Carnet de bord de Janvier 2023 | Partager sur Facebook |
Depuis hier il y a un vent de dingue, et si on ajoute le fait que c'est lundi, y a rien de pire pour que je sois d'une humeur de chien. Seul avantage ça a fait sêcher la cour boueuse de mon voisin, j'ai les godasses au sec. Je range mes affaires en grelotant, à 4h05 je fais les premiers tours de roue, mentalement, je me suis dit : 17h05 maxi, fini. Aujourd'hui c'est jouable. Cap au sud comme souvent le lundi matin, ce qui est assez logique. Quelques croisettes by night pour egayer tout ça. Il faut quand même que je reste concentré arrivé à Orange et ne pas prendre direction Montpellier, ce matin, j'attaque à Six Fours. C'est déjà bien animé arrivé sur Aix, cette fois-ci c'est sûr, j'attaque l'heure de pointe.
Sur Map ce week-end, j'avais repéré l'adresse du client, il y a de la place dans sa cour, mais je vois pas comment rentrer vu le stationnement anarchique. Effectivement, c'est pas possible et je m'en rends compte en live, arrivé à 7h30 à Six Fours. Le type est pas complètement con, il vient prendre sa palette directement dans la rue avec son Fen, ça le rend fou de pas pouvoir receptionner les camions chez lui. Même si ça a pas traîné pour vider, le temps que je retourne sur l'A50, c'est un vrai merdier direction Toulon, d'ici, j'ai guère le choix, j'ai plus qu'à perdre un petit quart d'heure jusqu'au tunnel de la ville. Si j'ai bonne mémoire, bien avant le tunnel, il y avait même un feu au bout de l'A50. Je ne me plains pas, dans l'autre sens, le bouchon remonte jusqu'à la Farlède, c'est juste de la folie, j'ai 4h20 arrivé au péage à Cuers, il est temps de couper 45 minutes.
Mon client suivant est à Bar Sur Loup, je me dis que ça va être chaud avant midi. Mais ça se tente quand même. C'est tout au vert sur Nice, autant en profiter. Le plus court serait bien sûr de passer par Grasse, mais c'est interdit de partout et les routes sont pas top, il doit bien y avoir un itinéraire mais j'ai jamais trouvé, alors, je ne me casse pas la nouille et je monte par Villeneuve Loubet et la 85. Comme il fait moche, tout est moche, mais ça roule bien. A tel point que j'arrive à 11h15 à l'usine de parfums, sauf qu'il y en a 2, et je suis pas à la bonne, l'autre est route de Gourdon. C'est pas loin, mais le temps de faire 1/2 tour dans cette vieille usine ça a pris sa vie, j'ai grillé toutes mes chances. Bon, je tente quand même, à 11h45 je donne mes papiers au bon endroit cette fois, un cariste arrive direct avec un transpal, le temps de vider, signer les papiers, le type se casse direct à la cantoche. 10 palettes en moins, 13 minutes. Whaow.
J'ai quand même de la moule, comme toujours. Retour sur mes pas, dans la vallée. Je vise Savona pour dormir ce soir, il y a des travaux sur l'A8, et côté Italien, n'en parlons pas, c'est juste des travaux non stop, il est bien difficile de grapiller des minutes. En plus, il pleut, y a du vent, du soleil, faudrait savoir. Finalement, je me rabats sur Borsana, vu l'heure je peux même faire la fine bouche niveau place, alors je me mets en vrac vers les pompes. 8h40 de volant, et je me cale une magnifique 11 ce soir, et ça, c'est génial.