Carnet de bord de Mai 2025 | Partager sur Facebook |
45 minutes et une salade tomate thon haricots plus tard c'est reparti, pas de café évidemment, prendre le risque d'un café en station ici, c'est au moins 5 minutes de volant de perdues. Une fois sur l'A44, fini les bosses, c'est un long faux plat descendant. Il y a bien du barjot aussi en Allemagne, entre les mecs qui roulent à 300 et un qui m'a dépassé par la bande d'arrêt d'urgence alors qu'une fourgonette était en train de me doubler. Des fous ! Y a interêt de bien être reveillé. Juste arrivé avant Dortmund, je vois un gros bouchon, tout est arrêté, merde à 4h du matin, déjà !? En c'est envahi de long convois exceptionnels qui galèrent à faire les virages de la bifurcation. Ni une ni deux, je regarde pas les panneaux d'interdiction et je trace tout droit vers Dortmund. Quand j'étais jeune, c'était mon terrain de jeu ici puisqu'on livrait plein de marchés de gros, et ils sont toujours en ville.
Je me suis juste pris un feu rouge, pas de polizei, et le panneau indique toujours Grossmarkt sur fond lumineux, le panneau doit avoir 40 ans. Ensuite tout shuss par Bochum, Essen, et j'ai passé le dernier point noir à Duisbourg, pile à 5h, exactement comme il y a un mois en revenant de Most, oui, c'est fou hein. Maintenant je suis un peu beaucoup trop en avance, je dors juste avant Grefarth, 1h15, ça fait du bien.
J'ai peut-être été con, quand j'arrive à 7h15, il y a déjà un camion en attente. Du coup, ils ne m'attaquent qu'à 9h. Il y a 15 mega rouleaux à prendre, pas moyen d'en empiller plus haut, je suis quitte à démonter mes palettes de fûts et tout balancer par dessus. A 10h je me casse, cap au sud, je reste côté allemand, il y a bien quelques petits bouchoninets, mais rien de fou, je me gare à Blankenheim, il me restait 5 minutes d'amplitude, c'est dommage j'avais les heures de volant jusqu'à Olzheim, j'aurai dû partir à 21h30 hier.
Finalement, j'ai pas dormi des masses mais je me suis reposé. C'est déjà ça. Avant de partir j'attrape un café et un casse dalle accompagné d'un superbe sourire de la serveuse, rien à voir avec celle accariatre de ce matin. A 21h pile je me casse, tous les indicateurs sont au vert, la B51 roule nickel, tout le monde dort déjà mis à part quelques conquistadors encore plus speed que moi. Pas de bol au Luxembourg, je rejoins un troupeau de caravanes et une mega zone de chantier.