 17h, la journée est finie, j'en profite pour aller tester la nouvelle douche 4 **** de chez Duarig, putain, on est vraiment des gros privilégiés !
A 3h01, le reveil me sort du lit alors que je faisais un rêve magnifique mais je ne me souviens plus quoi. Je sais juste que ça m'a enervé. Je traine pas, à 3h20 je fais les pleins AD Blue, Frigo et tout, il a tourné toute la nuit à fond pour faire du +18°, Emeric m'avait amené des palettes avec une grosse couche de neige dessus, il est blagueur Emeric. 20 minutes plus tard c'est parti, ce qui me fait speeder ce matin, c'est que j'ai pas, mais alors pas du tout envie de me taper les bouchons de Montpellier ce matin, et justement c'est là que je vais.
Hier soir j'avais pris un peu de temps pour laver, ça n'aura pas duré bien longtemps, il pleuvasse après Valence, mélangé au sel, ça va être magnifique au jour. Mon calcul était facile mais il était bon, j'arrive un peu avant 7h chez Prolians, c'est juste derrière le MIN. Le temps que les mecs de la quincaillerie se mettent en place, je repars à 7h10, une palette ça va vite et bien sûr 0 bouchon pour rejoindre l'A9, nickel, pour la peine je m'offre un café à Fabrègues.
La suite est aux services municipaux à Maureilhan, y a pas de Fenwick, c'est marqué en GROS "livraison hayon", facile sauf que j'avais gerbé une palette sur un IBC, heureusement système D vu que j'avais mis une planche dessous, je la degerbe au hayon, des fois ça sert l'experience. Le gars est bien sympa, il m'a aidé ça a été nickel et pour finir mes 30 il m'a payé le café, enfin, c'est Maureilhan qui raque. De là, j'ai plus qu'à monter hardi petit à Castres, j'ai pas trop de poids, ça pédale bien : 1h40 pour faire les 101km c'est pas mal du tout, enfin moi je suis content, et comme dirait l'autre : "si t'es content mieux". Du coup, je vide les 6 IBC avant la pause fatidique du changement d'équipe, frigo sur OFF, plaque oranges aussi, et douche sur place, optimisation !
Reste plus qu'à livrer les palettes de vivaces à Ambarès, soit 330km d'ici, en moins de 4h c'est juste pas la peine, je préviens le client qui grimace un peu, mais on se met d'accord pour 7h demain matin. Toulouse passe comme une fleur, je vais au bout de mes 10h aujourd'hui et au bout de l'ennuyeuse A62, et je peux même valider une 11 si tout se passe bien. J'ai même presque pris des risques, c'est pas trop large niveau places dans la Zoning Industriel de Saint-Médard-d'Eyrans.
Il tombe des cordes ce matin, et il a plu une bonne partie de la nuit, mais apparement il ne pleut pas dans la cabine, OUF. A 5h57 je me décide à partir, et il y a déjà du monde sur la rocade de Bordeaux, faut pas se louper le matin par ici ! Mais quand même j'ai aucun bouchon pour arriver à Ambarès, faut pas exagerer, j'ai mis 35 minutes pour arriver, presque en même temps qu'un chef pépineriste, sans les voitures en stationnement j'ai la place pour manoeuvrer, mais de nuit à contre main et à l'aveugle c'est pas évident, j'ai bien pateaugé dans la boue pour me mettre en place. Après le café on attaque à vider, les équipes partent au fur et à mesure planter tout ça, c'est du just in time.
Pas le temps de trainer, un autre camion attend aussi pour vider, je me taille il est même pas 8h et il fait encore nuit noire, la pluie est toujours là. Vu que c'est un peu morne plaine dans le coin pour recharger, j'ai un voyage de poubelles qui m'attend à Montluçon, oui c'est un peu loin de Bordeaux. Premier arrêt à Barbezieux, les chiottes sont juste infames, j'ai pris ma voix de fluet et je suis allé demouler chez les filles, là, c'était presque propre, douche, en 22 minutes c'était réglé, j'ai même pas eu envie de me payer un café.
Plutot que de me prendre la tête par Bellac, j'ai fait le crochet par Limoges, 15km de plus, mais ça roule tellement mieux ! Je finis par arriver à l'usine à 14h. Ici on fabrique des cardans, des vilbrequins, mais c'est la crise, il y a pas de camions dans la cour, les gars sont pas débordés mais inquiets. Je charge 56 IBC déguelasses, on dirait la cuvettes des gogues de Barbezieux, pareil, y a des residus gras, c'est pas appetissant. Enfin, j'en ai vu d'autres, je me gare le long du canal de Richard Berry et je casse la croute, l'endroit est d'une tristesse absolue, j'ai envie de me suicider.
Mais voilà, je me suiciderai plus tard, les compteurs sont remis à 0, il y a plus qu'à se rapprocher de Salaise. Goutant assez peu aux bouchons et que c'est la misère sur St Etienne à l'approche de l'heure fatidique du couvre feu, je m'arrête un peu avant histoire de faciliter le retour aux domicile des braves gagas. Je finis par me radiner à Salaise à 20h, c'est bien !
Cette nuit c'était la tempête ici, du vent du sud de fou, et il flotte bien sûr. Avec mon RDV à 8h15 et vu qu'il y a pas d'autre camion en conditionné, je vais tenter un peu plus tôt, à 7h45 j'ai feu vert, bascule, ça se présente bien. Mais ça ne dure pas bien longtemps, les IBC sont sensés être vides avec des résidus, mais certains ont encore pas mal de produit à l'interieur, donc, c'est pas la même limonade, 1h d'attente avant que ça se décide pour aller à l'autre incinérateur, 1h avant d'avoir mon tour et presque 1h pour attendre l'analyse. Il est presque midi quand je récupère le CMR signé.
Cap sur Davezieux pour ramasser 4 palettes au Leclerc Drive. J trouve la populasse particulièrement nerveuse, il a fallu jouer des coudes pour reculer dans la reserve, le drive ferme à 17h45, la journée c'est tendu. Je ramène tout ça au dépôt. C'est bien que je sois passé au dépôt, les IBC étaient vraiment cradingues, un serieux lavage du plancher s'impose. Après-midi groupage à gogo pour la Catalogne, du St Fons et St Symphorien d'Ozon, il tombe des seaux d'eau sur Lyon, et ajouté avec les sorties du bureau et l'approche de 18h, c'est la misère de partout.
A Jarcieu, il y a Christophe qui m'attend de pied ferme, il y a 3m de plancher à charger. En serrant bien comme il faut ça le fait, on bosse entre Ardechois avec Christophe, on se comprend direct, sur le quai d'à côté y a Péli avec Thomas qui optimisent aussi, mais ils trainent, ça sait pas travailler les Lyonnais Retour à ma maison sous la pluie encore bien sûr, il est presque 21h, j'ai pas fait beauoup de km aujourd'hui, mais j'aurai bien attendu de partout ! Bref, on s'en fout, c'est le week-end, gros mimis et hasta lunes !
En sortant de la maison ce matin à 1h48 environ, il pleuvassait. La météo me disait au creux de l'oreille : "tu vois, on est lundi!! " , comme si que je m'en étais pas aperçu des fois. Mon retraité de voisin citernier a repris un peu du service, il est garé comme un Ardechois, tout en travers. A 2h pétantes je sors les 500cv du parking, j'ai dû reveiller tout le quartier en couvre feu. Il me faut 13 minutes d'efforts pour arriver au péage de Valence Sud, et ensuite il ne passe plus rien du tout pendant environ 4h12 jusqu'au parking du village Catalan, oh il y a bien un mec ou deux qui m'ont doublé à 3 chiffres sur le plat, la routine des mecs sous payés immatruculés loin du meridien de Greenwich et qui prendront tôt ou tard des amandes dignes d'un procès avec Carlos Ghosn en gest star.
45 minutes de sommeil bienvenues, j'écoute vite fait les infos sans conviction, et je passe la frontière ou le poste bascule sur RNE1 ; là aussi c'est deprime, Covid et durcissement des restrictions. Comme je ne suis pas trop en retard ce matin, je fais le crochet par Aiguaviva afin de rajouter un peu de gasoil, je profite de cet arrêt pour me payer un magnifique café solo plus que bienvenu. Le jour qui se lève doucement hésite entre soleil et nuages, la journée sera comme ça tout le long.
C'est la première fois que je viens livrer ce dégroupeur à Polinya, la chance du débutant peut-être, il y avait personne dans la cour, le temps qu'ils finissent de vider, les 3 autres quais étaient occupés, j'ai bien eu du bol. De là, direction d'aéroport de Barcelone pour livrer un autre dégroupeur juste en face d'Amazon. là aussi ça va super vite pour vider, mais le contrôle est pointilleux, j'ai passé 1h à quai, mais rien de catastrophique, vu le nombre de colis à vérifier.
Maryan qui ne m'a pas oublié pendant le week-end me trouve un gros partiel de 10m de plancher dans la zone logistique de la zona Franca, je me suis bien pris la tête pour trouver le bon batiment, le nom du client est marqué nulle part, et personne ne le connait sous le nom qu'on m'a envoyé. Le pire c'est que j'y étais arrivé du premier coup, et qu'un mec a qui je me suis annoncé, m'a dit que c'était pas ici, ce qui m'a trompé pour les 20 minutes de prise de tête suivants. Heureusement une fois que j'ai frappé à la bonne porte ça a été très rapide pour charger les 13T de panneaux solaires. Pour completer j'ai 4 IBC à prendre chez Dentressangle à Grannollers, enfin, Gerposa quoi ! Miracle arrivé sur place, j'étais pas à quai que le cariste avait déjà préparé les palettes et les étiquettes, ce qui m'a bien arrangé pour aller me garer vite fait ensuite dans la zone de Les Franqueses et caler une 11, et ça c'est vraiment la meilleure nouvelle de ce lundi, à 14h45 j'ai validé ma fin de journée E/CAT.
Un peu de courage ce matin encore, le reveil sonne à 1h30, je décolle à 2h15, un peu comme hier en fait. Et un peu comme à Lyon, le tunnel de Corro d'Aval est fermé la nuit pour travaux, ça doit bien faire perdre 10 secondes, heureusement qu'il y avait ce fait marquant sinon, il ne se serait rien passé jusqu'à ce que j'arrive pour l'ouverture du centre routier à Narbonne, pile à 5h02. Tout est déjà en place, café, chocolatines, raisintines, croissantines, tout y est. Je ne m'eternise pas sous la douche, et je grimpe au plus haut, ça me fait arriver IN EXTREMIS à Nimes, pile 4h30, et pile pour une demi heure de sieste largement méritée.
La vie de chauffeur routier n'est pas que semée d'embuches diverses, parfois, on peut encore s'emmerveiller d'un magnifique lever du jour, et c'est le cas ce matin face au Ventoux, pourtant j'ai du passer 1000 fois ou plus ici, mais non, je trouve ça toujours aussi joli. Le soleil fait bien plaisir, un peu de vitamine D ne peut pas faire de mal. En passant par la case Jarcieu, je laisse les panneaux solaires pour Rives et je garde les 4 IBC pour Irigny. Bien sûr c'est pendant la pause que j'arrive, mais ça reprend à 13h, rien de mal.
Le rechargement est à Andrezieux, par chance ça roule nickel pour monter, traversée de St Etienne à la régule, c'est toujours des minutes de grapillées. Bien sûr il y a de l'attente sur place, mais ça passe vite, je tombe sur Fred l'expatrié de chez Gondrand, la dernière fois qu'on s'était vus c'était sur le Seafrance à Calais, à l'époque j'avais mon FH3 et la GB était encore européenne, c'est pour dire si c'est vieux ! Retour direct à Jarcieu, la semi est loin d'être complète. Ce soir je garde que le Castres, les autres lots pour la Catalogne sont pas pour moi, tant pis, j'irai peut être une autre fois. Non, à la place j'ai de l'Occitanie, pour finir dans le 47. A 19h tout est dans la remorque j'ai plus qu'à aller m'écrouler au plumard.
Bien que réglé en automatique, j'entends quand même un gros ronflement quand mon frigo se coupe, c'est vraiment bizarre. Un peu avant 4h, je prépare mes affaires et je vais à la douche, il fait vraiment pas chaud. En descendant de mon camion, je comprends le pourquoi du comment ce bruit, c'est Samu88 qui dort au quai 4. A 4h30 je décolle, frais comme un gardon. Il tombe un genre de gresil, et de neige mélée, mais ça ne tient pas au sol et c'est tant mieux parce que sur l'A7 ça peut vite tourner au carnage.
Ma première livraison ce matin est à Villeveyrac, paumé dans la pampa au nord de Loupian, tout est interdit aux 3t5 et aussi au ADR, ça tombe bien, je coche toutes la cases, je tente le coup par la ZI de Mèze, c'est pas large mais ça le fait, à 8h pile je suis à la Communauté de commune, et visiblement on m'attendait, du moins les composteurs, c'est cool, il y a du monde, le temps que je sorte le hayon et que je commence à tirer les palettes tout le monde se tire comme une volée de moineaux, je me suis bien pris la tête tout seul parce que c'est lourd les palettes de 450kg quand ça monte, j'en ai pas renversé une seule, mais c'était juste, je crois que ce qui m'a le plus enervé c'est quand je me suis aperçu qu'ils me regardaient par la fenêtre des bureaux, comment on dit dans ces cas là ? Branleurs !?
La suite est à Le Bosc, cette fois c'est la CC de Lodève, et là j'ai eu droit à un coup de main, et même le café offert. J'en ai profité pour rester 30 minutes en place, ça a remis les compteurs à 0. Pour l'étape suivant à Castres, j'ai opté pour la route via Bedarieux, j'allais souvent la bas du temps de Lubac livrer des flacons pour Pierre Fabre, mais je suis toujours passé de nuit. Il faut bien reconnaitre que la route est vraiment belle une fois sorti de Clermont, après Bedarieux direction St Pons, c'est surtout les platanes qui font peur, mais c'est une première pour moi cette route et c'est vraiment trés trés trés joli.
Le mauvais temps revient une fois sorti du département de l'Hérault, ça roule plus que mal, j'enchaine grumeau sur grumeau, mais j'arrive quand même pile pour l'heure de la fin du changement d'équipe à Castres, j'ai bien failli perdre patience. 20 minutes pour vider et je file à Arzens livrer mon dernier client du jour avec des produits de nettoyage à la coopérative, c'est même pas la peine que je tente Toulouse ce soir, donc autant garder une cartouche de 10h et me garer au calme et valider une belle 11 ce soir sous la pluie.
Cette nuit c'était vraiment la tempête dans le coin, ça secouait dans tous les sens, mais quand je décolle à 5h15, c'était un peu plus calme. 5h15 ça fait un peu tôt pour être à 7h à Toulouse, mais au moins je suis sûr d'éviter les bouchons de matin. Hier soir j'avais hésité à m'approcher en claquer 10h, j'ai bien fait de pas tenter, parce que même sans trafic, j'ai mis 1h20 pour arriver chez le client. Comme prévu hier au téléphone, le gars arrive un peu avant 7h, le temps qu'il se mette en tenue, je pose la palette, et je me tire papiers signés à 7h05. J'aime. Le trafic commence serieusement à se charger, mais je sors vite de là, finger in the nose. Je voulais prendre mon bain à Eurocentre, mais visiblement c'est fermé, je me rabats sur la 1ere station de l'autoroute, c'était ma foi nickel.
Ma prochaine livraison est dans un coin paumé, à St Vite, c'est au fin fond du 47. D'ici j'hésite à passer soit par Cahors, soit Moissac, finalement je prends au plus court, par Moissac. Mais voilà, arrivé à St Pierre de Najac, c'est interdit aux plus de 12t, j'hésite à passer quand même et finalement je me ravise, il faut faire le crochet par Lauzerte sur une route qui a l'air encore plus pourrie, et qui en plus est finalement fermée, alors, il faut aller jusqu'à Montcuq, c'est drôle, mais en fait je serai passé par Cahors ça aurait été aussi bien. Enfin, ça m'a permis de voir Montcuq de près. Pour rejoindre ensuite la bonne route, c'est encore plus destroy et tordu, heureusement j'ai qu'une palette et que le décor est magnifique, je finis par arriver à St Vite chez le pépinieriste à 10h, 5 minutes pour vider, tout ça pour ça.
Maxime m'a trouvé un joli retour pour le 71, dans un trou paumé aussi, vers Bergerac. Vu que c'est ma journée tourisme, je coupe à travers, je sais pas comment je me suis demerdé mais j'ai bien failli faire la une des journeaux, j'ai traversé après Fumel le village de Monsempron-Libos, faut pas le faire, j'ai dû louper un panneau. C'est en voyant les têtes étonnées des passants que je me suis dit que j'avais fait une boulette, je m'en suis sorti quand même, d'autant qu'il y avait le marché au village. Je coupe encore tout à travers, et plus on approche de Bergerac et plus c'est magnifique, j'ai toujours aimé ce coin. A 13h je me radine à l'usine des produits de piscine, au beau milieu des bois à St Felix de Villadeix.
Les gars reprennent à 13h30, mais dans la série usine ou c'est mal organisé, je pense qu'ils sont pas mal, on se serait cru en Catalogne. Pour commencer j'ai eu droit au contrôle ADR, ça a pris 20 minutes, mais le plus comique a été le chargement, le pauvre cariste devait bouger des lots qui bloquaient mes palettes, pour charger mes 33 palettes, il a du en bouger au moins 200, en tout ça a pris 2h. Heureusement, ils sont cools. Il me reste pile 4h30 à rouler, alors feu, direction Perigueux, ça me rappelle ma jeunesse quand je chargeais les fraises à Vergt, sauf que là c'est plus lourd, faut pas vouloir trop enquiller. cet après-midi ça roule pas si mal, toute l'A89 dans le brouillard, je coupe par Vichy et je fais le bandit via Lapalisse centre, pour me poser au calme le long de l'ancienne N7, pile poil, 9h50 pour aujourd'hui, c'est bon !
6h du matin, on y croit on y croit. Bien sûr il fait bien moche, mais ça roule quand même pas mal, vu l'heure c'est encore pas la misère pour traverser Le Donjon. La RCEA est réouverte à Digoin, il y a plus les travaux du nuit, le trafic se charge quand même à l'approche de Montceau les Mines, mais rien de méchant si bien que j'arrive pile poil à 8h chez Sobotram, c'est blindé de camions, et donc de chauffeurs, on est bien rangés à 1m50 de distance, bref une demi heure avant de s'enregistrer, mais ensuite ça va super vite, j'ai un quai direct et je tombe sur un cariste bien speed et sympathique, en 15 minutes c'est vidé, on manquera pas de chlore pour la piscine dans le 71.
Finalement c'est en marche détendue que ce vendredi se déroule, et en plus avé le soleil ! Arrêt à Maconcon, et ramasse à St Fons au groupage ou je me pointe avec 2 bonnes heures d'avance, ça me laisse du temps pour préparer deux petites mise à jour photos. De là je complète à St Symphorien, du groupage encore et je suis encore en avance, mais à 16h30 c'est plié, j'ai plus qu'à revenir à la kommandantur completer. Dehors, il y a séquence shooting photos à gogo !!
Il est 20h quand je finis par me radiner à la maison, elle est pas belle la vie ?? On remettra le couvert lundi à 2h, 2h15, 2h22 ??? Bon week-end et gros mimis !