Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Reveil 3h33 ça fait joli sur l'écran, j'ai pas fermé l'oeil de la nuit tellement je suis stressé, mais le temps de prendre le bain, reveiller Emeric, on se radine presque en retard avec la 206GTI à St Maurice l'Exil. Je dois faire le convoyeur ce matin, départ 5h avec le vieux FH12-460 de parc et un plateau chargé, sauf que, rien n'est prêt. Toutes les prévisions s'écroulent comme un chateau de cartes. Il reste des tas de trucs à fixer sur la remorque ça prend 2 plombes, du coup je pars à 7h, et si t'es de la région Rhône Alpes, tu sais que partir d'en dessous de Vienne à 7h avec Lyon à traverser, ça pue. Mais le pire est encore pas arrivé.
Il se trouve qu'il y a un autre camion à monter. Un gars venu hier soir depuis Mantes, doit partir avec ce magnifique Actros 1935. Il y a juste un petit souci, l'interim n'a pas le super lourd, c'est bête. J'allais partir, je le ramène à Mantes, vu que c'est là qu'on va, la vie est bien faite. Je fais connaissance avec Rachid, et pour le remplacer, venu de nulle part, l'enfant prodige du transport, Celestin est désigné d'office pour cette terrible mission de merde impossible. Le client est quand même un peu sur le cul d'avoir eu une solution de secours en 10 minutes.
Comme prévu c'est la mouise pour passer Lyon, pas le choix. Ce qui me tracasse le plus, c'est de devoir contourner Paris cet après-midi et surtout, comment qu'on fait pour prendre un train pour revenir ? Les derniers grands trajets en train pour moi ça doit remonter au temps de l'armée ou les contrôleurs avaient encore le droit de te reveiller en te mettant des coups de pieds quand tu dormais dans les couloirs du train. On se pose pour le casse croute avec Rachid à Avallon, en attendant que Celestin arrive, je vais pas laisser un petit de 14 ans dans la nature.
Sur Paris c'est en train de se remplir à vitesse grand V, de toutes façons il faut bien faire une coupure, il y a un grutier qui nous attend depuis ce matin à Mantes, ils sont tous sur les dents, mais es ce qu'on y peut quelque chose ? Les ennuis commencent dès l'embranchement avec l'A104, le pire est après Roquencourt, là c'est juste du délire, pour la blague j'avais noté qu'en a attaqué l'A104 à 14h30, pour sortir du bouchon à Morainvillier par là aux alentours de 17h, les gars du chantier en peuvent plus et n'arrêtent pas de téléphoner, mais ça serait que de moi on serait déjà dans le train pour rentrer.
Le temps de vider deux bricoles au chantier, et de ranger les camions, il faut savoir comment faire pour rentrer. Rachid nous trouve un taxi, on se quitte à Flins et on se fait poser avec Celestin à la gare RER de Poissy par le taxi. En bon campagnard, je comprends rien à comment faire pour acheter un ticket, il y un gars super gentil de la SNCF qui fait ça aux petit oignons. A 20h le RER nous jette Gare de Lyon, on va faire un tour de paté de maison, rapidos, le TGV INOUI N°6633 part à 21H00 du Hall 2 voie 23, bref on a pas le temps d'aller à la Tour Eiffel ni rue de Douai. Le mecano du TGV avait le feu au derche, c'est vendredi ça se voit, on arrive avec 5 minutes d'avance à Part Dieu, 1h51 de trajet, c'est le temps qu'il m'a fallu pour creer un compte Uber, et en commander un. Un dernier moment de solitude pour le trouver à la sortie de la gare, à minuit on arrive à Jarcieu. Je reprends mon taxicamion bien à moi tout calme, et je me rentre pour m'écrouler dans mon petit lit douillet.
Bon week-end les amis !!!