Carnet de bord de Décembre 2022 | Partager sur Facebook |
C'est enfin le jour ou on peut entamer sa boite de chocolat de l'avant, 1 an que j'attendais !!! J'ai passé une super nuit dans le poligono à Linars, mais je fais déborder un peu la coupure, je suis en avance sur le RDV et surtout j'ai encore pas de retour. Le trafic vient de repasser au vert autour de Barcelone, 9h30 je me taille, en 40 minutes je suis chez TSB à Castelbisball, il y a une nouvelle gardienne à l'entrée en formation, une bombasse souriante, ce qui est plutôt rare, bombasse et souriante ça va rarement ensemble. Il y a 2 camions avant moi, mais c'est des complets palette, ça va assez vite et à midi, la semi est vide.
Maryan m'a sorti un complet Barbera pour Andrezieux, ADR et RDV demain 9h. La bonne pioche, c'est que j'y arrive un peu avant le changement d'équipe, il y a pas d'autre camion à charger, en s'y mettant à 2 à 13h30 c'est chargé, et j'ai même le temps de casser la graine. Finalement, y a même pas d'ADR, ça c'est cool. J'allais passer sous la douche à Figueras quand me tombe une ramasse sur la figure pour completer le complet à Perpignan. Du coup j'ai pas trainé chez Padrosa, c'est la vie, c'est comme ça. J'étais jamais allé au nouveau dépôt de l'Express Catalan, même si j'avais déjà chargé ici, je ne me souviens plus e qu'il y avait avant.
La palette de fenêtres va à Chanas chez Brico machin, faut prendre RDV plusieurs jours à l'avance, donc c'est mort pour demain matin. Je me dis que le mieux serait de la jeter en passant au quai Duarig à Roussillon, c'est encore ce qui me ferait perdre le moins de temps et être à l'heure au RDV à Andrezieux. Moi qui me voyait monter tranquille et maintenir ma conso, c'est mort. Fait exprès, il y a un bon vent de face et je crois que c'est la pire, j'allais arriver à Tain quand j'ai vu marqué, sortie 12 fermée, wopitin ! Sortie 12=Chanas. Alors je sors vite à Tain, et je perds ma vie sur la N7, y a du monde malgré l'heure, et ça avance pas. Chargé à bloc j'arrive à accelerer mieux que des mecs en bagnole, faut pas abuser !
En 10 minutes la palette est posée à l'abri et je me taille, je me repaye des troupeaux de grumeaux jusqu'à Vienne, il est minuit passé les gens, rentrez chez vous va. Mais à force à force de grapiller, je finis par arriver à la Total à Andrezieux avec juste quelques minutes d'avance d'amplitude et 10h02 de route, ouf, bien content !
Tout le parking de la Total s'est vidé quand je vais à la douche, c'est parfait. Ici c'est vraiment LE TOP ! J'attends sagement d'avoir 9h05 de coupure et je ripe. J'ai presque 45 minutes de retard sur le RDV, tout le monde s'en fout, sauf moi je crois. J'attends qu'un Perrenot laisse sa place à quai, puis que les gars finissent leur longue pose clope. A 11h je suis vide, et il caille sa race ici.
J'ai un gros lot à prendre aux cartonnages à Andrezieux pour Le Vigan, ramasse facile et pas lourd, il me reste 5M et ça tombe bien, il y a 5M à prendre à Bas en Basset, d'aprçs un local de chez AFRAC on doit dire : Bassembasset, vaut mieux la savoir pour ne pas se faire rire aux nez par les locaux. Je me pointe à 12h45, il y a du monde pour charger, ça bosse, c'est la Haute Loire, c'est normal.
Plus qu'à rentrer à la kommandantur, j'ai coupé à travers par la route Royale : Sainte Ségolène, Dunières. Il neigeouille mais c'est innofencif. A Jarcieu le largue tout, le 30, le 06, c'est trop loin je récupère 2 lots pour Loriol et Etoile/Rhone. Fallait aussi que je change les extincteurs et tout. C'est l'euphorie du vendredi dans la cour, mais sur les quais c'est plutôt calme. Je rentre sous la pluie, ça roule beaucoup trop encore, je supporte plus ! Heureusement avec ce temps, ma moitié à eu l'idée d'une choucroute, c'est pas mimi tout ça !?? Bon week end, bon shopping, dans 20 jours y a Papa Noel !!!
Il a tellement plu ce week-end que j'ai des palmes qui m'ont poussé aux pieds, mais ce matin, ça s'est arrêté et il caille sa race. heureusement j'ai pas à marcher beaucoup pour arriver au camion. Je me taille à 7h15 juste avant le début des bouchons, et je garde sagement la N86 jusqu'au Pouzin, juste un peu avant 8h je suis chez JCB à Loriol, un godet sur une palette ça prend pas une heure à vider, mais une minute, pile à l'ouverture. Après une pénible traversée de Livron, j'arrive chez Skipper Etoile sur Rhône à 8h30. J'ai RDV à 8h40, c'est aussi l'heure ou ça attaque à bosser ici. Au bureau la fille me confirme que j'ai RDV à 8h40, or il est 8h40 C'est fou.
Il faut pas longtemps pour vider et c'est aussi bien. Y a plus qu'à aller ramasser à Romans dans une usine ultra chimique. Bonne pioche, il y a pas grand monde quand j'arrive, mauvaise pioche, il faut que ma remorque soit à 25° avant de me mettre à quai. C'est vraiment débile parce que les palettes sont stockées dans un entrepôt non chauffé. On charge à l'extérieur évidement, et pour avoir les papiers je dois à nouveau attendre que ça remonte à 25. C'est long. Malgré tout j'arrive à enquiller une seconde ramasse pour Rosas juste à côté avant midi.
Retour à Jarcieu par les montagnes, la météo hésite entre soleil et brouillard, c'est le soleil qui gagne arrivé à Jarcieu. Christophe est en grande forme, il me garde le Rosas, à la place j'ai de la Belgique et un petit lot pour Frankfort, pas le temps de regarder les adresses plus que ça, je me sauve par Cours et Buis, je me rends compte arrivé à Bourg en Bresse que j'ai encore pas bouffé, il est 15h30, c'est l'heure. Pas de pression aujourd'hui, j'ai pas dépassé le 82 sur l'A39, c'est bon pour la conso. A 19h je me gare sagement à Rang, le frigo tourne au taquet, il caille ici. Par le plus grand des hasards je tombe sur mon copain Toulousaing, on à un petit moment à chaper mais le gars il a un 730, et de l'Alsace à faire, je comprends, roule petit bolide !
Le matin, chez PMS, ils arriventà la queue leu leu, mais pas en Rang. Si bien que personne n'a les mêmes horaires, mais à 7h15 j'arrive à capter l'attention de la reception. Mais Caramba, avec mon produit, le reception se fait aux expéditions, c'est nouveau. Moi qui était à quai prêt à bondir, je suis bon pour faire le tour du batiment. J'ai demandé au cariste de se magner le cul parce que je suis tendu ce matin, 4 palettes, 17 minutes, il était à fond, c'est parfait.
Je me tire de Rang destination Hochheim, à l'ouest de Frankfort. D'ici il y a un peu plus de 400km, c'est pas que ce soit la grande aventure, mais ça ferme à 14h. Mieux vaut que ça marche bien. Traversée de Mulhausen, nickel, j'attrape l'A5 allemande direct. Au départ, je voulais aller nettoyer mon corps ingrat à Hartheim, et puis je me suis dit que tant que c'est vert autant taper dedans aux max. Il y a bien eu quelques passages à 70/75 à cause des interminables interdictions de doubler, mais en feintant un peu, ça l'a fait et j'ai atteri à l'autohof de Bruchsal garé pile à côté du Sex Shop, mais j'ai pas eu le temps d'y trainer. 30 min pile poil douche croissant. Même si ça se densifie un peu autour de Frankfort, ça roule bien et je debarque chez Kerry à Hochheim à 13h15 ouf, fallait tout, merci Samu pour le radioguidage.
On ne peut pas dire qu'ils ont sauté de joie en me voyant, ni que ça a été ultra rapide, disons le carrement, c'est des mouligasses ici. 20 minutes pour 4 palettes, c'est pas un record. C'est vrai que l'endoit au bord du Main est joli et calme, ça doit venir de là. Devant, il me reste une grosse palettes de petits pommiers bio à livrer en Belgique entre Visé et Henri-Chapelle, en pleine pampa. Je me suis mis d'accord pour 18h30 avec le client. Du coup pour éviter Cologne, j'ai fait un leger crochet pour récuperer l'A61, l'autoroute de ma jeunesse quand j'étais légumier chez Michel Comte, une éternité que je l'avais pas prise. J'y ai croisé aucun Frandjan, 0 Manrique ni Julliard, par contre niveau interdictions de doubler ça manque pas. Il a bien neigé les jours d'avant dans le coin, et il tombe encore quelques averses de neige fondue innofensives, je remets les compteurs à 0 après Koblenz et l'unique petit bouchon pour travaux de la journée.
Je m'attendais à galerer un peu sur l'A4 après Cologne, mais c'est sans compter qu'elle est en 3 voies tout le long, alors là, je m'y attendais pas du tout, la dernière fois que j'ai dû y passer c'était en 2 voies et interdit de doubler tout le long, gut gut ! A 18h je finis par arriver chez le client, bien gentil, comme tout paysan qui se respecte, j'ai même eu une bouteille de cidre de poire bio en cadeau, c'est pas magnifique ça ? Du coup, je reste sur place, j'ai pas vu bien d'endroits pour se garer le long de la nationale, 8h45 de volant, il y en a assez.
J'ai encore largement dépassé les 12h de coupure cette nuit, j'hiberne, c'est l'hiver. Le pire, c'est que j'aurai pû rester au lit une ou deux de plus, ça changeait rien. Noël m'a refilé un voyage archi tranquille, le recharegement est à Walhorn, à deux pas de la frontière allemande dans une laiterie. Je reviens par Battice, il pleuvasse, y a du brouillard et les premiers travailleurs, j'y vois que dalle, prudence prudence.
On arrive par une toute petite route à la laiterie, et il y a déjà du camion en attente, je suis le 3e. Bien que les palettes soient chargées 2 par 2, c'est pas affolé du tout ici. En tout je suis resté presque 3h. C'est le flegme catalan, le soleil en moins et pas de bar dans le quartier. Au départ, je voulais tenter une livraison foulée chez Lactalis à Thiais, mais vu l'heure que ça me fait arriver, je me cale à 82, c'est bon pour la planète. Tout du long ça alterne entre averses et quelques rayons timides du soleil.
Arrêt douchas à Roye ou ils sont en train de mettre en place le parking sécurisé payant. Sale temps pour les squatteurs. A 16h, je prends ma respiration, il y a Paris (capitale de la France) à contourner, et ce soir c'est déjà particulièrement rouge. Dernier check avant Senlis, ça a empiré, j'ai pas envie du tout de me jeter la dedans, je coupe par Ermenonville, Meaux et reviens par l'A4. C'est un peu la zoberie au tunnel de Nogent, mais ça passe pas si mal. A 19h je me gare rue des Alouettes, à 400m de Lactalis. Il y a Juan de chez TFMO, un ancien Ollier, on a passé une bonne soirée à refaire le monde, c'était cool.
Demain, j'irai voir à pieds histoire de pas bousiller mon amplitude, sur le CMR c'est écrit 8h le RDV.
Reveillé bien avant l'heure, je vois au loin l'entrée et la sortie des camions chez Lactalis, ça à l'air calme. Je prends mon courage à deux mains, et je vais voir à pieds au bureau, il est 5h. Le seul risque que je prenne, c'est celui d'un refus, reviens à 8h. En fait de refus, pas du tout, il y a effectivement un creux dans le planning, DP292YV t'es prévu à 8h, viens direct, quai 16. A la lecture des avis Google Map, j'avais un peu de mal à y croire quand même. Coup de bol peut être. A côté, il y a un Italien de chez Fasulo, on va boire le café du temps que ça vide, puis au bout d'un moment, il y a un beau blond qui me regarde et sa tête ne m'est pas inconnue... Tu m'étonnes, c'est Walter le baroudeur ! Revenu de Chine après bien des soucis, il bosse chez Lerosey, 15 ans qu'on s'était pas vus, au moins !!
En tout, je serai resté presque 2h à quai et ça aura passé bien vite ! Quand je me taille, l'A86 s'est de nouveau transformée en parking géant. J'étais dans le bouchon quand je reçois la photo de l'arrière de ma semi, c'est JC qui bosse à l'UTAC à Montlhéry, il part au taf et il est juste derrière moi, une chance que je ne lui ait pas fait de crasse, sans quoi je passais pour un con une fois de plus !! Bien sûr pas de café et lui il bosse, c'est pas comme moi !!! Une fois sur l'A10, c'est fini les bouchons, je peux rouler tranquille, il fait à peine jour quand j'arrive vers 10h à Fossé, Blois quoi.
Dans cette boutique spécialisée stockage ADR, il y a 4 entrepôts, 4 entrées. J'avais appelé avant, on m'a dit, porte 4. Donc, je me pointe porte 4, finalement, je charge porte 1. L'avantage c'est que la commande, du moins, les déchets sont prêts, que des produits phyto à détruire, des petites prépa, pas lourdes, parfait ! ADR mais en quantité limitées, j'aime. Les gars du quai sont super sympa, et je dois ressortir pour faire les papiers porte 2. Là, au bureau ils m'ont rendu fou, personne n'est venu me voir, pire, le responsable était face à moi, sans bouger. Une meuf est passée, "il attend le ptit monsieur.. hi hi hi hi" et elle s'est barrée en trotinant. Je l'aurai tapée. Mais je suis respectueux, bien sage. Au bout de 20 min, une meuf, moins débile que la moyenne m'a dit que le BSD, le bordereau qui accompagne les déchets, c'est pas eux, mais le client. Comment je peux deviner ? Du coup, c'est Max la menace à Jarcieu qui m'a signé le BSD, on est jamais si bien servi que par soi-même.
J'ai plus qu'à descendre direct à Salaise, avec 5t dans le frigo, ça pinaille pas. Il y a même un peu de soleil en Sologne, c'est joli. Remise à 0 des compteurs à Romorantin. De là, il faut 4h15 pour arriver à Andrezieux sans forcer quand on est leger. Douche tranquille du temps que se calment un peu les bouchons pour passer St Etienne, à 20h à peine, je me gare en paquet de merde dans la boue face au parking de Tredi à Salaise, et le pluie fait son retour.
Il pleut comme vache qui pisse ce matin à Salaise et avec 2°, ça fait pas envie. Vendredi oblige, ça joue des coudes pour savoir qui va rentrer le premier pour vider, sachant qu'il y a surtout qu'une seule personne au guichet. Sachant que le poste ou je vide n'est pas le plus fréquenté, je reste bien au chaud, pas envie d'attraper une pneumonie pour des poubelles. Celestin n'a que quelques palettes à vider, vas y gros. A 8h15, c'est mon tour, la responsable au bureau ou je vide est gentille, on attaque par un café. En une demi heure, c'est plié, la semi est vide.
On dirait pas, mais le printemps arrive, ça se bouscule niveau salon de jardin, j'ai une navette à faire : Anneyron-Belleville, le voyage le plus peinard, le RDV de 13h. Quand je pars, Christophe arrive, lui aussi il s'y colle. Il y a la grande braderie Lafuma à Anneyron, le village est en PLS, c'est déjà pas large et les gens se garent n'importe ou. Je suis bien content de retour sur la déviation du village. Avec cette météo de zoberie, c'est encore bien le brin sur l'A46, tout est au vert à la montée au tunnel, zou, 20 minutes de gagnées j'arrive un peu avant midi chez Alainé, à quai direct, mais ça vide après avoir cassé la croute, parfait. Christophe arrive quand je pars, logique, mais comme on est pas des sauvages on se prend un café quand même.
Un groupage XPO me tend les bras à Andrezieux, j'ai relu le message 4 fois, c'est pour Toulouse. Au moins 10 piges que j'ai pas fait cette traction, depuis le jour ou on a plus eu la suite, Toulouse-Perpignan. Je passe tranquille par Tarare, c'est l'hiver la haut, il y a un bon brouillard. Bien sûr c'est pas super rapide pour charger, à 17h30 je mets le plomb, la semaine n'est pas terminée, il faut rentrer. Je passe completer le plein à la Total à Andrezieux, le Relais des Coquelicots. Les pistes PL sont pleines, je vais me jeter sous la douche en attendant. Et puis c'est la guerre sur St Etienne, en bas c'est pire, il y a un méga bouchon qui démarre bien avant Givors à cause d'un carton après Chasse, je perds encore une bonne heure, pfuuh. Il est 21h bien passées quand je me gare à la maison, j'en ai ras le casque ce soir. Je retrouve mon pauvre chien avec une colerette, il a fait sa petite crise d'eczema. Bonne fête des lumières, il est temps de commencer à reflechir aux cadeaux de Noel !
Une fois n'est pas coutume, je décolle à 21h ce soir. J'aurai pû partir aussi à 23h minuit, mais c'était pas non plus la forme olymique. Il gèle ce soir, dehors ça commence à être joli avec toutes ces maisons illuminées. Sur l'A7 je suis loin d'être tout seul, pas lourd, je me cale à 84, c'est bon pour la planète et je me fatigue pas, en 4h ça m'amène à Lezignan, j'ai quand même la tête sur les épaules, j'ai pas été jusqu'au village catalan.
Au café je tombe sur un TDV qui est autant en forme que moi, la coupure de 45 passe plus vite comme ça !!! Dernière ligne droite jusqu'à Toulouse, tout seul sur la rocade, c'est magnifique. Il est 3h42 quand j'arrive chez XPO, les caristes sont pas arrivés, mais j'ai un quai, je suis à l'heure, je vais me reposer un peu. J'avais déjà 2h à quai quand le dernière palette est sortie, du coup, j'ai attendu une heure de mieux et ça a fait 3h.
Maxime m'avait envoyé vendredi mon rechargement, des déchêts à St Alban. En 3h ça s'est nettement chargé autour de Toulouse et c'est déjà bouché pour prendre l'A62, 15km, 25 minutes. Je suis en avance, les chauffeurs maison, sont prioritaires. C'est pas grave, avec le froid de canard qu'il fait, je suis aussi bien dans la cabine. J'ai 20 IBC de peintures et solvants à prendre, tous crados, mais peinture sêche, heureusement, certains sont de vrais chefs d'oeuvre de coulures. Même quand je repeinds chez moi, j'arrive pas à en faire autant, et pourtant je suis mauvais !!! A 9h c'est réglé, j'ai mes 3 BSD trouvés tout seul comme un grand sur mon track dechets. Comme il reste un peu moins de 3m, Franck m'a trouvé un petit lot à Revel.
C'est encore un peu bouché sur Toulouse, il y a des accidents un peu de partout, mais une fois direction Albi, il y a personne. Il faut une bonne heure pour arriver dans la ZI tranquille de Revel. J'ai deux palettes pour Echirolles, et elles shont dispo, c'est magique !!! En 10 minutes c'est réglé, je file terminer mes heures, ce qui me fait échouer au niveau du chateau de Carcassonne, il y a pas beaucoup de places sur ce parking, mais juste une qui m'interesse un peu à l'écart, 11h30 finit, ras le bol.
A la vue du bulletin météo, j'ai pas reflechi bien longtemps. 9h01 de coupure, je me taille. Il pleut, y a du vent, c'est pas le top sur les Corbières. La température reste bloquée sur 3, no soucy pour le moment. Pour la première fois depuis 2022, je me suis calé sur 107.7, c'est pénible comme radio. Je me gare après Tavel, histoire de remettre les compteurs à 0, j'avais pas 4h30, mais des fois, c'est mieux que d'aller s'enquiller dans un parking non dégagé plus loin.
46 minutes de coupure et je redécolle, toute l'A7 après Orange passe justement à l'orange voire au rouge. Effectivement, les premiers flocons arrivent vers Mornas, et ça tient au sol. Mine rien il y a pas mal de monde cette nuit, mais calé à 82, bien lourd, ça accroche bien le pavé. Tout le monde se suit à bonne distance, par moment, dans l'autre sens, on voit plus de trafic, puis de longues colonnes de camions coincés derrière les hasse neige. J'ai bien perdu 30 minutes entre Montélimar sud et Loriol, calé justement dans une colonne de camions à 40kmh. Valence, le Grand Boeuf passent bien, tout le monde est prudent, ça s'entraide et ça force pas, il y a des prudents cette nuit. Le pire sera la fin du parcours entre Chanas et Jarcieu, il neige à plein, et tout est blanc, j'ai pas fait de prouesses. Même lourd, j'étais à la limite de l'adhérence par moments. A 3h30, je plonge au plumard, il y a pas un bruit avec la neige qui tombe à gros flocons, j'adore.
C'est Arthur qui aura eu raison de ma nuit, à 9h il a attaqué à vider. Du coup, j'ai glandé 2h sous la douche pendant que tout le monde deblayait dehors. Elle restera pas longtemps la neige, les températures vont vite remonter, c'est fini les longues périodes de froid les gars !!!!
Ma semaine se termine demain, du coup, faut pas que j'aille trop loin. Mon sort est jeté, ça sera un groupage Andrezieux-Vitrolles. Au poil. Je me sauve à 12h30, c'est le chaos sur l'A7 qui est restée bloquée une grosse partie de la matinée, comment j'ai bien fait de rouler cette nuit quand même... Donc, je vais pas aller m'enterrer la bas dedans, je remonte sagement par la 86 déserte jusqu'à Condrieu. Je pensais moisir un moment à quai, mais finalement il y a largement de quoi remplir mon petit frigo, à 16h je me sauve, il y a un grand soleil à Andrzieux et je croise Baloo dans le brouillard à Terrenoire. Descente peinard à 82, 4h14 arrivé à quai à Vitrolles.
L'équipe de nuit attaque à 21h, motivés, en 1h c'est réglé, la suite est un peu tendue, je dois recharger au plus tôt demain à Apt pour vider foulée à Salaise. Traverser Cavaillon by night c'est aussi bien, à 23h30 je me gare dans la ZI d'Apt à 500m du client, même pas besoin de webasto ce soir.
9h de coupure pile poil, je vais me pointer au chargement, c'est un bon plan pour roupiller la ZI d'Apt, c'est moins bruyant que le bord de l'A86, mais un pe loin quand même. Face à moi, une montagne de déchets de peintures de marquage au sol, autant dire que ça pue. C'est ma semaine IBC de peinture cradocs. Les poids sont inscrits sur chaque cuve, de 1200 à 1600kg, j'ai cru que j'allais y laisser ma peau au transpal à main, j'ose pas imaginer en pleine canicule. Certains IBC sont completement destroy, un miracle que je puisse les attraper. Avec, il y a aussi des big bag de pots de peintures, chargés à bloc. En 1h c'est plié, 22t et ADR évidement. Pile poil le temps pour remonter pour être à l'heure à Salaise, la pluie qui est inteligente revient quand je repars.
Mine de rien, 45 minutes pour rejoindre l'A7, je me jette au bain au pas de course à Montélimar ou il y pas foule. C'est rare. A 13h30 je débarque à Poubelle Land ou il y a anormalement du monde. Il y a un incendie, quoi du plus normal dans un incinérateur !?? Du coup, je vais moisir 2 plombes, 2 postes pour vider, je finis à 16h30. Du coup, pas grand chose de mieux à faire, mais à part rentrer à la maison.
C'est presque le week-end, demain, y a école : 2 jours de recyclage ADR, ça va faire du bourrage de crane. Rentrer le soir à St Peray, c'est une vraie plaie, mais en passant par la N86 c'est encore pas le pire. A 18h15 je me gare, ce soir il y a un match, et comme d'hab, c'est clui que j'aurai aimé voir gagner qui perd ! Je suis nul.
On le dit pas assez, mais les recyclages ADR c'est super dangereux. 2 jours auront suffit pour que je chope une crève d'enfer, et hier soir, j'ai bien failli appeler pour pas partir ce matin. Pour rassurer tout le monde, ma belle fille m'a trituré les narines, et je suis négatif, c'est déjà ça. J'ai vu qu'une partie de la finale et j'ai passé une nuit horrible. le plus dur ça a été pour aller à la douche à 5h ce matin. Par chane, j'ai pas un programme bien violent ce jour : Je passe refaire les pleins au dépôt ou tout le monde est au café, à 8h pile je suis au RDV à Chanas pour charger un complet de fûts de pulpe de fruits. Il y a -23 dans la remorque, j'attends un peu le feu vert des préparateurs, à 9h30 c'est parti.
Vu l'heure Lyon passe comme qui rigole, il fait 14°, incroyable ces écarts de température. Vu que je suis archi lourd, je me suis calé toute la montée à 84 histoire de faire une conso potable. Et puis, je peux me tromper, mais j'avais déjà fait le client à Rotterdam, pour charger c'est déjà pas des marrants, alors je me dis que pour vider des retours de marchandises refusées ça va être comique. Les 4h15 clignotent après Langres NORD, la couchette me tend les bras 45 minutes, j'étais bien. J'en ai profité pour prendre l'eurovignette, et en ouvrant la boite mail, j'ai vu que j'avais été reçu à l'examen de l'ADR, donc, je ne serai pas chomeur en mars. Aurélien et Nico aussi, de toutes façons on dû mettre les mêmes réponses.
Passé Toul, il faut se remettre en mode défensive, et même si c'est les vacances des gamins, il y a pas mal de sorties de bureaux. Alors je me pose la question, que ce passe t il dans la tête des gens en bagnole, sur l'A31, qui roulent à 60, 70 ? Moi j'aurai trop peur de me faire pousser, eux non, detendus, et encore pire quand c'est interdit de doubler sur l'A31. Même fievreux et à l'article de la mort j'avais envie de commetre l'irréparable. Ma mission aujourd'hui c'était de choper du café au Luxembourg, 800 dosettes, on est tranquille jusqu'en 2023. Ensuite ça bouchonne un peu direction Belgium, mais rien de méchant, je me pose à Leglise juste avant la bifurcation de Liège, il reste pas mal de place ce soir, tant mieux, 9h50 de volant, et 12h55 d'amplitude. Je pourrais même caser une 11, mais j'hésite, on vera, je reflechis. C'est pas la forme olympique, j'ai le cerveau collé.
Entre la fièvre et le reste cette nuit, j'ai passé une nuit horrible, pas moyen de fermer l'oeil, à 2h du matin, j'attendais pour partir en m'insutant, mais vas dormir connard ! Il est 4h quand ma coupure est faite, je me sauve, j'ai l'E411 pour moi tout seul quasiment jusqu'à l'entrée de Bruxelles qui passe à la régule, ça se reveille juste un peu à Anvers et je pousse un OUF de soulagement quand je vois la sortie Merksem, tiré d'affaire, enfin, pour le moment. J'avais à peine un peu plus de 3h de volant en arrivant chez Joost à Meer. Au loin, on m'annonce de gros bouchons après Breda, pour le moment, café, douche mmmhh.
Assez bêtement, je pensais qu'en repartant à 8h de Meer, le gros de la troupe serait passé, mais que neni, Rotterdam est cerclé de rouge, horrible. 1h40 pour arriver chez Hiwa. La dernière fois que j'étais venu là, j'avais le 440 blanc, ça date un peu, et depuis tout a changé et s'est aggrandi. Par contre, ily a pas de places pour garer, mais ça c'est partout dans le monde. Comme je le craignais, il faut une ref à 6 chiffres que je n'ai pas, j'ai bien tenté hier de demander au chargement, mais c'était sans effet, on s'enregistre à une borne, qui est assez peu locace. 1h de perdue avant d'obtenir enfin le bon numéro. La fille au bureau m'avais juré les yeux dans les yeux que même avec le nom du fournisseur, elle peut pas savoir, et mon cul c'est du kfc !?
Heureusement, le caristes, que des blacks en majorité sont nettement plus cool, à midi je me taille. Il y a encore quelques bouchons mais rien de trop méchant, et surtout il tombe des seaux d'eau. Je recharge pas loin, des nacelles, j'étais pas sûr à 100% de l'adresse, mais le parigot Yaya Seto Transports, m'a confirmé. Mais voilà, à Alblasserdam, il font la pause à midi, et il sont pas affolé pour reprendre, d'autant qu'une voiture mal garée empêche le passage des nacelles.
Au final, il aura fallu pas loin de 2h pour charger, j'ai calé et sanglé comme j'ai pû, j'aurai jamais ru que ce soit aussi lourd ces nacelles. Il peut neiger, ça va accrocher. Vu l'heure, je me fais pas trop d'illusion, je vais galerer ce soir. Les ennuis commencent à Anvers, et l'apothéose à Bruxelles, il tombe des cordes, ça n'arrange rien, j'ai cru devenir fou, mais ça changerai rien. Rares ont été les fois ou j'ai frolé le 80, bizarement ça bouchonne pas à Charleroi, mais juste sur la 5, j'ai pris tous les feux verts dans la montée et ça c'est cool ! Je finis avec 9h02, mais au calme dans la super tranquille ZI de Walcourt, j'ai tout de suite checké les nacelles, à priori ça a pas bronché. J'éspère juste réussir à dormir un peu mieux ce soir.
Je dormais comme un loir quand le reveil à sonné à 4h15. J'avoue ça m'a couté de sortir du lit. Mais l'idée de rouler peinard au moins 2h m'a motivé. A 5h je décolle, et comme hier soir, et comme toute la nuit, il tombe des cordes, ça va bien finir en inondations tout ça. Côté Ardennes françaises c'est guère mieux, il y a même un peu de brouillard, tout pour plaire, le tout en essayant de pas se faire flasher par les radars mobiles de la D977, faut vraiment être très attentif et avoir du bol, je commence juste à voir un peu de trafic une fois passé Suippes, le joue se lève quand j'arrive sur St Dizier c'est magnifique, ça vaut pas un lever de soleil sur Bandol, mais quand même, il y a toujours cet alignement de campings cars flambants neufs à gauche et ceux moins neufs des quartiers à droite, deux mondes de chaque côté de la N4. Il fait guère meilleur en longeant La Marne. Je comptais couper 45 au Bois Moyen, sauf que c'est fermé, restait 16 minutes pour les 4h30, tête baissée pour Langres, ouf garé 4h30 PILE.
Pas mal de monde à la station, ça sent les vacances, il y avait au moins 15 jours qu'il y avait pas eu de vacances. Bon, c'est Noel, c'est la famille et c'est la bonne cause. Je vais pas raler. Malgré tout, sans avoir rien fait de retour sur l'A31, j'ai eu un doigt en l'air et un gros coup de klaxon. J'ai regardé le calendrier, c'était pas férié aujourd'hui, j'avais le droit de rouler. De jaloux sans doute qui ont échoué à l'ADR, je vois que ça !!!
Lyon passe presque sans coup de frein malgré tout, mais avec un paquet de nouilles, calé file de gauche à 80 tout double tout le monde. C'est fou ça ! 90 pour les voitures, c'est pas 70 ? Ou c'est pour baisser la conso et l'empreinte carbone ?? Je pigerai jamais, bien sûr y en a toujours qui accélerent pour pas se faire doubler par un gros camion, bon, moi j'ai le temps au pire... Du coup pour ce soir ça sera méga coupure à Roussillon chez Duarig, une bonne place de parking, la 1ere 11 sera largement validée. J'ai juste à prendre la C4 à Mouloud pour aller me jeter sous la douche à Roussillon, là aussi ça devient merdique l'entrée de service, il faut faire de l'escalade.
7h, il est grand temps de démarrer, 15h de coupure c'est bon. Pleine bourre ce matin, refait. Bien sûr quelques coups de klaxon amicaux dans la nuit, c'est un reflexe humain classique. Mais je ronfle plus fort qu'un klaxon TGV. Direction ST Peray Zone Indutrielle, on avait dit 8h, pile poil l'heure ou je me mets à quai, j'ai fait 20 ans de primeur les gars ! L'heure c'est l'heure. Les élévateurs sont attendus pour être livré demain chez Skipper, faut encore les préparer, les St Perollais sont des vaillants, 35 minutes pour vider, papiers signés et café et hasta luego. Maxime m'envoie la suite direct, je vais chez Christophe à Bren, je savais qu'il y avait une navette Roussillon à faire, mais pas un 45+78.
Il y a 2 camions avant moi quand j'arrive, un Primafrio Ukrainien et un Trans-Europ Belge, un bon collègue à Jo. Eux, vont au frigo, moije charge du sec, donc on va pas se marcher dessus. Je charge un mix de boissons, biscuits et conserves, le poids idéal pour rouler tranquille. J'attaque demain à 7h à Chalette dans le 45, autant dire Montargis. Objectif, caler la seconde 11 ce soir. Demain risque d'être tendax. L'A7 est bien chargée dans les 2 sens, ça part en famille, c'est normal, c'est la saison et c'est humain, avec en plus grève des trains ce week-end, ça va rien arranger. Pas de bol, gros carton après Roussillon, 20 minutes partites en fumée, comme ça ! Heureusement après ça roule, bien que ce soit chargé, je stoppe à Andrezieux refaire les pleins et aller sous la douche.
En partant, je vois le camion de Pam, le pompiste m'avait parlé d'un type, j'ai pas trop pigé, et en fait voilà, je l'ai loupé, si j'avais sû je lui aurait laissé une pièce pour le café. Le pluie revient assez vite, dès que je passe la frontière avec le nord, juste après la pancarte "Allier". Ajouté à ça, un bon vieux trafic, c'est vite épuisant de rouler aujourd'hui, beaucoup de flics embusqués avec des radars, on a pas le droit de mettre de guirlandes en 2022, mais ça va flasher à tout va. J'arrive permis intact à Magny Cours ou je vais je jeter un café et 45 minutes d'arrêt. Après, c'est gros vent, grosse flotte tout du long. J'avais 8h45 arrivé dans la zone chez le client à Chalettes à 19h30, c'est bien merdique avec des interdictions dans tous les sens, je suis venu par Villemandeur, c'est pas tiptop, mais aucun panneau d'interdiction, et puis ça me saoule pour venir ici. L'avantage, c'est calme, ça vaut bien ça, et je peux même valider ma 2e 11 in extremis.
Pas besoin de reveil encore une fois, la nuit a été humide et agitée et ça me gave cette RSE à la con, je vois bien que ce matin, il y a pas trop de camions pour aller à la reception, je tenterai bien en 20 secondes, mais c'est risqué. Ma coupure se finit à 6h22, à 6h18, y a l'Etoile qui passe, puis un container, suivi de MP Transports, et moi qui décolle à 6h22, voilà, on est 4. Il faut reculer et slalomer entre les voitures, bon, j'ai rien brisé et par chance les manut sont chauds bouillants, 45 minutes pour vider 19 palettes et attraper un café, bravo.
Prochaine destination, Le Perray en Yvelines, d'ici en fait, c'est loin ! Plus que je n'aurai pensé. Pour repartir, je reviens par Villemandeur, c'est encore le mieux, en 15 minutes je suis tout seul sur l'A19. Y a déjà eu des bouchons sur l'A19 ? Retour à la réalité sur l'A10 avec le jour qui se lève, mais pas la pluie. Les Parisiens sont nombreux dans le sens de la descente, je rechope la N10, deserte à la montée, Rambouillet à la régule, à 9h45 je suis chez le stockeur à Le Perray, j'ai même droit au transpal électrique. Client bien sympa et apparement plus que satisfait des services Duarig que ce qu'il a l'habitude de voir ici, tant mieux, ça fait toujours plaisir à entendre.
Je prends une grande respiration, destination Poissy, charger aux emballages chez GEFCO. Une paye que j'avais pas été la bas. Contrairement à ce que je pensais, ça roule plus que bien, malgré que de l'eau arrive du ciel, c'est plus pour sortir de la capitale que ça merdouille. Traversée de Poissy normale comme un dimanche matin je suppose, et à propos de Poissy, j'ai pas vu de panneaux d'interdiction de traversée du bled !? J'arrive à juste 11h chez Gefco, il y a un camion qui ne m'est pas inconnu, c'est le Goofy de chez Aymen, il charge un complet pour le 69. Ici, c'est pas affolé, les type en ont rien à carrer, il faut dire que ça doit pas être passionant comme boulot. Dans un grande partie du batiment, y a la poste maintenant, ça fait de l'animation. Ils font bien moins attention au matos que les facteurs de St Peray.
Finalement, ça a pris 2h pour charger 8m pour Alès. Je suis parti à peine quelques minutes avant Goofy. J'ai un complément à Goussainville, et mis à part les feux après Conflans, ça roule soutenu mais nickel. Visiblement j'étais attendu, à peine arrivé, à quai direct, le gars doit connaitre ses départements, il a vu ma plaque en 07 et m'a dit : Cruas !? Yes !!! 15 minutes papiers compris et je me taille. Enfin, j'ai fait refait mes calculs, maintenant je suis dans le mauvais sens. Donc, j'ai pris par la N2, on peut se mettre sur la 3e file et éviter le gros bouchon qui va vers la 104, après nickel de chez nickel, j'ai coupé par St Soupplets, Meaux et la 36 jusqu'à Melun, ça roulait jamais bien vite à cause de la pluie énorme cet apreme, mais sans bouchon, je respire une fois sur l'A5. Douche à Auxerre histoire de remettre à 0 et d'être propre, puis ça roule en accordéon bien cassecouillement jusqu'à Pouilly ou je lache l'affaire avec 8h52.
Toute la nuit j'entendais au loin le flot incessant du trafic, et j'avais oublié qu'il y avait de la place à côté de moi. J'ai pas compté le nombre de fois ou des portières ont claqué sous ma cabine, ni les éclats de voix, bon j'ai pas dormi beaucoup du coup. A 3h je suis débout, j'ai envoyé deux articles et puis à 5h à peine j'ai remis en route, trop loin pour le café et puis il pleut. c'est étrangement calme, pas ou très peu de camions. Du coup j'ai repris une tranche de sommeil de 15 minutes à Macon, ça allait tout de suite mieux après. Lyon passe tranquille ou presque, la plupart du trafic a bifurqué vers les montagnes.
Il est 9h30 quand je me gare à la maison, le week-end va être court et compact ! Passez un bon reveillon, un bon noel, j'ai une pensée toute particulière pour tous les collègues qui seront tanqués loin de chez eux, et dont ils se seraient surement passé. Il m'a semblé voir encore plus de camions de l'est que d'habitude à cette période.
Doucement doucement ce matin, faut pas se brusquer. Les lendemains de Noel, c'est rarement simple et par chance, ça démarre muy tranquillo à 7h. Tout le quartier est encore en mode digestion, je croise quasi personne. Tant mieux. Ce matin, j'attaque à la centrale nucléaire de Cruas, en roulant tranquille j'y suis arrivé en 50 minutes, ce qui frise l'exploit. On se serait cru en Avril 2020. Je livre les 8 palettes de serviettes en 5 minutes, le cariste pinaille pas.
La suite est à Alès, et là, encore il y a pas grand monde. Même à Bourg St Andéol ça déroule, arrivé chez SNR à quai direct, ça va occuper un peu les caristes, j'en profite pour remettre les compteurs à 0. Je checke un peu la suite, rechargement pour ACTION à St martin de Crau. Sur Nimes ça a viré au rouge, ça y est ça se reveille. J'hallucine une fois sur l'A54, le file remonte bien après Garons, oh les félés.... Avec un peu de difficulté de cherche le batiment ACTION, c'est vraiment super mal indiqué par ici. En fait c'est juste en face du parking PL, qui est archi full de mecs de l'EST qui ont passé le reveillon ici vu comment ils sont installés depuis un moment. Ils ont vraiment la foi ces mecs.
J'avais RDV à 14h, mais à 1h je suis à quai, il y a un Koimex à côté de moi, chauffeur Ukrainien bien sûr, pas rentré au pays depuis que la guerre a commencé. Koimex doit être content. Le gars charge pour Toulouse. C'est pas trop la route de Kiev. Y a Georges aussi qui charge comme moi pour Belleville, mais RDV demain 5h, moi 10h. Un pressé, un pas pressé.
Je remonte tranquille, pas le choix, la vallée du Rhone a viré au rouge dans les 2 sens, c'est juste de la folie. Pire qu'en plein été presque. Juju qui remonte dans le 42 est pile devant moi, on se jette un café à Sorgues, un peu de natio entre Montélimar sud et Valence, et retour sur une A7 archi full avec un bouchon qui remonte jusqu'au grand boeuf, jamais vu ça encore. Lyon passe nickel, tunnel à fond, et je me pose au meilleur parking du coin, l'Aire des Chères, au calme, au moins j'aurai la douche ici demain matin, nickel. 8h45 de guidon, et je valide une méga 11.
Ah la la, quelle nuit magnifique, c'est vraiment cool de coincer la bulle ici. Motivé, je vais dejeuner, pas en retard pour être à 10h à Belleville. Un chausson aux pommes pour demarrer la journée, impec. La joie est de courte durée, le douche est en panne, et elle a quoi cette douche comme panne !? Une bactérie ! C'est pas fou ça !?? Donc, on se lave pas. Si demain, les pompes à gasoil sont en panne à la station service, plus de carburant, ça va durer plusieurs semaines vous pensez ?? Bref, allez vous faire taper dans la rondelle, TOUS. J'attends sagement, mais à 8h30 j'en ai marre, je me sauve. Une demi heure plus tard je suis à la base ACTION après avoir croisé Georges et un Laville, on vient tous du même endroit. Je suis pris légèrement en avance, si bien qu'à 10h je me taille.
C'est pas fou fou niveau taf, au point que je dois aller sur Andrezieux, mais je sais pas chez qui ni pour ou. J'y vais donc à l'économie par l'Arbresle, à vide ça va, d'autant qu'il y pas beaucoup de trafic, la route est belle, entre brouillard et soleil, une vraie carte postale. J'ai cru m'étouffer en recevant la destination, complet groupage pour vider demain à Fontanil, Grenoble quoi. Pas d'affolage, je vais me jeter au bain à la Total à Andrezieux vite fait avant de charger.
Parti à 14h30, je me cale en mode cool cool, 82 maxi, ça sert à rien de courrir, mais je tente quand même de vider, on sait jamais, j'avais fait annoncer à XPO pour 17h, mais pas sûr qu'ils soient décidés les Grenoblois. J'allais arriver sur Moirans, quand je reçois un étrange message, il faudrait vraiment que je vide soir, pour rejoindre Jimmy à Bâle. Arrivé à 16h45, je me suis même vu offert le café, c'est dingue ça ! En fait ce pauvre Jimmy s'est fait toiser à Bâle, 4,11M, les Suisses on leur fait pas à l'envers, la marchandise est dédouannée, il est coincé au terminal TIR. Fini le mode ECO, faut que je monte au plus haut pour le rejoindre au plus tôt, transvaser et livrer. Si j'avais moins lambiné ce matin, j'aurai presque pû arriver ce soir à Bâle. Du coup, j'ai été me planquer pour la nuit à Hombourg dans la ZI, comme ça j'ai évité le sinistre centre routier de Mulhouse. Du reste, j'avais pas vu ça depuis un moment, les parkings de l'A36 sont pour la plupart vides ou presque, c'est beau !!! Je me gare à 23h30, 9h55 de volant ça ira pour un mardi qui devait être ultra light.
9h pile poil de repos, il est temps de se sauver, 8h30 je décolle. En coupant à travers pars Kembs on retrouve assez vite l'A35. Petite frayeur quand même dans la forêt avec d'arriver à Kembs, au loin, je vois une biche traverser, puis une deuxième, le 3e passe juste un poil avant moi, j'avais bien levé le pied, heureusement pour elles et mon parebuffles en plastique. Je suis pas un grand habitué de l'A35, mais en principe à l'heure qu'il est ce devrait être archi blindé, je suis resté à la régule jusqu'au terminal TIR, j'ai même freiné un peu pour accceder au parking dans la bretelle, pour dire si ça roulait bien !!!
Tout seul au milieu du parking des douaniers, Jimmy, tanqué depuis 10h hier. Bien sûr, la première chose qu'ont fait les douaniers ça a été de toiser mon camion, ils ont dit que j'étais trop haut, léger coup de pression, puis 2e passage, c'était bon. C'est n'importe quoi, si moi je passe pas, personne ne passe, j'ai le plus classique des attelages de la terre. On peut donc ensuite se mettre cul à cul, chacun son transpal, en 20 minutes c'est fait. Il faut juste retourner à la douane, faire tamponner et go !
Les Suisses sont pas tous dans le train, c'est une légende, ils sont comme le reste de la terre, tous le cul posé dns leur bagnole, c'est blindé tout le long pour arriver à Zoufingen. Le client était au courant pour le retard et ça les arrange parce que 28 palettes à ranger ça fait beaucoup pour eux si le camion arrive à 14h, Marseille, St Quentin Fallavier, Zoufingen, même combat. Bref. Du temps que ça vide et contrôle, je profite du lavabo et des chiottes nickel, c'est toujours ça de pris. Retour à Bâle, il y a peau de zob niveau taf, tout est bouché pour arrivé dans Bâle, mais il y a la vieille route alternative qui fait éviter les tunnels, et moi je suis pas un habitué de Bâle, mais j'ai connu avant l'autoroute. Bon, ça a servi à rien, 12h30 je suis garé en attendant des jours meilleurs. La journée à mi temps, c'est aujourd'hui.
Je commençais à désèperer quand à 9h21, Maxime a fini par m'envoyer un lot de 8 palettes pour Béziers à prendre à Colmar. Ni une, ni deux, j'ai levé le camp. En deux coups de cuiller à pot, je me suis retrouvé sur l'A35, déserte comme hier. Je me suis annoncé pour 11h30, pas de soucis. J'ai qu'un idée en tête : la douche. Alors je suis repassé par Kembs et récupéré l'A5 allemande, tout shuss jusqu'à la Aral à Hartheim. Si j'avais su je serai venu squatter ici hier. Il y a pas plus de 10 camions sur le parking, dont une reine de la route Allemande en train de se faire deplumer par la polizei. Il resterai un camion et un flic après l'extinction humaine, qu'ils seraient encore capables de verbaliser. Je traine pas, 22 minutes, même pas le temps d'un café et je file rejoindre Neuf Brisach puis Colmar sur la route des grumeaux. A 11h15, je suis chez le client, bien sage.
La suite est arrivée rapidos, je repars sous la pluie plein nord direction Strasbourg et sa gare de marchandises chez Heppner. Sur l'A35, il y a tellement de monde que ça bouchonne, ils sont deçus de ne pas avoir trouvé de neige dans les Vosges. Même à Medelin, y a plus de neige qu'ici. Pour le fun, j'ai gardé la 83, à l'ancienne, on traverse plus les bleds à 120, mais sinon ça change pas par là. J'arrive pour 12h30 chez Heppner, l'endroit est assez ancien, les quais au pied des immeubles, ça doit y aller les pétitions pour que la société déménage. Coup de bol, alors que c'est fermé, le gars de l'affrètement clope dehors et me file la feuille, du coup le cariste peut attaquer à charger. sauf qu'il y a pas 9 palettes mais 19 pour le 46. 7m60, c'est pas 3m60 annoncés. Du coup, on gerbe à mort le temps que les chefs se mettent d'accord, à même pas 14h je me taille de cet étrange endroit.
J'ai une dernière ramasse à Mundolsheim, 9 palettes pour le 63, je me suis un peu gourré, à la sortie, il y a un pont sncf limité à 6t et 3m80, j'ai pas tenté, et j'ai fait un brave détour par Lampertheim, c'est choli, mais pas rapite. Y avait plus court, et c'est un Khune et Nagel local qui m'a expliqué, je le saurai pour si je reviens ici dans une autre vie. Cap sur le sud, sous la pluie force 2. Tout le long, ça se calmera jamais aujourd'hui. Après Mulhouse la nuit tombe vite, en même temps que le trafic se fait plus light, les parkings sont vides de camions, tu reflechis pas pour te garer, ça c'est vraiment cool. Calé tout du long à 84, j'ai quand même passé Lyon, et je me suis posé oklm à Roussillon, là aussi, il y avait des places au large ! 23h fin des opérations.
Le parking de Roussillon est desert quand je repars tranquille à 8h ce matin, direct quai 3 pour vider. Le quai est archi plein de palettes en attente de 2023. Il faut s'y faire, 2022 c'est plié, on a un mois de ratures en prévision sur les CMR, au moins !
Mine de rien, c'était pas simple de caser toutes mes palettes, mais faisant un peu de TETRIS ça l'a fait.
Au départ, je devais recharger du Valence pour lundi 8h, puis ça devait être du Livorno, et puis ça s'est finit avec un méga groupage d'épicier en Catalogne. Un peu plus j'avais du Mogadiscio ou du Tombouctou, j'ai pas insisté ! Il y a pas des masses de taf, mais l'ambiacne est bonne comme toujours à Jarcieu !
12h30 on rentre pour la dernière fois de l'année, et sous la pluivasse, j'ai bien fait de pas laver à la brosse à dents. L'année se termine avec 137.000km et des bananes et il est temps de faire les comptes sur les voyages, c'est les tours de national qui sont en force cette année avec 29 tours, suivis de près par l'Espagne 28, dont 26 de Catalogne. 14 voyages en Italie, 6 Benelux, 4 suisse, 2 Hongrie, 2 Allemagne, 1 UK, Autriche, Slovaquie; Tchéquie, ma foi, c'est pas si mal en 2022 !
On se donne RDV pour l'année prochaine en espérant que le ciel ne nous tombe pas sur la tête. A l'heure ou les grands reseaux sociaux sont en train de manger leur pain noir, j'éspère que FDR, saura resister en temps que VIEUX site 100% indépendant, il ne tient qu'à vous d'y participer, contribuer et animer !!!